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Vangelis

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Sujet de la discussion Vangelis
Vous les zicos pros des synthés (pas comme moi) je sais pas ce que vous en pensez, mais quand je re-écoute certains albums de Vangelis, du style The City, la BO de Blade Runner ou encore Direct, eh bien je n'ai trouvé personne dans son style qui ait fait mieux, surtout au niveau sonore , je ne parle pas des mélodies ,qui en général sont simples mais accrochent bien l'oreille.
Quand on écoute vraiment bien attentivement ce genre d'albums avec la texture, la complexité, l'originalité et le nombres de sons , moi qui joue modestement du synthé, ca me laisse vraiment admiratif.
Si on compare à du Kitaro ou autres du même style (je ne parle même pas de JMJ, ils ne sont pas dans la même catégorie) eh bien ya pas photo.
Ce gars là est un génie de la création sonore et mélodique.

Zic et Peintures ICI Et puis Le BLOG

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Je pense qu'il a perdu son grain de folie en "vieillissant". A mon avis, avant, il y avait cette vague synthétique qui déferlait et des restes des années hippies, de la musique progressive et des forts changements de styles qu'ont connut les décennies d'après-guerre, musicalement parlant… Les fameuses "30 glorieuses" que mon père prend un malin plaisir à me ressortir fougueusement, à la simple évocation des années que j'ai personnellement connues (les eighties), ont du être un ressort exceptionnel pour les artistes ce temps-là, tel Vangelis. Après, c'est clair qu'on n'a plus rien produit d'aussi émouvant si ce n'est la techno mais je ne sais pas si on peut la ranger sur le même pallier que le jazz, la musique progressive et tous ces courants d'art passés? Bref, le maître me semble s'être essoufflé à cette période où la musique devenait autre, plus une musique de club que de salon, une musique qui martèle plutôt qu'une musique qui élève l'esprit.

Il y a des albums totalement fous chez Vangelis. "Invisible connections" en fait partie. C'est une pure expérimentation synthétique, noyé dans une reverb qui a elle seule vaut le détour. "Heaven & hell" est tout aussi intéressant sans parler de "Soil festivities". Mon Dieu, quelle plaque!!! "The city" arrive loin derrière le cortège on semble d'accord là-dessus. Mais bon, l'imagerie de la pochette, le titre, le choix des sonorités, notamment la plage d'ouverture… m'ont quand même micro-transporté dans un futur proche, sans pour autant frappé fort comme "Bladerunner" a pu le faire. Sur "The city", il a fait l'économie des sons et de la folie. Mais mais mais… J'ai quand même bien aimé ce petit album qui semble un dernier essai du genre.

 

 

 

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Citation :
m'ont quand même micro-transporté

Sympa l'expression. Je pompe !


Même Soil Festivities, mouais... il est passé assez inaperçu à sa sortie, c'est assez curieux d'ailleurs.
invisible connection c'est un de mes pires souvenirs. Je l'ai mis en fond pour m'endormir (je testais les albums comme ça en étant ado : je mettais un cd à très bas volume, et je m'endormais. Ca lisait en boucle toute la nuit. Quand j'écoutais l'album ensuite je pensais ressentir des trucs bizarres, des souvenirs tronqués, en fait ça marche pas).
Pu.. la nuit de merde.
Les moments de réveil étaient teintés de "j'ai 49 de fièvre ou quoi?"
Ah quel album zarbi ! Dire qu'il est sorti sur Deutsch Grammophone.:8O:

La vie, c'est comme un train de montagne

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Nous on utilisait de la musique pour agrémenter des parties de jeux de rôles donc, de ce point de vue, "Invisible connections" était une pièce maitresse. Quand les aventuriers arpentaient inlassablement les couloirs défraichis d'un vieux donjon disposé là par le maître de jeu pour renflouer les bourses virtuelles des joueurs, ces plages au rythme stationnaire habillaient très bien la visite guidée de ce lieu où rien ne se passait véritablement… En soi, ce type de partie intermédiaire s'accommodait très bien de cette musique peu rythmée et ponctuée de silences méditatifs.

Finalement, on a appris à savourer cet opus mais le contexte d'écoute était assez particulier. Je ne m'imagine pas écouter cet album dans mon salon ou lors d'un repas avec des convives. J'ai le sens de l'amitié quand même! :-D

C'est dans ces conditions ludiques qu'on a écouté, inlassablement, une grande partie de la discographie de Vangelis. Les classiques y sont passé… "Heaven & hell", "Soil festivities", certaines plages d' "Albedo 0.39", les 6 mouvements de "Mask", l'une ou l'autre plages de "Direct", de "China", de "L'opéra sauvage", de "Spiral" et de "See you later" y sont passé.

Je ne sais pas comment expliquer que je sois tombé sous le charme à ce point… Sont-ce ces suites particulières d'accords qu'il utilise régulièrement, cette réverb englobante, ce mélange percussions-synthés analogiques, ce côté improbable dans certains de ses titres, cette mélodie omniprésente, sa recherche sonore, son côté avant-gardiste… ? Un peu de tout ça? En tous cas, on peut parler de génie.

 

 

 

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Peut-être est-ce du simple manque d'objectivité inhérent à tout fan qui se respecte mais, parfois, je me rappelle les propos de Vangelis que j'ai lus / entendus lors des rares interviews qu'il a donnés, interviews durant lesquels il dénonçait le dictat des majors et de la toute puissante rentabilité dans le monde de la musique.
En gros, il disait que lui, de la musique, il en fait constamment, chaque jour. Après, ce que les gens en entendent est filtré et décidé par les majors.
Bref, il avait l'air de dire que, sans pour autant les renier, ses albums commercialisés se sont pas forcément représentatifs de tout ce qu'il fait.
Peut-être est-ce un peu simple de se dégager de la sorte mais il tenait ce discours dès le début des 90's...


[ Dernière édition du message le 15/03/2015 à 13:15:38 ]

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Il devrait largement avoir les moyens de s'auto-produire et de nous faire écouter ce qui ne dépasse pas le filtre des majors.
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Ses albums ne sont-ils pas d'ailleurs majoritairement auto-produit? C'est ce qui apparaît sur la plupart des albums. Composed, arranged, performed and produced by Vangelis. Ce qui ressort du docu présenté par Eve Ruggeri, Musiques au coeur de Vangelis, c'est qu'il peut créer de la musique instantanément, en fonction d'une idée soudaine ou d'un thème comme elle s'amusait à en lui suggérer jusqu'à ce qu'il s'arrête en lui faisant remarquer poliment qu'il n'était pas un juke-box et de repartir poliment sur le sujet de l'expressivité propres des synthétiseurs! :-D

Tout ça pour dire que je suis persuadé que ce que l'on écoute de lui n'est qu'un fragment de ce qu'il crée chez lui, que les best of qui ont été émis ne sont certainement pas des idées à lui, pas plus que sa page facebook d'ailleurs… Je ne pense pas qu'il contrôle tout ce qui sort et il doit/a dû être soumis à une politique de productivité via ses contrats avec ses maisons de disques comme la plupart des artistes connus qui doivent fournir x albums à leur compagnie. Il n'y a qu'à regarder et écouter le bonhomme pour comprendre qu'il n'est pas dans une logique de notoriété mercantile ou d'un quelconque culte de la personnalité. D'ailleurs, derrière chaque succès retentissant, il s'est fait plutôt discret et ces dernières années c'est carrément au compte-goûtte que l'on compte ses productions… Ce n'est pas Hans Zimmer sans vouloir les opposer...

 

 

 

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Bonjour, pour en venir , quel est donc ce synthetiseur qu'il utilise actuelement!!!!je n'arrives pas a le cerner!!! mais quel dextéritées!!!!!! quel miroir des sons!!!!!!!!
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D'ici j'vois pas. Il a fermé la porte du studio :bravo:

Plus sérieusement je ne sais pas si il utilise encore des synthés au sens où nous l'entendions
entre les 60's et le début des 90's.
Il a probablement switché pour des tas de synthés virtuels sur PC comme par exemple des trucs de chez Spectrasonics.
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Bah je sais pas trop... Le monsieur semble apprécier l'expressivité sur ses machines et réaliser des montages bien complexes pour gérer tout son hardware. Dans toutes les interviews et vidéos qui circulent sur la toile, il n'y en a pas une seule ou il est face à un ordinateur... Il n'y a que des synthés, BAR, etc. Après, on ne voit qu'une infime partie de son activité et ce qu'il veut bien nous montrer mais je ne sens pas le bonhomme dans un environnement virtualisé.

 

 

 

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+1 pour Dart.
Je m'imagine assez mal Vangelis sur plug-in...