café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

La pour le coup les flics sont aussi juge et bourreau et c'est bien ce qu'ils ont demandé lors de leur manif.

Ouai au delà de ça il c'est quand même passer des truc grave à cette soirée...
Notamment que les pompiers n'ont eu accès au site que vers 18h le samedi après la deuxième charge.
Le gars qui à la main amputé aurait été amené à l’hôpital par une participante, a priori pas un problème de circulation vu que les renforts de CRS eu ont réussi à accéder au site sans problème.
Efficace pour minimiser les blessés coté teknoïde.

Et je parle même du ministére de l'intérieure qui fait de la fake news en publiant que le son à "été saisie provisoirement" alors qu'ils l'ont juste détruit preuve à l’appui (source FB du ministère, vidéo youtube).

L'étape suivante c'est : on te descend le pare-brise de ta voiture à coup de matraque si on t'arrête en excès de vitesse pour t'empêcher de recommencer ?

À Redon, un jeune homme perd sa main à la suite d’une intervention des gendarmes
20 juin 2021 Par Pascale Pascariello

Près de Redon (Ille-et-Vilaine), le 18 juin, après l’intervention violente des gendarmes pour interdire une free party, un jeune de 22 ans a eu la main arrachée. Les forces de l’ordre se sont acharnées à détruire le matériel à coups de masse. Le procureur de la République de Rennes a annoncé l’ouverture de plusieurs enquêtes, notamment pour déterminer les circonstances des blessures du jeune homme.
On voulait simplement faire la fête. Les gendarmes sont intervenus durant plus de six heures avec des lacrymogènes, des grenades de désencerclement et des LBD. C’était ultraviolent. Un jeune a eu sa main arrachée par une grenade, explique Miguel∗, 24 ans. Comme les 1 500 autres teufeurs, cet ingénieur en informatique était venu, le 18 juin, près de Redon, pour « danser ».
Dans un ancien hippodrome, une free party y était organisée, en hommage à Steve Maia Caniço, décédé, le 21 juin 2019, à la suite d’une intervention de police, sur les quais de la Loire à Nantes.

Vers 23 heures, sur ordre d’Emmanuel Berthier, préfet d’Ille-et-Vilaine, les gendarmes sont intervenus pour mettre fin à ce rassemblement interdit. Toute la nuit jusqu’aux alentours de 6 heures, les forces de l’ordre ont fait un usage massif de grenades lacrymogènes, de désencerclement et de lanceurs de balles de défense (LBD). Plusieurs jeunes ont été blessés, dont celui de 22 ans, qui a eu la main arrachée. Un journaliste, Clément Lanot, a été touché par un tir de LBD, ce que l’ONG Reporters sans frontières a dénoncé, comme une enfreinte à la liberté de la presse.

Les gendarmes font état de 11 blessés dans leurs rangs, sans aucune précision sur la nature des blessures.

Par communiqué, le 19 juin, le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, a annoncé l’ouverture de trois enquêtes préliminaires. Confiée à la section de recherches de Rennes, la première doit déterminer « les circonstances exactes et l’origine des blessures » du jeune homme de 22 ans et définir « les éventuelles responsabilité pénales ».. .. (...)