réactions à la news Korg va recréer l'ARP Odyssey
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Banshee in Avalon
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KromeMusic
Citation de petit :Une bonne fois: Sur scène, un mono analo sans mémoires, quand on est un vrai musicien et qu'on connaît son instrument comme un vieux pote, ça doit être l'éclate totale!
+1
Quand on aime un synthé, trifouiller ses potards doit être un plaisir pas une corvée
3 notes sur un piano valent mieux que 3 clics sur un ordi
KaeRZed
Hors sujet :
Je n'ai jamais parlé de corvée...
C'pas grave... J'ai visiblement du mal à m'exprimer / me faire comprendre, ces derniers temps....
KromeMusic
En disant ça je ne visais personne
3 notes sur un piano valent mieux que 3 clics sur un ordi
erewhon
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
KaeRZed
Quand je vois que, dans mon ancien groupe de rock prog, les changements de sons pendant les morceaux nécessitaient l'utilisation combinée des modes "Quick Access" et "Setup" de mon K2000 pour envoyer les Program Changes à la volée avec une simple pédale "switch", je me vois assez mal devoir reprogrammer un son de CS15...
oryjen
Mais avant l'apparition des mémoires, c'était le lot de tous les gus qui utilisaient des synthés: En tournée, on faisait avec ça, qui au passage représentait le summum de la technologie de l'époque. Ca ne concernait pas tout le monde, mais y avait des gens qui en étaient capables (Georges Duke, Zappa et son orchestre protéiforme, Weather Report, Genesis, Pink Floyd, ELP, Vangelis, Jarre, etc... et aujourd'hui Johnny Greenwood avec son gros RS8000).
Je trouve d'ailleurs que par rapport à tous les autres instrumentistes, quand c'est mis en valeur cela fournit au public un spectacle parfaitement nouveau et particulier, une sorte de chorégraphie jamais vue auparavant. Ca peut devenir magnifique! Perso je préfère mille fois ça (le spectacle du musicien occupé à faire chanter son instrument) aux crétins costumés qu'on a pu voir se dandiner vainement derrière leurs polyphoniques à mémoires une génération plus tard.
Même avec un MS20, on peut aller très loin en ce sens, et développer une complicité intuitive suffisamment compatible avec la scène.
Perso, et très modestement, j'ai tourné en concert pendant 5 ans entre 2001 et 2006 avec, outre le chant et des guitares, un MS20 et un Korg MP4. J'avais limité au minimum accessible pour moi à l'époque (5 opérations par synthé, y compris changements de cordons sur le MS) les changements de sons à l'intérieur et entre les morceaux, mais il y en avait tout de même. Ca m'a permis d'entrevoir qu' AVEC DU TRAVAIL* il est possible d'aller beaucoup plus loin.
* Bien sûr c'est là que le bât blesse. Les mémoires c'est pour les grosses feignasses, les amateurs peu ambitieux. C'est probablement la raison pour laquelle ces machines se sont vendues comme des petits pains, puisqu'elles n'étaient pas vraiment meilleur marché que les précédentes, loin s'en faut, au moment de leur sortie!
On a pu constater incidemment que l'arrivée de ces nouvelles possibilités permettant de changer les sons rapidement a coïncidé au niveau esthétique avec une sorte de minimalisme (que j'ai immédiatement ressenti comme une pauvreté, pauvrement enrichie à l'aide d'empilages honteux d'effets en tous genres), alors que ces nouvelles "possibilités" étaient précisément censées permettre un accès plus facile à un enrichissement, une complexification de la musique jouable en concert.
CQFD.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
dédé la joncaille
Les mémoires c'est pour les grosses feignasses, les amateurs peu ambitieux. C'est probablement la raison pour laquelle ces machines se sont vendues comme des petits pains
+ 10000
C'est direct, mais oh combien je suis d'accord avec ça !
Je rajouterais que l'absence de mémoires contribue à l'inspiration et donc à la créativité. On tourne les potards dans tous les sens (mais en sachant quand-même ce qu'on fait !) puis apparaît soudainement un son, une couleur, une ambiance et hop, les idées créatives fusent immanquablement. Les mémoires uniformisent la musique car 95% d'utilisateurs se servent toujours des mêmes presets, sans la moindre envie de les modifier ne serait-ce qu'un petit peu.
petitsynthe
Avoir des synthés avec mémoires n'oblige pas à les utiliser systématiquement...
On est plus à l'époque du DX7 où c'était tellement pénible de programmer qu'on était obligé de passer par des presets.
Et quand bien même, la qualité d'une musique ne dépends pas que de la qualité de programmation : certains préfèrent se concentrer sur les notes plutôt que sur le son, ça ne les empêche pas de faire de la bonne zic...
"pour votre synthé, pratiquez une activité musicale régulière »
[ Dernière édition du message le 15/01/2015 à 09:54:46 ]
oryjen
Une manière intelligente (c'est-à-dire fertile, et non pas réductrice) d'utiliser les mémoires, à mon avis: Vous connaissez le principe des "machines à peinture" dans les magasins de bricolage?
On dispose de 5 ou 6 "bases" à partir desquelles on peut ensuite, en ajoutant de la couleur concentrée, accéder à telle ou telle déclinaison de tons.
Je pense que l'on peut se préparer des "bases" dans les mémoires, étant bien clair ensuite que dans une option véritablement créative, il est indispensable d'affiner les couleurs à la main et à l'oreille.
Disons que ça peut faciliter le processus, sans pour autant en constituer l'essentiel.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 15/01/2015 à 10:01:35 ]
Mr Kay
De mon cote, je prefere avoir des potards quand j'improvise et des memoires pour garder le son, le reequilibrer a froid aussi.
Apres, les interfaces calculettes des 80's, ca collait avec l'esthetique minimaliste de l'epoque, mais il y avait probablement aussi une histoire de reduction des couts (les grands analo vintage coutaient le prix d'une voiture!)
[ Dernière édition du message le 15/01/2015 à 10:14:31 ]
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