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réactions au dossier Les Beatles en dix secrets de production

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Sujet de la discussion Les Beatles en dix secrets de production
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Pour exprimer l’étendue de leur génie, les quatre garçons dans le vent ont passé des centaines d'heures en studio à expérimenter. Depuis, certains ont consacré des livres entiers à leurs secrets de productions. De notre côté, on vous propose une fiche technique des Fab Four en dix chansons.


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Bizarrement, je n'ai jamais réussi à accrocher avec l'album blanc, à part quelques morceaux (Back in the Ussr, Piggies, White My Guitar Gently Weeps, Helter Skelter, Révolution. ..).. J'ai toujours trouvé justement qu'il y avait beaucoup trop de pistes inutiles.

Citation :
Les Beatles sont pour moi de vraies références, les Queens, Genesis, U2 et autres sont leurs descendants directs, ce sont des mélodistes sans égal.
Euh... musicalement, mettre U2 au même niveau que Queen et Genesis, c'est pas sérieux :D

Quand je crée, ce n'est pas moi qui vais vers la toile, c'est la toile qui vient vers moi.

[ Dernière édition du message le 21/02/2025 à 13:14:30 ]

52
J’ai toujours pensé que l’Album Blanc aurait gagné à être resserré en un disque unique. Il contient d’excellentes chansons, mais aussi beaucoup de morceaux anecdotiques qui rendent l’ensemble très inégal

Quant à l’idée que les Beatles puissent se mesurer à Beethoven, il faut quand même relativiser. J’adore les Beatles, mais ça reste avant tout de la pop, avec de jolies mélodies et des arrangements soignés, mais sans commune mesure avec l’ambition des derniers quatuors ou sonates de Beethoven
Quand certains s’extasient sur la richesse instrumentale de Sgt. Pepper, ils oublient souvent que la finesse des arrangements vient du travail de George Martin. Car c’est une chose de vouloir un arrangement jazzy ou baroque pour tel ou tel titre, mais c’en est une autre d’avoir la culture et le métier pour le transcrire en partition et le faire jouer par un orchestre. C’est un peu comme écrire la mélodie de l’Hymne à la joie : c’est un beau thème en soi, mais le décliner sur 30 minutes sans se répéter en le traitant avec un style symphonique, populaire, sacré, fugué, opératique... c’est un tour de force d’une tout autre ampleur

[ Dernière édition du message le 21/02/2025 à 12:14:27 ]

53
totalement d'accord.
On peut dire que pour les beatles, les planètes étaient vraiment alignées, que ce soit la rencontre entre deux supers compositeurs et mélodistes, un producteur arrangeur talentueux et un ingé son avant-gardiste.
j'aime vraiment toutes les périodes des beatles avec plus d'affinités pour certains albums, mais dans l'ensemble, y'a quand même pas grand chose à jeter ce qui est assez rare dans une carrière. Ils ont aussi certainement su s'arrêter au bon moment.
Les carrières solo sont beaucoup moins marquantes en ce qui me concerne, de très bons albums chez Lennon, Mccartney et Harrison, mais plus inégaux.
après, c'est une question de goûts bien évidement.

https://closedmouth19.bandcamp.com/

54
Les Beatles n'auraient JAMAIS eu cette carrière sans Brian Epstein et son marketing offensif et sans l'énorme talent de mélodiste de Sir George MARTIN sans oublier les ingés-son tel que Geoff Emerick ou Alan Parson ! Et puis il y a LE studio ..... Le volume du studio 1 de Abbey Road fait une énorme différence avec d'autres studios Londoniens de l'époque ; le studio de DJM ( Dick James ) était si contraint que le piano à queue traversait le mur pour tenir dans la pièce principale ! Mais quel piano ! ! C'est là que Elton John a débuté . Certains studios étaient sur plusieurs étages ; le matériel pas vraiment TOP ..... Mis à part les microphones dont certains sont toujours là et des références mondiales ( U47-U67-D12-AKG251...) Les multipistes analogiques et les bandes n'avaient pas les performances du premier ZOOM venu :clin:
Le remixage en DVD-Audio de titres des Beatles pour l'album " LOVE " ( spectacle du Cirque du Soleil ) par Sir George et son fils donne un bel exemple de ce que pourrait être une belle production d'aujourd'hui .

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............

There's also a negative side."

55
C'est toute une interaction, sans les Beatles Georges Martin serait peut-être resté le directeur d'une branche obscure de EMI, Geoff Emerick serait peut-être devenu un ingé son quelconque comme tant d'autres dans les studios d' Abbey Road et Brian Epstein un vendeur de disques à Liverpool. Ils ont tous fait partie d'une aventure et n'oublions pas le contexte des années soixante .
56
@ivanoff :bravo:

https://closedmouth19.bandcamp.com/

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Je me suis toujours demandé comment quatre types, pas franchement musiciens exceptionnels, beaux gosses ou pistonnés, ont pu déclencher un tel engouement avec des chansons aussi médiocres que Love Me Do, Please please me ou From me to you. Quelle a été la recette de Brian Epstein pour les propulser à un niveau de popularité aussi fulgurant, atteignant un tel culte en moins d'un an ? Ça frôle la sorcellerie
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leurs expériences à Hambourg ont participé à les rendre bien meilleurs à bien des égards.
chansons médiocres… peut-être perçues comme telles aujourd'hui par certains mais surement pas à l'époque.

https://closedmouth19.bandcamp.com/

[ Dernière édition du message le 21/02/2025 à 14:59:03 ]

59
Citation de doudouglas :
Je me suis toujours demandé comment quatre types, pas franchement musiciens exceptionnels, beaux gosses ou pistonnés, ont pu déclencher un tel engouement avec des chansons aussi médiocres que Love Me Do, Please please me ou From me to you. Quelle a été la recette de Brian Epstein pour les propulser à un niveau de popularité aussi fulgurant, atteignant un tel culte en moins d'un an ? Ça frôle la sorcellerie


C'est pas faux ! Les chansons étaient franchement " cucul " mais la censure était drastique ! Tu pouvais chanter " Je veux tenir ta main ( I wanna hold your hand ) " mais les plus avertis savaient que la signification était plutôt " je veux te tringler fougueusement " ( version 2025 ) . Quand à Brian Epstein , il pouvait influencer les chats car il avait plusieurs sites de ventes et un sens du commerce inné ! En Suisse Jecklin Musikhaus influait sur les hit-parades des ventes de la même manière avec la même efficacité ... ( j'ai fait "monter" le single " Matador " de Garland Jeffreys trés haut avec la complicité de Jecklin ) .
Sir George Martin avait une ouverture d'esprit qui manquait à d'autres en France .....Nous avions des grands mélodistes-arrangeurs-chef d'orchestres avec des succès considérables ( Paul Mauriat , Michel Legrand .... ) mais pas d'équivalents Beatles ! Mais si on regarde la carrière de Johnny et surtout de Sheila ou encore Mireille Mathieu , il y a des Mentors trés futés derrière !!!!
En GB , le producteur Norrie Paramor fût determinant pour Sir Cliff Richard ; Mickie Most pour Donovan ; Glyn Johns pour Clash ou les Stones ......... Les Britons ont les studios , les fabricants de matériels , la langue et la mentalité ! Nous nous avons la gastronomie !

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............

There's also a negative side."

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Hors sujet :
Citation :
il pouvait influencer les chats
Faut être balaise, ils n'en font qu'à leurs têtes ces félins!:mrg:

(-;  Be Funky  ;-)

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