Sujet Reprises bonnes, marrantes ou insolites (ou les trois)

Depuis l'adolescence (merci canal+) je suis fasciné par ce type de film, et aujourd'hui je suis plutôt blindé. Il y a encore des films qui me font peur et ceux-là sont donc excellents. Mais ma spécialisation dans la série-B et le nanar fait que je vois bien plus souvent des films extrêmement nuls assez pénibles à regarder car simplement ennuyeux à mourir, mais quand je tombe sur un vrai bon nanar bien miteux (le film moisi qui se prend trop au sérieux) là franchement c'est la grosse rigolade. Ce qui est le plus intéressant c'est quand un film est un "nanar de qualité" : une prod fauchée, une réalisation minable, des acteurs lowcost etc. mais quand-même un truc qui fait que le film est sympa et vaut le détour. J'ai déniché quelques-unes de ces perles et c'est toujours un ravissement de les découvrir avec l'effet WTF !

Citation de kosmix :

Depuis l'adolescence (merci canal+) je suis fasciné par ce type de film, et aujourd'hui je suis plutôt blindé. Il y a encore des films qui me font peur et ceux-là sont donc excellents. Mais ma spécialisation dans la série-B et le nanar fait que je vois bien plus souvent des films extrêmement nuls assez pénibles à regarder car simplement ennuyeux à mourir, mais quand je tombe sur un vrai bon nanar bien miteux (le film moisi qui se prend trop au sérieux) là franchement c'est la grosse rigolade. Ce qui est le plus intéressant c'est quand un film est un "nanar de qualité" : une prod fauchée, une réalisation minable, des acteurs lowcost etc. mais quand-même un truc qui fait que le film est sympa et vaut le détour. J'ai déniché quelques-unes de ces perles et c'est toujours un ravissement de les découvrir avec l'effet WTF !

Tout pareil. Le dernier dans le genre, pour ma part je crois que ça a été Mandy.

J'avais adoré "Beyond the Black Rainbow" le premier long métrage du réalisateur. Ce film m'a véritablement scotché J'ai beaucoup moins kiffé Mandy même si ça reste une belle curiosité.

Kosmix : tu évoques les séries B ou Z. C'est différent des films d'horreur, non ? Même si ces derniers peuvent se retrouver dans cette catégorie.
Sans avoir te passion pour ces films (et donc ta connaissance), j'ai de très bons souvenirs de certains d'entre eux.
C'est vraiment les films d'horreur où j'ai du mal. Même ceux considérés comme des classiques.
Je me rappelle avoir flippé ma race avec Amityville et très mal dormi après

Will quand on parle de série B ou Z on évoque le budget du film. Historiquement les séries B sont des films à petit budgets donc réalisés loin des grands studios. Par extension la série Z évoque les films les plus fauchés qui soient. La série Z s'apparente plus à un artisanat et à de l'autoproduction qu'à une véritable industrie, c'est qu'est (ou a été) la série B.
Or il se trouve que ces productions sont bien souvent associées à des films de genre, ce qu'on a appelé les films d'exploitation : dans le but de rentabiliser au maximum une production aux coûts maîtrisés. On va donc trouver dans les séries B une grande majorité de films d'action et horreur pour ados, principalement des films de drive-in (vous vous souvenez de l'hommage grindhouse de Tarantino/Rodriguez avec Boulevard de la Mort et Planète Terreur ?) également les films de la blacksploitation mais également du western fauché voire même un mélange des genres.
Du coup l'amalgame série-B/films de genres a souvent été fait. Et en particulier films d'horreur car le public ado américain en est très friand. D'ailleurs si le phénomène est américain à l'origine les termes se sont généralisés partout et pour tout type de films.
Pour comprendre ce qu'est la série B il faut connaître les films de Roger Corman par exemple, véritable parrain du film d'exploitation depuis les années 50. Il tournait et/ou produisait jusqu'à 80 films par an, il a touché à tous les genres et a révélé des stars, acteurs comme Jack Nicholson ou Vincent D'Onofrio (qui ne s'en vantent pas) mais surtout de grands réalisateurs qui ont fait leurs armes chez lui : Scorcese, Coppola, Cameron et bien d'autres. La série B aux États-Unis était une véritable industrie du cinéma bis.