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réactions au dossier Les Beatles en dix secrets de production

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Sujet de la discussion Les Beatles en dix secrets de production
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Pour exprimer l’étendue de leur génie, les quatre garçons dans le vent ont passé des centaines d'heures en studio à expérimenter. Depuis, certains ont consacré des livres entiers à leurs secrets de productions. De notre côté, on vous propose une fiche technique des Fab Four en dix chansons.


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Honte à moi....J'interviens ici et je n'avais pas bien lu le post d'origine, au demeurant super intéressant. Je suis intarissable sur les Beatles. Dire que je connais tout, certainement non. IL faut aussi savoir démêler le vrai du faux, les fausses infos. Après tout, c'est le job des journalistes de vendre du papier.
Citation :
De nombreux détrac­teurs ont propagé la rumeur d’un maillon faible dans le groupe, d’un batteur simpliste et peu tech­nique.
Mais le rôle d'un batteur surtout dans ce genre musical est d'assurer, pas d'en mettre plein la vue. J'ai tout un tas de bouquins qui traitent du sujet. Certains affirment même que Ringo Starr ne savait même pas faire des roulements, du moins à ses débuts.
Citation :
Pour­tant, sur le morceau « Paper­back writer » sur l’al­bum Revol­ver de 1966, ce n’est pas qu’au talent de McCart­ney que l’on doit ce son de basse parti­cu­liè­re­ment lourd et percu­tant façon Motown.
J'ai peur de dire (encore) une bêtise, mais pour moi, ce single avec "Rain" en face B préfigure le hard rock. En fait, les Beatles ont enfanté pleins de courants musicaux différents.
Citation :
Elea­nor Rigby, deuxième titre de l’al­bum Revol­ver, est une prouesse de mini­ma­lisme et de subti­lité, une ballade tragique sur la soli­tude des banlieu­sards, instal­lée sur un lit de cordes clas­siques et dépour­vue d’ins­tru­ments rock à propre­ment parler.
Encore un morceau incroyable. La ou certains auraient produit un truc lourd et chiant, aux parviennent à faire quelque chose de subtil, d’aérien. Pour "The Long And Winding Road", sur l'album Let it Be, enfin je crois, c'est pareil, ils savaient mixer et manier parfaitement les cuivres et les chœurs. La technique, je n'y connais rien, je suppose que les "preneurs de sons" avec les moyens de l’époque étaient très bons et faisaient du bon boulot. Les Beatles étaient à la fois bien entourés et talentueux. Mais ce coté pourtant essentiel technique me passionne bien moins. Je termine par des excuses : j'ai été un peu dur, un peu excessif avec les "Beach Boys", je viens de m'envoyer une compil, c'est pas si mal, et c'est même bien. Parfois, la passion rend excessif.
92
The long and winding road est un bon exemple sur le rôle des producteurs arrangeurs puisque McCartney n’était pas d’accord avec la version de Spector. On connaît la version voulue par McCartney, on peut se faire un avis
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Martine avait raison : c'est chouette Nubril !

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Citation de SebAudio :
The long and winding road est un bon exemple sur le rôle des producteurs arrangeurs puisque McCartney n’était pas d’accord avec la version de Spector. On connaît la version voulue par McCartney, on peut se faire un avis

Ça concerne tout l’album Let it be, Mc Cartney trouvait que tous les arrangements dénaturaient l’esprit du disque, d’où la sortie de let it be naked.
95
Il faut dire que pour l'album Let It Be les Beatles s'en étaient complètement désintéressé, ne validant pas le mixage de Glyn Johns et Phil Spector se retrouvant avec des kilomètres de bandes à mixer.
96
Glyn Johns et Phil Spector sont chacun dans leur style tout à fait excellent mais pas pour " faire du Beatles " ......! Glyn Johns a fait du bon boulot avec les Stones sur " Let It Bleed " ou " Beggar's Banquet " , tout comme pour les Who sur " Who's Next " ou encore les magnifiques albums de Joan Armatrading ...... Spector a été le renouveau de Lennon pour son premier album solo , il a été magistral ave Ike & Tina Turner et même avec.........les Flamin' Groovies ! Mais Sir George avait la fibre Symphonique que n'ont jamais eu les deux autres !

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............

There's also a negative side."

97
Bah, les gars, vous racontez quoi, là? Il sonne merveilleusement bien, "Let it be"!

Citation de Calagan :
citez moi un disque de Visconti intéressant d'un point de vue sonore avant qu'il enregistre avec David Bowie ! (attention, je ne dis pas mauvais techniquement : Visconti est un excellent producteur. Je dis artistiquement intéressant).

T Rex! j'ai gagné quoi?

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

98
Citation de Peaveycroquette :
Bah, les gars, vous racontez quoi, là? Il sonne merveilleusement bien, "Let it be"!




Oui, mais le naked encore mieux.
99
J'ai beau connaitre assez bien les Beatles....Je n'avais pas écouté depuis longtemps ce "Let it Be Naked", naked, avec mon anglais très naked, ca doit vouloir dire dépouillé, nu ou quelque chose du genre. Vérification faite (et si mes infos sont vraies...) c'est l'idée de Mc Cartney.
Lennon (sous réserves, encore...) n'a pas beaucoup participé et avait peut être deja quitté le groupe sur certains morceaux. Effectivement, c'est un bon album, pas le meilleur pour moi, mais c'est bien du Beatles...Toujours mon coté chauvin. Le son est comment dire....En prise directe, il ne semble pas y avoir d'effets. La batterie est en avant, il peut arriver que la voix de Mc Cartney soit un peu trop haute et un peu torturée, les chœurs mal assurés, ça gueule un peu trop dans "I've Got a Feeling", qu'importe, j'ai même eu l'impression (erronée, bien sur...) que ça chantait faux par moment. Je conseille bien évidement l’écoute de cet album, on peut croire qu'ils sont la, juste devant nous en session...Cet album a une valeur historique, sentimentale, émouvante. J'ai zappé le coté producteur que je connais assez peu, un peu débordé hors sujet (pardon...) mais je suis heureux d'avoir parlé Beatles. Je remercie l'Admin qui à lancé ce fil. Riche idée.

[ Dernière édition du message le 24/02/2025 à 08:55:22 ]

100
pantoufles: je plussoie
c'est évidemment un album loin d'être parfait, mais qui témoigne parfaitement de son époque, le chant du cygne, toussa.
une sorte d'épilogue un peu foiré (comme la fin du groupe) du majestueux Abbey Road

 

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Hi Cowboy