Non à l'improsture :)

Un jour à ma maxime "La vie est un long fleuve tranquille et la musique son berceau d'exil", un certain Shakespeare, troubadour de son état et poète même déclarait:

"La vie est un petit torrent furieux et la musique son rire sur les cascades" Si c'est pas beau ça.

Hors sujet :

Citation : Wiy > je compatis : moi aussi je déménage la chambre de Coco et je suis dans les travaux à fond... on est pas franchement incommodé par la chaleur.

Compatis doublement, triplement, quadruplement, n ièmement


car je suis usée, c'est toute une maison que je déménage dans un garde-meubles: Un aller-retour par jour, 80km aller-retour (plus près tout était complet ) et deux montées de monte-charge avec une palette sur engin, bondée d'affaires.Je n'ai la maison que mi-septembre, rentrée prévue en squatteurs-avec les enfants- chez mon loulou d'amour.Et dire que je remets ça à ce moment là pour tout enlever du garde-meuble vers ma maison!!.Ne me parlez jamais de déménagement. JE SUIS CREVÉE, alors le clavier entre deux corvées c'est le paradis.

Marie quelle joie de te lire.j'espère que tu vas de mieux en mieux



Bon bein, il fallait un troisième texte pour quitter l'Espagne...Je me suis posée en pays basque français, dans un charmant petit village; Ossès.
Le texte est triste, la musique est triste Vous êtes toujours d'humeur égale vous ?
Bon j'ai vraiment mérité mon week-end, pas de musique, juste les pieds sous la table chez ma belle-maman.
A lundi.

Mendi Alde

Voilà,
Le temps a passé
Sur nos années de noces
Il n'a pu effacer quelques larmes quelques bosses
Qu'avant de se croiser j'avais ancrées tassées
Derrière de francs sourires

Osses
Passent les images de nos balades
Nos photos adossés au mur
De pierres moussues, toutes sculptées d'herbes
Là où le vieux chêne ne plie
Qu'au dessus des seuls amants du chemin
Foulé l'été, bonheur, gaieté
D'un amour qui a trépassé.

Chaque an à chaque voyage
Petit chemin, pélerinage
Nous nous adossions
Là où la pierre s'éclaire
Dès qu'elle nous sait arriver
Pour cette photo, toujours la même
Prise d'année en année
Aux mêmes lieux , mêmes postures

Nous vieillirons ensemble s'est-on dit
Oui.
A la pierre grise ne répond aucun écho de nos pas
Le chemin ne connaît plus que le promeneur du dimanche
Le berger allant aux fermages
Quelques touristes étrangers.

A Osses
Le ruisseau pur en contrebas
A souvent pleuré et bien bas
Ne voyant plus ses amoureux
Sautiller d'une berge à l'autre
A cessé de chanter l'amour
S'est desséché en mince filet
Se savant déjà délaissé.

A Osses
Le silence,
Un troupeau de moutons
Des maisons blanches aux colombages rouge basque
Tant de souvenirs
Plus jamais nous.
Coeur éteint.
Le Néant.