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réactions au dossier Les bases du mastering pour musiciens

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Sujet de la discussion Les bases du mastering pour musiciens
Le titre de cet article va inciter certains ingénieurs de mastering professionnels à foncer sur différents forums pour se plaindre. « C'est ce qui cloche dans ce business : ces gars là ne savent pas masteriser, les professionnels sont incontournables, blablabla. »

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Suite au conseil qui m'a été donné, j'ai proposé au mastering collectif un titre sur lequel je bosse. Dans le style rock-metal avec chant homme+femme.
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Hors sujet :
Potikinawah > un vrai scoop ta seconde vidéo :-D

Je te taquine, mais c'est bien de rappeler qu'on peut faire des choses très bien tout simplement. L'enregistrement avec un seul micro, ça représente quelques décennies de l'histoire de l'enregistrement, quand même.

Maintenant, ton truc marche plutôt bien sur l'émotion, mais on est clairement très loin d'un bon son d'album, même enregistré live (et il n'y a pas que la basse qui pêche). Sans compter qu'on est sur une orchestration minimaliste.

Maintenant, l'émotion prime et doit primer sur la qualité sonore. Mais si on peut avoir les deux, c'est tout de même mieux.

Ceci dit, on retrouve le conseil que j'ai maintes fois donné aux gens voulant faire des démos et n'ayant pas les moyens d'enregistrer en multi : un unique enregistreur correct bien placé dans la pièce peut souvent suffire, voir être mieux pour des débutants qui, libérés de la pression de la configuration studio, se lâcheront certainement plus sur l'interprétation.
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J'ai un exemple qui illustre le côté négatif du mastering, de mon point de vue d'auditeur:

L'album The infinite desire d'Aldi meola
Aux premières écoutes on est impressionné par un mixage parfait où on entends tout parfaitement il y a une unité sur l'album, c'est très accrocheur presque parfait.
Mais à force d'écouter les morceaux, l'album devient insupportables.
Ce n'est pas la question de la musique dont on peu se lasser mais bien du son, il y a quelque chose de fatigant on reconnait tout de suite l'album: les sons ne sons pas naturels tous les instruments paraissent au même niveau ou plutôt il n'y a pas à "tendre l'oreille" pour distinguer un rif ou un arpège, tout est linéaire, lisible et trop accessible, du coup je n'apprécie plus la musique.
Avez vous déjà rencontré ce phénomène sur certains albums?



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dans l'article il est mentionné des sites pour faire une analyse du style (www.realtraps.com)
je suis allé voir le site qui propose sur cette page un test basé sur une batterie de fréquences à relever avec un sonomètre. il est dit : You can use any inexpensive Sound Pressure Level (SPL) meter :8O:
euh ... rien que les sonomètre de l'iphone j'ai eu l'occasion de le confronter à un "vrai" sonomètre et franchement le résultat est simplement inexploitable.
je me demande si ils n'ont pas intérêt à ce que les gens fassent des mesures sur des appareils bas de gamme histoire d'avoir plus d'irrégularités dans leurs mesurse et acheter plus de produits acoustiques chez eux .. je paranoïe ?

qq'un a déjà fait les tests de ce site ?

[ Dernière édition du message le 09/06/2011 à 10:35:56 ]

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Citation de lukimpro :

Avez vous déjà rencontré ce phénomène sur certains albums?

 

a peu près tout ce qui est sorti en pop, rock, rnb, electro, metal, dance, emo, punk, DRUM & BASS ,etc ces 15 dernières années  icon_mrgreen.gif

 

dans les 5 pires ya :

 

Death magnetic de Metallica

AMEN de My Own Private Alaska

Reckless and Relentless de ASKING Alexandria

Californication des RED HOTs

Here to save your soul de the JIM JONES REVUE

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On peut se demander si Death Magnetic n'a pas été l'album de le prise de conscience.... Encore une fois Metallica est à l'avant garde :D
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pas l'album de prise de conscience... non! je pense que les professionnel du son, les musiciens et les labels en avaient dejà bien conscience. et meme très bien consience... disons que c'est le premier dont les medias ont parlés et qui à fait connaitre la LOUDNESS WAR "au grand public"

 

par contre moi ce qui me fait bien rire, c'est que sur les forums, dans les magazines, dans les interviews, etc TOUT les professionnels du son clament haut et fort qu'ils sont contre, et pourtant ca continue...

 

je pense qu'on est dans un epoque ou on juge la qualité d'un album par son volume...

 

J'ia l'impression que les musicos qui recoivent leur master tout chaud de la main de l'ingé master, la première chose qu'ils font c'est de comparé le volume avec celui de leur groupe favori (qui n'a sans doute pas le meme son, ni les meme arrangements). si il va moins fort, ca se résume à "c'est NUL"...

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Hors sujet :
Tu paranoïes peut-être un peu, en outre on peut trouver aussi des courbes de mesures réalisées avec tout un tas de capteurs (considérés comme destinés à la mesure). J'ai trouvé assez drôle de constater que le berhinger parfois dénigré possède dans chaque cas une courbe qui représente une bonne moyenne au sein du panel étudié (sous-entendu le berhinger possède des courbes qui font qu'il est parmi les moins colorés, finalement c'est ce qu'on demande à ce type de micro, le audix s'en tire aussi très bien)
Concernant le sonomètre de l'iPhone il on n'y songeait peut-être pas à l'époque où l'article a été écrit. Est-ce que ça a une importance ? Oui clairement, Ethan Winer passe trop de temps à rappeler que le corps du microphone, son design, sa taille etc... ont un influence sur le son capté puisqu'ils sont responsable de réflexion pour des fréquences entrant dans la gamme audible, il est peu probable (mais je ne me permettrais pas de parler pour lui) qu'il n'y songe pas si aujourd'hui on lui parlait de l'iPhone. A mon humble avis il évoque sans le dire ledit Berhinger et certains autres micros de la même trempe qui sont souvent dénigrés (alors que comme dit au-dessus il représente une bonne moyenne).
Aussi, si tu rentres pas mal dans le détails tu te rendras comptes que souvent l'analyse ne considère pas une seule courbe mais l'écart entre plusieurs mesures. Par conséquent tant que le micro ne change pas entre les mesures, peu importe celui qu'on utilise, puisque c'est l'écart mesuré qui nous intéresse.

Plop
J'en profite pour poster ça aussi https://www.digido.com/articles-demos.html . Il s'agit de la section articles du site de Bob Katz, il y explique beaucoup de choses assez clairement, j'ai pas encore tout lu mais je dois dire que parfois (rarement cela dit) il est bon de pondérer ses propos au regards d'autres lectures et surtout de ses propres tests.

@Will Zegal : je ne suis pas complètement d'accord pour ce qu'il en est de l'idée de "qualité audio", en étant objectif la bande passante est assez large, pas de bruit de fond ou de distortions outre mesures, etc... Après ça devient plus de l'ordre de l'esthétique, on commence à avoir l'habitude d'avoir des sources très précises et distinctes, ça devient un critère de "qualité" mais sans en être un réellement finalement. Et dans ce sens je pense qu'il aurait suffit de faire la prise en stéréo pour déjà gagner énormément (en profitant des démasquages permis par la spatialisation) et en rajoutant un podium pour la basse (déjà évoqué) on aurait encore pu améliorer le bordel, rapprocher certaines sources une chouille pour les préciser, voire en utilisant des techniques MS les rapprocher encore plus pour le timbre et les replacer dans le mix une chouille en post-prod...
En revanche tu as parfaitement raison dans le sens où cette esthétique peut fonctionner ici, mais peut-être pas pour tout leur album auquel cas, par soucis d'homogénéité, il serait sans doute nécessaire de faire une production à base de monophonie dirigée plutôt qu'une prise acoustique.
Mais bref... comme tu le dis, et ton conseil est fort judicieux étant en plus la base d'une bonne appréhension de l'art de la prise de son, on devrait songer plus souvent à la simplicité matérielle de ce type de réalisation.

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

[ Dernière édition du message le 09/06/2011 à 11:13:20 ]

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Selon moi, la loudness war est due aux nouvelles habitudes de consommation de la musique. On est à l'ère du zapping : sur son lecteur mp3, sur Youtube, sur Mypace et autres. Donc il ne s'agit plus pour le mastering d'égaliser les volumes au niveau de l'album d'un groupe mais d'un artiste par rapport à un autre. Et je suppose que tests sur des panels d'auditeurs ont été réalisés et que le résultat donne comme conclusion qu'un morceau qui sonne plus fort est perçu comme meilleur.
100

faudrait-il encore que les lecteurs web ai le meme volume par défaut... ce qui est loin d'etre le cas...