Jimi hendrix: Que c'est inintéressant!
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Honnêtement, non. La première fois que j'ai entendu le terme, c'était sur RTL, à propos du mouvement londonien. C'était une vraie révolution: le rejet et la fin de l'époque hippie, post-soixante-huit. Il y avait bien sûr des choses à New-York, comme toujours (c'est un vrai bouillon de culture): mais parmi tout ce qui bougeait aux US à l'époque, les seuls qui auront marqué leur époque étaient plutôt dans la new wave: Television, Talking Heads, Blondie, voilà ce que l'on connaissait des US. Ramones, si Phil Spector ne leur avait pas produit un album, ça serait tombé aux oubliettes. Les NYD, ben avec le recul, si le punk n'était pas arrivé, on les auraient oubliés aussi. C'était pas des groupes qui vendaient.
Il y a eu deux événements musicaux majeurs à cette époque là:
- Le punk en angleterre, vraiment la fin de l'époque baba, avec tout ce que ça représentait (
)
- Le disco aux USA: transformation du funk en musique commerciale pour boite de nuit, qui devait donner toute la branche dance (au sens large) de la musique par la suite.
Le jalon posé par le mouvement punk, traduit dans le domaine purement musical, ben c'était la new-wave, au sens littéral du terme: on enterrait Genesis, Pink Floyd, Yes, Led Zep et Deep Purple, et on inventait autre chose. Il y avait Ian Dury, Nina Hagen, Blondie, XTC, B52's, Joe Jackson, Elvis Costello, puis le mouvement Ska (Specials, Madness, Selecters), mais aussi Talking Heads et sa mouvance, Martha & the Muffins au Canada...
Le disco, je ne ferai aucun commentaire, je n'étais pas dans ce camp là. Je n'y suis toujours pas d'ailleurs
En août 79, quand je suis allé à Londres, les punks occupaient des quartiers entiers: je ne pourrai jamais oublier mon arrivée là bas, quand j'ai remonté King's Road avec des punks partout. Dans le centre, c'était moins net, Londres était comme elle l'est toujours: mélange de tous les looks.
Il n'empêche que c'est ce mois-là que le punk est mort, parce que politiquement, il y a eu une réaction: résurgence du mouvement mod, épuisement du "discours" punk qui ne pouvait durer longtemps (le nihilisme, c'est un discours pas facile à tenir dans la durée). Recentrage politique de la jeunesse, donc, avec le bloc de la majorité silencieuse qui se planquait derrière la pop de Police et autres produits commerciaux, contre ceux qui continuaient à porter le flambeau : London Calling est sorti en 1979, avec une musique plus sage, mais un discours politique mature. Le punk était un feu de paille qui ne pouvait durer: Thatcher a fait le nécessaire pour que ça ne revienne pas.
Depuis cette époque, ben plus rien de vraiment rock n'est sorti d'angleterre, la musique se passait ailleurs. Et puis il y a eu l'internationalisation des marchés avec l'arrivée de la FM. Là, ça a été la fin du rock tel qu'il existait avant: les guitaristes ont commencé à se prendre pour des musiciens.
Alors il reste Springsteen.
faut arreter les conneries , on dit tout et n'importe quoi , c'est de la star academie çà , si un quidam passe à la fete de l'huma , il va brosser dans le sens du poil et c'est humain , hendrix s'en batter les coquillettes , il voulait gratter point barre , le reste est supposition
le point culminant d'hendrix c'est sa politique , il etait plus grand que malcom x ,
, martin luther king ( le frere de bb )
karlos73
4272
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Ouaip t'as raison Jark ça nous ramène a une vieille discussion sur le son des 70-80s etc... 
Ecoutez Jark les gars c'est notre docteur en punk
Ecoutez Jark les gars c'est notre docteur en punk
Anonyme
521410
Two Pages
5497
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
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sickfuzz
5142
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
521410
Citation : le rock appelé "punk" n'est il pas né tout de même a new york ?
Honnêtement, non. La première fois que j'ai entendu le terme, c'était sur RTL, à propos du mouvement londonien. C'était une vraie révolution: le rejet et la fin de l'époque hippie, post-soixante-huit. Il y avait bien sûr des choses à New-York, comme toujours (c'est un vrai bouillon de culture): mais parmi tout ce qui bougeait aux US à l'époque, les seuls qui auront marqué leur époque étaient plutôt dans la new wave: Television, Talking Heads, Blondie, voilà ce que l'on connaissait des US. Ramones, si Phil Spector ne leur avait pas produit un album, ça serait tombé aux oubliettes. Les NYD, ben avec le recul, si le punk n'était pas arrivé, on les auraient oubliés aussi. C'était pas des groupes qui vendaient.
Il y a eu deux événements musicaux majeurs à cette époque là:
- Le punk en angleterre, vraiment la fin de l'époque baba, avec tout ce que ça représentait (
)- Le disco aux USA: transformation du funk en musique commerciale pour boite de nuit, qui devait donner toute la branche dance (au sens large) de la musique par la suite.
Le jalon posé par le mouvement punk, traduit dans le domaine purement musical, ben c'était la new-wave, au sens littéral du terme: on enterrait Genesis, Pink Floyd, Yes, Led Zep et Deep Purple, et on inventait autre chose. Il y avait Ian Dury, Nina Hagen, Blondie, XTC, B52's, Joe Jackson, Elvis Costello, puis le mouvement Ska (Specials, Madness, Selecters), mais aussi Talking Heads et sa mouvance, Martha & the Muffins au Canada...
Le disco, je ne ferai aucun commentaire, je n'étais pas dans ce camp là. Je n'y suis toujours pas d'ailleurs
En août 79, quand je suis allé à Londres, les punks occupaient des quartiers entiers: je ne pourrai jamais oublier mon arrivée là bas, quand j'ai remonté King's Road avec des punks partout. Dans le centre, c'était moins net, Londres était comme elle l'est toujours: mélange de tous les looks.
Il n'empêche que c'est ce mois-là que le punk est mort, parce que politiquement, il y a eu une réaction: résurgence du mouvement mod, épuisement du "discours" punk qui ne pouvait durer longtemps (le nihilisme, c'est un discours pas facile à tenir dans la durée). Recentrage politique de la jeunesse, donc, avec le bloc de la majorité silencieuse qui se planquait derrière la pop de Police et autres produits commerciaux, contre ceux qui continuaient à porter le flambeau : London Calling est sorti en 1979, avec une musique plus sage, mais un discours politique mature. Le punk était un feu de paille qui ne pouvait durer: Thatcher a fait le nécessaire pour que ça ne revienne pas.
Depuis cette époque, ben plus rien de vraiment rock n'est sorti d'angleterre, la musique se passait ailleurs. Et puis il y a eu l'internationalisation des marchés avec l'arrivée de la FM. Là, ça a été la fin du rock tel qu'il existait avant: les guitaristes ont commencé à se prendre pour des musiciens.
Alors il reste Springsteen.
Anonyme
521410
Sky runner
141
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
Citation : Le rock EST politique. Le moment le plus fort de la carrière d'Hendrix aura été son pamphlet sonore sur la guerre du Vietnam, lorsqu'il imitait le bruit des bombes avec sa Strat blanche, avec le ciel bleu derrière lui.
faut arreter les conneries , on dit tout et n'importe quoi , c'est de la star academie çà , si un quidam passe à la fete de l'huma , il va brosser dans le sens du poil et c'est humain , hendrix s'en batter les coquillettes , il voulait gratter point barre , le reste est supposition
le point culminant d'hendrix c'est sa politique , il etait plus grand que malcom x ,
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