Le son : phénomènes physiques et physiologiques (ou psychoacoustiques)
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Dr Pouet
Et aussi, car les discussions sont souvent liées : de la perception de ces sons par nos oreilles (ou l'interprétation que notre cerveau en fait).
[ Dernière édition du message le 19/08/2011 à 14:57:19 ]
Anonyme
On ne se bat pas, c'est moi qui avais tort. La vieillesse est un naufrage
JM
Anonyme
L'histoire de la confusion entre polarité, délai et phase est une approximation/erreur assez commune et on la rencontre aussi dans les explications sur les prises de son au couple. On lit d'ailleurs souvent prise de son de phase, ce qui est parfaitement faux, l'oreille humaine n'étant pas sensible à la phase des signaux lorsqu'on parle de localisation. C'est bien le délai et le niveau qui interviennent beaucoup, et ensuite vient le travail du lobe de l'oreille, et autres subtilités.
JM
Bowie Kent
vous vous prenez vachement la tête avec des sujets bizares, ça sert à quoi dans la pratique ce genre de tergiversations ?
C'est juste une question.
XLRcable
Culture générale oblige. De plus, un bon technicien son est prié de bien savoir de quoi il parle en matiere d'acoustique fondamentale.
The blues are the roots, The rest are the fruits.
W. Dixon
SampleHunter
vous vous prenez vachement la tête avec des sujets bizares, ça sert à quoi dans la pratique ce genre de tergiversations ?
Beaucoup pratiquent le son empiriquement, par expérience et ça marche plutôt bien car on est dans un domaine sensoriel. Néanmoins, connaitre les quelques principes physiques qui régissent le son et sa propagation permet de comprendre plus vite et plus sûrement les bonnes pratiques, le matériel, sa conception et son utilisation, mais aussi d’interpréter les résultats, d’anticiper les problèmes plus facilement. Bref comprendre les choses plutôt que seulement les ressentir.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
Dr Pouet
Anonyme
Et comprendre les phénomènes permet de trouver des solutions qu'on imaginerait sans doute pas, et d'éviter des conneries qu'on éviterait pas. Dans le cas de la caisse claire, ll y a tant de techniciens qui inversent la polarité du micro sous caisse claire sans même écouter ce que ça donne sans le faire. Ce qu'il faut retenir, c'est que la situation est trop complexe pour qu'une solution marche à tous les coups, même si statistiquement, c'est cette solution qui fonctionne le mieux.
Ne pas comprendre ces phénomènes mène aussi à des comportements bizarres comme utiliser deux micros en couple ORTF sur une seule voie de console plutôt qu'un seul micro en pensant que ce sera mieux (vécu).
JM
Bowie Kent
Dr Pouet
SampleHunter
J'aime relativiser et me rappeler régulièrement que tout ce hardware, tous ces ordinateurs, tous ces logiciels séquenceurs, ces plugs-in, ces bits , tout ces traitement numériques complexes pour lesquels on s'arrache les cheveux, on s'endette et parfois s'enveniment amicalement sur AF, ne servent au final, qu'à alimenter une petite bobine de cuivre, toute simple, excitée par un bête aimant, pour pousser une vulgaire membrane.
Et ces membranes, qui mises en mouvement vont transformer notre travail en son, et bien, les meilleurs, les plus fidèles sont en carton...alors faut-il mixer en 48 ou 64 bits ?
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
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