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Test écrit

Test d'Ableton Live 4 - Live à l'heure du MIDI

Séduisant toujours plus d'utilisateurs au fil des versions, Live n'avait jusqu'ici qu'une seule vraie carrence en regard de la concurrence : il ne parlait pas 'MIDI'. Un oubli réparé avec cette quatrième mouture qui installe définitivement Live dans la cour des grands.

Inté­grer un séquen­ceur MIDI à un logi­ciel basé sur les boucles Audio n’a rien d’une chose aisée : en son temps, Sonic Foun­dry en a d’ailleurs fait la doulou­reuse expé­rience avec Acid 4. Le pari tenté par Able­ton semble d’au­tant plus osé qu’avec Live 3, le déve­lop­peur alle­mand était parvenu à une inter­face frisant la perfec­tion du point de vue de l’er­go­no­mie.

Comment faire un ajout massif de fonc­tion­na­li­tés sans alour­dir l’in­ter­face ? Comment gérer au mieux le MIDI et les instru­ments virtuels sans pour autant rendre le moteur audio instable ou pous­sif ? Telles sont les ques­tions qu’ont dû se poser les déve­lop­peur de Live et, au risque de briser le suspense de ce banc d’es­sai, il faut admettre qu’ils ont plei­ne­ment rempli leur pari : Live est devenu un séquen­ceur MIDI + Audio et, aussi mira­cu­leux que cela puisse paraître, il n’a rien perdu de sa légen­daire ergo­no­mie et de son effi­ca­cité, comme nous allons le voir.

 

Mises à jour et enre­gis­tre­ment de licence

Il est possible d’up­gra­der sa version 1, 2 ou 3 de Live direc­te­ment sur le site Inter­net d’Able­ton (www.able­ton.com). Il vous en coûtera la somme de 119€. Les ache­teurs de la version 3 étant passés à la caisse après le 15 Mars 04 peuvent quant à eux effec­tuer la mise à jour pour la modique somme de 49€. L’en­re­gis­tre­ment de la licence se fait direc­te­ment on-line et est spéci­fique à chaque ordi­na­teur. Atten­tion Able­ton ne délivre que 2 clefs et, par consé­quent, chaque réins­tal­la­tion néces­si­tera une nouvelle demande de clé.

 

Instal­la­tion et confi­gu­ra­tion

PC utilisé pour ce test :


Proces­seur AMD XP 1800+
Carte Mère Abit KX7–333
Windows XP
512 Mo DDR
Carte Son Hoon­tech ADDA 2000
Clavier Midi Studio­tech MC-25

Comme pour les versions précé­dentes, le faible poids de l’ap­pli­ca­tion et l’in­fime gour­man­dise en terme de mémoire surprennent et rassurent. Les confi­gu­ra­tions recom­man­dées par le construc­teur sont raison­nables et c’est un bien : il est vrai que chan­ger de machine pour profi­ter de cette nouvelle version aurait pu miner plus d’un utili­sa­teur…

Atten­tion toute­fois : dans la mesure où Live 4 supporte les plug-ins VST/AU et qu’il est suscep­tible d’ac­cueillir n’im­porte quelle appli­ca­tion compa­tible ReWire, il faudra prévoir une quan­tité raison­nable de mémoire vive : disons 1 Go pour être à l’aise.

 

Options & préférences d'Ableton Live 4

Une fois l’ins­tal­la­tion effec­tuée, un petit tour du côté des Préfé­rences situées dans le menu Options permet d’ac­cé­der à une fenêtre se compo­sant de 5 onglets :

  • Audio permet de confi­gu­rer les drivers de votre carte son pour opti­mi­ser la latence mais aussi de défi­nir la fréquence d’échan­tillon­nage dans laquelle vous dési­rez travailler.
  • MIDI/Synchro servira à décla­rer vos péri­phé­riques MIDI en entrée/sortie et à régler la synchro­ni­sa­tion (Time­Code, Horloge, etc.).
  • Plug-in permet de défi­nir le réper­toire dans lequel sont rangés vos effets et instru­ments virtuels (un seul empla­ce­ment prévu hélas).
  • Défaut permet de défi­nir les para­mètres stan­dards de Live à l’ou­ver­ture, de la couleur des clips à leur mode de déclen­che­ment.
  • Préfé­rences rassemble enfin une grande variété d’op­tions secon­daires : appa­rence de l’in­ter­face, réso­lu­tion des fichiers audio, etc.

Un modèle de stabi­li­té…

Le détail vaut la peine d’être souli­gné : durant ce test et avec la confi­gu­ra­tion utili­sée, la version 4.04 de Live n’a jamais planté et aucun bug ne s’est mani­festé, en dehors d’un léger problème d’hor­loge rapi­de­ment réglé avec la nouvelle version 8.2 des driver Hoon­tech. Chapeau bas à l’équipe d’Able­ton, qui a réussi à sophis­tiquer son logi­ciel sans pour autant enta­mer sa fiabi­lité.

La confi­gu­ra­tion effec­tuée, vous voilà prêt à prendre en main le logi­ciel, non sans avoir préa­la­ble­ment fait un petit tour du côté du manuel pour impri­mer les raccour­cis (La version testée ayant été télé­char­gée depuis le site d’Able­ton)…

L’oc­ca­sion de remarquer que ce dernier, du haut de ses 310 pages, a triplé de volume par rapport à la version précé­dente.

Notons que tout raccour­cis manquant (comme par exemple le TAP TEMPO) pourra être assi­gné aux touches du clavier ou à un contrô­leur midi : nous y revien­drons. Place pour l’heure à la pratique avec, pour commen­cer, un petit descrip­tif de l’in­ter­face.

Inter­face

Grand point fort du soft depuis sa première version, l’in­ter­face de Live n’a rien perdu de son ergo­no­mie avec cette quatrième mouture. Via une pres­sion sur la touche F11, on accède à un splen­dide mode plein écran où toutes les fenêtres et les icônes trouvent parfai­te­ment leur place.

Ableton Live 4

Rappe­lons à l’usage des débu­tants que l’es­pace de travail de Live se divise en 5 parties :

1. Partie de contrôle (lecture, tempo, enre­gis­tre­ment, auto­ma­tion).

2. Fenêtre de Session swit­chant avec la fenêtre Arran­ge­ment par une simple pres­sion de la touche TAB.

3. Explo­ra­teur et outils (plug-ins et péri­phé­rique).

4. Fenêtre de piste affi­chant les clips midi ou audio et leurs réglages (groove, launch, sample, enve­loppe) swit­chant via l’on­glet infé­rieur avec l’édi­tion des plug-in.

5. Aide en ligne, s’ajou­tant aux 310 pages du manuel et aux tuto­riaux rela­ti­ve­ment effi­caces.

Cette dispo­si­tion est d’au­tant plus agréable qu’en sauve­gar­dant un « modèle » person­na­lisé avec des touches d’au­to­ma­tion program­mées et des couleurs défi­nies, on se retrouve avec un outil sur mesure pour ses projets.

Autre preuve de la qualité de l’er­go­no­mie : on ne se sert de la barre d’ou­tils que très rare­ment. Voilà qui change agréa­ble­ment des inter­faces plus tradi­tion­nelles (type Logic/Cubase) où l’on passe la moitié de son temps dans les menus et l’autre moitié à réci­ter sa table de raccour­cis.

Petit détail qui risque de chan­ger les habi­tudes de plus d’un utili­sa­teur PC : le clic droit n’est toujours pas opéra­tion­nel. Surpre­nante au début, la chose n’a cepen­dant rien de gênant à l’usage, comme nous allons le voir.

Audio & Routing

Pour ceux qui ne connaî­traient pas l’as­pect Session/Arran­ge­ment unique qu’offre le logi­ciel, un bref rappel s’im­pose.

Quelques Artistes utili­sant Live :

Akufen et ses « blips » hypo­ni­tiques, Billy Bush de Garbage, Darren Price le DJ d’Un­der­world, Dirty Vegas, l’an­glais «  Ibizesque  » Sasha ainsi que Steve Stoll. Côté Français, Le jeune artiste «  Offset  » de l’écu­rie Missive ainsi que par le duo Marseillais Elec­tro­nic Data Proces­sing qui effec­tue ses pres­ta­tions live et ses produc­tions depuis la toute première version du soft (voir inter­view en fin d’ar­ti­cle…)

En mode session, vous déclen­chez, modi­fiez et éditez vos samples comme bon vous semble. Toutes ces opéra­tions de déclen­che­ment s’en­re­gistrent ou se cumulent dans le mode Arran­ge­ment pour ensuite être éditées de manière linéaire, comme dans un séquen­ceur tradi­tion­nel.

Pour en savoir plus sur ce concept extrê­me­ment effi­cace, je vous renvoie au test de la version 3 précé­dem­ment paru sur Audio­Fan­zine. Passons main­te­nant au détail de cette version, en commençant par la choses qui fâche : le manque d’ou­ver­ture.

Les formats suppor­tés ne sont en effet qu’au nombre de trois : WAV, AIFF et SDII. Voilà qui est bien dommage à une époque où les fichiers compres­sés sont si courants. Du coup, les utili­sa­tions détour­nées de Live (lancer des jingles en concert (ou radio­show) à la façon « Ardis­son ») devront être minu­tieu­se­ment prépa­rés : pas ques­tion de mixer à la volée un sample ou un morceau prove­nant d’un bala­deur MP3… De l’im­pro­vi­sa­tion donc, mais formaté !

Ableton Live 4

Sinon, l’in­ser­tion de l’au­dio se fait toujours par simple «  Drag & Drop  » sur la piste dési­rée. Mieux, lâcher l’échan­tillon dans un espace vide intègre auto­ma­tique­ment une nouvelle piste (Ctrl + T). L’échan­tillon, appelé « Clip », prend auto­ma­tique­ment le tempo défini et est modi­fiable via la Fenêtre de Piste. Cette édition s’ef­fec­tue en 4 points (Clip, Launch : modes de lance­ment, Sample, Enve­loppe) iden­tiques à la version précé­dente.

Deux nouveau­tés font toute­fois leur appa­ri­tion: La fonc­tion «  Reverse  », qui inverse la lecture de la boucle audio et la fonc­tion «  Groove  », qui promet des appli­ca­tions parti­cu­liè­re­ment inté­res­santes impres­sion­nantes.

En effet, cette dernière qui n’est pas sans évoquer la fonc­tion Groove Quan­tize qu’on trouve dans la plupart des séquen­ceurs MIDI, ouvre de nouveaux hori­zons en terme de créa­tion : En impo­sant au clip un swing de croche, double ou triple croche et en réglant un facteur de Groove global, on parvient à faire swin­ger jusqu’au clau­dique­ment les boucles les plus « carrées » ! Très convainquantes sur les loops ryth­miques, la chose démontre que le moteur audio d’Able­ton est toujours à la page.

Live en Vidéo

Pour vous aider à prendre en main son séquen­ceur pas tout à fait comme les autres, Able­ton four­nit quelques didac­ti­ciels vidéo. Un complé­ment idéal à ce test que vous pour­rez vision­ner avec un lecteur compa­tible Real Video

'Making Music With Live’


'MIDI Instru­ments and Effects’


'Crea­ting Patterns’

'Mix and Remix’

'Using Your Guitar With Live’

N’ou­blions pas d’ailleurs que la lecture Audio dans Live s’ap­puie sur le concept Elas­tic Audio. Grâce à ce dernier, il est possible de défi­nir des marqueurs nommés « Warp » qui indiquent la vitesse de lecture des diffé­rentes phases d’un clip.

En les déplaçant, il est ainsi possible de contraindre la lecture à ralen­tir ou accé­lé­rer entre 2 pics ou évène­ments du clip audio. Les remixeurs adore­ront cette fonc­tion sur les vocaux et autre a cape­la…

On appré­ciera aussi la fonc­tion­na­lité Cross­fa­der qui permet de faire des fondus entre des pistes défi­nies (les unes A et les autres B) fonc­tion­na­lité pratiques pour des tran­si­tions de morceaux « nappées  » en live act.

Mais c’est sans doute le routing qui a le plus evolué dans cette version et, au premier coup d’œil, dans le bon sens. Lors de la prise en main, on est toute­fois un peu désta­bi­lisé par les chan­ge­ments de termi­no­lo­gie employée par rapport à la version 3.

Ainsi, le routage interne du Master s’ap­pelle désor­mais « Resam­pling » (ancien­ne­ment Master Out) et les entrées de la carte son qui s’ap­pe­laient « Live In » portent désor­mais le dimi­nu­tif « Exter­nal In ». Une fois ses repères pris, on entre­voit cepen­dant tous les efforts consen­tis par l’édi­teur sur le sujet.

Dans cette 4ème version, chaque piste audio dispose de sa sortie. Il est possible de créer des sous-groupes, de gérer les sorties d’un synthé muti-canal, d’en­voyer des pistes Midi vers un synthé iden­tique (Rewire ou pas). Bref, de faire du vrai routing, ce qui manquait cruel­le­ment aux précé­dentes version du logi­ciel…

MIDI & auto­ma­tion

Nous l’avons dit : le Midi est la grande nouveauté de cette version et, du même coup, le vrai chal­lenge d’Able­ton pour Live 4.

Ableton Live 4

Comment s’y sont pris les déve­lop­peurs pour l’in­té­grer ? De la façon la plus simple qui soit : en repre­nant l’er­go­no­mie de la partie Audio et en intro­dui­sant la notion de 'Clip MIDI’. La prise en main est donc aisée dans la mesure où l’on est en terrain connu : les fonc­tion­na­li­tés des Clip Midi se substi­tuent à celles de l’Au­dio et, mis à part la section « Sample » qui devient « Notes » dans la fenêtre de piste, la seul diffé­rence notable se réduit presque à l’af­fi­chage : les carrés pour le MIDI et les courbes pour l’Au­dio. Les novices adore­ront et les anciens utili­sa­teurs de Live ne mette­ront pas long­temps à prendre leurs repè­res…

L’édi­teur de note est simple d’uti­li­sa­tion et très perfor­mant grâce aux fonc­tions de zoom et de quan­ti­fi­ca­tion précises. Notons que nous retrou­vons ici, comme pour les Clip Audio, la fonc­tion « Groove » citée plus haut ainsi que des boutons « TempoX2 » ou « Tempo/2 » permet­tant de jouer votre Clip Midi deux fois plus rapi­de­ment ou plus lente­ment d’un seul coup de mulot.

Rappe­lons aussi que Live peut se synchro­ni­ser sur une source MIDI Clock ou MIDI Time­Code. Cela signi­fie qu’il est possible de suivre les varia­tions de tempo d’une source et de jouer les fichiers audio plus lente­ment ou plus rapi­de­ment en fonc­tion des varia­tions sans pour autant chan­ger la tona­lité ni le groove.

Ableton Live 4

Sujet plusieurs fois abordé dans cette article, la prise en main de ce système d’au­to­ma­tion en fait une réfé­rence en terme de simpli­cité et d’ef­fi­ca­cité. Deux boutons et c’est fini. L’un pour le midi (couleur bleu) et l’autre pour le clavier (couleur «  Twingo modèle 92  » ou jaune pour les motards et autres piétons). On choi­sit son mode midi ou clavier, on clique sur le para­mètre à contrô­ler, on caresse le contrô­leur et c’est tout. Notons que de légers craque­ment on été audibles sur des contrôles « éner­vés » lors de la lecture. Comme toute erreur effec­tuée est modi­fiable en mode Arran­ge­ment via l’ou­til Crayon, il n’y a pas de quoi s’alar­mer de toutes façons.

Quelques point à amélio­rer tout de même : le nombre de contrô­leur utili­sable en plus du clavier. En effet, Live se limite à la gestion d’un seul contrô­leur : si ce dernier est votre clavier MIDI, prenez donc garde à ne pas affec­ter des fonc­tions aux touches sans quoi les données Instru­ments des pistes MIDI ne seront plus envoyées à l’ins­tar des données de contrôle.

Effets et instru­ments virtuels

Autre grande nouveauté de cette version : le support des instru­ments virtuels. Pour marquer le coup, Able­ton s’est d’ailleurs fendu de deux plug-ins livrés gratui­te­ment avec cette version 4 : Simpler et Impulse.

Le premier est un sampler virtuel dont la valeur ajou­tée est assez limi­tée aux vues des perfor­mances des Clip Audio et du moteur Elas­tic. Il demeure toute­fois pratique pour défi­nir le départ de lecture d’un échan­tillon très préci­sé­ment via l’édi­teur de note.


De plus, les filtres qu’il intègre sont de bonne qualité et comme le « Drag&Drop » est là encore, le char­ge­ment d’un échan­tillon s’avère simplis­sime. Avis aux amateurs…

Nette­ment plus inté­res­sant, Impulse est quant à lui une petite boite à rythme à la façon des TR Roland. Les éléments audio sont dépo­sés dans 8 cases propo­sant chacune des para­mètres person­na­li­sables (Tune, Stretch, Drive, Pan, Volume, Decay, Fréquence et Réso­nance). On défi­nit ensuite leur lecture par l’in­ter­mé­diaire de l’édi­teur de note.


Bien conçu, Impulse propose quelques usages inté­res­sants. Ainsi, en jouant sur la lecture de la piste MIDI affec­tée au plug-in, on parvient quasi­ment à scrat­cher la première note de l’ins­tru­ment virtuel. De quoi créer des breaks de batte­rie qui feront sûre­ment monter l’am­biance lors de vos live : Ici l’ori­gi­nal…et là, la version « Breaké » via contrô­leur

Bref, il y a déjà de quoi faire avec ces deux petits plug-ins. Reste qu’en se rendant compa­tible avec les formats VSTi & AU, Live attend surtout que vous l’as­so­ciez à ce qui se fait de mieux en matière d’ins­tru­ments virtuels, sans comp­ter que le programme est compa­tible avec la tech­no­lo­gie ReWire.

Ableton Live 4

A noter que seules deux icônes supplé­men­taires se présentent à nous lors de l’in­té­gra­tion d’un intru­ment. L’une pour l’af­fi­chage du plug-in et l’autre pour l’édi­tion et l’au­to­ma­tion de ses para­mètres : encore une fois, c’est enfan­tin…

La version 4 de Live offre un panel d’ef­fets forts inté­res­sants. De fait, on dénombre pas moins de 17 effets audio pour 5 effets MIDI, sachant qu’il est possible d’uti­li­ser les effets audio sur la piste MIDI d’un instru­ment Virtuel.

Filtre, compres­seur, delay, gate, EQ, réverb… Le pack four­nit d’ori­gine est des plus sédui­sant. Lors du test, deux plugs ont toute­fois retenu notre atten­tion pour leur qualité : « Erosion » et « Ping Pong Delay » ; les amateurs d’élec­tro 8 bits appré­cie­ront. Bien sur les para­mètres de ces derniers sont auto­ma­ti­sables avec une grande simpli­cité. Comme toujours avec Live…

 

Conclu­sion

Loin de céder à la faci­lité, Able­ton perfec­tionne encore avec Live 4 son concept Session/Arran­ge­ment et cultive plus que jamais la diffé­rence. Rien d’éton­nant à ce que le logi­ciel rejoigne le club très fermé des Séquen­ceur Audio/MIDI de réfé­rence. Simpli­cité, péda­go­gie, ergo­no­mie, perfor­mance sont autant de quali­fi­ca­tifs qui conviennent à cette version. Seuls deux points viennent noir­cir le tableau : les formats d’im­port et d’ex­port réduits, et le nombre de contrô­leurs MIDI limité.

Reste qu’au tarif public de 538 € (119€ l’up­date online), soit 150 € de plus que la version 3 (justi­fié par les ajouts notables du Midi et les évolu­tions du Routing), Live est un soft extrê­me­ment bien posi­tionné sur le marché. A n’en pas douter, il y aura donc sans doute beau­coup de petites boîtes vertes dans la hotte de l’homme en rouge cette année…

 

Inter­view d’Elec­tro­nic Data Proces­sing

Electronic Data Processing, utilisateurs de Live depuis la première heure...

Le duo français « Elec­tro­nic Data Proces­sing », composé de Sébas­tien BROM­BER­GER & Laurent CRIS­TO­FOL, effec­tue ses pres­ta­tions et ses produc­tions avec « LIVE » et ceci depuis la toute première version du soft. Une utili­sa­tion à quatre mains qui leur à permis, via leur 17 sorties de Maxi (dont 8 sur leur label MODE­LISME) et 4 licences, de remixer Jack de Marseille, ou de signer sur des labels hors Hexa­gone tels que Mozaic (UK), Neuton et Tritone (Ger).

Seb, Laurent, une ques­tion pour vous chauf­fer : comment avez-vous inté­grer la « Bestiole Germano » dans votre studio et comment fonc­tion­nez-vous avec?

Live corres­pond exac­te­ment à ce que nous atten­dions d’un logi­ciel en termes d’ar­chi­tec­ture et de fonc­tion­na­li­tés.
Nous utili­sons très souvent les auto­ma­tions qui sont instan­ta­né­ment acces­sibles et assi­gnables a une télé­com­mande dans Live, ce qui n’était pas le cas avec d’autres logi­ciels. Live est donc rapi­de­ment devenu un outil essen­tiel pour nous en studio tant au niveau de l’uti­li­sa­tion de boucles que pour l’éla­bo­ra­tion d’ar­ran­ge­ments.
Nous avons égale­ment été séduits par la très bonne qualité du son et des effets inclus dans le softs.


Pour avoir connu les versions précé­dentes, que pensez-vous de cette dernière version?

Étant donné que nous utili­sons des synthés analo­giques que nous contrô­lons en Midi et des instru­ments virtuels pour les éléments de ryth­mique, la seule chose qui manquait aux versions précé­dentes était la possi­bi­lité d’écrire direc­te­ment des séquences MIDI dans Live. C’est vrai­ment un plus qui permet de rester dans l’en­vi­ron­ne­ment et la logique du soft si propices à l’in­tui­tion et à la mise en place d’idées musi­cales.

Allez-vous faire évoluer vos lives avec ces nouvelles possi­bi­li­tés du soft? Quelle(s) seront vos orien­ta­tion(s) ?

Main­te­nant que Live permet de déclen­cher des clips MIDI, nous allons mettre en place un set pour notre Live Act.
Nous utili­se­rons Live pour séquen­cer à la fois un sampler virtuel et un synthé tout ceci avec une inter­face multi-sorties pour pouvoir jouer en temps réel sur une console de mixage. Une télé­com­mande MIDI nous permet­tra de travailler en temps réel sur le soft pour les modu­la­tions.

En savoir plus sur ce duo Germano-franco-Marseillais sur le site de leur label MODE­LISME (www.mode­lisme-records.fr.st).

  • Concept Session/Arrangement.
  • Ergonomie globale.
  • Intégration quasi-native du Midi.
  • Routing.
  • L'automation intégrale.
  • L'intrument virtuel Impulse.
  • Aide, tutoriel et manuel détaillés.
  • Prix.
  • Formats import/export limités.
  • Nombre de contrôleur MIDI réduits.
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