Sujet Ligeti/Excision
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Urk le citerait et je +1ise:
- Tim Exile
pis, Benga/Skream, Venetians, squarepusher, mais je suppose que tu avais déja cela dans ta liste
Faut pas déconner non plus, hein
C'est surtout un des suel pavé d'Aqua, agréable a lire, passke sinon ... 
Pour POKES, il est bon qu'avec le DMZ, avec BENGA et SKREAM: Only mc LOWQUI!!!
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
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Oui. 
Je prends des photos si je peux et compte-rendu détaillé au retour dimanche (ptêt même que je serai encore fonfon).
D'autres noms à voir en priorité ?
Je prends des photos si je peux et compte-rendu détaillé au retour dimanche (ptêt même que je serai encore fonfon).
D'autres noms à voir en priorité ?
Anonyme
9312
Citation : D'autres noms à voir en priorité ?
Urk le citerait et je +1ise:
- Tim Exile
pis, Benga/Skream, Venetians, squarepusher, mais je suppose que tu avais déja cela dans ta liste
Hors sujet : Comment ça me gave de plus pouvoir check des W.E comme ça 
Prends en plein les noreilles 
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a.k.a
18739
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sonicsnap
83686
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a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
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Hop, de retour. Je me console du fait que ce soit déjà fini avec Watch the Ride. 
Que d'aventures ces deux jours mes amis ! On a commencé par arriver en retard sur place, donc on a loupé Tim Exile. Pas cool ça. Bref, on choppe les pass et on rentre dans L'Usine. L'endroit est très chouette, éclairage rouge partout, et dans le public, c'est incroyablement varié : du traditionnel tox raver infatiguable à des gens d'un certain âge habillés avec goût en passant par les pétasses fashion de 17 ans et les étudiants. 10 m² d'écrans derrière la scène, mais il y en aussi ailleurs dans la salle. C'est suffisamment crado (sans pour autant être immonde) pour laisser présager du bon... On arrive donc au moment de Starting teeth Vs. Mochipet. Ca cogne fort, et même très fort. Il y a bien trop de basses étant donnée la taille de la salle si bien que ça en devient crade et que ça écrase tout le reste, donc je reste en fond de salle. Je ne rentre pas dedans d'emblée, et le volume trop élevé n'aide pas (peut-être même que c'est une des causes...). Par contre, les vidéos hypnotiques et évolutives sont vraiment de bonne facture. Et au bout d'un moment, ça chauffe, le morceau part en dnb/breakcore glitché à mort, on voit les mecs qui en chient sur leurs bécannes (2 laptops sur scène + noir de machines et de périphériques). On se prend déjà une bonne grosse claque avec ça d'entrée car ça n'en finit pas. Au bout du compte, ça aura duré 30 minutes. Vraiment du bon niveau, et très intense, avec un côté Autechre. La fin du set est à nouveau saturée en basse redevient moins intéressante car l'un des 2 gus de Starting teeth fait récidive en faisant mumuse avec un micro et sa voix avec un mauvais goût exemplaire, un épigone de Tim Exile. Donc en demi-teinte pour ceux-là.
Suit Bomb the bass. Naze. Beats primaires qui puent le club, lignes de basse nulles à chier : fondamentales et rien d'autre en croches avec alternance d'octave. Et là aussi il y avait un chanteur, mais chanteur "mélodique", ou en tout cas qui veut l'être (ce qui n'était pas le cas de celui d'avant). Il empilait des couches de réverb logicielles sur sa piste pour cacher la misère. Il y a aussi le fait criant que si on enlève les 10 ou 15 000 watts de sono, il ne reste qu'un mièvre tube d'électro pop. Les basses assomment vraiment et saturent. Naze, donc.
Arrive Clark. Les basses sont encore un peu trop envahissantes mais l'espace fréquentiel est bien mieux géré. Il n'est pas trop dedans au début, abuse un peu à faire le con avec deux faders de volume pendant 10 minutes, mais ça se décante vite et il déploie une espèce d'électro assez malsaine et sombre. Ses morceaux se résolvent souvent en un beat rapide qui se superpose à la structure qu'il a mis en place les 5 minutes qui précèdent. Vraiment bon.
Venetian snares vient clore la soirée. A partir du moment ou ses bières sont à portée de main, il s'y met. Une intro à base d'une ligne de synthé qui dure dix secondes, et il nous fracasse. Il est à fond dans ce qu'il fait et il ne lâchera pas le morceau pendant une heure trente où il nous démolit. C'est très propre (les lignes de basses sont loin d'être systématiques, comme dans ses albums d'ailleurs), sauf à un moment vers le milieu, il se cache un peu derrière la puissance de la sono et abuse sur la basse, du coup, ça recommence à craindre au niveau volume et saturation, mais il revient vite dans la bonne direction. Pure boucherie en guise de point d'orgue du premier jour de concert, avec une outro chiadée durant laquelle il a trituré le feedback d'un delay qu'il s'était gardé sous le coude - énorme.
L'anecdote du week end :
Après cette première soirée, on sort de la salle, hagards, on rejoint la bagnole et on quitte Genève pour dormir dans la caisse dans un coin de campagne histoire de ne pas se faire réveiller par les flics. On finit par trouver un chemin forestier interdit aux bagnoles. On se gare à l'entrée sans gêner le passage. Il est 6h30 et l'aube point déjà. J'ai du mal à dormir, je somnole plutôt. A 9h45, un bruit me fait ouvrir l'oeil. Un fourgon de la douane vient de se garer et 5 mecs en sortent. Arrivent en plus deux autres bagnoles, et deux autres encore quelques minutes après. Ils seront alors une douzaine au total. Ils arrivent à 5 ou 6 autour de la bagnole. Je réveille les deux autres. C'est dur au réveil un truc comme ça. Ils contrôlent nos papiers, les numéros de série de nos portables (oui oui !) nous font prendre nos sacs et descendre de la voiture et nous séparent pour nous fouiller. On retourne nos poches pendant qu'ils fouillent nos sacs. Ils sont deux avec moi : un jeune (plus jeune que moi, qui ne suis déjà pas très vieux) et un militaire gradé très sympa, qui me fait bien comprendre que si on est pas en Suisse pour dealer, tout se passera bien et que ce n'est en fait qu'un contrôle de routine, l'occasion de faire travailler les toutes jeunes recrues. Mon pote a une boulette sur lui, et comme on est séparés, je suppose que les types ne lui ont trop rien dit quand il l'ont trouvée, peut-être de la jeter tout au plus. Pendant qu'on se fait fouiller, 4 types retournent littéralement la bagnole de mon pote (qu'on ne peut pas vraiment qualifier de "propre et rangée"...). à 10h15, c'est plié, on plaisante ensemble, c'est beaucoup plus relax qu'au début. Celui qui semble être le plus gradé nous dit en guise d'adieu avec un accent carabiné : "Voilà, donc sachez que dans le canton genèvois vous êtes susceptibles de vous faire contrôler !" Tout le monde dégage, on rentre dans la bagnole, et mon pote fait : "Regardez les gars : j'ouvre ma fenêtre et je ferme ma fenêtre." Je ne comprends pas. Il répète. Je me penche pour regarder sa main. Sur la porte, dans le creux qui loge le bouton qui commande l'ouverture et la fermeture des fenêtres, la boulette. Il l'avait mise là pour éventuellement s'en débarrasser rapidement. Les douaniers ont eu le nez dessus pendant une demie-heure et ne l'ont pas trouvée. On n'a pas fini d'en rire...
Une bonne dose de café au Starbucks à Genève, et on a passé le reste de la journée peinards au bord d'un ruisseau avec cassage de croûte, discussion sur les concerts et sieste. On est donc repartis à Genève à la tombée de la nuit. En avant Q-Bert, Kaly live dub, Squarepusher et Skream & Benga. J'en parle un peu plus tard...
Que d'aventures ces deux jours mes amis ! On a commencé par arriver en retard sur place, donc on a loupé Tim Exile. Pas cool ça. Bref, on choppe les pass et on rentre dans L'Usine. L'endroit est très chouette, éclairage rouge partout, et dans le public, c'est incroyablement varié : du traditionnel tox raver infatiguable à des gens d'un certain âge habillés avec goût en passant par les pétasses fashion de 17 ans et les étudiants. 10 m² d'écrans derrière la scène, mais il y en aussi ailleurs dans la salle. C'est suffisamment crado (sans pour autant être immonde) pour laisser présager du bon... On arrive donc au moment de Starting teeth Vs. Mochipet. Ca cogne fort, et même très fort. Il y a bien trop de basses étant donnée la taille de la salle si bien que ça en devient crade et que ça écrase tout le reste, donc je reste en fond de salle. Je ne rentre pas dedans d'emblée, et le volume trop élevé n'aide pas (peut-être même que c'est une des causes...). Par contre, les vidéos hypnotiques et évolutives sont vraiment de bonne facture. Et au bout d'un moment, ça chauffe, le morceau part en dnb/breakcore glitché à mort, on voit les mecs qui en chient sur leurs bécannes (2 laptops sur scène + noir de machines et de périphériques). On se prend déjà une bonne grosse claque avec ça d'entrée car ça n'en finit pas. Au bout du compte, ça aura duré 30 minutes. Vraiment du bon niveau, et très intense, avec un côté Autechre. La fin du set est à nouveau saturée en basse redevient moins intéressante car l'un des 2 gus de Starting teeth fait récidive en faisant mumuse avec un micro et sa voix avec un mauvais goût exemplaire, un épigone de Tim Exile. Donc en demi-teinte pour ceux-là.
Suit Bomb the bass. Naze. Beats primaires qui puent le club, lignes de basse nulles à chier : fondamentales et rien d'autre en croches avec alternance d'octave. Et là aussi il y avait un chanteur, mais chanteur "mélodique", ou en tout cas qui veut l'être (ce qui n'était pas le cas de celui d'avant). Il empilait des couches de réverb logicielles sur sa piste pour cacher la misère. Il y a aussi le fait criant que si on enlève les 10 ou 15 000 watts de sono, il ne reste qu'un mièvre tube d'électro pop. Les basses assomment vraiment et saturent. Naze, donc.
Arrive Clark. Les basses sont encore un peu trop envahissantes mais l'espace fréquentiel est bien mieux géré. Il n'est pas trop dedans au début, abuse un peu à faire le con avec deux faders de volume pendant 10 minutes, mais ça se décante vite et il déploie une espèce d'électro assez malsaine et sombre. Ses morceaux se résolvent souvent en un beat rapide qui se superpose à la structure qu'il a mis en place les 5 minutes qui précèdent. Vraiment bon.
Venetian snares vient clore la soirée. A partir du moment ou ses bières sont à portée de main, il s'y met. Une intro à base d'une ligne de synthé qui dure dix secondes, et il nous fracasse. Il est à fond dans ce qu'il fait et il ne lâchera pas le morceau pendant une heure trente où il nous démolit. C'est très propre (les lignes de basses sont loin d'être systématiques, comme dans ses albums d'ailleurs), sauf à un moment vers le milieu, il se cache un peu derrière la puissance de la sono et abuse sur la basse, du coup, ça recommence à craindre au niveau volume et saturation, mais il revient vite dans la bonne direction. Pure boucherie en guise de point d'orgue du premier jour de concert, avec une outro chiadée durant laquelle il a trituré le feedback d'un delay qu'il s'était gardé sous le coude - énorme.
L'anecdote du week end :
Après cette première soirée, on sort de la salle, hagards, on rejoint la bagnole et on quitte Genève pour dormir dans la caisse dans un coin de campagne histoire de ne pas se faire réveiller par les flics. On finit par trouver un chemin forestier interdit aux bagnoles. On se gare à l'entrée sans gêner le passage. Il est 6h30 et l'aube point déjà. J'ai du mal à dormir, je somnole plutôt. A 9h45, un bruit me fait ouvrir l'oeil. Un fourgon de la douane vient de se garer et 5 mecs en sortent. Arrivent en plus deux autres bagnoles, et deux autres encore quelques minutes après. Ils seront alors une douzaine au total. Ils arrivent à 5 ou 6 autour de la bagnole. Je réveille les deux autres. C'est dur au réveil un truc comme ça. Ils contrôlent nos papiers, les numéros de série de nos portables (oui oui !) nous font prendre nos sacs et descendre de la voiture et nous séparent pour nous fouiller. On retourne nos poches pendant qu'ils fouillent nos sacs. Ils sont deux avec moi : un jeune (plus jeune que moi, qui ne suis déjà pas très vieux) et un militaire gradé très sympa, qui me fait bien comprendre que si on est pas en Suisse pour dealer, tout se passera bien et que ce n'est en fait qu'un contrôle de routine, l'occasion de faire travailler les toutes jeunes recrues. Mon pote a une boulette sur lui, et comme on est séparés, je suppose que les types ne lui ont trop rien dit quand il l'ont trouvée, peut-être de la jeter tout au plus. Pendant qu'on se fait fouiller, 4 types retournent littéralement la bagnole de mon pote (qu'on ne peut pas vraiment qualifier de "propre et rangée"...). à 10h15, c'est plié, on plaisante ensemble, c'est beaucoup plus relax qu'au début. Celui qui semble être le plus gradé nous dit en guise d'adieu avec un accent carabiné : "Voilà, donc sachez que dans le canton genèvois vous êtes susceptibles de vous faire contrôler !" Tout le monde dégage, on rentre dans la bagnole, et mon pote fait : "Regardez les gars : j'ouvre ma fenêtre et je ferme ma fenêtre." Je ne comprends pas. Il répète. Je me penche pour regarder sa main. Sur la porte, dans le creux qui loge le bouton qui commande l'ouverture et la fermeture des fenêtres, la boulette. Il l'avait mise là pour éventuellement s'en débarrasser rapidement. Les douaniers ont eu le nez dessus pendant une demie-heure et ne l'ont pas trouvée
. On n'a pas fini d'en rire...Une bonne dose de café au Starbucks à Genève, et on a passé le reste de la journée peinards au bord d'un ruisseau avec cassage de croûte, discussion sur les concerts et sieste. On est donc repartis à Genève à la tombée de la nuit. En avant Q-Bert, Kaly live dub, Squarepusher et Skream & Benga. J'en parle un peu plus tard...
Hors sujet : Et pour Pimmon, c'est Kumo qu'il faut remercier, c'est lui qui avait évoqué son nom ainsi que celui de Samartzis dans "c'est quoi maintenant ?".
sonicsnap
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a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
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La suite donc.
Retour à Genève à la tombée de la nuit, et on commence avec un petit Q-Bert au Palladium. Egal à lui-même, casquette vissée sur la tête, il joue avec le public, sait susciter l'attente. Le son est clean, pas trop fort, et ça laisse présager du bon pour Squarepusher... On ne reste pas très longtemps, mais pendant qu'on y est, je me prends une belle démo de scratch dans la tronche ainsi qu'un impressionnant pass pass. Y a déjà une vidéo sur le tube :
On redescend à l'Usine pour Kaly Live Dub, que je ne connais que de nom. Très agréable surprise en arrivant : ouah des mecs avec de vrais instruments dans les mains ! Donc un groupe de dub tout ce qu'il y a de plus normal : guitare, basse, batterie, clavier et un type aux machines. Son super clean par rapport à ce qu'on avait entendu la veille, bien moins fort, et donc beaucoup plus précis. Je désserre même mes Quiès pour profiter pleinement des HF... Vraiment un super concert, une vraie présence scénique, le chauve aux machines fout l'ambiance, et ils ont le don de faire croître leurs chansons en intensité au moment où on croit que c'est fini pour celle-là... Très très bon.
Back to the Palladium pour Squarepusher. On en attend beaucoup avec la petite équipe, passablement déçus par "Just a souvenir", on aime plutôt le Squarepusher d'Ultravisitor et on espère tous secrètement avoir droit à un "Steinbolt"... La salle s'est bien remplie depuis Q-Bert. TJ arrive sur scène. Il a grossi, et il a une MusicMan dans les mains, ce qui, me dis-je, ne présage rien de bon. Déjà, un type a eu la très bonne idée de coller en lieu et place d'écrans des murs de diodes (RGB), mais pas des petits, il y en a deux d'1 m² de chaque côté de la scène et un de 9 m² derrière la batterie (tiens, une batterie...). Je finis par comprendre que les animations sur les murs de diodes sont pilotées par le signal de sa basse. Résultat, entre la fumée dans la salle, les yeux rouges, on ne peut pas regarder la scène, ça latte beaucoup trop les yeux. Niveau contenu, aïe... Les premiers morceaux sont vraiment bof, du genre "Hello meow", d'autant plus que le volume est encore une fois beaucoup trop fort, ce qui fait qu'on ne capte rien la plupart du temps. Tous ses morceaux sont jouées au millimètre, calés sur le laptop, ce qui n'a à mon goût absolument aucun intérêt en concert (même s'il est forcé d'en dépendre, c'est sûr)... Il est assez vite rejoint par un batteur dont le nom m'échappe. Le gars tape bien et fort, mais la musique se transforme en une espèce de mauvais rock. C'est toujours horriblement fort. Bon. Il change de basse au milieu du concert, et les choses commencent à prendre une tournure plus agréable, plus visitoresque. Il nous régale en soli de basse et autres glitches, et on se prend la claque qu'on attendait. Ca finit malheureusement assez vite : re-MusicMan, re-batteur. Le rappel, malgré la MusicMan envoie la sauce. Résultat vraiment mitigé (un extrait représentatif ici) : volume sonore excessivement fatiguant, et la tracklist, pas vraiment ce que j'attendais, mais bon, Benga & Skream arrivent...
On redescend donc pour la dernière fois au Kab/PTR à l'Usine. Brain Damage vide les lieux, on installe les platines et Pokes arrive. J'ai toujours pas vraiment compris à quoi servait un MC... il a passé la soirée à dire "Benga and Skream", mais aussi "Skream and Benga", et une fois "Raise your glass". Bref, c'est pas lui qui m'intéressait. On s'installe assez près de la scène. Les deux zozos arrivent et ils ont l'air surexcités... Un premier morceau qui n'envoie pas vraiment, et le deuxième non plus. Au début du troisième, Skream lève les bras, une silhouette noire sur fond blanc. Et quand il les baisse, on se prend du 30 Hz dans la tronche d'une violence les amis ! Je ne m'y attendais pas, ça a retourné tout le monde et 3 secondes après, pogo global dans la salle. Les lignes de basse et les beats des deux larrons se succèdent, avec toujours plus d'intensité. "Pan pipes", "Badman place", "Diesel" (bobo le ventre), "Benga's off his head" (à en perdre ses repères), "Soundboy is my target" (orgasme général dans la salle), Skream balance "Fick" (
), Benga enchaîne avec son "26 basslines" et Skream repart sur "Together", re-. "Shanghai nights", supuissant, un petit "Oskilatah" pour la route, deuxième tournée d'orgasme pour tout le monde et on se quitte sur "Saw, Sine, Square", pendant que le minot se jette dans la foule comme à son habitude. Deux heures de pure boucherie, de basses à gogo, de puissance musicale d'une incroyable intensité. On aura pas fait le déplacement pour rien. On rentre dans la bagnole après s'être débarrassés de la boulette de la chance en faisant deux heureuses sur les quais du Rhône. On passe la frontière, et on pionce sur la première aire d'autoroute française qu'on trouve. Sur 55 heures de vie vécue, j'ai dormi 5 heures, mais purée, quelle claque ! Vivement la prochaine édition...
Ha mais c'est fait pour ! ;)
Ouais, les douaniers étaient sympa, ça m'aurait vraiment fait chier qu'ils débarquent avec les chiens et les cotons tiges, et pourquoi pas un toucher rectal pendant qu'on y est...
Retour à Genève à la tombée de la nuit, et on commence avec un petit Q-Bert au Palladium. Egal à lui-même, casquette vissée sur la tête, il joue avec le public, sait susciter l'attente. Le son est clean, pas trop fort, et ça laisse présager du bon pour Squarepusher... On ne reste pas très longtemps, mais pendant qu'on y est, je me prends une belle démo de scratch dans la tronche ainsi qu'un impressionnant pass pass. Y a déjà une vidéo sur le tube :
On redescend à l'Usine pour Kaly Live Dub, que je ne connais que de nom. Très agréable surprise en arrivant : ouah des mecs avec de vrais instruments dans les mains !
Donc un groupe de dub tout ce qu'il y a de plus normal : guitare, basse, batterie, clavier et un type aux machines. Son super clean par rapport à ce qu'on avait entendu la veille, bien moins fort, et donc beaucoup plus précis. Je désserre même mes Quiès pour profiter pleinement des HF... Vraiment un super concert, une vraie présence scénique, le chauve aux machines fout l'ambiance, et ils ont le don de faire croître leurs chansons en intensité au moment où on croit que c'est fini pour celle-là... Très très bon.Back to the Palladium pour Squarepusher. On en attend beaucoup avec la petite équipe, passablement déçus par "Just a souvenir", on aime plutôt le Squarepusher d'Ultravisitor et on espère tous secrètement avoir droit à un "Steinbolt"... La salle s'est bien remplie depuis Q-Bert. TJ arrive sur scène. Il a grossi, et il a une MusicMan dans les mains, ce qui, me dis-je, ne présage rien de bon. Déjà, un type a eu la très bonne idée de coller en lieu et place d'écrans des murs de diodes (RGB), mais pas des petits, il y en a deux d'1 m² de chaque côté de la scène et un de 9 m² derrière la batterie (tiens, une batterie...). Je finis par comprendre que les animations sur les murs de diodes sont pilotées par le signal de sa basse. Résultat, entre la fumée dans la salle, les yeux rouges, on ne peut pas regarder la scène, ça latte beaucoup trop les yeux. Niveau contenu, aïe... Les premiers morceaux sont vraiment bof, du genre "Hello meow", d'autant plus que le volume est encore une fois beaucoup trop fort, ce qui fait qu'on ne capte rien la plupart du temps. Tous ses morceaux sont jouées au millimètre, calés sur le laptop, ce qui n'a à mon goût absolument aucun intérêt en concert (même s'il est forcé d'en dépendre, c'est sûr)... Il est assez vite rejoint par un batteur dont le nom m'échappe. Le gars tape bien et fort, mais la musique se transforme en une espèce de mauvais rock. C'est toujours horriblement fort. Bon. Il change de basse au milieu du concert, et les choses commencent à prendre une tournure plus agréable, plus visitoresque. Il nous régale en soli de basse et autres glitches, et on se prend la claque qu'on attendait. Ca finit malheureusement assez vite : re-MusicMan, re-batteur. Le rappel, malgré la MusicMan envoie la sauce. Résultat vraiment mitigé (un extrait représentatif ici) : volume sonore excessivement fatiguant, et la tracklist, pas vraiment ce que j'attendais, mais bon, Benga & Skream arrivent...
On redescend donc pour la dernière fois au Kab/PTR à l'Usine. Brain Damage vide les lieux, on installe les platines et Pokes arrive. J'ai toujours pas vraiment compris à quoi servait un MC... il a passé la soirée à dire "Benga and Skream", mais aussi "Skream and Benga", et une fois "Raise your glass". Bref, c'est pas lui qui m'intéressait. On s'installe assez près de la scène. Les deux zozos arrivent et ils ont l'air surexcités... Un premier morceau qui n'envoie pas vraiment, et le deuxième non plus. Au début du troisième, Skream lève les bras, une silhouette noire sur fond blanc. Et quand il les baisse, on se prend du 30 Hz dans la tronche d'une violence les amis ! Je ne m'y attendais pas, ça a retourné tout le monde et 3 secondes après, pogo global dans la salle. Les lignes de basse et les beats des deux larrons se succèdent, avec toujours plus d'intensité. "Pan pipes", "Badman place", "Diesel" (bobo le ventre), "Benga's off his head" (à en perdre ses repères), "Soundboy is my target" (orgasme général dans la salle), Skream balance "Fick" (
), Benga enchaîne avec son "26 basslines" et Skream repart sur "Together", re-. "Shanghai nights", supuissant, un petit "Oskilatah" pour la route, deuxième tournée d'orgasme pour tout le monde et on se quitte sur "Saw, Sine, Square", pendant que le minot se jette dans la foule comme à son habitude. Deux heures de pure boucherie, de basses à gogo, de puissance musicale d'une incroyable intensité. On aura pas fait le déplacement pour rien. On rentre dans la bagnole après s'être débarrassés de la boulette de la chance en faisant deux heureuses sur les quais du Rhône. On passe la frontière, et on pionce sur la première aire d'autoroute française qu'on trouve. Sur 55 heures de vie vécue, j'ai dormi 5 heures, mais purée, quelle claque ! Vivement la prochaine édition... Citation : ça donne un peu l'impression d'y être par procuration..
Ha mais c'est fait pour ! ;)
Ouais, les douaniers étaient sympa, ça m'aurait vraiment fait chier qu'ils débarquent avec les chiens et les cotons tiges, et pourquoi pas un toucher rectal pendant qu'on y est...
mwall
1595
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Thanks Lebat, toujours la prose facile à ce que je vois.
Je viens puiser des idées pour écouter de nouveaux trucs et tu m'inspires la.
Aka : un des seuls gars d'AF qui fait des pavés agréables à lire
Je viens puiser des idées pour écouter de nouveaux trucs et tu m'inspires la.
Aka : un des seuls gars d'AF qui fait des pavés agréables à lire
Anonyme
9312
Citation : Aka : un des seuls gars d'AF qui fait des pavés agréables à lire
Faut pas déconner non plus, hein
C'est surtout un des suel pavé d'Aqua, agréable a lire, passke sinon ... Pour POKES, il est bon qu'avec le DMZ, avec BENGA et SKREAM: Only mc LOWQUI!!!
Désinscription AF
Push-Pull
19943
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Yeahh !!!
Joli compte-rendu !!
Et bravo pour la rencontre avec les douaniers !
Joli compte-rendu !!
Et bravo pour la rencontre avec les douaniers !
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