Comment utiliser les bus de mixage

Vous le savez : on peut utili­ser des bus auxi­liaires pour envoyer certaines pistes dans un effet comme une réverbe ou un compres­seur, mais ce n’est pas là le seul inté­rêt des bus. Ces derniers vont en effet être extrê­me­ment pratiques pour simpli­fier l’or­ga­ni­sa­tion du mixage. C’est ainsi qu’on va envoyer toutes les pistes d’une batte­rie dans un bus, toutes les guitares dans un autre bus, les cordes, les cuivres ou les choeurs dans un autre bus encore, etc.

De la sorte, on ratio­na­lise le mix et on se simpli­fie la vie car on divise la diffi­culté : on mixe d’abord les instru­ments entre eux dans le bus, puis on mixe les bus entre eux, comme des super instru­ments. De la sorte, au lieu de gérer des dizaines de tranches, on n’en a plus que quelques unes pour faire le mixage final.

Or, ce n’est pas là le seul inté­rêt des bus car ils vont être très utiles aussi pour ce qui est des trai­te­ments. Vous le savez : l’un des buts du mixage, c’est de donner l’im­pres­sion que toutes les diffé­rentes pistes forment un tout cohé­rent, et pour cela, rien de tel qu’un compres­seur qu’on va appliquer au niveau du bus. En travaillant globa­le­ment sur cette matière sonore, ce dernier va soli­da­ri­ser les pistes, les « gluer » comme disent les anglais… Et pour ce faire, la réfé­rence incon­tour­nable n’est autre que le compres­seur stéréo qu’on trou­vait sur les consoles SSL de la série G dans les années 80.

S’ins­pi­rant de ce dernier, on trouve même quan­tité de compres­seur logi­ciels ou maté­riels préci­sé­ment conçus pour être utili­sés sur le bus, sachant qu’il ne s’agit pas ici de compres­ser comme un bour­rin : un ou deux db de réduc­tion de gain suffisent avec un ratio de 2:1, une attaque qui laisse passer les tran­si­toires et un relâ­che­ment qui respecte le groove du morceau…

Et évidem­ment, c’est aussi au niveau des bus qu’il peut être inté­res­sant de faire inter­ve­nir des simu­la­teurs de bande, des satu­ra­tions softs et des égali­sa­tions colo­rées… Bref, c’est main­te­nant à vous d’es­sayer tout cela, non sans avoir préa­la­ble­ment liké, partagé et commenté cette vidéo. Ciao !