réactions au dossier [Bien débuter] Tueurs d’oreilles, part. 1
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sleepless

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delchambre

LE sujet de la controverse ... belle initiative. Comme souvent, à terme, quand on sera techniquement dans le vif du sujet, on pourra sans doute placer dans les conclusions qu'il faut s'approprier un outil (fg-x, pro-l, ...) et sortir 10, 20, 30, 50 mix avec pour apprendre et comprendre tous les avantages et inconvénients (sans compter les autres compresseurs/limiteurs aux étapes précédentes).
Mais laissons venir et en tirer de nouvelles idées et axes de réflexion.
Khohd (Post Metal / Post Rock)
Vieux machins et autres trucs persos: remix&versions persos - Compos et Compotines AF - Mixages "blues/jazz/rock" - Vidéos kitch
[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 13:20:15 ]

Spawn-X

[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 13:24:16 ]

globutu


-Livingroom-


Slode

Je suis pas d'accord,, la qualité n'est pas moindre ! C'est paradoxale de dire qu'on a des outils de plus en plus performant et de dire que la qualité a été réduite !
"""...offrant de la musique et du son de plus en plus écrasés, saturés, """
ça c'est clairement le cas,... on connait déjà bien le sujet ! Hélas
[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 14:51:20 ]

-Livingroom-


newjazz


Alighieri


-VinChe-

moo-stick

certes nos oreilles sont mises à rudes épreuves de nos jours mais je pense que quelque par nous aimons cela sinon nous ne le ferons pas.

Los Teignos

hello ! je ne pense pas que l'on puisse se permettre de dire que la qualité du son c'est dégradée elle a seulement changer selon les gouts des nouvelles générations. c'est une histoire de gout si je préfère un son saturé par rapport à un son plus pure c'est un choix
Ben non, c'est bien le problème. Que le son soit 'clean' ou 'saturé' n'a rien à voir avec la dynamique. On peut très bien avoir un son saturé avec de la dynamique comme sur quantité d'albums 70's ou 80's. Le problème n'est pas là et il est bien plus pernicieux : on peut avoir un son clean avec aucune dynamique comme sur les disques de Carla Bruni.
Or, ça veut dire quoi Zéro dynamique? Au delà du problème esthétique (pas de nuances de jeu), ça veut dire que ton appareil auditif est soumis à une pression continuelle, qu'il ne se repose jamais, qu'il ne récupère pas. Et qu'il se détériore en conséquence. Pour shématiser, si tu écoutes à même volume sur ta chaîne l'album orginal Highway to Hell d'AC/DC et sa version Remasters, ton organisme sera plus traumatisé par le Remasters.
Ce que ça a de bien, c'est que le business de la prothèse auditive va exploser avec la génération Walkman/Loudness War qui est la mienne. Tant mieux pour les audioprothétistes. Mais en dehors de ça, ça n'a aucun intérêt. Strictement aucun.
certes nos oreilles sont mises à rudes épreuves de nos jours mais je pense que quelque par nous aimons cela sinon nous ne le ferons pas.
Le problème, c'est qu'on ne choisit pas de le faire : il n'est plus possible d'acheter la version originale non Loudnessisé de certains disques, tandis que d'autres sont mal masterisés de base, et les radios nous balancent du carambar sonore à longueur de journée que ce soit chez soi (mais on peut éteindre la radio ou écouter une des rares radios qui ne le fasse pas), dans un taxi, une brasserie, un supermarché... Bref, à cause de la Loudness War, la musique devient, au même rang que le marteau piqueur et la piste de décollage, une pollution sonore à laquelle il est impossible d'échapper à moins de vivre dans une forêt. Et c'est vraiment triste de se dire ça.
La qualité du son aujourd'hui est améliorée (quoiqu'on aime les défauts de l'analogique) mais il est vrai que ce gain en qualité a permis la loudness war, d'où la perte en qualité sonore au final exprimée par sleepless je suppose.
Oui, je crois que c'est exactement le propos : d'un côté, on dispose aujourd'hui d'outils qui nous permettent une qualité dont auraient rêvé les ingés son autrefois (rapport signal/bruit, taux de distorsion, etc.). Et ça c'est très bien parce qu'on peut faire des choses extraordinaires.
Et de l'autre, on n'a jamais eu autant d'albums ou de films mal masterisés. Ou pire de 're-masterisation' de merde...
Même problème dans la diffusion : là encore, on a eu droit à des progrès techniques considérables et paradoxalement, la majorité des concerts sont dangereux, au sens sanitaire du terme, pour l'audition des spectateurs.
Et c'est bien dommage que la loi ne s'en mêle pas plus que ça (je ne parle pas d'imposer des niveaux sonores moyens, ce qui ne suffit pas, mais bien d'imposer une plage dynamique à tout disque ou tout concert et d'interdire également pour le live l'usage de certains équipement : quand un bassiste se ramène dans une petite salle de 200 personnes avec un 1200 Watts à lampe et qu'il couvre la façade en étant à 2 sur son potard de volume, j'ai juste envie de lui sectionner les nerfs auditifs).
Bon je dis ça, j'ai l'air énervé, mais je me suis moi-même bousillé les oreilles avec deux amis à un concert du Printemps de Bourges il y a bientôt 20 ans et personnellement, je rêve simplement que le groupe (Machine Head), l'ingé son façade et les organisateurs écopent tous d'une peine de prison (avec sursis, hein, mais prison quand même : c'est une agression physique préméditée, j'y tiens) assortie d'une amende qui soit plus grosse que la recette du concert...

Mais comment faire alors pour ne pas risquer la santé de personne et jouer dans un stade où le système de diffusion doit forcément cracher des watts? C'est simple : en n'interdisant de jouer dans un stade.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 15:55:29 ]

-Livingroom-

En fait on peut appliquer cette théorie à tout: le mieux est l'ennemi du bien: avant t'avais 100 albums (et encore, dans le meilleur des cas), et tu les connaissais par cœur, et avouons le, on en avait un peu marre parfois. Puis y a eu le P2P, on a eu un million d'albums en ligne sur un tas de plateformes, qui nous ont permis d'un côté de... Mettre nos albums préférés qu'on avait en vinyl en qualité mp3 dégueu sur notre ordi pour les écouter avec des écouteurs dégueux... Et de l'autre côté de mettre un million d'artistes sur un lecteur mp3 en se disant "c'est chouette de découvrir!", pour au final n'écouter que ce qu'on connaissait avant. Résultat des courses, c'est presque comme avant, la qualité en moins
En tous cas l'amélioration de la qualité sonore n'entraine pas nécessairement une amélioration du contenu artistique.
[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 15:40:32 ]

Jimbass

hello ! je ne pense pas que l'on puisse se permettre de dire que la qualité du son c'est dégradée elle a seulement changer selon les gouts des nouvelles générations. c'est une histoire de gout si je préfère un son saturé par rapport à un son plus pure c'est un choix
La "nouvelle génération" écoute ce qu'on lui donne à écouter, et forme ses goûts à partir de ca. C'est du côté des producteurs, maisons de disques et radios que ce genre de choix est fait. Le reste, c'est du marketing et du matraquage médiatique.
Donc oui, le loudness war c'est pas bien, et le bon moyen de s'en débarrasser c'est la normalisation du volume moyen. (cf. https://fr.audiofanzine.com/mastering/editorial/dossiers/les-normes-audio-au-mastering.html)
Et +1 à Los Teignos (comme souvent)
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

Rickton

""Mais l’audionumérique a aussi été une «malédiction» : alors que l’on dispose d’outils incroyables et toujours plus performants, la qualité audio a subi une baisse continuelle,""
Je suis pas d'accord,, la qualité n'est pas moindre ! C'est paradoxale de dire qu'on a des outils de plus en plus performant et de dire que la qualité a été réduite !
"""...offrant de la musique et du son de plus en plus écrasés, saturés, """
ça c'est clairement le cas,... on connait déjà bien le sujet ! Hélas
Il ne faudrait pas généraliser non plus. En jazz, classique, au cinéma, on a pas ce phénomène...

Mr Kay

xHors sujet :En tous cas l'amélioration de la qualité sonore n'entraine pas nécessairement une amélioration du contenu artistique.
Si les bonnes idées s'achetaient en magasin, ça se saurait!
Par contre, la guerre du volume est abordée depuis déjà quelque temps, surtout depuis l'apparition des baladeurs MP3 où il faut compresser le son à bloc pour que ça rende avec des écouteurs dans des environnements bruyants genre métro...
Et une illustration de la "loudness war" qu'on a tous connue, c'est quand les pubs à la TV pétaient littéralement les oreilles, le CSA a fini par taper du poing sur la table...
[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 16:21:48 ]

-Livingroom-

Et une illustration de la "loudness war" qu'on a tous connue, c'est quand les pubs à la TV pétaient littéralement les oreilles, le CSA a fini par taper du poing sur la table...

kosmix






xHors sujet :En fait on peut appliquer cette théorie à tout: le mieux est l'ennemi du bien: avant t'avais 100 albums (et encore, dans le meilleur des cas), et tu les connaissais par cœur, et avouons le, on en avait un peu marre parfois. Puis y a eu le P2P, on a eu un million d'albums en ligne sur un tas de plateformes, qui nous ont permis d'un côté de... Mettre nos albums préférés qu'on avait en vinyl en qualité mp3 dégueu sur notre ordi pour les écouter avec des écouteurs dégueux... Et de l'autre côté de mettre un million d'artistes sur un lecteur mp3 en se disant "c'est chouette de découvrir!", pour au final n'écouter que ce qu'on connaissait avant. Résultat des courses, c'est presque comme avant, la qualité en moins
En tous cas l'amélioration de la qualité sonore n'entraine pas nécessairement une amélioration du contenu artistique.
Je suis entièrement d'accord. Passé ma période mp3 politique "je récupère tout ce qui passe et je me fait une sonothèque de ouf" maintenant j'ai une petite étagère de CDs, principalement les trucs que j'aimais avant de compresser mes disques en format caca et je les ré-écoute souvent avec le plus grand des plaisirs. Fini de privilégier la quantité (et l'aspect pratique, il faut le reconnaître) au détriment de la qualité.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Will Zégal

Mais comment faire alors pour ne pas risquer la santé de personne et jouer dans un stade où le système de diffusion doit forcément cracher des watts? C'est simple : en n'interdisant de jouer dans un stade.
Moi je n'aime pas les interdictions. Il y d'autres solutions :
1- appliquer la "blague" de Coluche "quand on pense qu'il suffirait de ne pas acheter pour que ça ne se vende pas" et ne pas aller écouter de concerts dans les stades. C'est ce que je fais.
2- assurer une diffusion de la musique, non pas à partir d'un unique point (la scène) avec une puissance suffisante pour tout arroser (donc, bousiller les oreilles de la moitié de l'assistance), mais répartir les points de diffusion dans l'espace. C'est ce qui se fait de plus en plus.
Les sur-volumes ne sont pas une fatalité. Je reprends l'exemple des Vieilles Charrues où ils sont capables de diffuser du gros son à des dizaines de milliers de personnes sans qu'on prenne cher. J'ai toujours mes bouchons en concert, mais aux Vieilles, sauf quand je vais vraiment tout devant, il m'arrive de ne pas les mettre ou de les enlever. Pourtant, je fais hyper gaffe à mes feuilles. Pour avoir eu à un moment des acouphènes assez forts (apparemment pour des causes non strictement auditives puisqu'ils ont disparu par la suite), c'est un enfer que je ne souhaite à personne.
Sinon, je suis aussi en désaccord avec le raccourcis de Sleepless consistant à dire que la son s'est dégradé. Effectivement, les mastering sont souvent dégueulasses dans les musiques pop, rock, etc. Mais ça n'est pas une fatalité et en jazz, en classique, dans pas mal d'album de musiques du monde, on a des merveilles sonores.
Et aussi, paradoxalement peut-être, dans pas mal d'autoproductions. On y rencontre deux phénomènes, en dehors des gens qui confient leur mastering à des boîtes spécialisées :
- des gens qui ne savent pas faire, font eux-même et salopent tout
- des gens qui ne savent pas faire, donc y vont très molo (voire pas de mastering) avec en conséquence une bonne préservation de la vie du son.

Anonyme


Anonyme



vegg

http://castorastral.com/collection.php?id_livre=763
(Ou pourquoi la dynamique a été sacrifiée parce que ce qui passe plus fort à la radio a plus d'impact et rapporte donc plus de fric...)

kosmix

2- assurer une diffusion de la musique, non pas à partir d'un unique point (la scène) avec une puissance suffisante pour tout arroser (donc, bousiller les oreilles de la moitié de l'assistance), mais répartir les points de diffusion dans l'espace. C'est ce qui se fait de plus en plus.
Pink Floyd faisait déjà ça dans les années 70... C'est effectivement une solution mais très contraignante et je pense (malheureusement) difficilement applicable.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

globutu

Car on sait que "louder sound better" Sauf que la plus part vont jouer les morceaux sur traktor, et la comme beaucoup de gens il s’emmerde pas a regler le gain mais utilise l'autogain.
Magie traktor place les morceau a DR7 (-7db RMS) donc un moreau qui a ete masterisé a DR4 (RMS a -4db) au final aura perdu 3 db de dynamic et impossible de recréer de la dynamic sur un morceau autant compressé. traktor va le mettre a -7db RMS donc les peak atteindront -3dbfs.
Alors que si on masterise a -6db RMS ce qui est actuellement le standard (meme si c'est deja beaucoup) pour la pop et quelque morceau d'electronic, quand ils le joueront dans traktor il aura une plus grande dynamic 3db en dynamic a ce niveau ca change beaucoup.
Mais bon j'explique ca a pas mal de gens qui veulent un mastering au final ils me disent ok mais fait le plus fort.
et quand on atteint ce niveau de loudness la le brickwall limiter devient ultra important et ne marche pas tous, autant un morceau avec 12db de dynamic on a le choix, a 4db de dynamic il y en a plus beaucoup qui font le travail.
Mais il est vrai que beaucoup de mastering ne sont pas bon en plus ne sont pas True peak donc bonjour les conversions dans des mauvais soft
De plus si je regarde comment je bosse 50% d'un mastering c'est l'eq, 30% compresseurs 10% stereo 10% de brickwall et autres.
Le gros default de pas mal de mastering est de vouloir monter le volume tout de suite, alors qu'un bon mastering est dans l'EQ surtout que maintenant il y a d'excellent VST, alors qu'avant il fallait des sommateur type dangerous music qui coute un bras plus du manley qui vous coutera les autres membres afin de perdre le moins en qualité durant les conversion numerique/ analogique. De plus vu que beaucoup de morceau aujourd'hui sont fait dans des home studio il y a pas mal de petit detail a reprendre et la les EQ vst permettent d'aller beaucoup plus loin
[ Dernière édition du message le 26/02/2015 à 17:43:11 ]

Grebz

De toute façon, je ne bousille pas les esgourdes de grand monde avec la poignée d'auditeurs qui daignent jeter une oreille sur ce que je fais (j'en profite pour remercier mon public restreint mais fidèle : ma femme


Will Zégal

Pink Floyd faisait déjà ça dans les années 70... C'est effectivement une solution mais très contraignante et je pense (malheureusement) difficilement applicable.
Je ne parle pas de diffusion multi-canaux (ce que pratiquait Pink Floyd, je crois). Ça n'est pas "difficilement applicable" puisque c'est déjà ce qui se pratique dans les grands espaces. Au contraire, les processeurs de diffusions gérant des lignes de retard coûtent de moins en moins cher et rendent la chose plus aisée.
Le truc qui coince le plus, probablement, c'est l'habitude culturelle d'avoir des énormes enceintes de chaque côté de la scène et le son qui vienne essentiellement de là.
Sinon, Denfert m'a raconté être tombé, aux US, sur un concert en plein air d'Anousha Skankar. La diffusion était assurée par tout un réseau de petites enceintes. Moralité : du bon son partout à n'importe quelle distance et indépendamment de l'axe par rapport à la scène, sans avoir un volume de bourrin.
J'espère qu'il a encore la photo sous la main : l'installation était intéressante et très esthétique.
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