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Test de l’Overbass de Locustom - Be Bass and Drive (not far away)

8/10

Un test un peu particulier aujourd’hui puisqu’il s’agit de la première pédale d’une toute jeune marque française naissante, et que cette marque fait le choix un peu radical de s’adresser directement aux bassistes avec une pédale très typée pour leurs usages. Mais derrière la marque se retrouvent 3 bassistes dont un bien connu des AFien, ceci explique sans doute cela.

Le cékoi­don du jour

L’Over­bass est une pédale d’over­drive pour basse, qui offre un nombre de réglages limité pour un nombre de fonc­tion­na­li­tés assez consé­quent. La première chose qui frappe en rece­vant le paquet est… le paquet, c’est-à-dire le packa­ging. Nos petits Français ne font pas les choses à moitié, avec une pédale livrée dans une boîte en bois gravée du nom et du logo de la marque et de la pédale, cein­tu­rée d’un ruban rouge cacheté à la cire, l’en­semble évoquant nette­ment l’em­bal­lage d’une bouteille d’un alcool millé­simé ou autres gour­man­dises de terroir. C’est rare, et ça mérite d’être signalé.

Locustom Overbass

Dedans, on trouve la pédale elle-même, dans son boitier d’alu brillant où les logos et inscrip­tions sont non pas séri­gra­phiés, mais carré­ment gravés dans le métal. La marque offre même en option la person­na­li­sa­tion sur la plaque du fond du boîtier, ainsi l’exem­plaire de test reçu comporte un magni­fique logo Audio­fan­zine du plus bel effet. Vous voulez offrir un beau cadeau person­na­lisé à votre bassiste préféré ? Faites graver un souve­nir sur une pédale d’ef­fet ! Dès l’ex­té­rieur de la pédale, on est donc en face d’un produit qui se veut très sérieux, voire luxueux. Il faut dire que le prix n’est pas à la portée de toutes les bourses (envi­ron 350€).

Une over­drive, un préam­pli, une DI et une tona­lité sont dans un bateau…

Locustom Overbass

La pédale offre à la fois un nombre limité de réglages (trois poten­tio­mètres en plas­tique trans­pa­rent, deux mini-switchs, et tout de même trois foots­witchs), et un nombre impres­sion­nant de fonc­tion­na­li­tés.

Faisons un peu le tour :

  • deux entrées pour instru­ment (a priori pour basse), avec chacune un logo rond ou carré pour les diffé­ren­cier (un reste des jeux de la mater­nelle, ou une inspi­ra­tion PlayS­ta­tion ?)
  • une sortie jack pour aller vers un ampli ou d’autres pédales
  • une sortie DI en XLR
  • une prise pour alimen­ta­tion au format Boss, c’est-à-dire néga­tif au centre (la pédale accepte, d’après la notice, une tension de 9 à 18 V, je n’ai testé qu’en 9 V)
  • un mini switch sélec­tion­nant, pour la DI, si le son envoyé est « pur » ou teinté de l’over­drive
  • un second mini switch sélec­tion­nant, pour l’over­drive, le type de circuit de satu­ra­tion, à tran­sis­tors ou tran­sis­tors + diodes
  • un poten­tio­mètre de réglage du niveau d’en­trée (équi­valent au gain de l’over­drive)
  • un poten­tio­mètre de réglage du niveau de sortie (pour compen­ser une éven­tuelle grosse montée de volume quand on active l’over­drive)
  • un poten­tio­mètre de réglage de la « tona­lité » sur lequel on revien­dra longue­ment dans la partie sur le son de l’en­gin
  • un foots­witch d’ac­ti­va­tion pour l’over­drive
  • un second foots­witch pour la tona­lité
  • et un troi­sième pour la sélec­tion entre les deux entrées pour instru­ment
Locustom Overbass

La pédale est donc une sorte de trois-en-un, voire même quatre ou cinq-en-un, simul­ta­né­ment une over­drive capable de salir plus ou moins votre son, un préam­pli/boîtier de DI permet­tant d’en­voyer votre son en direct à une console de mixage ou d’en­re­gis­tre­ment sans passer par un ampli, une pédale de sélec­tion entre deux instru­ments pour ceux qui alternent entre deux basses sur scène, une tona­lité passive (pratique pour les bassistes qui ont un préam­pli actif débrayable, mais pas de tone en passif), et le tout simul­ta­né­ment, de façon cumu­lable à la volée.

On est donc dans la caté­go­rie des pédales type « couteau suisse pour bassiste », et ça tombe bien, car contrai­re­ment aux poules, les bassistes savent souvent se servir d’un couteau (suisse).

Plug In Baby

Avec autant de fonc­tions entre­mê­lées dans le même boîtier, on pour­rait craindre de se perdre en route, mais l’en­gin est en fait remarqua­ble­ment logique dans son utili­sa­tion.

Locustom Overbass

On branche tout d’abord une basse dans l’une des deux entrées (rond ou carré), et l’on utilise au choix la sortie DI pour aller vers une carte son ou une table de mixage, et/ou la sortie jack pour aller vers un ampli. Le premier switch de sélec­tion d’en­trée (rond ou carré) sert de mute si un seul instru­ment est bran­ché. Notons que l’une des deux entrées (le carré) est sur la tranche à droite et l’autre (le rond) sur la tranche arrière, ce qui peut permettre une certaine souplesse dans les bran­che­ments dans un pedal­board encom­bré.

Si l’on utilise la sortie DI, on peut sélec­tion­ner si l’on veut béné­fi­cier de l’over­drive ou l’em­ployer pour un son pur. On peut ainsi imagi­ner une situa­tion en live ou en enre­gis­tre­ment studio où l’on enver­rait simul­ta­né­ment le son pur via la DI et le son saturé via la sortie jack (éven­tuel­le­ment via un ampli et une reprise micro), pour mixer ensuite les deux tranquille­ment selon son goût.

Un second foots­witch permet d’en­clen­cher l’over­drive. Le gain se règle à l’aide du poten­tio­mètre d’en­trée, il est très progres­sif, allant d’un son à peine teinté jusqu’à une satu­ra­tion bien présente, tout en étant très dyna­mique, c’est-à-dire que le niveau de satu­ra­tion répond très bien à l’in­ten­sité du jeu, ce qui permet aussi de doser natu­rel­le­ment avec ses doigts reliés direc­te­ment à ses oreilles. Un type de réponse qu’on trouve sur des amplis à lampes et dont la repro­duc­tion réaliste dans une pédale d’over­drive est toujours très agréable. Le poten­tio­mètre de volume de sortie permet de compen­ser l’aug­men­ta­tion du volume qui appa­raît conjoin­te­ment à l’aug­men­ta­tion du gain de l’over­drive.

Locustom Overbass

Les deux « couleurs » d’over­drive dispo­nibles sont bien distinctes, le mode « tran­sis­tor seul » étant plutôt gras­souillet et rappe­lant forte­ment un ampli à lampes poussé progres­si­ve­ment dans ses retran­che­ments, tandis que le mode « tran­sis­tor + diodes » donne une satu­ra­tion plus moderne et tran­chante, tout en étant une démons­tra­tion parfaite de comment obte­nir un bon son de basse satu­rée sans perte signi­fi­ca­tive des graves.

Le troi­sième foots­witch permet d’en­clen­cher la « tona­lité ». Il s’agit en fait d’un filtre passif dont l’am­pli­tude est fixe (- 3 dB) et dont le potard règle la fréquence entre 200 Hz et 2 kHz. Un concept tout simple, mais qui en fait un réglage du carac­tère sonore de la satu­ra­tion, pouvant au choix creu­ser dans les hauts médiums pour élimi­ner un côté un peu abra­sif de la satu­ra­tion (appa­rais­sant notam­ment quand on pousse bien le gain), ou au contraire creu­ser les bas-médiums et récu­pé­rer propor­tion­nel­le­ment plus de clarté dans les aigus et d’as­sise dans les graves. Un poten­tio­mètre dont l’ef­fet est diffi­cile à décrire avec des mots, mais limpide à l’oreille.

Locustom Overbass

Du côté des signaux lumi­neux, pas de LED visible à la surface du boîtier, ce sont les poten­tio­mètres eux-mêmes qui s’illu­minent (!!) selon le code couleur suivant :

  • quand on sélec­tionne l’en­trée Carré, le potard de volume de sortie est éteint, le potard de gain/volume d’en­trée s’illu­mine en vert quand on active l’over­drive, le potard de tona­lité s’al­lume en rouge quand on active la tona­lité
  • si on appuie sur le foots­witch de sélec­tion d’en­trée pour sélec­tion­ner l’en­trée Rond (ou couper le son de l’en­trée Carré si rien n’est bran­ché dans l’en­trée Rond), le potard de volume de sortie devient bleu, le potard de gain/volume d’en­trée s’illu­mine en vert foncé quand on active l’over­drive, et le potard de tona­lité s’al­lume en violet quand on active la tona­lité

On a donc en perma­nence un rappel visuel des fonc­tions en cours. Person­nel­le­ment, je trouve un peu redon­dant le signal visuel du potard de volume de sortie qui s’al­lume ou non pour indiquer quelle entrée est en cours d’uti­li­sa­tion, combiné avec le chan­ge­ment de couleur des réglages de l’over­drive et de la tona­lité. J’au­rais préféré que le chan­ge­ment de couleur des réglages de l’over­drive et de la tona­lité serve à signa­ler quel mode d’over­drive est en cours d’usage (tran­sis­tor ou diode), indé­pen­dam­ment de la sélec­tion de l’en­trée rond ou carré.

Et je remets le son

Comment ça sonne tout ça concrè­te­ment ? Voici une série d’en­re­gis­tre­ments dans lesquels j’ai illus­tré succes­si­ve­ment la course possible des réglages de gain et de tona­lité :

  • over­drive en mode 1, gain à 9h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 1, gain à 11h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 1, gain à 13h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 1, gain à 15h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 1, gain à fond : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 2, gain à 9h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 2, gain à 11h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 2, gain à 13h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 2, gain à 15h : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
  • over­drive en mode 2, gain à fond : tona­lité désac­ti­vée, acti­vée à zéro, 9h, 11h, 13h, 15h, et à fond
Locustom Overbass

Sur chaque enre­gis­tre­ment, on entend tout d’abord le son pur de la basse, puis j’en­clenche la pédale. Le tout est joué aux doigts, sur une G&L El Toro en mode passif avec les deux micros en paral­lèle (c’est à dire en gros, une Jazz Bass), en direct dans la carte son (Focus­rite 2i2) via la sortie DI de la pédale, direc­te­ment dans Gara­ge­Band sans aucune retouche ni compres­sion. Au fur et à mesure des enre­gis­tre­ments, j‘ai ajusté le poten­tio­mètre de volume de sortie de la pédale pour compen­ser l’aug­men­ta­tion de volume quand j’aug­men­tais le gain.

Je recon­nais que l’écoute de l’en­semble pourra vous paraître fasti­dieuse (sans comp­ter les pains qui se glissent à droite à gauche dans les prises), mais vu la poly­va­lence de l’objet, impos­sible de décrire la palette autre­ment qu’en essayant d’être exhaus­tif.

Over­bass mode 1 prise 1
00:0001:58
  • Over­bass mode 1 prise 1 01:58
  • Over­bass mode 1 prise 2 01:44
  • Over­bass mode 1 prise 3 01:20
  • Over­bass mode 1 prise 4 00:39
  • Over­bass mode 1 prise 5 02:13
  • Over­bass mode 2 prise 1 01:48
  • Over­bass mode 2 prise 3 01:47
  • Over­bass mode 2 prise 4 01:39
  • Over­bass mode 2 prise 5 01:55

Ensuite, deux tests de « mise en situa­tion » avec des sons réglés comme ceci :

  • média­tor pop rock (over­drive en mode 1, gain vers 11h, tona­lité à 11h), en attaquant progres­si­ve­ment de plus en plus fort avec la main droite
  • média­tor pseudo metal (over­drive en mode 2, gain vers 13h, tona­lité à 14h), en attaquant aussi fine­ment qu’un bassiste de death metal suédois

Coté tech­nique : c’est la même basse, micro manche, jouée au média­tor, et les boucles sont des loops par défaut de Gara­ge­Band.

Over­bass en situa­tion prise 1
00:0000:52
  • Over­bass en situa­tion prise 1 00:52
  • Over­bass en situa­tion prise 2 00:40
Locustom Overbass

J’ai égale­ment testé l’en­gin en répet, bran­chée dans un ampli (tête Ashdown, baffles Ampeg) : on retrouve le même grain de satu­ra­tion très progres­sive et réac­tive au jeu. Devant un ampli compor­tant des lampes en préam­pli, c’est parti­cu­liè­re­ment crous­tillant comme boost, comme over­drive ou comme disto bien tran­chée. Mes cama­rades de groupe, outre l’ap­pré­cia­tion du look de la pédale, ont même préféré les sons de cette Over­bass à mes sons habi­tuels !

Notons tout de même que les meilleurs sons sont obte­nus avec l’ajout du Tone en plus du Drive, or, une fois la pédale au sol, il faut appuyer sur deux foots­witches simul­ta­né­ment pour enclen­cher les deux. En effet, les deux circuits sont indé­pen­dants, ce qui signi­fie qu’on peut utili­ser le Tone sans Over­drive (ou réci­proque­ment), c’est une bonne idée dans le cadre d’un usage comme préam­pli pour enre­gis­trer (c’est plus poly­va­lent), mais un peu moins comme over­drive utili­sée au pied… À l’usage, j’au­rais préféré que l’ac­ti­va­tion du Tone passe par un switch clas­sique plus qu’un foots­witch, c’eût été tout aussi poly­va­lent comme préam­pli et plus ergo­no­mique comme over­drive. Mais les deux foots­witches sont assez rappro­chés pour que ça reste utili­sable.

Un plus un plus un égal ?

Passé les quelques premiers instants de mani­pu­la­tion, on en vient à des réflexes d’une pédale de satu­ra­tion tout à fait clas­sique : on ajuste le gain et la tona­lité avec ses oreilles tout en jouant, on ajuste le volume de sortie selon le niveau souhaité, et zou. L’uti­li­sa­tion en tant que préam­pli, direc­te­ment dans une inter­face audio, présente une poly­va­lence impres­sion­nante. Du son à tendance vintage à peine coloré, jusqu’à la tronçon­neuse meur­trière, la gamme de sons que l’on peut tirer de l’en­gin reste toujours parfai­te­ment musi­cale et utili­sable. Les satu­ra­tions les plus élevées du mode tran­sis­tor rappellent les sons de basse des années 70 avec les gros amplis Ampeg pous­sés à bloc, le mode tran­sis­tor + diode permet l’ac­cès à des satu­ra­tions plus tran­chantes qui doivent faire merveille dans les contextes les plus métal­liques, mais pas seule­ment.

Bran­chée en tant que pédale d’over­drive entre une basse et un ampli, c’est à nouveau une très bonne solu­tion, d’une poly­va­lence rare au regard du faible nombre de poten­tio­mètres (pas d’éga­li­sa­tion complexe ou de potard de « voicing » ici, et encore moins de cumul des deux diffi­cile à gérer – suivez mon regard…). Pour un premier produit, même pour le prix, c’est presque un sans-faute, j’ai hâte de voir les prochaines propo­si­tions de cette toute jeune marque !

Inter­view

Quelques ques­tions à David Lo Pat, co-fonda­teur de la marque

Q : Comment est venue l’idée de lancer cette marque, et cette pédale en parti­cu­lier ?

R : À part moi, il y a dans l’équipe un autre AFien connu (FloSon) et son frère qui est élec­tro­ni­cien. L’idée de départ de la pédale vient d’un cadeau fait à FloSon (qui est guita­riste et bassiste) par son frère : une pédale d’over­drive person­na­li­sée. Je joue dans le même groupe que FloSon et j’ai eu l’oc­ca­sion de jouer sur cette pédale, que j’ai trouvé excel­lente, et très adap­tée à la basse. Une idée en appelle une autre, l’en­vie de chan­ger de vie et de boulot… nous avons fini par nous regrou­per pour lancer la marque, en utili­sant ce circuit comme base pour conce­voir une pédale pensée pour être la meilleure amie du bassiste.

Q : Où peut-on trou­ver la pédale ?

R : Nous avons fait le choix de ne pas vendre en direct, nous sommes concep­teurs et fabri­cants, pas vendeurs, et nous ne voulions pas mélan­ger les genres. On peut donc trou­ver la pédale dans des vraies boutiques, où l’on peut l’es­sayer sur place, se faire un avis, et empor­ter un modèle de série ou comman­der un modèle person­na­lisé. Chaque boutique dispose d’un modèle de test avec le logo de la boutique gravé dessus, ainsi si vous ache­tez la pédale, vous aurez un modèle neuf scellé dans son embal­la­ge… et le débal­lage fait partie de l’ex­pé­rience du custom fait main !

Q : Quels sont vos prochains projets ?

R : La prochaine pédale arrive le mois prochain, elle s’ap­pel­lera The Para­site, et c’est un nouveau genre d’ef­fet, pas forcé­ment réservé aux bassistes, mais bien sûr utili­sable à la basse. Ensuite, nous avons plein d’autres projets ! Notre idée est de propo­ser des effets « fun », qui font des choses diffé­rentes, pas forcé­ment une gamme clas­sique avec des énièmes over­drives et distos pour la guitare, un compres­seur pour la basse et des modu­la­tions clas­siques genre chorus et flan­ger… Nous allons propo­ser autre chose.

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

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Notre avis : 8/10

  • Qualité sonore rare, même dans cette gamme de prix
  • Un look irréprochable
  • Un nombre de fonctions rassemblées dans le même boîtier qui la rend adaptée à un grand nombre de situations
  • Il faut avouer que le prix annoncé pique un peu, même si la qualité est indéniable, fait à la main en France et même personnalisable  !
  • Certains choix d’ergonomie

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