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Roland D-50
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1/2018

Sujet Mon incompréhension.

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Sujet de la discussion Mon incompréhension.
Bonjour,

Ce post pour expliquer mon incompréhension sur l'engouement pour ce synthé et surtout par rapport à certaines critiques faites sur les avis, je m'explique:

-- Tout d'abord depuis quelques temps, on parle un peu partout du D-50 comme d'un synthé mythique, "pire encore" on intègre des cartes simulant son comportement pour le Fantom et le v-synth à ma grande surprise alors que je ne vois pas ce qu'il a (sur la fiche technique) de si exceptionnel en comparaison de ce qui se fait maintenant. Il s'agit d'un lecteur d'échantillons "traditionnel" auquel on surajoute une section filtrage (là aussi classique) une enveloppe, des effets, ce que aujourd'hui toute workstation fait très correctement. Du coup je ne vois pas trop ce qu'il a de plus qu'un simple lecteur d'échantillons, à ce titre je ne comprends pas la comparaison faite (sur un avis) ou il est considéré comme génialissime en comparaison avec un Triton.

-- Dans les divers post il semble particulierement expressif dans tout ce qui est pad et son synthétiques sauf que la aussi, après écoute d'exemples et liens, je ne vois pas du tout ce qu'il a de plus qu'un vrai synthé analogique. Après effectivement pour le prix qu'il coute ça reste très correct , mais bon ne serait ce qu'en comparaison avec son petit frère analo (Juno 106) sur tout ce qui est pad , il est en dessous. Je ne le compare même pas à un Andromeda ou alors là c'est également incomparable ...


Je veux bien comprendre que certains cherchent à récupérer ce synthé peut être parceque les échantillons qu'il utilise ne sont utilisés sur aucun autre et/ou pour son bon rapport qualité prix mais de là à l'ensenser de manière un peu surfaite et de le comparer à des machines qui le surclasse très largement (j'ai vu d'incroyable comparaison avec un Nordlead ou un Virus B :oo: ), il faut pas abuser.
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Citation : je ne vois pas du tout ce qu'il a de plus qu'un vrai synthé analogique



Le D-50 est un synthé numérique donc les comparaisons avec des analogiques n'ont aucun sens. C'est curieux cette tendance à mettre l'analo comme référence du vrai synthé, on aurait tendance à croire que les numériques ne valent pas mieux que du Bontempi :clin:

Citation : Il s'agit d'un lecteur d'échantillons "traditionnel" auquel on surajoute une section filtrage (là aussi classique) une enveloppe, des effets, ce que aujourd'hui toute workstation fait très correctement



Les échantillons ne sont pas des samples complexes de plusieurs dizaine de Mo comme sur les rompleurs actuels. Ce sont de petits échantillons très basiques qui servent de formes d'ondes, c'est ensuite que tout le travail de création sonore est fait. C'est pas une workstation qui lit bêtement un sample.

Citation : Après effectivement pour le prix qu'il coute ça reste très correct , mais bon ne serait ce qu'en comparaison avec son petit frère analo (Juno 106) sur tout ce qui est pad , il est en dessous

.

La synthèse LA peut faire des sons beaucoup plus riches et complexes que le classique 2 DCO, filtre et LFO. C'est aussi le cas avec la VA vu le nombre de modulations possibles avec les enveloppes et les LFO beaucoup plus nombreux.

Pour 250 € ,on a un très bon synthé avec lequel on peut se faire vraiment plaisir côté son. Ok pour les basses, c'est pas la peine, mais pour ajouter des nappes et FX à ses compositions c'est parfait. Pour la recherche sonore, le D-50 n'est pas excellent, modifier les sysex c'est pas très glamour je l'admets.
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Citation :

Le D-50 est un synthé numérique donc les comparaisons avec des analogiques n'ont aucun sens. C'est curieux cette tendance à mettre l'analo comme référence du vrai synthé, on aurait tendance à croire que les numériques ne valent pas mieux que du Bontempi



Il faut lire ce que j'ai dit dans son ensemble, à savoir que dans le cadre de son synthétique et de pad (donc vraiment la prédilection d'un synthé analo) il a rien de plus qu'un analo. Les vrai analo ont effectivement certaines propriétés accoustiques que ,à ce jour, aucun numérique n'ont.

Citation :

Les échantillons ne sont pas des samples complexes de plusieurs dizaine de Mo comme sur les rompleurs actuels. Ce sont de petits échantillons très basiques qui servent de formes d'ondes, c'est ensuite que tout le travail de création sonore est fait. C'est pas une workstation qui lit bêtement un sample.



Les workstation ne lisent pas bêtement un sample : derrière le sample tu as également tout une foule de traitement à appliquer et qui te permettent le travail sonore. Tu retrouves entre autre comme sur le D-50 des filtres, des enveloppes , des LFO (numériques certes mais bon ... ), une section d'effets etc etc ... C'est juste que aujourd'hui on peut stocker plus d'information (samples plus gros) qu'à l'époque du D 50. Il est probable que grace à cette facilité beaucoup de gens du coup se contentent de lire de gros échantillons sans travailler d'avantages derrière le son, mais à ce moment là c'est plus l'utilisation des workstation actuelles qui est à blamer que la workstation elle même.

Citation :

La synthèse LA peut faire des sons beaucoup plus riches et complexes que le classique 2 DCO, filtre et LFO. C'est aussi le cas avec la VA vu le nombre de modulations possibles avec les enveloppes et les LFO beaucoup plus nombreux.



C'est assez mal connaitre les synthé analogique que de dire ça. S'il est vrai que sur certains synthé analogiques "rudimentaires" ou la plupart des monophoniques tu as très peu de possibilités de modulation et bien souvent qu'un seul LFO (voir pas , exemple les minimoog avaient un troisième VCO qui faisait office de LFO, et qu'un seul filtre pb), sur certains analogiques polyphoniques tu as de très grosses possibilités de modulations, aussi vaste que ce que tu peux trouver sur un VA comme un Nordlead ou un Virus TI. De plus en plus sur les analo polyphoniques récents la tendance est à trois enveloppes , une pour le filtre , une pour le VCA et une assignable à loisir. Enfin et pour finir il est à noter que avec un analo tu peux moduler les VCO, alors que , sauf dans le cas du v-synth, tu peux pas moduler l'échantillon lui même. Dire que la LA permet des choses que ne permet pas l'analogique est faux , elle ne permet pas les mêmes choses. Parcontre quand on commence à priviligier l'utilisation d'un synthé LA (type D 50) pour faire des sons très typés analo (avec très probablement des échantillons issu de samples d'analo), entre autre pour tout ce qui est pad et synth, la comparaison avec le rendu d'un vrai analogique devient assez immédiates. Après pour tout ce qui est "piano-pad" c'est autrechose mais bon ...
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C'est rigolo de constater que certains semblent surpris que les caractéristiques de synthés ayant 20 ans d'âge soient très "en dessous" des synthés d'aujourd'hui !

Ouais, c'est sûr, autant comparer une console Atari 2600 avec une PlayStation 3 !!!

Sauf que là, on ne parle pas seulement de technologie : on parle d'instruments de musique, on parle d'art. Il faut peut-être avoir vécu l'époque de la sortie de ce synthé pour comprendre l'engouement qu'il a suscité à l'époque et la nostalgie qu'il inspire encore aujourd'hui chez certains. La musique électronique de la fin des années 80 a été marquée par les sons mythiques de ce synthé et de quelques autres.

Alors oui : les échantillons du D-50 sont pas terribles (mais pas destinés à être utilisés tels quels : plutôt pour fournir des attaques ou des formes d'ondes), très courts (la mémoire ROM était rare et chère à l'époque !), la programmation est rébarbative pour les habitués aux écrans géants tactiles (l'écran paraît tout petit aujourd'hui, mais était considéré comme large à l'époque) la section synthé est moins performante qu'un synthé analogique ou qu'un numérique actuel... Mais qui en douterait ? Il n'en reste pas moins que les sons que l'on tire du synthé plaisent encore aujourd'hui à certains musiciens, pas à d'autres. Celui qui veut un son à la D-50 a le droit de désirer posséder ce synthé, même s'il sait qu'il pourrait obtenir le même genre de sons avec un synthé moderne (et encore... il serait tenté de "trop" l'améliorer !)

Je ne veux pas passer un coup de gueule contre les adeptes des synthés numériques actuels ni contre les adeptes des synthés analogiques des années 70-80. Comparons ce qui est comparable. Le D-50 est un bon synthé numérique des années 80. Il bénéficie d'une grande côte d'amour dans la mesure où il a eu un grand succès à sa sortie. Pour ma part je l'ai depuis maintenant près de 20 ans, je continue de l'utiliser au milieu d'autres appareils et VSTi, et je n'ai pas l'intention de le revendre.
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J'ai acheté le mien en me fiant aux avis.. Franchement meme si je le garde et qu'on en sort des sons tout a fait correct voir tres bons, j'ai été qelque peu decu... a comparaison presque identique je prefere largement mon Ensoniq ESQ1 :aime: Et je ne le compare meme pas a mon Yam TG77...
Ca reste un bon synthé, mais je rejoin un peu sur le fait qu'il soi autant "glorifié" a mon avis c'est vraiment exagéré... Voila :clin:
O saber nao acupa lugar... http://www.myspace.com/mandolpha
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C'est un monde rempli de choses incompréhensibles que veux-tu...

Pourquoi la majorité des keyboardists raisonnent selon la loi du bouche à oreilles comme "l'analog c'est mieux bla bla bla", ou les guitaristes "les amplis à lampes c'est mieux, Mesa Boogie c'est les meilleurs amplis du monde..."

... alors que bon nombre d'entre eux ne sont pas fichus de faire la différence à l'oreille...?

Il y a des questions qui restent sans réponse, la réputation du D50 en fait partie...

Il y a du très bon dans tous les mondes, la bonne parole serait effectivement "comparons ce qui est comparable"...
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Le D-50 utilise ses échantillons uniquement pour constituer l'attaque du son/timbre. Ensuite il faut boucler un "bête" oscillateur auquel ont applique les traitements classiques de la synthèse soustractive.

Pour utiliser dans de bonne condition le D-50 pour la recherche de nouveaux sons, il est préférable d'avoir ton Programmeur PG-1000.



Un pote avait cette config (D-50 + PG), et c'était réellement plaisant de travailler sur ce synthé.

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

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Citation :

Pourquoi la majorité des keyboardists raisonnent selon la loi du bouche à oreilles comme "l'analog c'est mieux bla bla bla", ou les guitaristes "les amplis à lampes c'est mieux, Mesa Boogie c'est les meilleurs amplis du monde..."



Qu'un analo sonne vraiment de manière non reproductible (à ce jour) par une numérique ne tiens pas du mythe du bouche à oreille, je peux te garantir que c'est bien réel. Avant j'étais probablement comme beaucoup d'entre vous, je me disais que tout ça était un peu du snobisme ou de la mauvaise foie comme pour justifier d'avoir claquer une somme incroyable dans un analo alors que la workstation qu'on a depuis des années sonne mieux, puis j'ai testé attentivement avant d'acheter (testé en vrai, pas qu'a l'écoute de mp3), et là il n'y a pas photo. Je doute qu'en testant cote à cote (un numérique un peu costaud moderne genre ... Motif par exemple, et en y mettant à coté un Jupiter 8, et uniquement sur des sons de type analogiques) une oreille même "novice" ne s'y trompe bien longtemps. Après c'est sur pour des sons de piano et/ou de violons c'est une autre histoire ...
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J'ai aps tout lu vos poste vue l'heur j'ai la fleme.

le D5, est mystique pour ce qu'il a apporté a son époque.

quand vous le comparé faite le avec des vieux synthe de son epoque et de sa game de prix
le compare avec le Ensoniq ESQ1 Et le Yam TG77 c'esttout aussi ridicul que de le comparé a un snythe actuelle.
.Blups explique bien ce que je pense.
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Ensoniq ESQ1 c'est un vieux coucou hybride de 86, je vois pas en quoi il sont pas comparables, apres oui c'est le trio gagnant qui est toujours en comparaison, D50-DX7-M1.. Apres j'ai bien ecrit ne pas le comparer au TG77.. Bref... Toujours le meme cinema avec ce D50... faut le comparer a quoi ? un sampleur peut etre ? Sans dec !:! Meme avec un S2000 en utilisant les formes d'ondes et la synthese on sort des trucs plus pechus...
J'AI un D50 depuis pas mal de temps, je le repete il fait bien son boulot, des bons sons MAIS FAUT ARRETER de raconter n'importe quoi il y a des gens qui se fient aux avis pour acheter leur matos, ba moi j'ai été decu, c'est MON AVIS A MOI, qu'il ne devrai pas y avoir autant de bruit autour de ce synthé qui reste tres moyen... Faites en ce que vous voulez, je dis simplement ce que j'en pense... ;)
O saber nao acupa lugar... http://www.myspace.com/mandolpha
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Je ne comprends pas trop ces comparaisons entre le D50 et les machines récentes qui soit disant peuvent sur le papier faire tout en mieux.
Un synthétiseur a un grain, une couleur qui lui est propre. Pas seulement à cause de ses échantillons ou oscillateurs, de ces filtres, ses effets, etc... mais aussi de part son architecture sonore et ses composants (convertisseurs, traitement...).

Qu'on critique un Akai S1000 par exemple, je pourrai comprendre puisqu'il s'agissait d'un sampleur dont le but était de reproduire de la façon la plus transparente possible les sons enregistrés.
Ce dernier est effectivement dépassé aujourd'hui et n'a plus grand intérêt puisqu'il n'avait pas spécialement une identité reconnaissable.
Qu'on critique un M1 vieillissant là encore je peux comprendre, c'était un lecteur d'échantillon avec de la synthèse soustractive basique (filtrage très limité) et ce qui a fait son succès à l'époque c'est le fait de retrouver une banque d'échantillon bien plus crédible dans une workstation, son mode de combinaisons permettant les layers pour un jeu en live plus souple et ses effets bien punchy (je me souviens des sax la première fois que je l'ai entendu, c'était impressionnant).
Il garde une personnalité très forte à cause de ses effets et de certaines sonorités largement entendues dans diverses productions mais pour les sons acoustiques on cherche toujours le meilleur rendu et de ce point de vue il est complétement "has been" ! Vu que pour la création sonore, il est très basique, on en a vite fait le tour et la personnalisation des sons est limitée.

Maintenant le D50 n'est pas un lecteur d'échantillons (elles permettent juste d'avoir des attaques plus réalistes, l'ajout de certaines harmoniques ou certains effets) et permet de sortir pas mal de sonorités différentes.
Il est pour moi inimitable et est encore d'actualité pour certaines couleurs sonores (un sampleur avec du D50 en échantillons ne sonnera jamais pareil)

Certains de ses défauts comme beaucoup de machines, contribuent aussi à son identité (sauf le souffle :lol: )
Pourquoi j'ai gardé un TG77 même quand j'avais un SY99 ? Le TG ne sonnait pas pareil avec des patchs similaires ! (multi effet et convertisseurs différents, échantillons retravaillés pour certains...).


D'ailleurs on prends un Roland JD990 et un JV2080, les deux ont pour ainsi dire la même architecture sonore (même type de filtres, mêmes algorythmes, etc... Et bien en insérant dans l'un ou dans l'autre la carte SRJV Vintage (donc on part sur la même base avec exactement les mêmes formes d'ondes),
le JD sonne plus gros, plus dynamique et a un grain différent... Incomparable ! ON pourra faire tout ce qu'on veut pour refaire le même patch sur le JV, on arrivera pas à retrouver la même chose.



Un synthé ce n'est pas un PC ou une console de jeu, des appareils qui évoluent dans le temps et rendent obsolètes leurs ainés.

Un synthé c'est un instrument même quand il est numérique !
Pourquoi devrait on considérer les analogiques comme vivants ou impérissables et pas les numériques ?
Les deux font la même chose, c'est à dire du son mais avec des procédés différents, c'est tout...
Un numérique a aussi le droit d'être mythique quand il a une personnalité propre. Si je prends le Korg Z1 (un des derniers vrais synthés Korg à mes yeux) ou encore un SY99, ils méritent autant de finir dans un musée dans 20 ans qu'un minimoog le sera en tant qu'analogique.

Sur ce bonne musique ;)

Nippon, ni mauvais.