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Pédago
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Pitch bend, unisson, portamento et vibrato - La synthèse sonore - 13e partie

Les articles précédents nous avaient emmené dans le monde magique de la manipulation MIDI. Nous avions vu quelques-uns des paramètres sur lesquels cette norme pouvait agir. Nous allons donc nous intéresser dans les prochains articles aux principaux effets que nous pouvons trouver sur la majorité des synthétiseurs.

Accéder à un autre article de la série...

Nous commen­ce­rons par un effet déjà évoqué dans l’ar­ticle précé­dent, le pitch­bend.

Le pitch­bend

Cet effet, déjà évoqué dans l’ar­ticle précé­dent, est l’un des plus répan­dus.

Les effets dans la synthèse sonore

La molette de pitch­bend permet la modi­fi­ca­tion en temps réel de la hauteur de la note jouée. Cet effet est de type continu. Il est à noter que sur certains appa­reils, la molette est rempla­cée par un bandeau ou un pavé tactile. Il devient alors possible d’at­teindre direc­te­ment certaines valeurs de hauteur en fonc­tion de l’en­droit où l’on touche ledit bandeau ou pavé.

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Unison

La fonc­tion Unison permet, sur des synthé­ti­seurs qui disposent de plusieurs oscil­la­teurs, de faire fonc­tion­ner les multiples oscil­la­teurs ensemble afin de créer un son plus gros. L’ef­fet de « gros­seur » peut se trou­ver accen­tué par le juste dosage de diffé­rents para­mètres.

Le plus souvent, on peut jouer sur le désac­cor­dage d’un ou plusieurs oscil­la­teurs, ou la répar­ti­tion dans l’es­pace de leurs sons respec­tifs lorsque l’on a la chance de dispo­ser d’un synthé­ti­seur possé­dant des sorties stéréo. Comme avec tout effet stéréo, il convient de veiller à ce que le mixage mono ne crée pas de problème de phase (voir article numéro 2 de cette série).

À noter que certains synthé­ti­seurs virtuels analo­giques (dispo­sant donc d’os­cil­la­teurs stric­te­ment numé­riques, des DOs comme nous l’avons vu dans l’ar­ticle 6 de cette série) proposent des formes d’ondes de type « Super­Saw » qui repro­duisent d’elles-mêmes cet effet de désac­cor­dage entre de multiples formes d’ondes.

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Porta­mento/glide

Le porta­mento repro­duit toutes les fréquences situées entre deux notes. Cela corres­pond au para­mètre « glide » régu­liè­re­ment présent sur les synthé­ti­seurs. Ce para­mètre dispose souvent de deux modes : mono et legato.

Le mode mono produit un effet de porta­mento, quelles que soient les longueurs de notes, et que ces notes se super­posent ou non, comme on peut l’en­tendre dans l’exemple sonore suivant. L’ex­trait débute par la séquence sans porta­mento et se pour­suit par la même séquence avec l’ef­fet activé.

Dans le premier exemple sonore, nous avons une mélo­die compo­sée de notes acco­lées les unes aux autres, d’abord sans, puis avec porta­mento mono :

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Le mode legato ne fonc­tionne que dans le cas de notes qui se super­posent. Comme précé­dem­ment, l’exemple qui suit débute par une séquence musi­cale sans effet, dans lequel la 5e et la 6e ainsi que la 10e et la 11e se super­posent. Par la suite, le porta­mento est activé, mais ne se mani­feste que sur les notes préci­tées.

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Vibrato

Les effets dans la synthèse sonore

Le vibrato est un effet obtenu par la varia­tion très rapide de la hauteur d’une forme d’onde, donc de sa fréquence de base.

Dans l’exemple suivant, l’ef­fet de vibrato ira s’am­pli­fiant puis s’ame­nui­sera.

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Trémolo

Le trémolo, à la diffé­rence, est un effet obtenu par la varia­tion très rapide de l’am­pli­tude d’une forme d’onde.
Même prin­cipe de progres­sion que dans l’exemple précé­dent :

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Keyboard tracking

Comme nous l’avons vu dans l’ar­ticle 7 de cette série, la fréquence de coupure d’un filtre peut être défi­nie de manière fixe via un poten­tio­mètre, ou encore être soumise à l’ac­tion d’un LFO qui la fera varier dans le temps. Dans ces deux cas de figure, les notes jouées au clavier pendant l’ac­tion du filtre seront soumises à son action.

Les effets dans la synthèse sonore

Pour simpli­fier et à titre d’exemple, un filtre passe-bas, dont la coupure est fixée à une certaine fréquence, entra­vera la repro­duc­tion de notes dont la fréquence est supé­rieure. Pour remé­dier à cela, la fonc­tion de keyboard tracking permet de défi­nir la fréquence en fonc­tion de la note jouée, et non plus de manière fixe. Ceci permet par exemple de conser­ver la fréquence de base de chaque note, quelle que soit sa hauteur, tout en filtrant les harmo­niques.

Dans l’exemple suivant, nous avons d’abord la séquence sans aucun effet, puis soumise à un filtrage sans keyboard tracking, et enfin avec. 

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Dans le prochain article, nous explo­re­rons quelques autres effets très répan­dus sur les synthé­ti­seurs, tels que le flan­ger ou encore la modu­la­tion de largeur d’im­pul­sion, dont nous avions déjà évoqué l’exis­tence dans l’ar­ticle n°4 de cette série.

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Les différents types de messages MIDI
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