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Mesa Boogie Studio 22+ Head
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Mesa Boogie Studio 22+ Head

Tête d'ampli guitare tout lampe de la marque Mesa Boogie appartenant à la série Studio 22

Sujet Mesa Studio 22

  • 97 réponses
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Sujet de la discussion Mesa Studio 22
Salut,
Je voudrais savoir quelles sont les lampes sur cet ampli et combien ça coûte en entretien?
ça coûte combien environ de remettre "à neuf" cet ampli après 5 ans?
Merci !
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Oui, moi aussi je prend mon pied avec le duo gratte ampli. Mais ça ne fait pas d'une bonne overdrive un truc qui pourrit le son. Ca apporte autre chose. Un son plus granuleux, plus médium, etc.

 "Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier

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Hey, fydo, merci pour ton post... t'as lelien vers la boutique, que je vois à quoi ça ressemble?
Merci
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Citation : Les ouvriers qui bossent en usine sont payés, vois-tu. C'est aberrant, sans doute, mais ces gens là ne sont même pas fichus de venir se coller devant leur machine par pur plaisir!



ya pas quand même une légère, toute petite, minuscule différence entre un truc DIY et une production série... :idee2:

j'ai pas l'impression que le montage mette des dizaines d'heures à être fait non plus, de surcroit dans une production faite en série théoriquement il y a un minimum d'efficacité que n'a pas le particulier, il y a des prix de gros pour les composants...

parce que sinon franchement je comprend pas trop pourquoi un ampli qui à priori est un montage bien plus complexe, qui demande donc théoriquement plus de temps soit quasiment aussi cher à acheter qu'à faire en DIY... :?!:

je veux bien comprendre qu'en général le DIY est moins cher mais à ce point là je me dis qu'il y a quand même un truc. (genre ça marche mais pour bien respecter la sonorité de l'ampli faut un montage bien plus chiader ou autre...).

(au passage, merci beaucoup d'être aussi méprisant... :??: )
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Citation : merci beaucoup d'être aussi méprisant



Ce n'était pas l'idée, mais tu as tourné ta phrase de telle manière qu'on ne pouvait pas répondre autrement que par un peu d'ironie : je n'ai pas pu résister :clin:

Je connais bien la problématique des coûts de revient dans l'industrie, de par ce que j'ai fait au niveau professionnel depuis vingt ans, et je connais bien également le cas du DIY - je suis rédacteur en chef de www.Techniguitare.com

Il faut distinguer plusieurs situations:

- les pédales conçues pour la plupart il y a une vingtaine ou une trentaine d'années au moins. Là, il y a clairement et nettement arnaque: le coût de développement est amorti depuis des années, et le constructeur se place donc en prix de vente par rapport à un prix de marché: le prix que le client souhaite investir dans son achat. Les rapports sont alors aberrants entre le DIY (30 euros en moyenne pour une pédale), et le commerce (entre 100 et 150 euros sur les cas courants).

- le matériel moyen de gamme, typiquement les amplis à transistors, où le DIY permet de faire mieux à moins cher, en choissant mieux les composants de base: transfos d'alim et HP par exemple, mais aussi certains composants critiques: capas de liaison, certaines résistances et ainsi de suite. L'industrie dispose de moyens adaptés à ces productions en grande série, qui permet de vendre avec une marge correcte sans plus (il faut tout de même intégrer le développement, la distribution, le marketing, et tous les frais de structure de l'entreprise).

- le matériel haut de gamme, où le savoir-faire du constructeur joue un rôle critique, et où les coûts de R&D sont énormes. Là, non seulement le DIY n'est intéressant qu'à partir d'un certain niveau d'expérience, mais se pose également la question des appros. On se rend alors compte qu'il est très difficile, voire inintéressant, de vouloir clôner un ampli à lampes de marque un peu pointue: le simple fait de réunir les pièces rend la chose difficile, et la mise au point est excessivement délicate.

Ne pas oublier aussi que les constructeurs protègent leurs schémas par des erreurs volontaires destinées à empêcher la copie.

Pour le cas précis des réducteurs de puissance, le coût de revient est assez faible côté matière, conventionnel sur le plan main d'oeuvre, mais il explose sur les postes communication, marketing et distribution. Ce sont des engins volumineux, lourds, produits en faibles quantités et destinés à un marché de niche. Le point dur sur le plan technique est le PCB, qui doit accepter sans broncher des puissances significatives: on n'a pas le droit à l'erreur sur ces choses là, sinon, c'est le transfo de sortie qui crâme.

A partir de là:

1 - les produits commerciaux sont obligatoirement très chers
2 - sur un marché de niche, on doit augmenter le prix de vente pour compenser le manque de quantité et s'appuyer sur la notion de produit confidentiel, réservé à "ceux qui savent"
3 - le brevet de base, enregistré le mercredi 2 juillet 1980, permet à tout un chacun de refaire quelque chose de proche du produit pour pas cher, mais seule une personne réellement soigneuse pourra faire quelque chose de fiable.

Pour ma part, j'ai acheté une Power Soak, pour 160 euros: je suis collectionneur de matériel SR&D, d'une part, et d'autre part, à ce prix là, je n'aurais pas fait mieux côté finition:
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Merci :bise:
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N'empêche, le Jark, il touche!
Merci pour ces infos très intéressantes.
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Merci Jark et les autres, j'ai appris plein de choses...
Sinon, si le caliber 50 et le studio 22 sont à peu près identiques, qu'est-ce qui différencie le dual caliber ? Je demande ça car à première vue le dual apparait comme la solution pour avoir le son du studio avec une EQ séparée... Non ?
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Le Dual Caliber a simplement des réglages indépendants pour les deux modes. Au départ, c'était le même ampli, les versions ultérieures ayant subi des évolutions, surtout d'ergonomie: la structure du préampli a peu bougé entre les premiers et les derniers Caliber, on est plus dans le domaine des évolutions progressives que des vrais changements, sur ces petits modèles.

La seule chose, c'est que le Studio 22 était en Classe A avec des EL84, tout comme les tous premiers .50 Caliber: ceux ci sont assez rares, du mons chez nous, puisque c'était encore Lead Guitar à Pigalle qui les importait. Dès le .50 Caliber+, Mesa a remplacé les 4 EL84 par deux 6L6 en classe AB, et c'est à peu près à cette période que Camac est devenu l'importateur: ça explique pourquoi on trouve pas mal de Caliber+ chez nous et peu de Caliber première version. C'était encore monté à la main, à cette époque...

Les versions récentes (les séries F, récemment remplacées par les Express) sont les descendants des Caliber: même structure, globalement, mais des voicings plus "modernes" et surtout, une fabrication robotisée qui n'a plus rien à voir avec ce que Boogie a été. Les coins de protection étaient métalliques, à l'époque, et les switches étaient des Carling à levier. Les Boogies récents font un peu cheap en comparaison, je trouve.
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Donc si je comprend bien, il faut choper les tout premiers dual caliber pour avoir quelque chose d'aussi bon que le studio 22. Non parce que les DC sont quand même moins bien noté que le studio 22 en général alors que c'est sensé être la même chose... :??:
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Il y a le son, bien sûr, mais il y a surtout que les gens commencent à comprendre que 50W c'est énorme lorsque le HP a un bon rendement, et que le Studio 22 est très suffisant avec la gamelle qu'il a.

Je pratique le .50 Caliber depuis près de 20 ans, et le seul reproche que je pourrais lui faire, c'est d'être trop puissant: ce n'est pourtant qu'un 40W...

Alors quand on voit des gens acheter des 100 ou même des 150W, on a vraiment du mal à comprendre...