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Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?

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Sujet de la discussion Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?
Parce que c'est fascinant tout ce bazar.

Donc, le trou noir :

Une étoile est une boule de matière en fusion (nucléaire). Des atomes d'hydrogène fusionnent pour devenir de l'helium (entre autres). Fatalement, il arrive un moment ou tout l'hydrogène est consommé. L'étoile explose alors (suivant plusieurs étapes, naine rouge, supernova...). Si l'étoile initiale était suffisamment massive, la matière qui reste après l'explosion se condense à l'extrême (par exemple le soleil se retrouverait a faire 6km de diamètre, contre 1 391 000 actuellement).
La particularité des trous noirs est d'absorber toute la matière et la lumière passant à proximité. C'est assez simple en fait. On sait depuis Newton que la matière attire la matière (gravitation), le plus massif des deux objets attirant l'autre. Un trou noir étant d'une masse incommensurable (littéralement), il attire les corps alentours, y compris les photons.
Le truc fun avec les trous noirs, c'est qu'il créent une distorsion de l'espace-temps, qui fait que lorsqu'un objet est attiré par lui, son temps relatif s'étire.
Imaginons que je balance un DJ immortel et invulnérable dans un trou noir, il aura l'impression de chuter à l'infini. Dans le lexique des DJ quantiques, on appelle ça un DROP.
De la même manière, imaginons qu'il finisse par toucher le trou noir, il (le DJ) pèserait tellement lourd qu'il serait atomisé instantanément, les liaisons entre atomes ne résistant probablement pas à un tel traitement. On parle alors de FAAAAAAT DROP.

Pour comprendre la distorsion de l'espace temps, un petit gif vaut mieux qu'un gros jpeg :

trounoir.gif

Evidemment, tout ça est succinct et imprécis, les vékisav sont libres de corriger et de préciser.
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941
How fantastic !

Tout-à-fait captivant; très loin (en réalisation) de l'ancien docu en noir-et-blanc cité + haut.
Merci D.P. :bravo:
942
J'ai fait ça avec des gosses il y a 4 ans le long du Rhône. On a tout fait à l'échelle, planètes et distances.
Les gamins ont réalisé des panneaux explicatifs qu'on a ensuite installés à l'emplacement de chaque planète.
Le soleil: 1m10 de diamètre.
Pluton env. 1mm., placé à plus de 4 km.
La Terre 9mm.
etc...

On a fait des recherches sur Internet, les gosses ont utilisé la division pour calculer les échelles...

Une chouette aventure, qui s'est terminée en Septembre à la Cité de l'Espace à Toulouse.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

943
:bravo2:

Fascinant.
Du reste, si on réduit encore et encore l'échelle, ne s'apercevrait-on pas qu'on est tout bêtement face à une sorte de noyau autour duquel graviteraient plein d'électrons ?...
944
De mémoire, donc sous toutes réserves et à vérifier, le rapport dans un atome entre diamètre du noyau et diamètre de la sphère contenant la trajectoire de l'électron est de l'ordre de 10.000 ou 100.000, donc "encore plus de vide" que dans notre système solaire.
945
Oui, et puis le "modèle de Bohr" de l'atome (des électrons en orbite autour d'un noyau comme en mécanique classique) est quand même éloigné de la réalité quantique des phénomènes à cette échelle. C'est pratique pour visualiser, mais c'est quand même assez inexact.

Premiers_mod%C3%A8les_atomiques.png
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947
948
Oui, ça m'avait frappé une fois pour toutes je sais plus quand: Un électron, c'est PAS DU TOUT une petite bille de matière "qui tourne".
C'est une charge énergétique qui, du fait des références d'espace-temps depuis lesquelles on "observe" la chose (guillemets parce qu'en fait on n'observe rien du tout, on ne fait que traduire en images compréhensibles un ensemble de détections réalisées à l'aide d'une espèce de voltmètre perfectionné) semblent se déplacer.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Honnêtement, on ne sait pas vraiment ce qu'est un électron.
Et étant donnée la dualité onde-corpuscule, il peut être plusieurs choses à la fois. Outre sa charge électrique évidemment, on arrive à mesurer une masse et un diamètre maximum, mais il peut aussi traverser des barrières par effet tunnel. On n'a pas réussi à le casser, donc on le considère comme une particule élémentaire.
Comme en plus on est soumis au principe d'incertitude, on considère des "probabilités de présence de l'électron" en différents endroits autour du noyau, ce qu'on appelle des orbitales. (d'ailleurs il y a plein de blagues à faire avec l'adjectif associé "orbitalaire")
950
Et encore, pour le diamètre, les avis sont partagés. En physique quantique il est admis qu'il a une masse, mais pas de "taille" (vu que c'est un nuage de probabilités)