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Sujet Pourquoi faire des masters à un niveau aussi élevé ?

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Sujet de la discussion Pourquoi faire des masters à un niveau aussi élevé ?
On voit souvent des sujets "comment faire des cd aussi fort que les cd du commerce", pourquoi vouloir faire ça ?

Et pourquoi les "cd du commerce" sont forts ???
Il suffit de monter le volume de sa chaîne si ce n'est pas assez fort.

J'imagine qu'il y a une bonne raison, puisque tout le monde fait pareil. Pourquoi sacrifier la qualité du son, alors qu'il suffit de monter le bouton ???


A l'heure où les lecteurs deviennent généralistes et où nos amplis servent aussi bien pour les dvds que les cds, pourquoi ne pas faire de masters au niveau de référence des dvds ? (niveau de référence +4 dBu ~ -18 dBfs, ce qui donne 18 dB de dynamique, et permet de mixer la musique de façon vraiment vivante, rappelons que depuis 10 ans la dynamique des cds tourne plutôt autour de 7 - 8 dB)


POURQUOI ?

Cette question s'adresse aussi bien aux profesionnels qu'aux amateurs et surtout aux auditeurs puisque tout le monde va dire "c'est à cause des auditeurs"
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...
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Martis : respect man ! t'es un cador !
"Fight the war, fuck the norm" Know your enemy - Rage Against The Machine
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Merci Martis

Citation : En avant pour le massacre



C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
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Citation : Ce fichier est un MIX avec la crête à 0dB



normalisé ? :fache2:
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Non. Un fichier avec la crète à 0dB, par le mix. Pas en normalisant.
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Et alors ?
normalisé ou pas , tu aurais entendu la différence , sérieusement ?
...
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Extrait de l'interview de Pierre Bouteiller dans le supplément Radio-Télé du Monde daté du 30 Mai au 05 Juin 2005 (PB a dirigé France-Musiques de 1999 à 2004) :

Question du journaliste :

Citation :
L'audience doit-elle être un souci à Radio-France ?



Réponse de PB :

Citation :
On ne peut pas se désintéresser de l'audience, même dans le service public. A quoi peut servir la plus belle des radios si personne ne l'écoute ? Je. ne dis pas pour autant que le public a toujours raison ; je pense même qu'il a parfois tort. Mais il y a un acteur qu'il ne faut pas oublier dans l'affaire, c'est une partie du personnel et de certains syndicats. Ils ont majoritairement une culture de l'offre : même quand une radio ne fait pas d'audience, il ne faut surtout pas y toucher. En gros, peu importe la demande du public, ce qui existe est intangible. Or, sur les 49 radios que compte Radio-France, toutes sont-elles nécessaires ? Sans verser dans un discours néolibéral, on ne peut quand même pas continuer à faire de la radio comme il y a cinquante ans. C'est fou de faire comme si la télévision n'avait pas été inventée il y a soixante ans et comme si Mitterrand n'avait pas libéré la bande FM !


Autre exemple de cette culture exclusive de l'offre : dans une voiture normale, à cause du bruit ambiant, vous n'entendez pas les passages «pianissimo » de certains morceaux, sur France-Musiques. Quand je suis arrivé à la direction de France-Musiques, en 1999, j'ai donc demandé qu'on monte un peu le son, en le comprimant légèrement. Je me suis alors heurté à certains producteurs, techniciens et syndicats : tant pis si les auditeurs n'entendent pas, à eux de tendre l'oreille, on ne fera pas un pas vers eux. Autrement dit, la radio, ça se mérite. C'est inacceptable, ce discours ! C'est idéologique, et cela n'a rien à voir avec la notion de service public. Il ne s'agissait bien sûr pas de compresser le son comme à Skyrock, où on tombe dans le détimbrage. Mais Radio Classique, par exemple, ne détimbre pas du tout et a un niveau sonore suffisant pour qu'on l'entende. La culture de l'offre, c'est ça : nous, nous avons le meilleur son du monde, alors on n'y touche pas-même si on ne nous entend pas !

Before you play, ask yourself: will it improve upon the silence ?

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Enfin, France Musiques ca reste quand même la seule chaine ou un producteur te demande de pas couper les 30 secondes de silence au début d'un morceau contemporain !