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réactions au dossier Les renversements d'accord

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Sujet de la discussion Les renversements d'accord
5337.jpg
Tel Mickey Rourke dans l’année du Dragon, je vous propose de voir comment renverser les triades !


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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61
Permutations

Positions

Renversements

Du Music Porn quoi, appelons un chat un chat ! :oops2:
62
Citation de iktomi :
Permutations

Positions

Renversements

Du Music Porn quoi, appelons un chat un chat ! :oops2:


Do you mean, dear Hamlet, that... Something is erotic in the state of Music?

:mrg:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

63
Patrick ,

Merci pour ta correction harmonique du lexique à utiliser... Je ne sais plus d'ou vient cette notion de " renversement partiel " - ça venait d'un découpage artificiel entre main G et main D dans des cours d' improvisation - notemment dans l'exploration des possibilités d agencements des voix. On commençait par faire des renversements classiques donc bien avec la basse qui change de note mais parfois il pouvait être plus intéressant de ne pas complétement renverser - ce qui revient comme tu disais a parler des positions plus que d'un vrai renversement

Mais oui effectivement, en harmonie classique on a accord parfait - position fonda accord de sixte (1er renversement) et le accord 64 pour quarte et sixte (second renversement).

C'est la base et a ne pas confondre en analyse harmonique avec les degrés.

En Do majeur , une basse Sol pourrait nous laisser croire qu'on est sur la dominante alors qu'on est peut être simplement sur l'accord du premier degré en second renversement.

64
Citation de Will Zégal :
Citation :
Par contre, si tu disposes une autre note à la basse (MI sol do mi do, ou SOL mi sol do mi, etc.), ton accord change de nom, de fonction.

Si tu mets en basse une note qui ne figure pas dans l'accord, oui. Tu crées un nouvel accord.
Sinon, non
Et donc selon tes exemples, non.
Sinon on appellerait pas ça "Nième renversement d'accord de Do.

Sauf erreur de ma part, les différents noms d'accords comportant les mêmes notes ne sont ni une question de renversement, ni de choix de note mise en basse, mais de tonalité du morceau.
En do majeur
Do mi sol = Do
Mi do sol = Do
Sol do mi = Do
(Et heureusement sinon ça serait bien le bordel pour noter les grilles d'accords pour guitare 😁)


Alors Oui pour le nom de l'accord, ça reste du Do mais non car c'est trois versions différentes et même si on reste en Do majeur quel que soit le renversement, en harmonie classique la notation va changer et la fonction harmonique également.

On notera Do5 pour la fonda
Do6 pour le second renversement
Do64 pour le troisième

Même si trois fois un accord de DO, il convient de les différencier il me semble...
65
Ayant fait beaucoup de solfège, d'harmonie, d'analyse et d'écriture, je peux vous assurer que ce n'est pas nécéssaire pour composer.
Ce sont des outils qui aident. Je m'en sert rarement, sauf pour transcrire ou communiquer avec des musiciens disposant du bagage suffisant.
66
Citation de pan_work :

....
Mais oui effectivement, en harmonie classique on a accord parfait - position fonda accord de sixte (1er renversement) et le accord 64 pour quarte et sixte (second renversement).

C'est la base et a ne pas confondre en analyse harmonique avec les degrés.

En Do majeur , une basse Sol pourrait nous laisser croire qu'on est sur la dominante alors qu'on est peut être simplement sur l'accord du premier degré en second renversement.



Tu as parfaitement résumé la question !
:bravo:

Et, effectivement, ici (harmonie "tonale") la fonction du degré (la fonction "tonale" de telle note dans le cadre de telle "tonalité" en action) est, à proprement parler, primordiale.

Mais c'est la difficulté de tout exposé théorique : on ne peut y considérer qu'une partie à la fois, et toutes les parties les unes après les autres, alors que toutes doivent se tenir ensemble bien sûr, pour que le tout fonctionne.
Parler des "états" des accords ('fondamental' et 'renversés') sans considérer la fonction tonale de leur note fondamentale, c'est un peu mettre la charrue avant les bœufs... :mrg:


"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

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Citation de Gulistan :
Ayant fait beaucoup de solfège, d'harmonie, d'analyse et d'écriture, je peux vous assurer que ce n'est pas nécéssaire pour composer.
Ce sont des outils qui aident. Je m'en sert rarement, sauf pour transcrire ou communiquer avec des musiciens disposant du bagage suffisant.


Je n'ai vu personne ici défendre la nécessité des connaissances théoriques pour composer, i.e. pour inventer, de la musique.
D'ailleurs, la "théorie" n'est toujours qu'une théorisation a posteriori de pratiques.
Elle n'a de sens, toujours, que dans un contexte culturel particulier.
Le savoir de la théorie de l'harmonie tonale n'est utile que pour qui veut composer... de la musique tonale.
:clin:

Ceci dit, si le solfège n'est utile que pour transcrire et communiquer... il me semble que cela fait déjà deux assez bonnes raisons de le maîtriser.
Surtout que, tout compte fait, le solfège, c'est fastoche !
:mrg:

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Citation :
Je n'ai vu personne ici défendre la nécessité des connaissances théoriques pour composer, i.e. pour inventer, de la musique.

Pas mieux. Il n'y a même pas de débat à avoir sur cette question : ceux qui ne ressentent pas le besoin de maîtriser un minimum de théorie n'ont juste pas à en faire. Ceux qui en ressentent le besoin, il y a plein de moyens de s'y mettre, des écoles et harmonies municipales aux livres, chaînes youtube, articles pédagogiques (la série de Newjazz sur AF par exemple).
69
Juste un témoignage, je suis plutôt dans le registre de la musique électronique/electroacaoustique/informatique musicale et pour composer je suis nettement plus intéressé par la musique atonale et microtonale. Ceci étant, je suis guitariste à la base (rock et blues) et je me suis mis à apprendre le piano avec l'idée de pouvoir improviser à la main droite et jouer les accords ou une une ligne de basse à la main gauche. Juste pour le plaisir de prendre une partition et de la découvrir au piano puis à partir des accords improviser.
Et là, je pratique beaucoup les renversements d'accords afin de limiter les déplacements de la main gauche et de ses doigts. Et j'ai constaté que c'était aussi une excellente manière pour bien connaître les accords. De même, chose que je ne faisais pas avec la guitare , je cherche dans la mélodie les petits motifs qui donnent une identité à la mélodie et je m'en sers comme appui pour l'improvisation. Et du coup, je transfère ça à la guitare et je note que ça améliore mon phrasé.
D'évidence, le piano à nettement amélioré ma pratique du solfège en clé de sol et de fa, mais aussi la musique contemporaine "Mixte" (orchestrale et dispositif électronique) - je souhaitais comprendre la structure de la musique atonale - via un éditeur de partitions pour transcrire les exemples donnés dans les ouvrages - ou partitions achetées - sur les compositeurs comme Boulez, Webern, Schoenberg, Tristan Murail, Grisey, Dufour, etc. En l'occurence l'éditeur étant Notion de Presonus (sur mon Mac, PC et Ipad) car bien pratique avec l'ensemble de ses différentes fonctions regroupées dans une fenêtre principale). L'intérêt aussi de Notion est de jouer les différentes parties avec les instruments virtuels et hardware dans Ableton Live ou Studio One Pro.
Jusqu'alors pour composer, j'utilisais après Patchwork, Open_Music (OM) de l'Ircam (distribué librement sur Mac, PC et Linux) et dans OM il y avait une bibliothèque intitulée Mathtools et qui m'intriguait, avec notamment une notation numérique des hauteurs modulo 12 (0 à 11) et sa représentation circulaire, les notes et les accords s'inscrivant dans un cercle. En fait, c'était les outils de la Set Theory, une méthode d'analyse et de composition basée sur les 12 sons initiée aux Etats Unis par Milton Babbit et approfondie par Allen Forte dans son ouvrage "The Structure of Atonal Music". Et c'est la lecture de l'imposant et passionnant livre de Célestin Deliège "Cinquante ans de Modernité Musicale : de Darmstatdt à l'Ircam (1024 pages en grand format) chez Mardaga qui a attiré mon attention sur la Set Theory et de l'utiliser tant pour la composition que pour l'analyse musicale. Je continue à utiliser Open Music mais j'aime bien aussi composer avec Opusmodus qui est aussi un puissant sytème de composition musicale basé tout comme OM sur le Common Lisp. Mais avec l'avantage, outre les fonctions algorithmiques de la Composition Assistée par Ordinateur, de proposer un puissant éditeur de partitions et dont les parties midi peuvent-être renvoyées dans les ports midi d'un DAW comme Ableton Live ou Studio One afin d'utiliser les instruments virtuels et hardware, y compris avec les hauteurs microtonales. Et si Open Music se programme - tout comme Max MSP - avec des icônes que l'on connecte entre elles, Opusmodus (OPMO) se programme via des scripts mais l'écriture pour les algorithmes et les partitions est intuitive pour les musiciens (notation anglo-saxonne, durées, dynamiques, articulations, etc.). Bref, ça me permet d'écrire et d'entendre le résultat de ce que je compose (notamment pour des vidéos, des portraits d'artistes, des compositions personnelles) avec la notation traditionnelle et microtonale, en modulo 12 (implantation aussi des outils de la Set Theory et composition sur les 12 sons), voire avec des structures intervalliques pour mes instruments virtuels (dont les UVI Ircam Solo Instruments pour les jeux contemporains) et Hardware comme le Behringer 2600 ou Model D. Avec l'avantage de pouvoir mélanger aussi des algorithmes dédiés et des programmations sous Lisp.
Mais ce que j'en retire, c'est qu'avec ces outils, mon niveau de solfège et de la théorie musicale a considérablement progressé. De plus, si Open Music propose une série de Bibliothèques thématiques sur la composition contemporaine actuelle, Opusmodus propose sur chacune des fonctions dédiées une riche documentation avec de nombreux exemples que l'on peut reprendre et personnaliser pour ses besoins personnels. Et pour conclure, ces outils de CAO ne font pas le travail à votre place. Cela suppose, et c'est ce que j'apprécie particulièrement, de formaliser ce que vous souhaitez obtenir puis ensuite modéliser le processus. Mais avec la pratique, on part d'une page blanche et on improvise....

[ Dernière édition du message le 25/07/2023 à 14:36:50 ]

70
Eh ben tout ça à cause de ce pauvre "atypik boy" qui d'une part n'avait même pas compris le propos pourtant trivial (et si mon gars, c'est les mêmes accords) et qui pense que la musique se fait uniquement à l'instinct.
C'est un peu comme dire, j'ai appris à parler tout seul, je n'ai besoin d'apprendre à lire et à écrire.
Remarque y en a aussi qui pensent qu'il est inutile d'apprendre à calculer, y a une calculette dans tous les téléphones :??: