Les trésors cachés des autres musiques.
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Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 02/12/2005 à 10:54:25Les trésors cachés des autres musiques.
Voila le but de ce topic, faire connaître des disques de musique différentes, expérimentales, musiques de films, dans n'importe quel style sauf rock (cf trésors cachés du rock) mais plutôt des trucs qui viennent d'être réédités, des trucs un peu cocasse pas connus, quoi.. (VF je compte sur toi)
Mettre la pochette de l'album, l'année de parution et un petit texte explicatif.
Je commence
Dorothy Ashby Afro harping (1968)
Dorothy Ashby a joué avec Steevie Wonder et Earth Wind and Fire, et c'est une harpiste. Ce disque, introuvable en vynile vient d'être réédité et c'est du jazz-soul typique de la fin des années 60... avec de la harpe. c'est très chouette, cool, à mettre à l'apéro le vendredi soir...
Mettre la pochette de l'album, l'année de parution et un petit texte explicatif.
Je commence
Dorothy Ashby Afro harping (1968)
Dorothy Ashby a joué avec Steevie Wonder et Earth Wind and Fire, et c'est une harpiste. Ce disque, introuvable en vynile vient d'être réédité et c'est du jazz-soul typique de la fin des années 60... avec de la harpe. c'est très chouette, cool, à mettre à l'apéro le vendredi soir...
Jr0001
5527
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
2 Posté le 02/12/2005 à 15:43:00
Je vous propose un disque bien connu des connaisseurs , mais qui reste un veritable petit bijou oublié.
Libertango d'Astor Piazzola (1976) incarne a merveile tout le renouveau du tango.A 'limage d'un Miles Davis voulant faire un jazz plus funky,Piazzola amene lui aussi le rythme ds sa musique, transformant radicalement la strucure traditonelle du tango.La musqiue ne se danse plus, mais gagne en puissance et clarté.
Recommandé a tous ceux qui veulent découvrir ce style si particulier et aux samplers fous.
Libertango d'Astor Piazzola (1976) incarne a merveile tout le renouveau du tango.A 'limage d'un Miles Davis voulant faire un jazz plus funky,Piazzola amene lui aussi le rythme ds sa musique, transformant radicalement la strucure traditonelle du tango.La musqiue ne se danse plus, mais gagne en puissance et clarté.
Recommandé a tous ceux qui veulent découvrir ce style si particulier et aux samplers fous.
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
3 Posté le 05/12/2005 à 11:37:57
POur ceux qui ne connaissent pas encore la série "ethiopiques" qui regroupe à peu près toutes les musiques éthiopiennes, et notamment toute la période afro-jazz pré-Mengistu (le dictateur communiste) c'est à dire entre 1970 et 1974. A cette époque, ça bougeait à Addis Abeba et le mélange jazz et mélodie éthiopienne est tout simlpement somptueux.
Pour commencer l'incontournable vol 4
Ethio Jazz & Musique Instrumentale, 1969-1974
Musique du dernier Jarmush, vous l'entendrez aussi dans les restau éthiopiens de Paris, et c'est phénoménal
En 1974 sort aussi ce "tube" de Mahmoud Ahmed "Ere mela" Typique, envoutant et groovy...
Pour commencer l'incontournable vol 4
Ethio Jazz & Musique Instrumentale, 1969-1974
Musique du dernier Jarmush, vous l'entendrez aussi dans les restau éthiopiens de Paris, et c'est phénoménal
En 1974 sort aussi ce "tube" de Mahmoud Ahmed "Ere mela" Typique, envoutant et groovy...
Anonyme
521410
4 Posté le 05/12/2005 à 11:54:37
Il faut écouter
Nusrat Fateh Ali Khan
pour ceux qui ne connaissent pas, il a une voix magnifique et la musique est tout simplement excellente.
Nusrat Fateh Ali Khan
pour ceux qui ne connaissent pas, il a une voix magnifique et la musique est tout simplement excellente.
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
5 Posté le 05/12/2005 à 11:55:41
Takis : on dit d'où ça vient, on met l'année, et on met la pochette
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
7 Posté le 05/12/2005 à 12:03:26
Takis
t'a po compris...
Le but c'est de faire découvrir...donc situer un peu d'où ça vient... et quand même le but du trésor caché c'est de faire découvrir un album avant un artiste.
mais bon...
t'a po compris...
Le but c'est de faire découvrir...donc situer un peu d'où ça vient... et quand même le but du trésor caché c'est de faire découvrir un album avant un artiste.
mais bon...
Anonyme
521410
8 Posté le 05/12/2005 à 12:09:50
Oki alors un truc à côté duquel il ne faut pas passer, du elvis facon est!
et aussi un film du même titre que l'album, tout un programme!
et aussi un film du même titre que l'album, tout un programme!
bogdan goudimir
1854
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
9 Posté le 05/12/2005 à 12:12:51
2066 & then
962
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
10 Posté le 05/12/2005 à 12:50:46
Klaus Schulze : "Irrlicht", en 1972.
Irrlicht, ça veut dire "feu follet", en allemand. Avec un titre et une pochette pareils, ça promet d'être gai.
Ben effectivement, ça peut paraître angoissant, mais c'est surtout trippant : il s'agit d'un album précurseur, dans l'utilisation des orgues, synthétiseurs (VCS3, Moog), et autres oscillos. Malgré cet aspect technique et expérimental qui peut paraître rebutant, cet album est vraiment inspiré. Au fil des trois titres, on découvre un monde assez hallucinant (bon c'est vrai que dans le troisième et dernier titre "Satz exil sils maria", c'est assez désertique, et légèrement soporifique). En fait de musique méditative, j'ai rarement entendu mieux (si on peut appliquer cet attribut à ce style de musique).
Ayant également entendu "X" du même Klaus Schulze, eh bien, ça n'a rien à voir (beaucoup trop synthétique). Pour moi, "Irrlicht" est bien supérieur. A noter également : Schulze est l'ancien batteur de Ash Ra Tempel (groupe de krautrock plus-psyché-tu-meurs avec entre autres Manuel Göttsching à la guitare). Et dans "Irrlicht", pas un seul rythme de batterie, ni percussion, ni boîte à rythme. Ca change... En fait ce n'est pas arythmique, mais l'ensemble de la musique induit par moment une pulsation sourde qui semble venir des profondeurs. Un vrai trip.
Irrlicht, ça veut dire "feu follet", en allemand. Avec un titre et une pochette pareils, ça promet d'être gai.
Ben effectivement, ça peut paraître angoissant, mais c'est surtout trippant : il s'agit d'un album précurseur, dans l'utilisation des orgues, synthétiseurs (VCS3, Moog), et autres oscillos. Malgré cet aspect technique et expérimental qui peut paraître rebutant, cet album est vraiment inspiré. Au fil des trois titres, on découvre un monde assez hallucinant (bon c'est vrai que dans le troisième et dernier titre "Satz exil sils maria", c'est assez désertique, et légèrement soporifique). En fait de musique méditative, j'ai rarement entendu mieux (si on peut appliquer cet attribut à ce style de musique).
Ayant également entendu "X" du même Klaus Schulze, eh bien, ça n'a rien à voir (beaucoup trop synthétique). Pour moi, "Irrlicht" est bien supérieur. A noter également : Schulze est l'ancien batteur de Ash Ra Tempel (groupe de krautrock plus-psyché-tu-meurs avec entre autres Manuel Göttsching à la guitare). Et dans "Irrlicht", pas un seul rythme de batterie, ni percussion, ni boîte à rythme. Ca change... En fait ce n'est pas arythmique, mais l'ensemble de la musique induit par moment une pulsation sourde qui semble venir des profondeurs. Un vrai trip.
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