En présentant la version 2 de sa solution de restauration sonore, l’éditeur iZotope compte certainement reproduire le coup de maître réussi avec son aînée. Qu’en est-il ?
Lorsqu’il y a un peu plus de deux ans, iZotope s’est attaqué à la restauration sonore avec iZotope RX (et RX Advanced), et même si l’on connaissait la qualité des produits de l’éditeur, on ne soupçonnait pas celle de la suite logicielle (application autonome au départ, rapidement complétée par les plug-ins correspondant à ses modules de traitement). Car le domaine abordé semblait très éloigné de ses précédentes réalisations, les plug-ins Trash (distorsion), Spectron (trafics en tous genres), Ozone (mastering), ou encore l’indispensable Radius (time stretch et pitch shift pour Logic). Pourtant, grâce à ses algorithmes maison, iZotope a pu tenir la dragée haute aux solutions proposées par Noveltech ou Algorithmix (sous licence chez Waves, TC Electronic, Sony Oxford…), voire aux solutions plus professionnelles (entendre horriblement chères) habituellement utilisées (Cedar, reNOVAtor, NoNoise II, etc.).
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On peut télécharger le logiciel chez l’éditeur, la version RX est à 349 $, la version RX Advanced est à 1199 $ (les upgrades sont respectivement à 149 € et 499 €). Application et plugs sont compatibles Mac et PC (Windows XP, x64, Vista, Mac OS 10.5 et supérieur), ces derniers aux formats RTAS, AudioSuite, VST, Mas, Audio Unit et DirectX.
La version ici testée est la version RX2 Advanced.
Introducing iZotope RX2 Advanced
Installation simple et rapide, autorisation via challenge/réponse ou par iLok, l’application remplace la version précédente, ainsi que les plugs. À l’ouverture, RX2 Advanced scanne vos dossiers Audio Unit et/ou VST (on peut désactiver l’un ou l’autre), car une des nouveautés est la gestion des plug-ins externes, excellente idée pour compresser un fichier nettoyé, redonner un peu de dynamique en boostant des transitoires, donner une couleur sonore autre que celle apportée par l’EQ intégré, etc. À noter que le scan des Audio Unit est plus rapide que celui des VST. Le panneau de Preferences contient plusieurs onglets, qui rappellent les interfaces habituelles de l’éditeur. On y règle les différents paramètres audio, d’affichage, de raccourcis clavier (tous programmables), les autorisations, le comportement du copier-coller plus un tas de petites fonctions plutôt bienvenues, comme la sauvegarde des fichiers avec leur historique d’édition… Les réglages du Spectrogram s’effectuent, eux, toujours via le menu View ou grâce au clic-droit sur la forme d’onde qui fait apparaître un pop-up permettant d’appeler les modules ou d’autres fonctions.
La grande fenêtre unique est de retour, dotée de quelques subtiles modifications esthétiques, avec un petit bonus, la possibilité de cacher les parties droite et basse, afin de pouvoir profiter au maximum de son écran (trois petits triangles sur l’interface au-dessus de l’historique). Toujours présents aussi, les aides contextuelles et le manuel en ligne, très complet. À noter que l’éditeur a mis à disposition de tout le monde un guide de la restauration avec RX.
Des modules
Malgré sa gestion de nombreux formats (on peut ouvrir du Wav, Broadcast Wav, AIFF, MP3, WMA, CAF, m4a, etc. sans compter la gestion des formats vidéo avec import direct de l’audio) RX2 n’importe toujours pas le multicanal (seulement mono ou stéréo), le message d’erreur reste toujours valable avec son “Currently” pourtant prometteur.
On retrouve bien entendu les modules qui ont fait la réputation de la solution de restauration signée iZotope. Le premier est Declip (ex-Declipper), qui, même s’il a perdu ses modes Multiband et Multires, n’en reste pas moins très impressionnant. Le principe est simple : on fait analyser un fichier ayant saturé (il faut que la saturation soit au-dessus de la limite de –8 dB FS, à défaut on peut monter le gain global du fichier via le module Gain), on déplace le curseur Clipping Threshold de façon à ce que le trait rouge soit sous le trait blanc traversant tout l’histogramme (représentant le clipping du fichier). On choisit l’un des trois modes, Low, Medium ou High, on ajuste le Makeup gain (qui évitera de refaire clipper les crêtes réparées), on vérifie que tout se passe bien grâce à la fonction Preview et on clique sur Process. Et le fichier est réparé… Si, si.
Voilà un extrait de synthé solo enregistré depuis mon SY99, j’ai forcé sur les gains de manière à faire saturer l’entrée. Juste après, le même son, une fois passé dans Declip (et renormalisé à –1 dB, puisque abaissé par la réparation). C’est assez étonnant…
Le module Declick, outre une meilleure détection des clics, se voit augmenté d’un Decrackle, les deux faisant la paire, ne nous plaignons pas. Associés au Denoise et au Remove Hum, les deux outils forment une combinaison idéale pour la numérisation de vinyles, de K7 ou pour le nettoyage d’artefacts dans le monde numérique (mauvaise horloge, convertisseurs de piètre qualité, supports abîmés, etc.).
Les réglages sont peu nombreux, trois modes pour le Declick (Single Band, Multi Band pour clics réguliers, Multiband pour clics aléatoires), un Strength (longueur supposée des clips à éliminer). Pour le Decrackle, trois modes (L, M, H), Strength et Skew (balance entre l’action sur les bas et haut niveaux de l’audio). Un dernier onglet, Interpolate, permet de corriger manuellement clic par clic (pas plus de 4000 samples de longueur, ce qui ferait un très gros clic !), grâce à un réglage Quality (nombre de samples pour l’interpolation, influant sur la qualité et la charge CPU) et un réglage d’assimilation du signal entourant le clic à traiter (en ms).
Là encore, rien à redire. L’exemple suivant montre l’effet des traitements sur un fichier résultant de la numérisation d’un vieux vinyle de M. Bill Deraime. Après une passe du couple Declick/Decrackle, il reste cependant deux clics au niveau du mot “passent” . On se rend alors sur l’onglet Interpolate, quelques petits réglages, eh hop, disparus (j’ai laissé le bruit sur “Nu-a-ges” qui me semblent être plus un bruit de doigts qu’un clic)…
Enlever
Les deux outils les plus spectaculaires de iZotope RX étaient le Denoiser et le module Spectral Repair. Denoise et Spectral Repair sont donc toujours présents, mais leurs algorithmes ont été améliorés, le premier bénéficiant même d’un nouvel algo, (le D) et, dans la version Advanced, de nombreuses fonctions supplémentaires. Le principe du Denoise est toujours le même, et celui qui est employé dans la majeure partie des solutions dédiées à la restauration sonore. À savoir une prise d’empreinte du son posant problème, puis son élimination du fichier. Les méthodes employées sont alors variables, du filtrage en peigne aux EQ à Q très resserré, de divers filtres à l’opposition de phase, etc. Bien entendu, la conception et les processus ici employés sont totalement secrets…
Les sections Tonal et Broadband sont à l’identique, celle de l’enveloppe (modification via courbe du seuil d’effet de la réduction par rapport à l’empreinte effectuée) aussi, tandis qu’une nouvelle nommée Artifact Control fait son apparition. Le bouton More donne accès à de nombreux autres paramètres, permettant d’affiner au maximum les réglages. Rappelons qu’avec Denoise, comme avec les autres modules, l’utilisation par plusieurs passes peut être bien plus efficace que de faire une seule passe avec des réglages globaux. Même si, depuis cette version, on peut n’appliquer le Denoise qu’à une zone de fréquences sélectionnée plutôt qu’à l’ensemble du spectre (voir plus bas). Parmi ces réglages supplémentaires, le choix de l’algo de traitement des artefacts, avec celui de la fenêtre FFT utilisée (en mode Multi-résolution, Denoise s’adapte en fonction du contenu) puis tout un ensemble permettant de compenser la perte en fréquences et d’ajuster précisément les actions du module.
Grande nouveauté du module, la fonction Adapt To Changing Noise Profiles, complétée d’un paramètre Learning Time (en secondes). Ce dernier paramètre est fondamental, car il permet à RX2 de s’adapter aux changements rapides ou nombreux dans un même fichier. Une fois cette fonction engagée, le module, en fonction de la plage temporelle sélectionnée, s’adaptera automatiquement à ce qu’il considérera comme étant du bruit. Même si cela se révèle plutôt performant, et même assez étonnant, la précision nécessaire pour nettoyer efficacement un fichier aux divers bruits de fond très changeants ne pourra être obtenue que manuellement.
Voici un exemple de réduction appliquée sur la piste son d’un film de 1933, que les amateurs n’auront aucun mal à reconnaître. D’abord l’audio original, ensuite l’audio traité tout d’abord grâce à la nouvelle fonction de Remove Hum qui permet de détecter automatiquement les fréquences indésirables dans le bas du spectre, puis via prise d’empreinte sur un segment, réglages de quelques paramètres, et enfin l’audio traité en mode Adapt To Changing Noise Profiles, avec un temps d’apprentissage de 1,5 seconde (toujours précédé d’un passage de Remove Hum).
Le nouvel algorithme tient toutes ses promesses, et se révèle effectivement bien plus performant que ses prédécesseurs. Corollaire : temps de traitement et charge CPU augmentent.
Réparer
Spectral Repair est un des outils les plus bluffants de l’application, car il permet de sélectionner une partie du fichier audio et au choix de l’atténuer (onglet Attenuate), de la remplacer par une interpolation de l’audio l’entourant (Replace), de la remplacer par une portion audio similaire présente ailleurs dans le fichier (Pattern) ou de la remplacer en interpolant de façon séparée les harmoniques et les “bruits” présents de chaque côté de la sélection.
On ne disposait avec RX première version “que” de la possibilité de choisir une bande de fréquences avec un outil de sélection verticale (sélection temporelle) et/ou horizontale (sélection de fréquences), de forme carrée ou rectangulaire, avec parfois les limites que cela impose (pas de sélection précise). RX2 nous apporte des outils supplémentaires, qui permettent dorénavant une sélection très pointue, puisque nous sont offerts un Lasso, une brosse et une baguette magique (les utilisateurs de Photoshop ne seront pas perdus). Le diamètre de la brosse est réglable, de 4 à 100 pixels, ce qui permet d’appliquer des traitements sur des zones extrêmement précises ou à l’inverse de faire dans la boucherie sonore… Le module nous permet donc d’isoler un bruit dans un fichier, fréquence par fréquence si on le souhaite ou de façon plus globale, et tout simplement de le retirer. Il faut reconnaître que cela demande parfois du temps, à jongler entre les différents processus et réglages (vive la fonction Preview présente sur tous les modules). Mais quand ça fonctionne, ça fonctionne…
Sur cet enregistrement en club de Monk, on entend plusieurs bruits de discussion, de capsules ou pièces (?) tombant à terre, plus un bruit de fond assez présent et un buzz (en Si b, pour une tonalité de morceau en Si b, comme tous les blues de Monk, pas facile à enlever du coup, ce qui fait qu’on n’y touchera pratiquement pas…). Précision : loin de moi l’idée de dire qu’il faut enlever les bruits parasites, ces exemples ne sont là que pour la démonstration des capacités de RX2.
C’est un outil parfait pour le travail sur l’image, pour enlever un imprévu sur du son direct, en live, sur du field recording, pour la post-prod, dans le cadre de l’archivage, de restauration de vieilles bobines ou vinyles. Il demande une certaine habitude, afin de déterminer quel type de traitement (remplacer, atténuer, etc.), mais une fois qu’on l’a en main, le résultat est quasiment toujours au bout, sauf si les fréquences sont trop proches et quasi chevauchantes, à moins de pouvoir aller récupérer un bout semblable quelque part.
Autre exemple, cet enregistrement pour un reportage, dans des conditions déjà pas très favorables pour l’ingé-son ; la voix est censée être off, donc la synchro image est sans importance. La personne interviewée a, pour renforcer ses dires, claqué des mains. Or, ce bruit, d’une part, va lutter contre le son qui est posé en fond, et surtout sera difficilement compréhensible sans le soutien de l’image. Eh bien il n’y a qu’à le retirer. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Outils complémentaires
Comme dans la précédente version, RX2 embarque quelques modules supplémentaires. Gain tout d’abord, qui dans la première version ne servait qu’à augmenter celui d’un fichier, se voit ici doté d’options de Fade In et Out, avec quatre types de courbes, bien vu. Le bouton Scan permet d’afficher toutes les infos de Peak, RMS et DC, par canal s’il vous plaît.
Un EQ paramétrique quatre bandes plus deux filtres, Hi et Low Pass, est aussi intégré, pouvant travailler en précision grâce à ses réglages Q et une amplitude de +15 dB et –30 dB. On choisit un comportement IIR (de type analogique) ou FIR (phase linéaire), ce dernier avec une fenêtre FFT réglable de 1024 à 16384 échantillons. Tout peut se paramétrer graphiquement à la souris et à la molette, l’occasion de rappeler que l’ergonomie de l’application est l’une des meilleures actuellement.
On voit apparaître un module Channel Ops, qui sera fort utile pour ajuster les balances, pour mixer un canal dans l’autre (onglet Channel Mixing). L’onglet Phase Rotation permet lui de réduire la dissymétrie des formes d’ondes, en les réalignant soit manuellement par les curseurs, soit par la fonction Vari Phase qui procédera de façon automatique. Enfin, Azimuth Adjustement peut être utile pour rattraper certains décalages induits par l’enregistrement sur bande, en termes de volume et de décalage temporel (en samples). Je n’ai pas pu tester cette dernière fonction, n’ayant sous la main aucun matériau susceptible de convenir.
Enfin Spectrum Analyzer nous offre un analyseur de luxe, de grande taille, dont les différents réglages permettent de définir la fenêtre FFT (de 512 à 1048576 échantillons…), neuf types de pondération, le nombre de canaux, etc. Les infos de fréquence et de volume sont données en plaçant la souris à l’endroit choisi sur la courbe. Plus fort, le contenu spectral d’un point du fichier audio (il suffit de cliquer dans la fenêtre de l’application) sera toujours affiché, en mis à jour en temps réel si l’on clique à un autre endroit (un affichage Peak spécial est même prévu). On peut zoomer verticalement et horizontalement grâce à la molette. Regrettons juste le manque de fonction Freeze, ou de maintien (Hold) pour les peaks.
Autre module, Resample, qui utilise la technologie maison 64-bit SRC, l’une des meilleures actuellement offrant plusieurs réglages (pente du filtre, décalage de la fréquence de coupure, limiter, pré-écho de type FIR ou IIR), grâce à un filtre sans pitié dont la coupure peut aller jusqu’à la verticale totale, rejetant totalement l’aliasing hors du spectre audible. On trouve cette technologie sous forme de licences dans de nombreux logiciels (dont soundBlade, Soundforge 10, Sample Manager, Wave Editor par exemple) et ce site a réalisé un comparatif de diverses technologies de Sample Rate Conversion, qui donne un aperçu de la qualité iZotope.
Derniers modules
Autre module déjà rencontré, Dither, qui utilise la technologie maison MBIT+, pareillement trouvée sous licence chez plusieurs éditeurs (Sonic Studio, Sony, Audiofile Engineering…). Les nombreux réglages offerts permettent d’ajuster courbe, proportion, limiting et suppression d’harmoniques, pour garantir le dithering le plus efficace et en même temps le plus “transparent” possible. On connaît l’importance de ce procédé dans la réduction de bits (de 24 à 16 bits, par exemple) depuis l’article fameux de Lipshitz et Vanderkooy. Cette page Wikipedia informative permettra aux néophytes de comprendre de quoi il retourne.
Nouveautés dans la version RX2, les modules Time/Pitch, Deconstruct et Plug-In. Ce dernier hébergera les plugs VST et/ou AU selon ce que vous aurez spécifié dans les Preferences, en s’adaptant automatiquement à la taille du plug. Rien de spécifique à mentionner, sinon que plusieurs plugs ne peuvent être manipulés correctement : si les réglages réagissent à la molette, il est impossible de cliquer sur les boutons, interrupteurs, d’autres plugs affichent une GUI incomplète et non opérationnelle, etc. Je n’ai pu savoir si cela vient des plugs (il semble quand même que cela soit dû au fait que la plupart ne sont pas compatibles 64 bits) ou de RX2. Affaire à suivre lors des prochaines mises à jour…
Time/Pitch utilise la technologie maison de Radius, excellent logiciel de compression/expansion temporelle et modification de hauteur, que l’on peut retrouver sous forme de licence (optionnelle ou non) dans Pro Tools, Logic, Sonar, Soundtrack Pro, etc. Les réglages sont les mêmes que ceux que l’on trouve dans la version pour Logic, par exemple, augmentés des fonctions Phase Coherence, explicite, et Width dans la partie Formant, qui permet une correction plus précise. Sinon, on retrouve les possibilités habituelles, stretch de 12,5 à 800 %, transposition de plus ou moins 36 demi-tons, préservation des transitoires, etc. Pour plus d’informations sur les possibilités de Radius, et de nombreux extraits sonores, vous pouvez vous reporter à notre comparatif, publié ici. Une très bonne idée que d’avoir incorporé Radius à RX2, car il est (pour l’instant ?) indisponible pour ceux qui utilisent Logic en 64 bits avec OS X en 32 bits.
Pour finir, Deconstruct est un nouveau module, qui se propose de séparer le contenu tonal d’un son de son contenu en “bruit” (non harmonique), chacun avec un réglage de gain plus un slider de balance. Les résultats dépendent énormément du contenu d’origine ; une des utilisations du module selon l’éditeur est d’enlever les bruits pouvant rester après l’utilisation de Denoise. Les deux exemples suivants reprennent les fichiers de Deraime et Monk, sur lesquels on a essayé d’enlever le maximum de bruits en restant utilisables. On entendra aussi à titre d’information la séparation totale des deux éléments du son, à savoir ce que RX2 a analysé comme étant du bruit dans chacun des fichiers.
Bilan
Il semble difficile de rajouter des lauriers aux lauriers. En effet, iZotope RX était déjà une application étonnante. Eh bien, iZotope RX2 n’a rien à lui envier, et arrive à apporter encore à ce qui était déjà une référence en matière de restauration sonore. Que ce soit par l’adjonction du quatrième algorithme de Denoise, la fonction Adaptive, l’amélioration du Declick et l’intégration d’un Decrakle, la fonction Auto-Hum, la gestion des plug-ins externes (même si encore perfectible, elle), l’ajout de Radius (excellente idée !) les outils mains libres pour le Spectral Repair, les fonctions améliorées de Batch (pas la place pour détailler…) et toutes les astuces d’édition, d’ergonomie (irréprochable, je le rappelle, un véritable exemple pour les éditeurs), cette nouvelle version brille de tous ses feux, réellement, sans esbroufe ni tape à l’œil.
La version RX s’était déjà imposée dans les studios (j’ai vu des interviews bourrées de souffle, de ronflettes, sauvées au mix grâce à un simple passage de Denoise, sans réglages multiples ni longues minutes de paramétrage…) et configurations amateurs (plutôt RX que RX Advanced pour ces derniers), il n’y a aucune raison pour que cette suite apportant réellement de nouvelles fonctionnalités et améliorant celles existantes ne fasse pas de même. Je vous conseille de tester la version de démo en libre téléchargement chez l’éditeur, mais attention : l’essayer, c’est l’adopter.