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Commentaires sur le test : La semaine du mastering en ligne : Landr

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Sujet de la discussion Commentaires sur le test : La semaine du mastering en ligne : Landr
La semaine du mastering en ligne : Landr
Dans ce nouvel article de notre dossier consacré aux services de « Mastering automatique » en ligne, nous allons nous intéresser à LANDR

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Citation :
ça me fait beaucoup penser aux corrections automatiques qu'on trouve dans les softs d'image. Même dans un logiciel pro comme Photoshop, on trouve des fonctions de contraste/tonalité/couleur automatiques qui proposent des corrections bien bourrines sans comprendre le sujet ou l'intention de l'image.


Ça me semble un très bon exemple: je me suis amusé un certain nombre de fois à comparer des corrections manuelles avec ce qu'aurait fait Photoshop en automatique. Eh ben... dans la majorité des cas ça marche pas mal du tout et ça donne un résultat proche de ce que je fais en manuel. Même avec des conditions difficiles (photos de concert: contraste élevé, dominante colorée...), j'obtiens souvent un résultat probant.
Si on poursuit l'analogie, utiliser les automatismes de Photoshop en audio ça revient à coller un L1 sur le master et à se contenter de régler le curseur de seuil, où à appliquer des presets fournis par l'éditeur du plug-in. On peut se moquer de ça, mais je suis persuadé que pour la plupart des productions de home-studistes, ça suffit. Du coup c'est un peu la grosse limite du mastering en ligne: on fait ni mieux ni moins bien avec un plug-in qu'on applique sans trop réfléchir. C'est autant dû au manque d'adaptation des algorithmes (on peut espérer que ça s'améliore avec le développement de meilleurs algos) qu'à la qualité relativement sommaire de plein de productions home-studio (aucune raison que ça s'améliore).
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Là non plus le lien vers les FLAC n'est pas présent... C'est que l'article n'est pas fini ou alors ils ont viré les liens?

Un exemple de mes compos/remixes sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=pcYyDUvXUpg

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Je pense au contraire qu'il y a plein de raisons que la qualité des prods home studio s'améliore. Il y a 10 ans encore, on ne trouvait pas un plug-in de réverb correct à moins de 300 balles alors qu'aujourd'hui, on a des trucs de dingue à 50 balles. Et le matos comme les softs d'entrée de gamme ont aussi fait un bon qualitatif tandis qu'Internet a grandement démocratisé la formation aux techniques de l'audio : sans parler d'AF, on trouve quantité d'excellentes vidéos pour apprendre les arcanes de la production.

Il faut donc distinguer le garagebandiste du dimanche pour lequel ces services recouvrent peut-être un intérêt du Home studiste investi (et c'est le gros du public d'AF) qui n'aura pas grand chose à en tirer s'il a lu les articles de Nantho ou le manuel d'Ozone sur le mastering.

Concernant Photoshop, je trouve que les algos marchent tant que la photo n'est pas piégeuse car ça a vite fait de cramer des détails ou de faire remonter du bruit sur une photo de mauvaise qualité, genre photo de nuit prise au smartphone ou contrejour.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 11:52:43 ]

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On vous met les FLAC très vite, sachant qu'on a eu des problèmes avec notre hébergeur sur la taille des fichiers et que c'est pas évident de gérer ça un week end de pont.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 11:51:15 ]

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En tout cas pour les tarifs proposés par les robots, on a vite fait de faire faire le master dans un studio pro malgré tout. Si tu comptes le prix de l'abonnement sur un an et un master, c'est le master en studio qui reste moins cher. Et au moins t'as le point de vue d'une personne: le robot ne va pas te dire si il faut retoucher un mix ou pas, si c'est déséquilibré et que t'entends rien, ça le sera aussi après le mastering automatique, ça restera de la merde.

A ce niveau, le conseil d'un pro est salvateur: ça peut sauver une "sortie officielle" à petit budget, à mon sens.

j'ai moi même fait le comparatif entre un studio et de l'automatique; dans mon cas ça reste moins cher par un studio,en ligne, et je gagne du temps en terme de qualité et d'écoute de mes mixs d'autodidacte (complet via af d'ailleurs!). ça reste une force d'avoir quelqu'un à l'autre bout.......

Perso je préfère vendre dix cd avec un bon master fait en studio qu'en master automatique.

avec le mastering en ligne, tu te démerdes tout seul pour retoucher ton mix, ça peut durer dix fois plus longtemps et être dix fois plus pénible. Par contre, ça peut être un bon ex d'entraînement pour juger de l'équilibre d'un mix avant de faire du sérieux. là oui. même dans ce cas ça reste cher payé. Perso j'ai installé un log auto (un soft) qui était gratuit à l'époque (aujourd'hui il est payant). ça m'a permis de progresser et m'entrainer sur mes mixs. Je l'ai toujours et je ne compte pas payer pour un service "robot" juste pour des démos ou entraînements.

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 12:43:51 ]

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Citation :
Et le matos comme les softs d'entrée de gamme ont aussi fait un bon qualitatif tandis qu'Internet a grandement démocratisé la formation aux techniques de l'audio


100% d'accord avec ça. Et qui d'ailleurs permet d'avoir des résultats suffisants même avec du matos "bas de gamme".

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Il est vrai que la "qualité" a évoluer, car de plus en plus recour a des samples traités, des instruments vsti,..... donc il n'y a plus tout les problemes que l'on trouve en générale sur des enregistrements studio.
Mais ce qui reste un gros point faible dans ce genre de production est souvent le vocal si enregistré n'est pas bien égalisé.

Dans les exemples les services en lignes si ils tuent pas la dynamique s'en sortent bien. Car les mix sont plutôt bon d'un point de vue mastering d'un mixdown.

Le gros probleme de ce genre de service pour avoir testé la demo de landr.C'est de créer une résonance, et la il ne la corrige pas, donc si j'ai un morceau avec il ne la corrigera pas, et cela arrive plus souvent que l'on pense.
Ensuite beaucoup d'artiste font maintenant un morceau dans un studio , un second dans un autres, peut etre un dans un home studio.... donc a chaque fois des écoutes différentes, pas les meme inge, pas la même acoustique, et la je ne sais pas ce que landr va faire.
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Tu parles de quelle résonance ? à quel niveau ???

Sans avoir utilisé plusieurs studios mes titres n'ont pas été composés/enregistrés/travaillés à la même époque, il peut y avoir une différence entre eux malgré un mix qui a été très travaillé par un professionnel. Ce que l'ingénieur de mastering (membre d'AF...) entendra corrigera ou me fera corriger si besoin. Comme tu dis que fera Landr ds ce cas ?

La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils

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tout va dependre dez la personne, mais la résonance c’était lors d'un test que j'avais fait et meme la dans les exemples
en tout cas maximal sound une catastrophe, un autres je sais plus alors lui c'est coupe toute attack. le premier pas de control de la dynamic, bref sont moyen

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 17:04:39 ]

35
Franchement, ces trucs d'auto-mastering sont une fausse bonne idée, de mecs qui ont cru trouver un salut dans le machine-learning (et arrêtons de parler d'intelligence artificielle, ça n'existe pas).

Et je ne suis franchement pas de l'avis de ce que j'ai lu sur le fait que tout cela ne détruit pas des métiers. L'une des conséquences des technologies du numérique, outre la création de nouveaux métiers, est aussi la réelle disparition de savoirs-faires qui sont pseudo-compensés par les technologies. Contrairement à ce que les GAFA aimeraient, le numérique n'a pas réponse à tout et nous n'avons pas encore fait le tour de toutes les conséquences. Comme toute innovation géniale, il y aura des retours en arrière.

Prenons l'un des premiers métiers touchés qu'est la photo, justement. Tellement de magazines et médias ont recours à des photos faites sur iPhone et retouchées comme des porcs avec Lightroom. Et plus personne ne s'en inquiète. C'est passé dans le langage commun, à une époque où tout le monde poste sa photo ultra-filtrée sur Instagram en ayant l'impression d'être un photographe accompli. Pour peu que le dit photographe amateur se soit offert une rolls du reflex...

Et puis un jour, tu vois les photos d'un vrai photographe, un pro, faites avec un simple appareil, et là t'en prends plein la tête tellement les lumières, les cadrages, les sujets sont beaux... Et t'apprends que ce pro est en reconversion, car c'est fini pour lui, parce qu'il n'y a plus de boulot.

C'est pareil dans notre monde de la "pop music". Le moindre artiste bénéficie d'une quantité d'outils qu'il ne maîtrise qu'à 10 à 15%, le reste se fondant entre presets et bidouillage aléatoire des contrôles. A cela s'ajoute des tonnes de banques de sons prêtes à consommer, fourmillant de milliers de sons... Difficile d'avoir un résultat pourri aujourd'hui pour un "amateur +". Au risque de se fondre dans la masse du lofi ou du pseudo hifi.

De façon générale, devant les résultats obtenus, on pourrait avoir l'impression qu'on peut bien se passer d'un studio d'enregistrement, d'un pro aux oreilles affûtées, avec un matos sélectionné avec minutie et parfaitement maîtrisé.

Car le problème d'un son soit trop lofi, soit trop démonstratif, c'est qu'on s'en lasse.

Et un jour, on tombe encore sur "ZE album", celui qui a fait un choix sonore et artistique radical, imparfait, mais avec une cohérence d'ensemble qui donne tout son sens. Le genre d'album avec un un son sur lequel s'appuie complètement la musique, une signature sonore propre, une émotion que seuls un producteur et un ingénieur aguerris peuvent sortir, dans un vrai beau studio.
Un album qui laisse de côté les effets de manches pour laisser toute la place à la musique.

Et ça, malheureusement, il faut batailler aujourd'hui pour trouver et être saisi par un album dans sa durée, avec une palette sonore à la fois large, pointilleuse, mais cohérente.

Disons que tout cela, c'est comme la pâtisserie. Entre youtube, les émissions de TV, les grandes surfaces spécialisées, les amateurs ont aujourd'hui de quoi réaliser de très jolies choses à la maison, que tous leurs amis trouveront fantastiques. C'est vrai aussi pour certains pâtissiers de quartiers qui vendent leur "oeuvre" à prix d'or...

Et puis un jour, l'amateur a la chance d'aller déguster une "vraie" pâtisserie, de haut niveau, équilibrée, dans un grand restaurant ou chez un "vrai" pâtissier, faite par un pro qui n'a fait que ça toute sa vie, qui a sélectionné chacun des ingrédients, mesuré leur équilibre avec bon goût, faîte avec coeur et passion... Et là, cela peut être une vraie belle expérience.

C'est ce qui se passe dans le monde de l'audio. Tout le monde fait des belles pâtisseries en apparence, mais l'émotion gustative reste souvent l'apanage des pros, des vrais, qui ont travaillé dur et connaissent leur truc, et c'est tant mieux.

Bref, ne cédons pas non plus à l'enthousiaste candide des technologies comme solution à tout, particulièrement quand il s'agit du bastion propre à l'Homme: la création artistique. Et en ce domaine, le domaine du son a bien morflé... entre l'apparition des formats compressés, l'amateurisation du son, les musiciens médiocres que le comping à moindre frais rend bien meilleurs, ...

Et le paroxysme touche à l'auto-mastering...Il ne s'agit que d'immenses bases de données de spectrogrammes et autres références qui sont appliquées à un morceau qui offre des similitudes, avec un peu de limiteur et d'enhancer en bout de chaine. Rien de très innovant là dedans, si ce n'est un vrai nivellement par le bas d'un métier connu pour son élitisme salutaire...

Le mastering, un secteur qui est particulièrement connu pour sa subjectivité, parfois un peu ésotérique, mais dont le principal attrait réside dans l'alliance d'oreilles expérimentées et de machines de haut vol.

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 17:04:56 ]

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strobo +1 - Les hypermarchés, la surconsommation, ont gagné. strobo. On perd nos artisans et nos oreilles dans la superficialité. Dans la masse, heureusement, de temps à autre, un bijou sort. Alors on rêve et continue. ;)

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 20:21:25 ]

37
le mastering n'est pas forcement des appareils de haut vol comme des gros mixer comme Bob Bullock, Jimmy Douglass,... font "tout" in the box

Mais ce que je vois beaucoup dans l'electro de boite de nuit, c'est que le morceau est même pas commencé, on souhaite qu'il soit fini.
On compose rapidement aux pires charges des templates ableton qui s’achètent, on remplace juste la piste midi par d'autres achetées pour éviter le copie-coller pur et dure, ensuite le mini au mixage sans chercher a comprendre (avantage les sources ont deja subit des traitements) avec dans la tete "de toute manière le mastering corrigera ca" quand c'est pas eux qui le font
Et au final des morceaux qui sont juste des bouillis sonores, ce que j'appelle de la fastfood musique, tout se ressemble, aucune émotion dedans, beaucoup se persuade qu'ils ont mit de l’émotion, mais rien.

Ce genre d'outils risque d’intéresser ce genre de personnes, apres pas mal d'artistes qui cherchent a mettre de l’émotion dans leurs morceaux iront quand même voir des humains, car autres que le résultat, il y a aussi des conseil, des explications sur ce qui a ete fait et pourquoi cela peut aider a améliorer les futures prod. apres ce n'est pas parce que c'est sterling sound que le master sera bon forcement

Mais de même pour celui qui masterise il y a bien plus de plaisir a bosser pour un/une artiste qui cherche a exprimer quelque chose, même si cela est pas parfait. Car on bosse pour donner vie a quelque qui est "important" pour quelqu'un petit ou grand nom. La musique fast food c'est un tout autre rapport

[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 20:39:40 ]

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+1 Strobo. La passion, le travail, le respect artistique, la personalitée, le coeur et l'humain ... C'est cela l'avenir. La technologie, oui dans bien des choses si elle se montre a la portée du musicien qui a l'envie de creer pour le beau. Une technologie mal ciblée est une erreur et une baisse de sensibilitée.
39
Citation :
+1 Strobo. La passion, le travail, le respect artistique, la personalitée, le coeur et l'humain ... C'est cela l'avenir. La technologie, oui dans bien des choses si elle se montre a la portée du musicien qui a l'envie de creer pour le beau. Une technologie mal ciblée est une erreur et une baisse de sensibilitée.



oui pour l'instant ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Mais jusqu'à quand?

J'ai oublié d'ajouter que la possibilité d'apprendre 10 à 15% de comment mixer est quand même une aubaine pour ceux qui n'ont pas les moyens, de toute façons, de se payer un studio et de côtoyer de vrais musiciens. Dans ce cas là c'est intéressant si et seulement si l'autodidacte "home studiste éclairé" travaille consciencieusement sans espérer obtenir du vrai travail pro studio, mais en tenant d'y rajouter une couleur artistique.

40
Un vieil ingénieur du son m'avait dit un jour: "mixer c'est atteindre un certain niveau... d'exigence, masteriser c'est couronner cette réussite."
Bon, je n'en ai pas fait grand chose à titre personnel, je ne travaille pas directement dans le secteur de la musique, mais je comprends la démarche quasiment philosophique.

Ce que je comprends moins c'est comment ceux qui proposent ces services envisagent l'avenir du secteur. Est-ce qu'ils entrevoient toujours plus d'objets sonores jetables et périssables ou au contraire cherchent-ils à participer d'un renouveau ?

Je n'ai pas de griefs comme peuvent en avoir les pros, mes interrogations sont celles d'un amateur de musique sensible à la technique dirons-nous.

Comment croient-ils possible de proposer à la fois la quantité et la qualité ? Est-ce possible ?

Instruments Kontakt gratuits / FLUIDSHELL Design
Démos Audio / Soundcloud BTSLa chaîne YouTube

"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

41
Mouais au final c'est toujours les mêmes questions: par qui,pour qui? Quel volume,quel moyens de diffusions,quel publique,quel investissement pour quelles retombées ?
La plus part des prods amateurs voir autos prods aguerries restent confidentielles,et diffusées via streaming...
Pour avoir masterisé en studio pro ( colorsound à Paris) si il n'y a pas un minimum d'amortissement la solution maison reste une option plus que valable. Pour le e-master je garde des réserves.
Bref je dirais que cela dépend vraiment du projet et de son but avoué .

My 2cents

Facebook du Cercle d'Amy mon groupe de deux!

Et notre deezer : Le cercle d'Amy sur deezer

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Citation :
Un vieil ingénieur du son m'avait dit un jour: "mixer c'est atteindre un certain niveau... d'exigence, masteriser c'est couronner cette réussite."
Bon, je n'en ai pas fait grand chose à titre personnel, je ne travaille pas directement dans le secteur de la musique, mais je comprends la démarche quasiment philosophique.

Ce que je comprends moins c'est comment ceux qui proposent ces services envisagent l'avenir du secteur. Est-ce qu'ils entrevoient toujours plus d'objets sonores jetables et périssables ou au contraire cherchent-ils à participer d'un renouveau ?

Je n'ai pas de griefs comme peuvent en avoir les pros, mes interrogations sont celles d'un amateur de musique sensible à la technique dirons-nous.

Comment croient-ils possible de proposer à la fois la quantité et la qualité ? Est-ce possible ?

A mon avis la seule utilité de ces services automatisées pourrait être de mettre le doigt sur des erreurs de mixage flagrantes.....Pour ensuite inciter le musicien à refaire son mix....Parfois dans le processus créatif on ne se rend pas compte qu'un mix est déséquilibré dans une partie du spectre. Donc oui ces services peuvent avoir un aspect positif si on les considère comme une aide au mixage dans certain cas.
43
Citation de Los :
Oui et non car je pense que la plupart des clients qui utilisent ces services n'ont pas et n'auront probablement jamais les moyens de recourir à un pro. Et je vois mal une maison de disque masteriser le dernier Bruno Mars chez Landr. Ces services ne piquent donc de boulot à personne, je pense. Pas pour l'instant en tout cas.


Le quotidien de tous les studios que je connais, ce n'est pas forcément les stars ou mêmes les jeunes prodiges...Très souvent, y'a un groupe, un artiste qui vient de nulle part et qui se présente avec son projet et fait l'effort d'y mettre ses moyens personnels (vu qua la prod ça n'existe plus vraiment de nos jours).

Un studio de mastering haut de gamme, c'est quand même au grand minimum 70 000 euros de matériel, un loyer, des travaux acoustiques, et faire vivre au moins une personne toute l'année....Si le studio fait 20 grosses prod par an ( je pense que c'est difficile de faire plus, j'ai pas vérifié ) ça fait combien, peut-être 20 000/30 000 euros? Pour un studio très haut de gamme c'est pas terrible, à peine un salaire.

En fait le problème c'est qu'on nivelle encore par le bas sous prétexte de rendre le service disponible à tous.
44
Sans parler de la possibilité de la transmission des savoirs de ces studios premium: il est loin le temps où ces studios avaient toujours un voire 2 assistants.

[ Dernière édition du message le 28/05/2017 à 17:11:58 ]

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x
Hors sujet :
Attention jambesexy, "nivellement par le bas" c'est tabou : il faut parler de démocratisation. C'est plus propre et ça fait altruiste.
Que des savoirs se perdent, que les indépendants en crèvent, que le musicien et l'auditeur soient les dindons de la farce tout le monde s'en cogne. Make money, cash now, etc.

Et ça n'est pas propre à la musique ou à l'art en général. Mais dire que la qualité baisse en même temps que les coûts c'est mal vu. On se ferait traiter de vieux c*n réac, de rabat-joie et même pire : d'élitistes. Parce que la qualité d'un service et la durabilité d'un secteur en fait tout le monde s'en tartine.

Il n'y a que deux possibilités : soit c'est moins cher et c'est moins bien que de l'artisanat, soit c'est aussi cher et de même niveau. Si c'est moins cher et de même niveau c'est du dumping, soit la destruction d'une profession. C'est très à la mode en ce moment et ce ne sont pas les "IA" (ou peu importe le nom qu'on leur donne) qui détruisent ces gagne-pains mais bien ceux qui les ont développées. N'en parlons pas, chacun son business, merci de détourner le regard.

J'espère que l'avenir me donnera tort et pourtant je préfère souvent avoir raison. ;)

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[ Dernière édition du message le 28/05/2017 à 17:58:38 ]

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Allez Finkielkraut et Zemmour, je vous ai reconnus icon_facepalm.gif
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Si tout va bien, d'ici un mois je ferai mastériser mon album ds le studio d'un afien reconnu pour son travail, je choisirai quelques titres que je ferai également mastériser chez MaximalSound pour comparer. Je serai fixé...et je mettrai les 2 versions ainsi que le mix ici en écoute.

La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils

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Il faut relire de toute urgence Jacques Ellul, Le Bluff Technologique...

49
Citation :
Un studio de mastering haut de gamme, c'est quand même au grand minimum 70 000 euros de matériel, un loyer, des travaux acoustiques, et faire vivre au moins une personne toute l'année....Si le studio fait 20 grosses prod par an ( je pense que c'est difficile de faire plus, j'ai pas vérifié ) ça fait combien, peut-être 20 000/30 000 euros? Pour un studio très haut de gamme c'est pas terrible, à peine un salaire.


Tu oublies tout un pan de l'industrie qui fait vivre les studios : la pub et le monde de l'image (télé, cinéma), et en extension, celui du jeu vidéo pour certains studio. Je pense que pas mal de studios, qu'ils soient de mastering ou d'enregistrement, sont à cheval sur différents marchés, ce qui permet de faire bouillir la marmite quand la seul activité de production musicale ne suffirait pas.

Quant à l'éventuelle concurrence de ces solutions automatisées de mastering par rapport aux studio, je reste dubitatif : à moins de nourrir des ambitions professionnelles, je ne crois pas qu'aucun amateur qui fasse de la musique pour son plaisir va mettre 1000 euros dans le mastering de son album. Et s'il a des ambitions professionnelles en revanche, il va vite comprendre l'intérêt de le faire.

Concernant ton HS linn134, je précise que le nivellement pas le bas n'est pas tabou du tout. Je pense juste que ce n'est pas le sujet ici : quand un titre sort de Landr ou de ces services, il n'est de toutes façons pas masterisé. Donc il n'y a pas de nivellement. Ce n'est pas le même chose : c'est comme comparer un entretien avec un diététicien et un substitut de régime vendu en supermarché.

En outre, je me méfierai grandement du discours "c'était mieux avant" car pour moi, ce n'est absolument pas le cas. La science a avancé dans tous les domaines et l'on sait ajourd'hui fabriquer du meilleur matériel qu'il y a 10, 20, 30 ou 40 ans. Certes, il existe toujours des produits de merde comme il en existait autrefois (et comme on est dans un monde de consommation, l'offre a grandi à tous les niveaux), mais je bénis tout de même le fait qu'on ne soit plus obligé de se servir d'enceintes NS10 pour bosser, et qu'on trouve aujourd'hui pour bien moins cher des enceintes bien meilleures. Et ça s'entend sur les disques parce que nostalgie et considération artistique mise à part et même si j'adore ces albums, le son d'un Dark Side of the Moon ou d'un Sergent Pepper's ne sont certainement pas au niveau de qualité de ce qu'on peut produire de mieux aujourd'hui en studio. Pareil pour les instruments : il a été prouvé qu'un stradivarius, c'est un vieux violon qui sonne bien (et c'est d'ailleurs pour ça qu'on l'a gardé), mais qu'il existe des luthiers capables de faire des instruments tout aussi bons voire meilleurs. Donc non, c'était pas mieux avant non plus à ce niveau. Après, là où je te rejoins, c'est que le marketing a aussi progressé et qu'il vise plus que jamais à nous faire passer des vessies pour des lanternes. C'est détestable mais ça ne rend pas nécessairement le passé plus sexy.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 28/05/2017 à 19:20:24 ]

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Citation :
Si tout va bien, d'ici un mois je ferai mastériser mon album ds le studio d'un afien reconnu pour son travail, je choisirai quelques titres que je ferai également mastériser chez MaximalSound pour comparer. Je serai fixé...et je mettrai les 2 versions ainsi que le mix ici en écoute.


Pour quoi faire? c'est clair que les services en ligne restent au dessous d'un service rendu par un humain. C'est un fait acquis. demande à un bon pianiste de faire la différence entre un piano à queue chinois et un allemand réputé et/ ou un japonais ou un américain réputé. Le choix sera vite fait, sauf si son portefeuille ne lui permet pas!

Maintenant ce dumping, c'est dans toutes les professions. La concurrence déloyale, c'est partout. Quand j'ai essayé de le faire comprendre, ici même (mais pas dans ce sujet), on m'a pris pour un mytho. Je ne citerai personne mais le pire, c'est que ce sont des gens qui sont dans le milieu. Quelqu'un d'ailleurs à qui je ne confierai jamais mon travail. Il faut être clair: vu son implication dans l'individualisme et son "self made" débridé, il peut travailler le mieux du monde, ça ne m'intéresse pas. de plus, je me suis déjà engagé envers une personne très bien qui mérite d'avoir du boulot, vu son humanité et surtout la qualité de son travail. Et non je ne citerait personne, pour préserver l'anonymat et éviter les influence, c'est en quelque sorte, mon "droit de réserve" "d'auteur compositeur interprète".