VOLUME pendant le mix
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Anonyme

apres, lors du mixage doit on tout le temps regarder que ce volume ne depasse pas 0 db ou il peut depasser?
Question bete mais je ny connait rien

Phil443

 
 Docks :
les valeurs exprimées en dB reposent essentiellement sur des valeurs de tension/impédance qui ont été normalisées à l'époque du tout analogique. Avec l'arrivée du digital, on a été obligés de définir une autre norme, qui prenne en compte l'impossibilité de laisser une bécane numérique saturer : c'est trop infâme...
C'est donc la limite du convertisseur A/N qui a servi d'étalon pour quantifier l'amplitude de modulation par rapport à une valeur que l'on ne peut dépasser : le 0dBFS (Full Scale, pleine échelle).
Il est à remarquer que d'un équipement à l'autre, le 0dBFS ne correspondra pas forcément à la même tension précise comme le 0dBu qui est égal à 0.775 Veff. Certains fabricant scrupuleux indiquent d'ailleurs pour cela à quelle tension efficace correspond le 0dBFS de leurs machines...

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

Anonyme

Citation : une valeur que l'on ne peut dépasser : le 0dBFS (Full Scale, pleine échelle).
une autre "véritée" tirée d'un ingé son:ce que tu dits est vrai sauf en 32bits à virgule flottante ou on peut surmoduler plus haut que 0dbfs?
c'est exact ou c'est encor du mytho?

Phil443

1/ on a appliqué ces normes à une époque où le numérique en était à ses débuts, depuis le matos a évolué.
2/ Il y a toujours ne serait-ce qu'une légère différence entre théorie et réalité...
 
 3/ Pour les raisons que j'ai expliquées juste avant, le 0dBFS ne correspondra pas exactement à la même tension efficace d'une machine à l'autre. De là, il n'est pas compliqué d'imaginer qu'une machine saturera avec une tension donnée là ou une autre "supportera".
Mais cela concerne des écarts infimes.
J'ai ici des convertisseurs de bonne facture qui, si je leur envoie du +0.2dBFS, vont écrêter un poil, mais pas me déglinguer le son. J'ai aussi un enregistreur CD de salon : la même manip est inaudible...
Pour ce qui est du 32 bits floats, c'est la réserve de dynamique supplémentaire (6dB par bit) qui te sauve, mais en interne (que l'on soit bien d'accord) : ton ordi, si tu lui balances l'équivalent d'un +6dBFS pointé en entrée de converto, même en 64 ou en 128 bits, je préfère ne pas être présent pour écouter le résultat...

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

Anonyme

Citation : Pour ce qui est du 32 bits floats, c'est la réserve de dynamique supplémentaire (6dB par bit) qui te sauve, mais en interne (que l'on soit bien d'accord) : ton ordi, si tu lui balances l'équivalent d'un +6dBFS pointé en entrée de converto, même en 64 ou en 128 bits, je préfère ne pas être présent pour écouter le résultat...
je ne parlait évidement pas de l'étape d'acquisition mais bien d'opérations en interne.
Hors sujet : faire attention toutefois à certains plugs (tc powercor) qui même si ils effectuent les calculs en 32 voir 48 bits ne prennent que du 24 en entrée apparement (toujours selon le même ingé son)donc pas bon si le signal est surmodulé.

Phil443

En 24 bits, on a 144 dB de réserve dynamique. Qui entend quoi à -144dB ? Quand on sait que le seuil de la douleur auditive tourne aux environs de 120dB et que la pression acoustique double tous les 3dB ?
Et un très bon préamp micro va accepter... allez : 125 dB...
Et pis que sur la FM du coin, on va tout écouter avec une dynamique nulle ?
Quand on sait qu'une réserve de dynamique devrait permettre d'avoir de la précision sur les sons de faible intensité...

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

Anonyme

Audiolaid->excuse moi parsque du coup je t'es peut etre dit quelques bétises
Tinkietes on est tous la pour apprendre, moi un peu plus a apprendre que les autres ou que toi, bon apres y a des plus experimentes comme toi et apres des experts comme Phil, mais il faut de tous les niveaux pour faire progresser, des gens come moi avec des questions connes aussi hahha

rroland

La gestion des niveaux est vraiment quelque chose d'essentiel, que des tas de home studios (voire de studios)gèrent mal.
Un enregistrement où les niveaux sont bien gérés va sonner vraiment mieux (toutes choses égales par ailleurs) que celui qui cherche à sortir le max de niveau à tous les étages.
Il faut savoir aussi que la qualité du matos entre en compte. Un préampli ou un convertisseur haut de gamme vont encaisser de petits dépassements sans broncher quand le matos bas de gamme criera "au secours" depuis longtemps. Plus votre matos est léger (en qualité) plus il faut être attentif à bien gérer les niveaux.
J'ai dernièrement testé une petite table Allen&Heath. Tant que les gains étaient bien réglés, aucun problème : le son était franchement chouette. Mais dès qu'on approchait le rouge : aie aie, cela devenait très vite dégueu. Simplement parce que le "gros" matos dispose d'une "headroom" (réserve au-dessus du max théorique-vérifiez cela dans votre mode d'emploi-) importante alors que le matériel moins cher n'a pas une grande réserve.

Anonyme

Citation : Simplement parce que le "gros" matos dispose d'une "headroom" (réserve au-dessus du max théorique-vérifiez cela dans votre mode d'emploi-) importante alors que le matériel moins cher n'a pas une grande réserve.
Mon préampli dispose d'une headroom de 20 db en sortie, donc a priori tant que je garde une marge par rapport à cette limite, tout va bien? (cest ce que je fait actuellement)
Autre question:
imaginons, j'envois un mix en studio de pré-mastering, j'ai tout suivi à la lettre et mon niveau de sortie est -14dbfs.
L'ingé prend le mix et le passe par sa chaine analogique pour effectuer le pré-mastering mais il doit revenir en numérique pour faire le montage des titres par exemple.Il ne va pas rentrer un signal à -14 dbfs (0 analogique)?
Je pense que la réponse est non puisqu'il a du super matos et que la headroom de ses machines lui permet de gérer des niveaux à +24 dbu ou plus?
D'ou une autre question, si on veut faire un pré-mastering en analogique depuis un mix numérique on doit utiliser des machines avec une headroom d'au moin 14dbu?

Anonyme

Hors sujet : Pour préciser d'où je tiens les infos et chiffres que j'ai donné, c'est tiré de la série de dvd tutoriel distibué entre autre par universal audio, et dans lesquesl un ingé son allemand explique tout un tas de chose.Par contre il y est dit très clairement que tout ceci n'est applicable que si on reste du début à la fin dans le domaine numérique.

rroland

Citation : L'ingé prend le mix et le passe par sa chaine analogique pour effectuer le pré-mastering mais il doit revenir en numérique pour faire le montage des titres par exemple.Il ne va pas rentrer un signal à -14 dbfs (0 analogique)?
Bien sûr, après égalisation/compression analogique il va revenir en numérique. et comme les machines de mastering disposent d'un réglage de niveau de sortie, et que par ailleurs elles encaissent de gros niveaux de sortie (et d'entrée) (c'est ce qui fait le prix de ces bécanes)on peut sortir un niveau équivalent à du 0 dBFS.

Anonyme


rroland


Anonyme

autre question (je suis désolé mais le sujet me passionne):
lorsqu'on attaque la chaine analogique est ce qu'il vaut mieux faire travailler un peut l'étage d'entrée et l'étage de sortie pour avoir le 0dbfs (enfin avec une marge mais on se comprend)au retour en numérique, ou attaquer le tout sans aller taper dans la headroom d'entrée et tout récuperer en sortie ou encor ya pas de mieux ou de moin bien chaque solution peut avoir ces avantages et inconvénients?

rroland

Je sais que 9 fois sur 10, je préfère travailler avec les niveaux optimaux en entrée, sans devoir pousser.

Anonyme


crown_quarto



Anonyme

exemple quand on parle de faire saturer l'étage d'entrée est que ca veu dir qu'on a dépassé le 0 ou qu'on a dépassé la headroom?(pardon c'est vrai que c'était pas forcément clair la facon de je l'ai dit)

Phil443

Citation : Et on commence à faire "saturer" la machine dès lors qu'on dépasse le 0 ou dès qu'on dépasse la headroom?
Par définition, le dépassement de headroom signifie que l'on sort du taux de distorsion admissible prévu par le constructeur. Donc on "tord" le signal. Certaines distorsions apportent un plus et on s'en sert pour colorer un mix un peu trop figé par exemple. Mais ce ne peut être que de super machines qui font ça, CQFD.
Tu devrais essayer ça avec le Vari-Mu : sur un mix de rock bien charpenté, tu pousses ton niveau d'entrée jusqu'à ce que tu perçoives la disto qui se pointe. Puis tu redescends ton niveau de un ou deux dB. Compare avec le bypass, tu verras ce que je veux dire.

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

Anonyme

Citation : Tu devrais essayer ça avec le Vari-Mu : sur un mix de rock bien charpenté, tu pousses ton niveau d'entrée jusqu'à ce que tu perçoives la disto qui se pointe. Puis tu redescends ton niveau de un ou deux dB. Compare avec le bypass, tu verras ce que je veux dire. 
ba ca sera pas sur du rock mais j'avou qu'il me tarde de recevoir le bestio pour voir ce qu'il a dans le ventre!
Une autre question:
lors de la phase de pré-mastering, est-ce que ca apporte quelque chose de sur-échantillonner le signal avant d'attaquer le hardware?

Phil443

En pre-mastering, on évite de changer les fréquences d'échantillonnage en cours de route, les conversions étant susceptibles de plus dégrader le signal qu'autre chose.
Maintenant, ceci est le fruit de mon expérience personnelle, si d'autres pratiquent différemment avec de bons résultats, je suis toute ouïe...

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

rroland


Anonyme

comme expliqué dans le forum dédié sur les fréquences d'échantillonage et la résolution, tout le monde semble d'accord pour dire que dans le cadre d'une production classic d'un cd audio, le fait de travailler à des fréquences élevées (88.2,96 ou plus)n'apporte finalement pas grand chose qualitativement parlant, et puis de toute facon tout ca finira en 44.1 16bits.
Mais phil nous dit que lors de l'acquisition, cela peut apporter un certain gain qualitatif de sur-échantilloner, d'où ma question:
c'est quoi l'idéal(je parle d'un point de vue purement théorique):
-1-faire l'acquisition en 88.2 par exemple, puis une foi dans la boite on repasse tout ca en 44.1(mais je suppose que ca enjendre des pertes), on mixe et on pré-masterise
-2-faire pareil mais tout laisser en 88.2 jusqu'au dithering final
-3-rester en 44.1 de A à Z.
-4-sortir une biere bien fraiche du frigo

Phil443

Sans dec, la chaîne idéale :
1/ Acquisition en 192/32.
2/ Mix en 192/32.
3/ Pre-master via gros analogique, conversion N/A à 192kHz => Conversion A/N à 44.1 kHz => Dithering adapté pour passer en 16 bits.
Avec ça, t'es tranquille.
MAIS : cela suppose des moyens que peu de prods se permettent, sauf sur des artistes "sûrs" et avec de grosses ventes en perspective.
Donc de façon courante, rester en 44.1 tout le long de la chaîne reste en fin de compte la meilleure moyenne entre qualité et dépenses inconsidérées.
Il y aura une différence, dire le contraire serait mentir, mais c'est franchement pas colossal.

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

microwAves


Roycool

Il vaut mieux travailler en 44.1/24 bits que en 96/16bits.
Travailler en 24/48 suffit amplement.
Et d'ailleurs, tout cela est de la pignolade de 1ere classe !
Dark Side of the Moon des Pink Folyd n'a connu ni l'un, ni l'autre...et pourtant ..........
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