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Musique et philosophie

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Sujet de la discussion Musique et philosophie
Je travaille actuellement sur un spectacle traitant de la vision de la musique et du tragique, en référence à plusieurs textes philosophiques.
"Naissance de la tragédie" et "Vision dyonisiaque du monde" de Nietzsche
"Le pli " Deleuze à propos de Leibniz
""Nouveaux essais sur l'entendement humain" de Leibniz
"Anti-Oedipe" de Deleuze
Le thème de ce forum serait donc : à votre avis quels sont, et ce depuis les pré-socratiques (Pythagore par ex), les liens entretenus entre la musique et la philosophie ?
Cette question découle de mon désir d'approfondir cette question, donc, si vous avez des références, balancez balancez...
J'insiste bien sur philosophie, il n'est pas question ici de théorie musicale etc... Ni des compositeurs ou musicologues qui se sont essayés à de vagues divagations totalement ridicules (Schoenberg dans son traité d'harmonie, à pisser de rire, une contradiction toute les 5 lignes...)
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Hors sujet : pour le syllogisme, on peut considérer que la conculsion n'est pas inconnue mais contenue dans les premisses..non? mais j'arrêt, c'est grave hors sujet, et je n'ai pas ta culture!)

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C'est pas une question de culture, c'est une question d'objections intéressante ! Si tu commences à te croire inférieur à moi, on est foutu. On est à égalité, t'es pas plus con que moi. c'est pas parce que je connais plus en détail la doctrine d'un philosophe, que je fais autorité.
Pour les prémisses, la conclusion doit en découler, mais elle découle seulement de leur union. La conclusion n'est pas connue dans les prémisses, puisuque tout dépend de l'agencement de celles-ci (ordre logique, chronologique, ordre destermes à l'intérieur d'une prémisse, etc.). La conclusion est quelque part contenue dans les prémisses, mais c'est leur union qui autorise à la penser

Ethmoh : passionnant, un nouveau départ pour le thread
Je poste demain pour te répondre, je vais me pieuter (après avoir bouffé, et encore bouffé)
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Citation : un conception de ce qui est beau est toujours relié à une conception du bien ( ce que l'on doit faire -> ethique)



heu, ce n´est pas la direction que je tendais a prendre, mais c´est pas inintéressant. le beau n´est lié au bien en aucune maniere : la bonté peut être niaise - un poeme sur les gens qui sont sympa et les cui cui et les ouafs ouafs, la colere - artistique ou pas - est fascinante. par contre, une idée précise de la morale, c´est un atout. Une personne morale ou immorale (ce qui revient au même) est prise dans une tourmente émotionnelle générée par leur conscience du bien et du mal, ce qui fait qu´elle peut produire des oeuvres fortes.
a mon niveau, je tente toujours dans mes écrits de faire passer un message moral, mais je n´oublie pas que la forme peut tout transgresser, jusqu´a pervertir mon message ou le troubler. l´art a des limites dans sa capacité a dire, surtout a dire le bien/ le mal.

Hors sujet : pour que ce débat soit accessible au plus grand nombre, je propose de nous fixer comme regle d´utiliser un vocabulalare le plus simple qui soit, du moins un vocabulaire qui ne renvoie pas systématiquement a un courant philosophique donné, voire un philosophe.



Hors sujet : corrigé ce post le lendemain, c´est pas plus mal...

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Bien n'était pas dans mon post à prendre au sens de bonté mais plutot dans le sens dit philosophique donc excuse moi je vais repréciser

Une oeuvre quand elle ne se limite pas à une pure démonstration formel contient toujours un discour sur quelque chose ( elle dit des choses quoi pour le DIRE en langage courant) donc elle contient toujours implicitement une vision de ce qui est bien ou mal c'est à dire ce que l'auteur considère qu'il faut faire et ne pas faire
Je sais que bcp pensent que l'on peut parler à la place des autre, que "l'auteur est mort" etc ... mais je ne pense pas que ça tient car cette idée est elle même le fruit d'un processus historique qui a vu la pratique artistique s'autonomiser et devenir une activité d'oisifs pour un les art dit majeur et de travailleur culturel pour les arts dit mineurs . Ces deux caractéristiques explique la déconnection ( surtout pour les arts majeurs) avec le problème concret qui se pose à l'heure actuel ( par exemple la lepénisation des esprits et des medias pas de polémique lol). Ainsi une bonne part de l'art a son discour exclusivement centré sur l'art ( dans la problématique Art/ NON art) et plus sur le monde dans son entier ! De plus le fait ne pas porter personnellement les mots que l'on donne ( puisque tout art est un don enfin dans une société non marchande et non fétiche quoi) permet toute les dérives exemple Houelbelc ( je ne veux pas savoir comment son nom s'écrit ou Costes ou mettez le nom de n'importe quel faisans pseudo arty )le faux provocateur et le vrai nazi !
Cette question du bien est donc pour moi central il s'agit bien de s'avoir quel vision du monde l'artiste propose ( que ce soit à un nivo politique ou psychologique ou même juste esthétique le beau surréaliste ou de dubuffet nous invite à "dévoiler" la beauté partout dans la vie courante)

Le problème pour la communication n'est pas d'employé des mots simples à mon avis ( puisque sinon on se restreint à des idées simples...) mais de bien prendre le temps d'expliquer ce que l'on veut dire : cela passe par :
reformulation synthétique
objections
éventuellement piste de reflexion
je sais que c'est un poil protocolaire et j'ai personnellement eu du mal avec ça mais si il n'y pas de gens qui philosophent mieux que d'autre ( égalité dans la capacité) il y a pas contre des histoires de méthodes ( inégalité techniques quoi) On s'en rend compte en lisant du Heidegger par exemple qui est trés puissant ( même si je n'adhère pas du tout) mais limite incompréhensible ! Question de style d'énonciation et de méthode de penser et d'argumentation quoi
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Citation : Heidegger


Il est surtout très inégal.

Quant à moi, je ne pense pas que l'on puisse systématiquement rapporter l'art à l'éthique, bien au contraire (exception faite de certains textes engagés). Dans la majorité des cas, l'art découle, selon moi, de la subjectivité qui le créé.

Citation : Une oeuvre quand elle ne se limite pas à une pure démonstration formel contient toujours un discour sur quelque chose ( elle dit des choses quoi pour le DIRE en langage courant) donc elle contient toujours implicitement une vision de ce qui est bien ou mal c'est à dire ce que l'auteur considère qu'il faut faire et ne pas faire


Je ne pense pas. Prenons pour exemple le courant romantique. Quel est le contenu d'oeuvres telles que le prélude dit "de la goutte d'eau" de chopin (le 5è) ? Je pense que la seule signification que l'on puisse y apposer est : Moi (Fred Chopin), Je souffre. Cela reste purement assertorique. Il s'agit d'un constat et rien d'autre. L'auteur souffre, point. peut-on, à chaque fois que tu tiens un discours, un insérer un contenu éthique ? Je ne le crois pas.

Citation : Ainsi une bonne part de l'art a son discour exclusivement centré sur l'art ( dans la problématique Art/ NON art) et plus sur le monde dans son entier !


Peux-tu me citer quelques oeuvres qui tiennent un discours universel ? Encore une fois du fait de la subjectivité qui est au fondement de l'acte démiurgique, je ne pense pas que l'on puisse tout atteindre (et du même coup tout comprendre) à travers l'art. Il n'y a plus de règles dans l'art (du moins, je n'applique aucune règle à mes "productions", si tant est que l'on puisse les qualifier d'artistiques). Je sais que je peux tout faire donc je me permet tout. De plus, souvent (mais cela n'engage que moi), Il n'y a aucun contenu latent dans ma production. En outre, du fait que les gens qui recoivent une oeuvre d'art soient aussi subjectifs que celui qu l'a créée, il ne peut y avoir d'interprétations objectives sur une production, et c'est d'ailleurs ce qui en fait son charme !

Citation : Oui mais si Platon ne propose que des parallogisme c'est justement à cause de la rémémoration ( on se rappel de ce que notre ame immortel sait déjà -> tout est déjà connue !)


Réminiscence est le terme adapté. C'est justement pour ça que je condamne la théorie de Platon. Cette doctrine ne se fonde sur aucun élément concret. L'utilisation fréquente du mythe eschatologique chez Platon est d'ailleurs révélateur de la manière dont il envisageait la vie et la transmission de sa philosophie.
Je disais juste qu'Aristote avait d'après moi plus de mérite, car à la fois en tant que scientifique et que métaphysicien, il est bien plus cohérent. Bien sûr, la guerre des doctrines ne rime pas à grand chose, mais si on ne compare jamais les idées (les oeuvres d'art) entre elles, on ne va pas bien loin. Je préfère Messiaen à Ravel, et ça ne veux pas dire que Ravel était moins bon !

Un dernier point sur le langage : t'es-tu promené un petit peu sur les forum qui traitent par exemple d'instruments électroniques ou de MAO (Je sais que oui, puisque je t'ai déjà croisé sous d'autres pseudos :mdr: ) ? Crois-tu que quelqu'un qui ne connaît ni la musique, ni les machines, ni l'informatique y comprenne quelque chose ? Je ne pense pas car dans tous les domaines, il y a un jargon, un langage technique à acquérir au fur et à mesure que l'on progresse (peux-tu faire de la métaphysique sans utiliser le mot "ontologie" ? ). Par conséquent, je serais pour garder la technicité du langage philosophique, mais en en expliquant toutefois les termes quand cela s'impose !
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Hors sujet : non, etHmoH, je laisse pas passer ce truc : si Costes est nazi, je suis le Pape ! tu as le droit de le trouver dégueu, idiot, sa démarche incompréhensible, mais dire qu´il a un côté facho, non. je vois pas un faf le supporter plus de trois secondes. il casse tous les tabous en les exprimant de la maniere la plus crue qui soit - qu´est-ce qui gêne, la forme, le fond ? tiens, on revient dans le sujet...sur le fond, il dit qu´on est tous des salauds hypocrites en mal d´amour. sur la forme, pipi, caca, le son hyper crade, je me vois mal censurer un mauvais goût dans la forme. c´est le public qui tranche en décidant de le soutenir ou pas.
mais entre lui et sardou, hein ? sur la forme comme le fond, il est pas plus coupable, le vieux salaud admiré par des millions de - autocensure - de gens ?
costes s´est pris des proces par sos racisme ou je sais plus qui. ils n´on rien d´autre a foutre ? voila quelqu´un qui parle de racisme, on lui demande de se taire.
je continue sur la forme : costes a bien compris que sa musique brise le même genre de tabou que ses textes : retenue - c´est a dire mensonge -, harmonie - c´est a dire frustration contenue. costes est l´anti-névrosé. si elvis a créé l´hystérie chez les ados, c´est parce que sa musique pue le désordre sexuel, la violence. le rock n´roll, ce n´est que cela. n´oublions pas que l´ordre établi a toujours eu peur des musiques "de jeunes" - a raison, si l´on se met a leur place.



concernant le débat sur le langage employé : si la philosophie est une science qui essaie d´explique la vie et qu´elle emploie un vocabulaire inconnu a la vie (au quotidien), la philo devient une entreprise sectaire sans objet. je peux tres bien employer un mot plus simple qu´ontologie ; la comparaison avec la MAO n´est pas valable dans la mesure ou il est question de technique informatique, sans lien avec la vie réelle - et parfois peu de liens avec la musique !
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Hors sujet : à propos de costes, il est clair qu'il est victime d'amalgames. Pour ce qui est des procès intentés à son encontre par Sos Racisme, il est important de savoir qu'il était soutenu par d'anciens présidents de la même organisation, et que ce qui doit ressortir de cela, c'est la lecture idiote et premier degré qu'à faite Sos de son travail. En attendant, on ne les a pas vus porter plainte contre Sarko et ses sbrires ces derniers temps, alors que là pourtant on était dans le sale premier degré, bien assumé, bien sérieux.



Pour cette histoire de vocabulaire, je ne suis absolument pas d'accord pour chercher à parler avec des mots plus simples. Cela me semble extrèmement dangereux, un risque de commencer à déformer les concepts, tout cela pour vulgariser ou niveller par le bas un discours dont le but est d'être pointu et précis. Ceux qui ne comprennent pas certains mots n'ont qu'à faire l'effort de prendre un dictionnaire. Un peu d'efforts nom de dieu, on en sort toujours grandi. Faut arréter avec cette flemme face à la connaissance, c'est ce qui fait la misère de l'esprit contestataire aujourd'hui par exemple. Par exemple, savez vous que le niveau d'instruction de la classe ouvrière est en chute libre depuis 20 ans ? Que les IUFM de France se vantent d'avoir réussi la "massification" de l'enseignement ? Je crois que je vais dégueuler...
Réveillons nous bordel, avant de n'avoir plus que 3000 mots à notre vocabulaire... Et pas d'excuse du genre "ouais tu comprends après le boulot, on a pas envie de se prendre la tête." Et les communards, ils bossaient pas comme des cons eux avant de se prendre la tête et de monter au créneau et se battre pour leurs droits ? MERDE A LA FIN !!!!!!!!!!! :fache: :fache: :fache: :fache: :fache:
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Hors sujet :

Citation : Ceux qui ne comprennent pas certains mots n'ont qu'à faire l'effort de prendre un dictionnaire. Un peu d'efforts nom de dieu, on en sort toujours grandi



c'est pas une question de dico, c'est une question d'un jargon qui n'est maitrisé que par ceux qui lisent régulièrement de la philo.
Je pourrais parfaitement parler de notion de libre arbitre ou de Platon, sans commencer à placer des mots comme ontologie, propédeutique (je sors des mots au hasard hein), épistémiologie...
je vos pas l'intérêt de la philo si elle reste réservé à une sorte d'élite ayant la chance de maîtriser ce voacbulaire (qui nécessite soit des études pour être rapidement bien comprise, soit un long travail aride lorsqu'on l'apprend seul).

Dites, on est pas grave hors sujet là?? :8O:

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Hors sujet : Si on est grave hors sujet... Mais justement, l'intérêt de ce thread c'est de pouvoir expliquer à ceux qui ne comprennent pas, sans pour autant rabaisser le niveau du discours.

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Hors sujet : Je ne vais pas m'étendre sur costes mais pour moi c'est de la complaisance et non de la dénonciation ( qui était le chantre de la culture en décadence de l'hypocrisie social et tout ce bordel -> Hitler qui allait ramener la pureté etc..) je ne vais pas m'étendre mais juste un truc la dénonciation que coste fait de la liberté d'expression est purement poujadiste ( c'est la même que Le Pen )
Pour mémoire on se rappelera la critique Lénine faisait qui était basée sur la différence entre droit abstrait et droit concret : que peut vouloir dire la liberté d'xpression si on n'a pas de moyen pour l'exprimer : donc il faut des salles , des imprimeries autogérées dans toute les villes sinon les medias sont au mains de bourgeois etc...
On remarquera la différence entre les deux critiques l'une fait subrecticement intervenir la notion de génie ( particulièrement retrograde et pas si loin de celle de race puisqu'elle supppose une inégalité fondamentale entre les hommes...) l'autre contient une critique radicale du droit bourgeois et de la démocratie représentative...



Citation : Je ne pense pas. Prenons pour exemple le courant romantique. Quel est le contenu d'oeuvres telles que le prélude dit "de la goutte d'eau" de chopin (le 5è) ? Je pense que la seule signification que l'on puisse y apposer est : Moi (Fred Chopin), Je souffre. Cela reste purement assertorique. Il s'agit d'un constat et rien d'autre. L'auteur souffre, point. peut-on, à chaque fois que tu tiens un discours, un insérer un contenu éthique ? Je ne le crois pas.


Ton exemple de la musique est trés bon parce que tu pousses mon raisonnement là où il pèche mais le problème se pose aussi pour des art qui a priori ne contiennent aucun discour verbalisé: je m'explique
Quand chopin dit moi je souffre. Cela contient un problème donc nous amène à nous poser des questions pour trouver des réponses ! il s'agit donc de ce demander pourquoi il souffre : à cause de quoi ? la réponse obligatoirement est le monde ou une de ses parties ! Comme le montre bien Nietzsche tout constat implique un jugement donc des valeurs donc un discour sur le monde ( à partir de la volonté de puissance mais nous n'entrerons pas dans les détails ici c'est inutile)
Donc il ne s'agit pas d'un discour universel mais d'un discour particulier fait d'un point de vue universel ( ou plutot qui tend à l'universalité comme projet) c'est à dire celui de l'expérience

PS bien vue pour la réminescence mes cours sur platon commence à dater un poil :bravo: