Tessiture
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Mandolman
Je vais de F1 à G#4 ( les dernieres notes en voix de fausset)
Quelqu'un peut m'aider ?
Merci
kreos78
J'ai écouté ton extrait mais c'est pas trop ça que je souhaitais entendre, voici dans le détail :
- vocalise sur le phonème "on" même si à un moment tu partiras sur le "A"
- tu prends ton extrême (le sol) et tu montes ainsi : sol sol# la la# si do do# ré ré# jusqu'au contre-ré, les notes doivent êtres liées mais entendues très distinctement avec la même intensité, (si possible essaie d'y mettre les notes jouées au piano, enfin c'est ce que je fais) pour plus de justesse. Dans les extrêmes tu n'arriveras pas à tenir le phonème "on", même avant d'ailleurs je pense (au alentour du do - ré), c'est pas grave tu orientes le phonème vers le "A" qui est la voyelle par excellence, celle sur laquelle tout doit passer ...
A +
Bon courage ah oui au fait je passe pour ce qui me concerne du La au contre ré mais dans les deux gammes (ascendantes et descendantes).
Michael Jackson
Il faut que je travaille la gestion du souffle principalement alors, parceque chui loin de faire l'allé retour!!!
Tu peut de donner des exos pour améliorer la réspiration?
au faite, je ne remet rien en cause mais ta combien d'année d'expérience musicale?
kreos78
Pour ce phonème, la justification vient du fait que c'est principalement celui que j'utilise avec ma prof de chant depuis le début et il a la particularité de faire naître les harmoniques à savoir harmoniques aigues pour les graves et harmoniques graves pour les aigus.
Pour l'intensité, si tu veux parler de volume, tu mets du volume mais pas trop surtout que manifestement tu débutes donc ne jamais forcer !!
Les intervalles ? ben en fait tu n'en as pas puisque c'est une gamme chromatique, voici une définition plus précise :
La gamme chromatique se forme par l'intercalation, entre les 7 degrés de la gamme diatonique, de 5 demi-tons chromatiques, obtenus par l'emploi des altérations accidentelles. Elle comprend donc la totalité des 12 sons de la gamme tempérée. En clair tu as ttes les notes qui composent une gamme majeure..
Pour la gestion du souffle franchement, je n'ai pas vraiment d'exercices sinon un ouvrage à te conseiller, celui de Rondeleux qui utilisent d'emblée des exercices mais bon à partir du moment ou tu respires correctement càd respiration diaphragmme et non claviculaire, tu ne dois pas trop y penser surtout au stade où tu en es, la respiration, tu t'en préoccupe dans le cadre de l'interprétation au plus juste des nuances imposées par une partition, mezzo vocce, pianissimo, forte etc ...
A ce stade avancé, tu optimises un peu plus ta gestion du souffle mais tu remarqueras en principe que ton souffle augmentera au fur et à mesure des exercices pratiqués et ce sans t'en rendre compte, pour ma part, je ne fais aucun exercices particuliers de respiration à part du sport (jogging et natation)...
Pour la musique, je suis guitariste depuis maintenant 27 ans et chanteur lyrique depuis 03 ans et 03 mois. Je me considère tjrs comme un débutant surtout en lyrique ou il est très difficile même dans les premières années de tout assimiler en même temps, le chemin est progressif, extrêmement hardu si tu te donnes la peine de bosser durement mais le résultat en vaut la peine je crois. J'ai assimilé énormément de choses par moi-même également et principalement d'ailleurs, en lisant un grand nombre d'ouvrages, en allant consulter un phoniâtre et en surfant ici et là, chacun doit devenir son propre professeur, je veux dire que prendre des cours c'est indispensable mais il faut également expérimenter de ton côté des choses sans t'égarer de la chose enseignée par ton prof. Ne pas dépasser les extrêmes si en cours tu le ne fais pas sauf quelques fois histoire de tester ton potentiel mais il faut faire très attention et je dois avouer qu'en ce moment je suis plus souvent vers les la sib si contre-ut que vers le fa fa# que ma prof très prudemment ne franchit pas.
Tous les exercices m'a t'elle dit doivent être de la même teneur et ce quelque soit la voyelle ou le phonème, en clair, je dois passer ttes les voyelles au même emplacement et sur ttes les notes...
A +
fullwood
Pas en contradiction, mais apposant un éclairage, et des préoccupations différentes.
Citation : mais bon à partir du moment ou tu respires correctement càd respiration diaphragmme et non claviculaire, tu ne dois pas trop y penser surtout au stade où tu en es, la respiration, tu t'en préoccupe dans le cadre de l'interprétation au plus juste des nuances imposées par une partition, mezzo vocce, pianissimo, forte etc ...
D'accord et pas d'accord.
On ne peux pas séparer le travail d'un "juste soutien ", de l'activité chantée...
Puisque nous chantons avec notre air, il me parait indispensable de travailler avant tout la notion de soutien:
On appelle celà aussi l'"appogio", nous sommes d'accord.
Cette notion d'appui du souffle est primordial, puisque c'est autour de la gestion de ce souffle que tu développes des réflexes assez salvateurs:
ouverture du voile du palais, non affaissement de la cage thoracique pendant l'acte du chant, et balance volume d'air expiré/son émis.
Et donc l'utilisation optimal d'un ratio, et une bonne visée des résonnateurs
On voit ensuite rapidement l'avantage de ces automatismes:
se placer dans bonne posture corporelle, synchronisation des éléments mis en jeu dans l'acte chanté
Ce travail n'entre pas qu'en compte dans une activité d'interprétation, puisque c'est un travail qui s'envisage, au contraire, dans un travail complémentaire, au même titre que le placement des voyelles, le travail du masque, l'exploitation des registres, l'harmonisation du son ( je vois Frenchy qui sourit-il va pouvoir compléter, et toi aussi d'ailleurs...)
l'interprétation permet de travailler sur d'autres aspects, mais sans ces automatismes, tu mets plus de temps
Ainsi, je peux remarquer qu'en lyrique, ou même dans d'autres cours de chant, on se préoccupe avant tout de gérer correctement des mécanismes articulatoires.
Dans l'acte d'interprétation, par contre on se préoccupera de l'utilisation des consonnes pour permettre de conserver une ouverture, d'offrir un placement équivalent à chacune des voyelles dans les résonnateurs.
On se base du coup sur l'observation du texte pour repérer ce qui peut nous aider à l'exercice d'une mélodie qui met en jeu différents registres, passages etc...
d'autres paramêtres s'ajoutent à celà, le rythme, l'émotion à donner, et enfin le style.
Citation : je veux dire que prendre des cours c'est indispensable mais il faut également expérimenter de ton côté des choses sans t'égarer de la chose enseignée par ton prof.
c'est clair!
si tu ne réfléchis pas sur ta voix et que tu n'expérimentes pas toi même en dehors des cours, et donc que tu n'acquiert pas ce regard d'autocorrection (et parfois tu te trompes, mais tu comprendras bien plus vite pourquoi grace à ton prof'...), et bien tu galères.
Citation : Ne pas dépasser les extrêmes si en cours tu le ne fais pas sauf quelques fois histoire de tester ton potentiel mais il faut faire très attention et je dois avouer qu'en ce moment je suis plus souvent vers les la sib si contre-ut que vers le fa fa# que ma prof très prudemment ne franchit pas.
Sage décision, mais-et là, on sort du cadre du travail de tessiture -rien ne t'empêche d'essayer déjà!
Mais, avant toute chose il faut concentrer son travail sur une zone où tes sons sortent déjà sans forcer, ou ton larynx n'est pas autant tendu que dans l'extrème de ton registre
Puisque sur ces sons il y a déjà du travail: en timbre, en ouverture, et en soutien, en justesse
Or, ce type de conseils tient de qulqu'un qui à l'habitude de faire de la musqiue et qui connait les vertus d'une pédagogie.
Mais, rappelles toi que c'est parce que tu as pris ds risques que tu as été cherché des conseils!
Je me trompe?
kreos78
Tout cela pour dire, que la progression est extrêmement méticuleuse et de toute manière elle m'a répété qu'avec une bonne pratique, le son doit naturellement se logé à cet emplacement. Et voilà une question en moins à me poser, désormais, j'ai un moyen de contrôle prioréceptif et ma voix est beaucoup mieux placée. Bref il y a tant à dire, c'est comme la respiration, je vocalise avec elle sur la fameuse quinte (do mi sol mi do) mais maintenant j'en fait 07 alors qu'auparavant c'était 5 mais je lui ai avoué que chez moi je dépassais allègrement les 15 et elle m'a gentiment sourit en me disant que tte manière que cela ne l'étonnait pas de moi et que je n'avais aucun prb de souffle et de soutien, alors pourquoi travailler des exercices spécifiques en ce sens ! Je n'ignore pas l'importance du soutien et du fameux légato mais il me semble que pour ce qui me concerne je n'ai pas à travailler outre mesure cet aspect du chant par contre je dois bosser d'autres mécanismes.
Bon sinon, michael jackson tu fais bien de t'interroger à ce point mais il faut bien comprendre qu'à ton stage rien n'est en place et qu'en tte amitié, il y a des mécanismes que tu ne peux comprendre n'y même assimiler car d'autres ne sont pas encore en place, c'est un peu comme un légo, duquel les pièces s'emboîtent les unes sur les autres. Chacune à sa place, son rôle et seul le temps et la bonne pratique, bien guidée saura donner tout son sens à l'ensemble. En un mot, patience est mère de sureté surtout dans ce domaine...
Michael Jackson
kreos78
A +
Michael Jackson
Michael Jackson
-Je vais déjas commencer par améliorer le souffle en essayant de tenir un son régulier soutenu sans variation notable.
-J'essaerais de tenir le son le plus longtemp possible.
approuve tu?kreos78?
Citation : Bon sinon, michael jackson tu fais bien de t'interroger à ce point mais il faut bien comprendre qu'à ton stage rien n'est en place et qu'en tte amitié, il y a des mécanismes que tu ne peux comprendre n'y même assimiler car d'autres ne sont pas encore en place[/url]
Je suis d'accord avec toi mais ça fait quand même depuis juillet dernier que j'ai commencé les cours de chants une fois par semaines, est-ce normale?
Michael Jackson
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