Manuels Cubase SX 3
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Spawn-X
Citation : peut être bien que Steinberg les laisses
faire
Depuis tout ce temps, on a vu quantité de crackers dans d'autres domaines du softwares tomber sous les coups de butoirs des éditeurs spoliés par l'intermédiaire de la justice.
Question: Si les équipes de crakers peuvent être démasquées par les grands éditeurs, alors pourquoi d'autres comme Steinberg ne passent pas eux aussi à l'action?
Est-ce à dire que la lutte anti-cracking a un prix trop élevé pour le budget d'une boite qui n'a rien de commun avec celui de Bill Portes à Redmond?
Ou bien est-ce d'autres raisons?
L'inconscience?
Le "jem'enfoutisme"?
La résignation?
Le marketing?
Je n'ai définitivement aucune réponse à cette question, mais elle mérite d'être posée car en admettant qu'il s'agisse d'un problème de budget (ce que je veux bien croire), cette lute est-elle finalement comparable en terme de coûts à ce que dépense Steinberg à chaque nouvelle version pour le R&D de Synchrosoft?
Je sais pas trop quoi penser, mais j'aimerais bien avoir l'avis éclairé et sans langue de bois d'un responsable de Steinberg Allemagne sur le sujet.
Je m'interroge...
Citation : Moi j'ai en mémoire les propos tenus par la corporation
artistique quand la cassette audio est sortie : "Ouai, ça
va tuer le marché, les maisons de productions, les
musiciens... !" Bref, ça va nuire à la culture, quand le
magnétoscope est sorti, même tapage, oui les cinés vont
faire moins d'entrées, ça va nuire à la télé, etc, etc."
Finalement rien de tout ça n'a eu lieu, je dirai même que
ces deux mises sur le marché on permis la découverte de
nouveaux courants, plus peut-être que si rien de tout ça
n'était sorti
Les Majors ont un manque à gagner important dû au telechargements illégaux. Du coup, ils sont forcés de faire de la thune vite fait et mettent ainsi sur le marché des bouses infâmes mais qui se vendent vite et bien aidées en cela par le mattraquage médiatique auquel participe justement les radios libres dont tu parle.
Regarde bien comment les choses se passent, et tu verras que les Radios libres ont finalement, à long terme, étées le plus grand fléau que la culture ait connu.
Elles ont éfectivement déciré la cronique à l'époque, mais leurs responsables ont fait nawak depuis des années ce qui nous à tous mené dans le mur, depuis les grandes Majors jusqu'au petits intermitents en passant par les labels ET les éditeurs de softs, touchés, eux aussi par une certaines conception de la consomation qui s'est développées au fil des 15 dernières années grâce et à cause du duo Majors + Radios libres.
Tout est lié.
Citation : Tout celà est (selon moi) un faux débat, une musique, un film, un logiciel, s'il est bon, s'il vaut le coût (et c'est le cas de le dire) il sera acquis légalement, si c'est de la soupe, mais que de temps en temps on y trouve un grumaud à croquer on va pas se fendre du plein tarif alors que le client estime que c'est surfait.
Mais qui peut juger de la qualité d'une oeuvre, ou d'un contenu? Sûrement pas le Français moyen qui n'a jamais été éduqué et n'a jamais apris à "écouter" la musique comme il se doit. Alors un film d'auteur, n'en parlont m^m pas.A ce sujet, c'est également l'éducation nationale, démissionnaire depuis 30 ans en matière de culture, qui tient une grosse part de responsabilité.
Si j'avais dû m'en tenir à ce que j'ai "appris" en cours de musique ou de dessin au collège, je ne serais JAMAIS devenu musicien.
A quelques rares exceptions près, la plupart des profs de ces matières sont arrivés là sans qu'on ne sache trop ce qui les y a mené.
J'ai eu la chance, lors de mon parcours scolaire, de rencontrer 2 ou 3 profs,dans les matières artistiques, qui avaient une conception différentes du "programme" et de la manière de nous l'inculquer. Je ne leur en serait jamais assez reconnaissant, car grâce à eux, je n'ai pas fini à l'usine comme 95 % de mes copains de l'époque.
Mais combien sont-ils à prendre vraiment à coeur leur travail d'éveille à l'art? Pas assez je le craint.
Tout cela est parfaitement lié à la situation actuelle.
On a plus aucun respect du travail d'autrui, et tout doit tomber tout cuit sans aucun efforts.
Tu parlais des radios libres, mais sais-tu seulement que 10 ans arrière, les grilles de programmations de ces radios contenaient 30000 artistes différents par an contre seulement 5000 actuellement?
De quoi cela vient-il d'après toi? Une baisse de la qualité générale des productions musicale, ou bien des impératifs de bourrage de crânes pour imposer les valeurs fortes commercialement parlant???
A mon avis, la réponse est évidente.
Sachant cela, il parrait tout aussi évident que les utilisateurs de softs, de plus en plus novices en matières de connaissances musicales (theorie, maîtrise instrumentale, etc...) se jettent sur des outils professionnels qu'ils ne maîtrisent pas au simple motif que "c'est gratos" pour le simple fait qu'ils n'y connaissent rien en musique et sûrement pas ce qu'implique l'écoute et la consommation de celle-ci.
Il y a encore 15 ans, les Majors prennaient le temps de développer un artiste et son album. Travailler un album moins de 2 ans était impensable. De nos jours, passer 6 mois sur un m^m album relève de la forfaiture.
D'où vient le problème? Est-ce le consommateur qui en veut plus et plus vite?
Oui, sûrement, mais pas de son plein grès.
Retiront le mattraquage médiatique et nous verront bien si les consommateurs en veulent plus en moins de temps.
Dans le m^m temps, la démocratisation du matos d'enregistrement (hard ou soft), bien qu'étant une bonne chose pour la création, a un revers dont nous payons un tribu très lourd, nous, les musiciens de formation, car nous nous retrouvons à présent en concurence contre des pousse-boutons qui n'ont pas forcément de talent mais ont au moins celui de faire de la soupe facile à vendre.
Je ne généralise pas, attention. Il est évident que parfois, certains de ces pousse-boutons se révèlent être de vrais bons artistes.
Mais la plupart du temps, chacun ne fera qu'un tube avant que la Major ne passe au suivant car chacun peut avoir au moins une bonne idée, mais de là à renouveller l'expérience avec autant de bonheur.
Bref, je crois que c'est tout le système qui est touché, et pas seulement l'industrie du software dédié à la création musicale.
Citation : En clair, le pourcentage d'oeuvres (au sens large) acquis de manière plus ou moins légale doit permettre à leurs créateurs de se remettre en question...
Les créateurs ou les majors?J'ai bossé chez EMI à une époque. J'y étais chargé de receptionner et pré-trier les démos et maquettes que la maison de disque reçevait.
Par jours, je reçevais déjà pas loin de 150 supports de tous types. CD, K7, K7 de dictaphone (véridique), DAT, etc...
Sur les 150, si j'avais 2 ou 3 bonnes surprises tous styles confondu chaque jours, c'était déjà un miracle.
Pourtant, dans le tas, certains sont tout de m^m passé au travers des mailles du fillet alors qu'il s'agissait de daubes infâmes et firent l'objet d'une promo.
C'était entre 99 et 2001, et à l'époque, la maison maire tentait (par exemple) d'imposer un jeune type dont tous les salariés disait que c'était de la merde. Que ces textes étaient à chier et n'avaient aucune valeur. Qu'il chantait mal, voir, carrément faux. Qu'en dehors de sa gueule d'ange, il n'avait aucun atout. Aujourd'hui, en 2006, ce jeune type que les salariés de sa propre maison de disque décriaient représent probablement l'une des meilleures ventes de la boite. Son nom? Raphaël...
Comment ce type a-t'il pu percer malgrès tout?
Malgrès une évolution évidente entre ce que j'ai pu écouter de lui à l'époque et ce qu'il fait maintenant, comment peut-il encore faire recette?
Est-ce lui qui a suffisament évolué (ou que l'on a suffisament fait évoluer selon le point de vue ;)...) pour fonctionner, ou bien est-ce l'auditeur qui a évolué?
Si c'est l'auditeur, pourquoi?
Ce dernier a-t'il simplement pris consicence du GRAND GENIE de ce MAGNIFIQUE ARTISTE, ou bien, lui a-t'on simplement bourré le crâne à grands coups de diffusions TV et radio (libres?)???
Bref, au risque de radoter: TOUT EST LIÉ!!!!
Citation : c'est loin d'être le cas, et le coût engendré par la production (là encore au sens large) de celle-ci ne doit pas influer sur le prix à débourser pour le client !!
La production (comprendre "création") d'un film ne représente qu'un très faible pourcentage du coût de consommation. Par contre, la promo et les divers tiers qui interviennent dans la distrib et tout le reste, ça, c'est carrément à gerber.Supprimons d'abord les gains non plafonnés de certains tiers de la chaine, et on reparlera du prix de vente du billet de cinéma ou du DVD.
Ca vaut également pour le marché du disque.
Citation : C'est comme si on disait la dernière production cinématographique de X à coûté tant, donc il est normal que le client paie plus cher son entrée que pour une autre production qui a coûté moins cher... c'est une totale aberration.
Nous sommes bien d'accord. Mais pas sur l'origine des surcoûts.Citation : Je crois qu'il ne faut surtout pas faire d'amalgame entre
le piratage mp3 et celui des logiciels MAO
Citation : les auditeurs de musiques plus
"pointues" ne piratent pas
Citation : Par contre, dans le développement MAO,
comme le disait Will, le public visé étant moins large
(voire marginal en comparaison), le piratage risque
effectivement à terme de poser des problèmes. Quoique... En
tout cas pour moi, la question ne se pose pas dans les
mêmes termes.
Mais ça va m^m plus loin. Les quelques acteurs du marché ne sont pas toujours aussi riches et important commerciallement parlant que ce que veulent bien faire croire les adeptes du piratages.
Evidement, certains se portent mieux que d'autres. Mais la plus grosse majorité des éditeurs dans le domaine de la MAO sont de très petites entreprises, souvent "familliales", n'excedant pas 2 salariés. A l'image d'un Virsyn ou d'un Arturia par exemple.
Et il en existe des 100aines dans ce cas.
Les pirater eux, c'est favoriser le monopole des grosses sociétés qui auront les épaules plus solides, suffisament solides en tous cas pour faire face au manque à gagner et au coûts de developpement.
Problème. Lorsque ce genre de monopole aura prit pieds, l'évolution des outils risquent alors de fortement s'en ressentir car la plupart des grandes innovations de ces dix dernières années nous viennent souvent des petites boites comme celles mentionnées plus haut. Vous voyez le tableau?
Ca m'enchante pas des masses.
Citation : Et si il y avait pas cette putain de mule et Co, et bien
certains d'entre nous auraient surement plus de chance de
pouvoir accrocher des labels et maison de disque, hors ce
n'est pas le cas et pourquoi ? Tout simplement parce que si
les grosse tetes mediatiques vendent moin (disque d'or 100
000, contre 500 000 il y a dix piges !), c'est pas à des
petits artistes qu'il vont faire confiance ! et ça se
comprend...
Citation : Pour toucher 30 centimes d'euros par album vendu, pendant
que la fnac s'en tape 10, et Universal Music 8? Très peu
pour moi, merci.
Pour un album vendu 15€, la moyenne de ce que touche un artiste, c'est 1.25€...
Halliday est celui qui a le meilleur contrat en France et pour le m^m prix de vente, il touche 1.80€ par CD vendu.
Sachant qu'un CD à 15€ en France, c'est de l'utopie. Alors de te laisse faire le calcul ;)...
Citation : Tu rêves. Si (par miracle, ou pas...) les ventes
redécollaient, les bénéfices ne seraient en aucun cas
utilisés pour mieux rémunérer les intervenants (artistes,
ingés sons...), ni pour baisser les prix, mais pour faire
plus de profit et mieux rémunérer les actionnaires.
Le vrai Bernardo
Stage-Engine
En tout cas, voyez plutot la protection de Live 5 super maligne et qui a marché sur moi ...
Spawn-X
fardochePQ
superlove31
MKNSHN
Citation : Pour toucher 30 centimes d'euros par album vendu... Très peu pour moi, merci.
Soit tu estimes pas cher ce que tu fais, soit c'est a cause de personnes comme toi, que les maison de skeud s'en mettent plein les poches !Citation : Tu rêves. Si (par miracle, ou pas...) les ventes redécollaient
Surement ! Mais rassure toi elles ne redécolleront pas... Pour la simple et bonne raison, que l'on a mit un jouet entre les mains de personnes qui aime le gratuit, et il y a trop de partisan dans ce sens, pour que l'on puisse leur enlever.Citation : les bénéfices ne seraient en aucun cas utilisés pour mieux rémunérer les intervenants (artistes, ingés sons...)
ça c'est une evidence monumentale, et j'ai jamais dit le contraire.Citation : ni pour baisser les prix
Et si justement, tu remarque pas que toutes les donnés aujourd'hui sont canalisés pour redonner du pouvoir d'achat au niveau de la zic (telechargement payant, les prix vert, les baisses rapide des albums dont le chiffre est atteint, etc...). Donc si mon ideal uthopique d'un monde sans warez downloading venait à exister, le cheval de bataille de toutes les maisons de disques et distributeurs serait justement la politique du baissage de prix pour revendre plus du support Cd, vinyl et autre, qui se casse la gueule inexorablement depuis 6 ou 7 ans, pour pas dire 10.Citation : ... observe un peu ce qui s'est passé avec la hausse du pétrole: Le prix de l'essence à la pompe a augmenté... Et ne crois pas que Universal, EMI, Sony et tutti quanti soient très différents de Total. Ils ne travaillent pas la même matière, mais ont bel et bien les mêmes objectifs.
Pas du tout ! l'essence est une necessité dans les trois quarts des pays du monde, la musique un loisir... et tant que tu ne transforme pas tes envies en besoin, les firm musical, et les firm petroliere n'auront jamais le meme objectif !Maintenant, il est clair qu'il ne faut pas faire l'amalgamme des logiciels pirates et du telechargement illicite, car l'industrie de chacun de ces secteurs fonctionne de maniere differentes, cependant le resultat reste en partie pareil... sans plateforme de telechargement, aucune perte, ni a droite, ni a gauche, donc possibilité de baisse de tarif !!!
PS: Moi, aussi j'ai commencé avec un version kécra d'SX1, sans quoi jamais j'aurais mis autant d'oseille dans un Log
MKNSHN
Citation : Il y a encore 15 ans, les Majors prennaient le temps de développer un artiste et son album. Travailler un album moins de 2 ans était impensable. De nos jours, passer 6 mois sur un m^m album relève de la forfaiture.
D'où vient le problème? Est-ce le consommateur qui en veut plus et plus vite?
Oui, sûrement, mais pas de son plein grès.
Retiront le mattraquage médiatique et nous verront bien si les consommateurs en veulent plus en moins de temps.
Dans le m^m temps, la démocratisation du matos d'enregistrement (hard ou soft), bien qu'étant une bonne chose pour la création, a un revers dont nous payons un tribu très lourd, nous, les musiciens de formation, car nous nous retrouvons à présent en concurence contre des pousse-boutons qui n'ont pas forcément de talent mais ont au moins celui de faire de la soupe facile à vendre.
En tout cas, esperons que 2007 soit un retour a la culture... Oui je sais, on me la deja dit "je reves...", mais bon, il nous reste quoi d'autres ?
Spawn X... President ! Spawn X... President ! Spawn X...
Spawn-X
Le vrai Bernardo
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