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Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

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3751
Ah je me suis pas bien exprimé, en fait je voulais savoir si ce coté répétitif semblait plus frappant dans les 70's, alors que ces sonorités étaient toutes nouvelles et étaient tellement surprenantes qu''on ne regardait pas plus loin tant ce coté "new sound" hallucinait l'auditeur.

Pour "Sweat Dreams, il y a ce post pour le matos :
https://fr.audiofanzine.com/synthetiseur-rack/forums/t.662742,synthes-dans-la-variete-internationale-dans-les-annees-80,post.11048594.html
3752
Le coté répétitif de l'époque est sans doute induit par la conception/limitations des instruments (sequencer) de l'époque, ce qui a engendré cette esthétique...

Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...

 

transmission-soundcloud

 

3753
Et pas par leur limites en tant que compositeurs?

-------------------------

Un excellent article sur le matériel de la tournée "Dazzle Ships" d'OMD en 1983.
C'est en anglais mais il y a des photos et des vidéos.

Merci à mon pote Super Shogun pour ce lien :
https://www.electricityclub.co.uk/synthetic-engineering/
3754
Pour Kraftwerk le côté répétitif est inhérent à leur esthétique et concept très influencé par le monde industriel, le travail à la chaine, la robotisation, la déshumanisation et autres thématiques que l'on retrouve par-exemple dans le film Metropolis de Fritz Lang.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

3755
+1 , et l'arrivée du midi aussi , il me semble ...

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

3756
Citation de kosmix :
Pour Kraftwerk le côté répétitif est inhérent à leur esthétique et concept très influencé par le monde industriel, le travail à la chaine, la robotisation, la déshumanisation et autres thématiques que l'on retrouve par-exemple dans le film Metropolis de Fritz Lang.


Bien pensé!
Ton explication est sans doute la bonne et elle a désormais mon adhésion.

Demain, votez Cosmetix!!!!!!
3757
Citation de BBmiX :
+1 , et l'arrivée du midi aussi , il me semble ...


Euh... ils avaient quand-même déjà bien bossé avant l'arrivée du MIDI (1983) :

1970 Kraftwerk
1972 Kraftwerk 2
1973 Ralf und Florian
1974 Autobahn
1975 Radio-Activity
1977 Trans-Europe Express
1978 The Man-Machine
1981 Computer World

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

3758
Ben justement, par rapport aux séquenceurs analo ultra-répétitifs, le MIDI apportait la longueur des séquences, l'enregistrement de la vélocité et des modulations, etc.
Donc c'était enfin l'ouverture vers des trucs non-carrés et permettant de reproduire la sensibilité du musicien.
3759
N'oubliez pas que certains titre a base de sequence etaient en realite jouer a la mano, comme SuperNatural de Cerrone, bah oui répétitif, ou Moroder tout aussi répétitif

Il n'y avait pas que Kraftwerk dans ce créneaux.

[ Dernière édition du message le 23/04/2022 à 13:50:46 ]

3760
Je vois.

Mais Kraftwerk était l'un de ces groupes pour qui l'argent n'était pas un problème et qui n'ont jamais rechigné à lâcher les billets pour se faire construire l'instrument ou le séquenceur avec les spécificités dont ils avait besoin. La technologie existait, en CV/Gate bien sur, mais elle était juste hors de prix mais pas hors d'atteinte pour leur moyens.

Je pense que le Midi et le digital ont juste permis de reproduire et de commercialiser pour beaucoup moins cher des technologies qui existaient déjà.

Je reste assez d'accord avec l'hypothèse de Kosmix , la répétitivité de leur musique est surement volontaire.

Et puis quand j'écoute la musique d'autres groupes comme TG et les solistes allemands dont nous avons parlé il n'y a pas longtemps, leur séquences semblent bien moins répétitives, comment dire, plus "fluides", moins redondantes à l'oreille.

Quand on voit la minutie avec laquelle les KW travaillaient leurs titres en studio (voir le livre "I was a Robot"), ça ne peut pas être accidentel, par faute d'inspiration ou par manque de possibilités hardware.

On dit comment? "My two cents"?