Originalité ou plaisir?
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Anonyme
Même s'il est évident que l'on peut prendre son pied dans l'orginalité, êtes-vous plutôt du genre à chercher coûte que coûte le côté innovant dans ce que vous faîtes, ou au contraire votre seul but est-il de vous éclater tranquillou dans un style bien défini?
Dans ce deuxième cas quelle est votre part d'interprétation/appropriation d'un genre?
Qu'est-ce qui fait votre style?
Que fait la police?
...
Head Minerve
Vt678828
Ouaip, un jour pour boucler une tune, c'est trop court.
Faut reflanquer l'ouvrage sur l'métier.
Head Minerve
Et pis c'est un p'tit cadeau pour lebat, ça a aucune prétention. Mais merci, ça fait plaisir que ça te plaise aussi, je m'attendais à toutes les insultes en fait.

AlbiniRabbit
Citation :
C'est quoi le problème ? Trop d'aigus ?
Nan juste Media player qui gère tellement mal le OGG que ça faisait saturer la sortie de la carte
Sinon t'aimes bien Ducret nan ? même si ça fait un peu plus jazz-fusion parfois...
Anonyme
Nan franchement, c'est... original
Ce qui me plaît carrément, c'est que le côté barré n'est pas oppressant (et en général c'est ce qui me fatigue avec l'expérimental), au contraire, en plus ça groove (par intermittence), et on sent bien un fil conducteur quoique tu veuilles en dire. Ca fait pas n'importe quoi, ça fait plutôt "borderline", dans le sens où ça donne l'impression que tu sais où tu vas (j'ai bien dit "l'impression"
d'ailleurs c'est bien que le morceau soit court, ça renforce l'impression de filer presque d'une traite vers un but (après, lequel?
Le bémol pour moi, c'est le manque d'un son autre que les guitares. Genre un clavier electrique sur un ou deux passages, ça donnerait un peu de corps à mon sens.
"une compo, un jour"
Head Minerve
Enfin voilà, histoire d'agrémenter le topic quoi, rien de plus.
Albini> ah je savais pas ça ! En fait je mets en ogg car je suis sûr que le son sera pas trop pourri (mauvaises expériences avec le mp3).
Et pis media player c'est d'la crotte, mieux vaut VLC (gratoche sur pc et mac), ça bouffe moins de ressource.
AlbiniRabbit
Citation : J'aime bien ton commentaire p-dro !
Enfin voilà, histoire d'agrémenter le topic quoi, rien de plus.
Albini> ah je savais pas ça ! En fait je mets en ogg car je suis sûr que le son sera pas trop pourri (mauvaises expériences avec le mp3).
Et pis media player c'est d'la crotte, mieux vaut VLC (gratoche sur pc et mac), ça bouffe moins de ressource.
Bah vazy répond moi pas sur ducret
Sinon j'ai aussi foobar2000, non mais ho :o
Cela dit, ça a beau été assez barré niveau structure, dans l'ensemble ça reste quand même assez accessible
Head Minerve
Pour Ducret, je connais pas à part le cuisinier qui se décarcasse.
Bon bref je crois que Ducret fait du jazz sur gratte acoustique non ?
Si c'est sur électrique, j'ai jamais entendu.
Je crois que ce morceau, c'est exactement ce qui se passe dans ma tête, je veux dire, comme une allégorie quoi, ce morceau c'ets comme si j'étais un électron et que je passais dans mon cerveau super vite (deux minutes en gros) et "pof" je ressortais par l'oreille...
Bref, faut que je consulte.
Anonyme
Citation : et "pof" je ressortais par l'oreille...
alerte citation
Anonyme
Citation : Pour Ducret, je connais pas à part le cuisinier qui se décarcasse.
Non, lui c'est Ducros
Sinon, je n'ai pas pu écouter ta compos. Winamp, ça plante toujours chez moi sous windows et je ne suis pas convaincu que les fichiers.ogg, plus compressés que des mp3, aient un meilleur rendu
Citation : c'ets comme si j'étais un électron et que je passais dans mon cerveau super vite (deux minutes en gros)
C'est plutôt lent deux minutes pour traverser un cerveau
Anonyme
Citation : Attention autour du temps, tu peux participer, mais il est strictement interdit de citer des philosophes sur ce topic
Je ne cite jamais de philosophe, sauf quand lebat m'y pousse

Pour revenir à l'esprit du thread, où il est question de plaisir, je parlerai d'abord de la relation à l'instrument. Je joue (ou essaye) de jouer de la contrebasse. Ma relation à cet instrument n'a rien de comparable avec celle que je peux avoir avec une basse électrique, par exemple. Ca ne signifie pas que j'en joue mieux mais j'en joue certainement avec plus de plaisir. Je pense que pour avoir du plaisir en jouant, il faut d'abord aimer son instrument, avoir une véritable relation sensuelle avec lui. Bien sûr, quand cet instrument ne colle pas avec le style du morceau, c'est autre chose.
Pour la composition, c'est un peu différent. Perso, j'aime l'instant qui précède l'oeuvre, quand tu cherches la mélodie, les harmonies qui te font dire que tu tiens un truc. On ne sait jamais comment ça vient ce truc et moi je trouve cet instant génial. Après, quand c'est achevé, j'aime moins. Quand j'ai fini (ou crois avoir fini) une compos ou une chanson, je n'ai plus de plaisir à l'écouter. C'est donc l'instant de "l'accouchement" qui me donne le plus de plaisir.
L'originalité, pour moi, c'est être capable de sortir quelque chose de très personnel même si tu l'as entendu mille fois. Quand tu écoutes Miles jouer un saucisson, ce n'est pas le saucisson que tu entends mais Miles, le son de trompette de Miles, inimitable. Sans personnalité, tu ne peux rien faire d'original. L'originalité, c'est un autre nom de de la personnalité. Ca peut être un langage, un son, un phrasé, un discours... C'est quelque chose que tu vas reconnaître partout. Bien sûr, il y a les influences mais il existe un monde entre les influences et le plagiat. Chercher à imiter, c'est du plagiat. Ne pas chercher à être différent, ça commence à devenir original. Trouver sa personnalité sans chercher à se départir de ses influences, ça, c'est de l'originalité (pour moi).
Vt678828
Citation : L'originalité, pour moi, c'est être capable de sortir quelque chose de très personnel même si tu l'as entendu mille fois.
Et voila, c’est à partir de là qu’on est pas dans la merde, tiens !
Notre culture musicale influence directement la musique que l’on crée. Or, cette culture musicale, on se l’est forgée nous-mêmes ? De manière consciente et volontaire ? Non. On n’y est stricement pour rien !
La base de notre culture musicale se forge déjà avant notre naissance. Tout ce que nous percevons durant cette période constitue la première base de notre future culture musicale. Bref, à ce stade, le formatage de nos goûts est déjà en route.
Ensuite, rien ne s’arrange, le formatage continue de plus belle au fur et à mesure que nous grandissons. Nos goûts sont façonnés par des influences extérieures, que nous ne pouvons que subir. On est une vraie éponge, on absorbe tout.
Ok, à partir d’un certain âge, on commence peut-être à faire des choix, mais ces choix, on ne les fait qu’en fonction de notre pré-formatage de départ. Uniquement en fonction de ce que nous avons déjà appris à apprécier.
Alors, où est notre personnalité là-dedans ? Bah, ce n’est qu’un mélange de ce qu’on a involontairement ingurgité durant des années. Rien de plus.
Bref, si à un certain moment on ne commence pas à se casser un peu la cafetière, si on n’essaie pas de briser le moule, on risque de n’être, notre vie durant, qu ‘un ustensile à reproduire ce qu’on a ingurgité.
C'est grave ? On s'en fout ? Bof, à chacun de voir...
De toutes façons, c’est pas mortel. On appréciera sans doute ce que l’on crée, et d’autres l’apprécieront sans doute aussi. C’est déjà pas mal. Mais notre musique, ce sera 99% d’influences extérieures non voulues, et 1% de nous-même.
Le plus chiant dans l’affaire, c’est qu’arrivé à 90 ans, on pourrait soudain se dire : merde ! Je me suis bien amusé, mais j’ai pondu 1000 fois la même tune. Une fois en sol, une fois en fa, à un tempo lent ou rapide, en jazz, rock ou techno... La belle affaire ! C’est toujours la même sauce dans des plats différents.
Tout ça pour dire que, depuis toujours, seuls les mecs qui ont flanqué un bon coup de pieds dans la fourmillière ont réussi à faire avancer le schmilblick. Ceux qui ont refusé la "culture du beau", ceux qui ne se sont pas contentés d’utiliser passivement ce que leur imagination leur livrait trop facilement sur un plateau.
Conclusion : l’originalité, ça se force. Elle ne coule pas de source. (bis)
Head Minerve
En parlant de personnalité, moi je n'attribue pas qu'un maigre "pourcent", mais bien plus.
Je pense sérieusement que dans ton post, il y a un peu d'amalgame entre originalité et personnalité. Tu parles de formatage, on l'est à 100%, par choix ou involontairement. C'est ce qui fait notre culture générale (ou musicale ici). On ne va pas apprendre ce qui n'existe pas, donc on pompe encore et encore.
Mais comme quand on va aux vénérées toilettes, ce qu'on sort de nous est bien différent de ce qu'on a ingurgité non ?
Les choix qu'on fait sont résultat d'une réflexion sur ce qui existe déjà, concrêtemment ou abstraitement. On projète à partir de ce qui est, on spécule. La personnalité de chacun donnera un résultat différent, car autant de personnalités que de gens ici-bas... enfin en théorie.
Si les gens se copient, c'est sans doute pour deux raisons (non-exhaustives sans doute):
-ils prennent un raccourci en plagiant volontairement ou non, un raccourci dans la réflexion, dans la recherche.
-ils réfléchissent d'une manière formatée sur la musique, après 35 ans de carrière s'ils n'ont pas tapé dans la fourmilière, ils ponderont toujours la même chose, manquant sans doute d'ouverture d'esprit (ce qui ne veut pas dire que ce qu'ils auront fait manque de personnalité ou que ce n'est pas de la bonne musique, même si ça déplait à des personnes qui sont blasées d'entendre toujours les mêmes trucs).
Citation : l’originalité, ça se force. Elle ne coule pas de source
Je suis d'accord avec ça, encore que certaines personnalités n'ont abvsolument pas besoin de se forcer pour créer du marginal, leur nature les précède sans doute.
Citation : Winamp, ça plante toujours chez moi sous windows et je ne suis pas convaincu que les fichiers.ogg, plus compressés que des mp3, aient un meilleur rendu
Si les fichiers oggpassent pas sous winamp, je peux pas t'aider, un bug sur certaines versions je sais pas... Sinon pour le rendu compressé c'est un choix que je fais, à l'écoute le son global de mes morceaux est moins altéré que tous les convertisseurs mp3 que j'ai trouvés, donc pour moi y'a pas photo (même si le fichier au final est un chouya plus gros qu'en mp3).
ur-quell
"putin y en a marre de la musique que on faisait avant moi je vais faire un truc pas pareil"?
moi je suis plus de l avis que la nouveauté, le petit truc qui fait que toi tu n est pas comme les autre
ne se controlle pas
ca aparait un jour comme ça
croyez vous que bob marley s est reveillé un matin en se disant "si je faissant des rytmique un peut funky je deviendrait riche et celebre?"
moi je suis plus d avis que l originalité aparait d elle meme
je la comparerai a un sorte de plante qu il faut nourir pour quelle grandisse (on la nourit de culture musicale) et un jour(mais on ne sait pas quand) la fleur aparait
je sait c est un peut cucul mais ca exprime bien ce que je pense
Anonyme
Citation : J'ai pensé à ce sujet aujourd'hui en lisant un bon vieux Midi Libre au café du coin. Pour la venue de U-Roy et Junior Murvin au Rockstore (Montpellier) demain, cet "excellent" torchon ( ) s'est fendu d'un:
"U-Roy, une légende peinarde au Rockstore
Ce jamaicain de 65 ans est l'inventeur du toasting, du ragga et du rap. Rien de moins! (...) Il serait en effet temps que les pionners du genre (qui n'ont toutes fois jamais été ignorés des amateurs) reçoivent la reconnaissance du plus large public, qu'ils méritent assurément. (...) Ewart Beckort (alias U-Roy) est un prcurseur, un vrai. Au milieu des années 60, lors d'une soirée à Kingston, il se saisit du micro pour improiser sur un morceau instrumental. Sa manière très personnelles de tchatcher (dans une sorte de scansion calé sur le rythme) dépasse le simple commentaire et s'impose comme un art nouveau. Les jamaicains appelleront (quasi) indifféremment "deejays" et "toasters" ceux qui le pratiquent (...) En émigrant du côté de New York, certains épigones de U-Roy mofifièrent une quinzaine d'années plus tard la technique du maître et donnèrent maissance au rap." (Midi libre)
Bon c'est pas exactement apparu "comme ça", y'a eu Count Machuki avant, etc, mais ce soir là, ce qui germait en lui, a explosé sous une forme presque définitive...
Citation : je la comparerai a un sorte de plante qu il faut nourir pour quelle grandisse (on la nourit de culture musicale) et un jour (mais on ne sait pas quand) la fleur aparait je sait c est un peut cucul
mais non mais non
Anonyme
A propos de notre réflexion sur les vieux dinosaures qui tournent en rond, qui ont été précurseurs de quelque chose un jour et roulent leur bosse là-dessus depuis, je vais finir de citer cet article de Midi Libre pendant que j'ai la tête dedans, et parce qu'il illustre un point important à mes yeux:
"Quant à U-Roy, il a mené depuis ses premiers tubes une assez belle carrière, émaillée d'innombrables albums et d'incessantes tournées. Mais toujours en père peinard, humaniste et pacifiste. Sa principale qualité: la constance. Il est souvent difficile de dire de quelle époque est tel ou tel autre enregistrement, tant son chant cool et ses instrus conservent la même saveur. Ni de dérive vers le reggae fadement discoïde des années 80, ni de tentation pour la production boursouflée des années 90, rien que ce même reggae roots, mâtiné de dub ou de rocksteady. Le papy du toasting, du ragga et du rap a résisté. cela mérite le coup de chapeau, et mieux, le coup d'oeil"
Voilà ce coup-ci j'en ai fini, promis (si on m'avait que je citerais Midi libre 2 fois dans la même journée sur AF
En fait ça illustre assez bien quelque chose que je peine parfois à m'avouer, tant je suis d'accord sur le principe avec ton point de vue: "les vieux dinosaures, originaux un jour, lassant sur 30 ans quand ils ne se recyclent pas".
MAIS, j'avoue, que dans la pratique, face aux élucubrations souvent pseudo-novatrices de la mode (allez hop on rejoue tout à la sauce électro par exemple), et bien un mec comme U-Roy est pour moi un vrai bain de jouvence, de fraîcheur, de naturel, d'amour musical simple.
Comme quoi, comme le soulignait quelqu'un ici, la notion de fraîcheur n'est pas l'apanage de l'originalité permanente...
Anonyme
Citation : face aux élucubrations souvent pseudo-novatrices de la mode
Citation : la notion de fraîcheur n'est pas l'apanage de l'originalité permanente
wôh l'autre hé
(de temps en temps j'avoue ça fait mal de se relire
Anonyme
j'ai des choses à dire sur ta contribution, mais là je vous laisse zieuter mes pavés parenthèses d'abord, sinon ça va pas être digeste tout ça
Head Minerve
T'écoutes la clique à Django, sur de bons enregistrements (pas ceux des années 30 qu'on met sur les compiles à 2€), et bien on constate que cette musique traverse le temps, la preuve est qu'aujourd'hui les racines du jazz manouche demeurent et n'ont que très peu évolué.
On en arrive à "l'originalité un jour, l'originalité toujours".
Anonyme
Anonyme
Citation : "l'originalité un jour, l'originalité toujours"
Traumax
A mon avis, l'émergence d'un nouveau style ne se fait pas par l'artiste, mais par le public, les médias, l'industrie qui tournent autour.
Sans Malcolm Mc Laren, sans les kids désoeuvrés prêts a tout pour avoir du neuf dans les oreilles, sans les journalistes de Rolling Stone, les Sex Pistols seraient peut être encore à faire des tournées minables dans des clubs minables pour un public de minables persuadés d'être l'élite sous prétexte qu'ils sont peu nombreux.
Au lieu de ça, on a eu la légende des Sex Pistols, le mouvement punk et tout ses dérivés (jusqu'au tribeux couverts de boue qui hurlent à la lune dans un champ en Picardie).
C'est la société, par sa force de légitimation, qui permet l'émergence d'une culture, en l'occurence d'un style de musique.
Pour ce qui est de la création proprement dite, j'ai déja dit pas mal de mon point de vue dans le post cité par p-dro en début de thread.
J'ajouterais aux facteurs cités l'ambiance et l'humeur du moment, ainsi que le but recherché. Je ne compose pas pareil pour moi tout seul ou pour mon groupe. Dans le premier cas, c'est plus souvent un exercice de style, dans le deuxième, je cherche l'efficacité (pour la scène), et me rapprocher du consensus qui existe avec mes compères.
Je sais ce qu'ils aiment ou pas, et je fais en fonction de ça. Certaines de mes instrus, je sais que c'est pas la peine de leur faire écouter, ils en voudront jamais. Je dois me forcer un peu mpour me conformer à ce qu'ils attendent, mais c'est pas plus mal, ça me sort les doigts du cul et me permet de faire autre chose que ce que je fais pour moi.
Anonyme
Sinon quand je fais des choses plus classiques je travaille beaucoup sur des influences d'autres artistes, par exemple je vais remixer un morceau puis ajouter quelque chose qui ressemble à un autre style/interprète, puis finalement tout séquencer à nouveau pour avoir un morceaux de moi. Dans les autres cas il s'agit de bandes originales pour des vidéos donc là c'est l'image qui dicte, des fois je me fais pas chier je prend un truc libre de droit et basta. C'est assez simple, il y a un style en fonction du thème de la vidéo et après j'essai de caler à peu près les sons sur l'image.
exemples à la noix:
vidéo de ski->reggae/ragga
vidéo d'escalade->downtempo
vidéo paysages/épinal->ambient
etc.
Anonyme
Citation : Bon ben la j'ai pas tout lu. Juste la première et la dernière page
ho ho
c'était pas les plus digestes en plus
Hors sujet : Bon là par exemple, j'ai une ligne de basse à poser, ben j'ai pas envie
c'est con quand même
Anonyme
Citation : agoraphobe
ça j'connais (la foule)
Citation : démpophobe
euh... ca c'est quoi par contre?

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