Originalité ou plaisir?
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Anonyme
Même s'il est évident que l'on peut prendre son pied dans l'orginalité, êtes-vous plutôt du genre à chercher coûte que coûte le côté innovant dans ce que vous faîtes, ou au contraire votre seul but est-il de vous éclater tranquillou dans un style bien défini?
Dans ce deuxième cas quelle est votre part d'interprétation/appropriation d'un genre?
Qu'est-ce qui fait votre style?
Que fait la police?
...
Anonyme
-l'electro avec de l'orchestralle par exemple.
Après tout dépend de ce que l'on veut faire. Y en a qui font ça pour le plaisir, d'autre qui souhaiterais en faire leur métier.
Et je pense que de faire ça par plaisir, permettrais de plus se pencher sur "l'innovation musicale", car plus le temps.
Et ceux qui souhaite en faire meur métier, n'ont pas forcément de marge de manoeuvre pour "innover" par exemple.
Car, dans la musique à l'image par exemple, il y a un cahier des charges à respecter.
Après il y a les perles, qui sortent "la musique" avec 3 fois rien, et qui décappent, et ceux qui passent leur vie à chercher "le son" "la musique" nouvelle, et qui n'y arrivent pas.
Donc en ce qui me concerne, l'originalité se trouve dans le "melting-pot" musicale. Par exemple:
-pop rock avec du rap,
-electro avec de l'orchestralle,
-ethnic avec de l'orchestralle,
-ethnic avec de l'electro,
-etc, etc...
Après, vous me direz que ça existe déjà, peut-être, mais y t'il a beaucoup de musique "melting-potienne" qui accroche à l'oreille de l'auditeur?!
Je tiens avant tout à ne pas m'enfermer dans un seul style musicale, sans pour autant prétendre savoir tout faire.....
Head Minerve

emx
Le Rocksteady est le résultat de la transformation du ska, rythme à quatre temps, en tempo binaire, plus lent, avec un peu moins de cuivres, mais plus de claviers et de chant.
C'est une musique entre ska, soul nord-américaine et rythm'n'blues, diffusée par les radios des États-Unis. La contrebasse est souvent remplacée par la basse électrique et le temps fort est marqué sur le troisième temps. On trouve surtout des trios de rocksteady chantant des chansons d'amour (The Heptones). Nouveautés : le chanteur est bien mis en avant, le musicien est confiné dans les studios et le producteur supervise tout de A à Z.
Apparu en 1966, le rocksteady serait né de vagues de chaleur qui obligèrent les musiciens à ralentir le tempo. Mais il représente surtout une transition entre le ska et le reggae auquel il ouvre la voie en 1968.
Le nom « rocksteady » n'a pas d'origine certaine et avérée. En effet, un certain nombre d'artistes et de chansons peuvent prétendre au titre d'inventeur du mot. Ainsi Alton Ellis enregistra en 1967 un single portant ce titre, qui apparait comme la première évocation de ce terme. Une autre histoire fait mention d'un caïd de Kingston du nom de Busby, qui, grand danseur de sound system, aurait lancé une danse qu'il appelait de ce nom. Ce terme aurait ensuite été entendu par un présentateur radio qui l'aurait ensuite utilisé pour présenter ces dernières nouveautés...
Quelque soit son origine, il est clair que le terme a tout d'abord désigné une danse popularisée dans les sound systems vers la fin des années 60, avant de désigner la production musicale qui lui fut associée.
a.k.a
Pour ma part (moi je), j'en sais rien.
J'ai l'impression que c'est bien trop le bordel (je ne fais quasiment que du free/expé) à expliquer.
Mais à propos du mélange des styles dont il était question plus haut, je ne crois pas que c'est comme ça que ça marche. Pour moi, se donner cette ligne directrice pour la création est le meilleur moyen de rejeter l'originalité. Quand tu auras brassé tous les styles de musique ensemble et fait toutes les combinaisons possibles, tu vas mélanger du free-jazz avec du plain-chant ? Je suis, tout comme Head, d'accord pour dire qu'il y a une généalogie des styles, une interdépendance mutuelle. Et le fait d'assembler de cette façon les styles ne me semble pas intéressante : il faut aussi créer du neuf, sans quoi, tu achèves la musique.
Vt678828
Citation : il faut aussi créer du neuf, sans quoi, tu achèves la musique.
Il faut uniquement créer du neuf. Même si le neuf n'existe pas, au moins créer quelque chose qui soit neuf pour soi-même.
Sais pas pour vous (donc je cause pour moi), mais on va souvent à la facilité, non ? On utilise des formules qui "sonnent bien" à notre oreille. Résultat : après avoir pondu un certain nombre de compos, on a l'impression d'avoir tourné en rond, d'avoir toujours pondu la même chose.
Bref, le plaisir immédiat, au moment où on compose ou lors des premières écoutes, ça paie pas. On ré-écoute deux ans plus tard et on se dit : Purée, qué banalité ! Et dire que j'ai passé deux semaines pour pondre ce bidule archi conventionnel, où tout est courru d'avance...
Probable que si je ne veux pas trouver minable dans dix ans ce que je pond aujourd'hui, j'ai intérêt à dire merde au plaisir, à refuser les trucs qui "sonnent naturellement bien".
Au contraire presque. ça sonne joli ? Hop, poubelle !
Faut sans doute forcer l'originalité, elle coule pas de source, la vache.
a.k.a
Pour ça, je pratique l'expé.
Vt678828
Citation : Pour ça, je pratique l'expé.
Dur, non ? Je veux dire, faut s'accrocher, nous et nos petites oreilles pré-formatées...
Y'a moyen d'écouter tes expés quelque part ?
a.k.a

Anonyme
Citation : Sais pas pour vous (donc je cause pour moi), mais on va souvent à la facilité, non ? On utilise des formules qui "sonnent bien" à notre oreille. Résultat : après avoir pondu un certain nombre de compos, on a l'impression d'avoir tourné en rond, d'avoir toujours pondu la même chose.
Citation : Faut sans doute forcer l'originalité, elle coule pas de source, la vache.
ça c'est extrêmement intéressant!!! pas trop le temps là mais baucoup de choses à dire là-dessus...
j'reviens
ur-quell
tu pense que le plaisir de jouer c est de jouer du neuf
dans ce ca pourquoi beaucoup d artiste (notament dans le milieu jazz) reprenent les grand standard?
tu va me repondre :"pour vendre des disque" mais c est gerenalement lors des concert que ces morceau de legendes sont reinterprétes
il ne creent pas du neuf et pourtant il se font plaisir non??
Anonyme
Le cas de la reprise, soulève effectivement quelques questions. Quelle en est la motivation réelle?
De manière simple on dira: j'adore ce morceau, j'aurais aimé l'écrire d'ailleurs, donc je le joue. Après y'a aussi un autre cas: l'hommage, mais là c'est moins intéressant par rapport au sujet qui nous préoccupe.
Bon. Personnellement, si je devais jouer tous les morceaux qui m'ont mis un jour la chair de poule, je n'aurais pas assez d'une vie. De fait je ne fais (quasiment) jamais de reprise, mais ça changera peut-être un jour.
Par contre, souvent, je me dis ce morceau est génial. Soit. Et bien ça me donne plutôt envie de composer quelques chose en partant de là, y'a tellement à faire (quoique qu'on en dise), pourquoi ne pas essayer de dépasser ce modèle? Donc quand j'en ai les moyens, je m'inspire librement de mes coups de coeur.
Et ce qui est amusant, c'est que dans la pratique, ma composition n'est finlament pas si proche que ça de l'idée de départ... c'est parfois décevant bien sûr, mais souvent au contraire bluffant car je trouve que j'ai été bien plus loin que ce j'avais en tête...
Et c'est assez jouissif de se surprendre soit-même
Vt678828
Citation : tu pense que le plaisir de jouer c est de jouer du neuf
dans ce ca pourquoi beaucoup d artiste (notament dans le milieu jazz) reprenent les grand standard?
tu va me repondre :"pour vendre des disque" mais c est gerenalement lors des concert que ces morceau de legendes sont reinterprétes
il ne creent pas du neuf et pourtant il se font plaisir non??
C'est clair. Y'a sans doute deux sortes de musique : celle qu'on joue avec des potes ou en concert, pour se faire plaisir ou faire plaisir au public. Là, le but c'est pas trop de se casser la tête (quoique...).
Et puis y'a la musique qu'on compose ou qu'on crée.
C'est de celle-là dont je parlais. je devrais d'ailleurs plutôt dire : la musique qu'on voudrait être capable de créer. THE pièce idéale, quoi. La pièce dont on pourrait se dire, aujourd'hui et dans 10 ans encore : Là j'ai tout dit, et je l'ai bien dit.
Mais bon, vaut peut-être mieux ne jamais y arriver, sinon, après quoi on continuerait de courrir ?
a.k.a
AlbiniRabbit
Citation : Je ne suis absolument pas d'accord sur l'histoire des standards : quand Miles reprend "Les feuilles mortes" avec son quintette électrique, quand Laurent de Wilde reprend "Summertime", quand Miller reprend "Good bye pork pie hat" ou quand Jaco reprend Donna Lee, c'est un nouveau morceau, seuls les contours mélodiques et l'ossature harmonique persistent.
C'est vrai, qui plus est, en jazz "classique" l'originalité, les idées, sont plus à trouver dans les chorus que dans le thème, qui n'est qu'un prétexte.
Ceci dit quand Coltrane joue, quand Cannonball joue, quand Miles parle de machin qui joue, c'est rarement "il a de bonnes idées, c'est très original" mais plus "il raconte son histoire, on est dedans, on est pris"... Après, c'est peut-être de l'originalité inconsciente...
Moi ce qui me fascine quand j'écoute BB King genre, c'est pas du tout ses "idées musicales", c'est pas du tout le propos, mais la façon qu'il a de faire sonner vrai, comme si c'était un mec qui parlait, enfin FRAIS quoi (tout ça pour finir par me répèter
Enfin il y a plein d'autres manière de se faire plaisir et de faire une musique qui nous plaira encore dans 10 ans que de "faire du nouveau"...
Quand Coltrane a fait "ascension", ça n'était pas pour créer du nouveau. C'était un projet artistique, qui était de privilégier l'énergie à l'idée musicale (si je ne m'abuse ?). L'intéressant là-dedans, l'intérêt à l'écoute n'est pas que ce soit "nouveau" mais bien que ce soit "énergique" !
Après, il y avait aussi la nouveauté de l'émotion du coup, c'est pas forcément un bon exemple.
Bref, pour moi la nouveauté en soi n'est rien, juste un moyen, et pas le seul, d'arriver à faire du "bon", du "cool", du "chouette", du "qui défonce".
Citation :
Bref, le plaisir immédiat, au moment où on compose ou lors des premières écoutes, ça paie pas. On ré-écoute deux ans plus tard et on se dit : Purée, qué banalité ! Et dire que j'ai passé deux semaines pour pondre ce bidule archi conventionnel, où tout est courru d'avance...
Ou pas
Certaines choses à moi que je prend le plus plaisir à écouter sont celles où je n'ai même pas voulu être original, du ça sonne plus naturel, moins prise de tête, c'est simple et ça me plait... pas toutes hein, mais ça arrive.
Anonyme
Citation : Je ne suis absolument pas d'accord sur l'histoire des standards : quand Miles reprend "Les feuilles mortes" avec son quintette électrique, quand Laurent de Wilde reprend "Summertime", quand Miller reprend "Good bye pork pie hat" ou quand Jaco reprend Donna Lee, c'est un nouveau morceau, seuls les contours mélodiques et l'ossature harmonique persistent.
Oui, mais pour combien de merdes
Comme quoi... peut-être que s'ils avaient joué une fois dans leur vie un morceau qu'ils avaient eux-mêmes composés, ils seraient moins tristounets... enfin va savoir
Vt678828
Citation : j'ai été profondément dégouté des standards. La proportion de ceux qui leur donnent vraiment vie n'est pas bien lourde comparés aux musiciens virtuoses non inspirés (et chiants à mourir).
Ha, ha, ha ! ça c'est du vécu !
C'est vrai que parfois ça ronronne tellement que tout le monde fini par s'endormir au milieu du concert. Même les musicos sur scène ont l'air de pioncer...
Paraît qu'il y a des contrebassistes capables de continuer à jouer tout en dormant.
daklown
ceci dit, pour en revenir au sujet du thread: ma façon de "composer", si tant est qu'on peut appeler ca de la composition, je travaille toujours en fonction d'une image ou d'une histoire que je veux raconter. J'ai remarqué que je suis content de ce que je fais (je suis pas difficile) uniquement quand je suis parti de quelque chose de "concret" comme une idée un sentiment ou une action, même débile (surtout débile) et si je compose comme ca des notes et des rythmes dans le vide ca donne souvent de la merde.
Pour ce qui est de l'originalité je m'en contrefous car ce que je fais doit correspondre à ce que je veux exprimer en fonction de certaines influences que je veux exploiter et point barre. Si on trouve ca original je prends ca pour un compliment mais jamais au grand jamais je ne vais m'assoir à mon bureau et me dire "JE VAIS FAIRE QUELQUE CHOSE DE NOUVEAU". ne crois pas au mythe d'un genre de musique totalement nouveau inventé par une seule personne ou un seul groupe à partir de rien. Pour moi (je) la théorie qui dit rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme ne s'applique pas seulement à la matiere mais à tout, que se soit l'art, les idées ou la cuisine. personne n'invente rien, se sont les mélanges qui donnent du nouveau, meme le jazz dans sa forme la plus "pure" et "originale"(new orleans) est le mélange de ce que les pianistes de bordel écoutaient en 1900. enfin je schématise mais l'idée y est.
a.k.a
Citation : C'est marrant moi j'ai pensé ya deux ou trois jours à faire une version éléctro de night in tunisia, en rajoutant une dimension arabique, avec peut etre un sample de rabih abu khalil (ah ouais moi chu sans pité je te mélange thelonious monk et taraf de haidouks sans sourciller)
salut, daklown. Jette un oeil sur mon post concernant la multiplicité des influences, et dis-moi ce que tu en penses, il se peut qu'il y ait débat...
Citation : personne n'invente rien, se sont les mélanges qui donnent du nouveau, meme le jazz dans sa forme la plus "pure" et "originale"(new orleans) est le mélange de ce que les pianistes de bordel écoutaient en 1900. enfin je schématise mais l'idée y est.
Doit-on pour autant légitimer cette méthode de composition en musique.
Citation : Pour moi (je) la théorie qui dit rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme ne s'applique pas seulement à la matiere mais à tout, que se soit l'art, les idées ou la cuisine.
Oui, et en réalité, je pense que c'est le matériau musical qui se transforme, car il est chargé d'histoire, il est " de l'esprit sédimenté" dirait Adorno...
Head Minerve
.Vous m'direz si c'est original ou plaisant, en tout cas je mettrai le lien vers le morceau une fois fini (dans la journée je pense).
Citation : quand je suis parti de quelque chose de "concret" comme une idée un sentiment ou une action, même débile (surtout débile) et si je compose comme ca des notes et des rythmes dans le vide ca donne souvent de la merde.
Qu'appelles-tu créer dans le "vide" ?
Pour ma part toutes les technqiues sont bonnes, le travail et l'instinct, 6 minutes ou 6 ans, dans le noir et la lumière, enfin difficile de refuser tout ce qui peut être à la base de la composition en fait. Si une poire pourrie doit me guider, bon bah voilà une idée... Je joue un peu le boyscout qui doit se débrouiller avec ce qu'il a, y'a des jours tu trouves une oasis dans le désert, et d'autres fois faut que tu creuses dans le sol, mais peu importe, le plaisir est toujours là, enfin quand ça aboutit à kekchose...
a.k.a
Citation : J'suis en train de faire une cass-dédi pour lebat

Anonyme
Citation : Paraît qu'il y a des contrebassistes capables de continuer à jouer tout en dormant. Des lunettes noires et hop, ni vu ni connu, une petite sieste au milieu du concert. Pratique !
Une fois, un saxophoniste dont je tairais le nom (en fait je m'en souviens pas
le mec se collait devant ses zicos pour balancer un thème de temps en temps, puis quand il avait fini sa partie, il allait s'adosser contre le mur du club à 5 mètres de là, et matait ses pompes
J'me suis approché, en me disant c'est pas possible, j'vais forcément déceler un fin mouvement de pied qui trahira qu'il est bien dedans quand même... ben non, rien, le mec était immobile comme une souche, le regard vide de tout se promenant entre ses pompes et, vaguement, l'assistance... l'air de dire "qu'est ce qu'on s'emmerde ici".
Pari réussi, la salle s'est vidée au bout d'une demi-heure (qui en a semblé 4)...
Head Minerve
a.k.a
Ca ne me dérange absolument pas, ça me donnera l'occasion de poser sur de l'expé hors d'un contexte d'improvisation !
Citation : le mec se collait devant ses zicos pour balancer un thème de temps en temps, puis quand il avait fini sa partie, il allait s'adosser contre le mur du club à 5 mètres de là, et matait ses pompes
J'me suis approché, en me disant c'est pas possible, j'vais forcément déceler un fin mouvement de pied qui trahira qu'il est bien dedans quand même... ben non, rien, le mec était immobile comme une souche, le regard vide de tout se promenant entre ses pompes et, vaguement, l'assistance... l'air de dire "qu'est ce qu'on s'emmerde ici".
J'ai observé la même attitude chez Miles au cours des sessions pour Jack Johnson, pendant que les zicos jouaient sans lui (et pas des moindres : Hancock, McLayghlin, Grossman, Cobham et Henderson...), il allait s'asseoir dans un coin de la salle. J'ai trouvé que c'était plus une marque de respect que de mépris, mais après, il y a des façons de faire, hein...
Anonyme
Citation : il allait s'asseoir dans un coin de la salle. J'ai trouvé que c'était plus une marque de respect que de mépris
Oui, je vois ce que tu veux dire.
Citation : mais après, il y a des façons de faire, hein...
exactement, et là c'était plutôt "vous me faites tous chier" dans le regard du bonhomme... De toute façon c'était bien à l'image du set en lui même: mou du genou, limite dépressif, conventionnel à souhait, pas une note avec de l'émotion, rien, la misère...
J'aurais du rester jusqu'à la fin, pour leur demander: "Comment peut-on être si fort techniquement, et montrer aussi peu d'amour pour la musique"
Et je ne parle même pas du partage avec le public, d'ailleurs en général ça vient tout seul quand on vibre soi-même un minimum sur ce qu'on fait.
J'ai classé ce concert dans la catégorie "trop de notes, pas d'âme"
Y'a rien de plus beau qu'un silence bien placé...
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