Editorial du 1 mai 2021 : commentaires
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il vont encore dire, oui mais si ceci ou celà alors tu l'auras pas.
par ex, le RSA Jeune conditionné à la recherche d'emploi.
tu vois ce qu'ils ont en stock à pole emploi, ça risque de ne pas très bien fonctionner.
et puis des étudiants qui doivent chercher un emploi, ça à l'air efficace pour être bon dans les études..
y a pas comme un bug ? mais j'ai surement mal compris quelque chose parce que .. quand même... non ?
ceci dit, j'espère que tu as raison
Alors ça y est, il semblerait que l’on voit enfin le bout de l’aride et silencieux tunnel avec la réouverture des terrasses de bars et restaurants ainsi que des lieux culturels, cinémas et musées à partir du mercredi 19 mai. Pour combien de temps ? On ne sait pas, mais on se hâtera d’en profiter autant qu’on peut dans une orgie d’alcool et de décibels, des fois qu’un vilain variant vienne à nouveau sonner le tocsin… Ce tocsin, c’est d’ailleurs le seul son qui semble avoir résonné dans l’épais silence de l’année passée, comme le soulignent coldwave
928
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 5 ans
Citation de Eric :
Le revenu Universel sera de mise avant 50 ans...
il vont encore dire, oui mais si ceci ou celà alors tu l'auras pas.
par ex, le RSA Jeune conditionné à la recherche d'emploi.
tu vois ce qu'ils ont en stock à pole emploi, ça risque de ne pas très bien fonctionner.
et puis des étudiants qui doivent chercher un emploi, ça à l'air efficace pour être bon dans les études..
y a pas comme un bug ? mais j'ai surement mal compris quelque chose parce que .. quand même... non ?
ceci dit, j'espère que tu as raison
> plouginz: https://spacef-devices.com
> misuk YouTube mdti_music
> Badassinée https://mdtimedia.com
> Kontrolz https://midipoti.com/
[ Dernière édition du message le 14/05/2021 à 22:21:38 ]
iktomi
14761
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
J'espère que le revenu universel ne verra jamais le jour, car il aura eu l'herbe coupée sous les pieds par le salaire à vie. 
("revenu universel" ça sera un nouveau mot pour un truc qu'on a déjà depuis longtemps et en effet conditionné : SMIC, RSA, ASSEDICS...)
En parlant sémantique, il est urgent de remettre le sens des mots : mettre beaucoup d'énergie dans un truc sur son temps libre EST un travail, il n'est juste pas salarié et n'est pas soumis à un employeur. Il est urgent de faire le distinguo entre emploi et travail sinon c'est certain que les femmes au foyer qui tiennent la baraque et les gosses ne "bossent" jamais...
Dès que vous passez du temps à faire quoi que ce soit qui, dans d'autres circonstances, vaudrait d'être payé pour le faire pour quelqu'un d'autre, c'est un travail. (dessiner, écrire un texte, cuisiner, tondre sa pelouse, élever ses enfants, faire le taxi pour un pote, organiser un repas chez soi...)
Que le capitalisme se soit approprié le terme "travail" pour en faire un objet de reconnaissance mercantile soumis à son propre jugement de ce qui vaut ou non est d'une aliénation fondamentale qu'il est urgent de corriger (il est juge et parti dans cette histoire), ça permet aux dirigeants d'affirmer que les services publiques ne produisent rien et "coutent / dépensent" (alors qu'une école produit de de l'instruction, un hopital de la santé, des bus et trains de la mobilité, la poste de la correspondance, les PTT produisaient de la communication, etc), et de surfer sur cette vague qui n'en fini pas de se renouveler et qui est issue d'une époque où les médias affirmaient sans sourciller qu'une personne (masculine toujours) qui allait accéder au travail allait "devenir un homme"... (ça aide pour mépriser les chômeurs et sa horde "d'assistés")
Et cette pente glissante a débuté en 83... toujours... Denis Kessler, le porte-plume du medef, en 2007 encore écrivait tranquillou : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du CNR, le Conseil national de la Résistance ». (détricotage qui avait débuté l'année suivante de ce que le CNR avait mis en place, ce qu'il se passe aujourd'hui est la suite, rien de neuf, hélas)
Vivement les scops (qui se multiplient), vivement la réappropriation des moyens de productions par les travailleurs qui bosseront pour ce qu'ils auront décidé de concert et ne seront plus employés (donc exploités), et vivement d'être payé pour son grade (donc sa personne) et non pour son poste (qui revient à zéro quand on se fais virer ou muter).
("revenu universel" ça sera un nouveau mot pour un truc qu'on a déjà depuis longtemps et en effet conditionné : SMIC, RSA, ASSEDICS...)
En parlant sémantique, il est urgent de remettre le sens des mots : mettre beaucoup d'énergie dans un truc sur son temps libre EST un travail, il n'est juste pas salarié et n'est pas soumis à un employeur. Il est urgent de faire le distinguo entre emploi et travail sinon c'est certain que les femmes au foyer qui tiennent la baraque et les gosses ne "bossent" jamais...
Dès que vous passez du temps à faire quoi que ce soit qui, dans d'autres circonstances, vaudrait d'être payé pour le faire pour quelqu'un d'autre, c'est un travail. (dessiner, écrire un texte, cuisiner, tondre sa pelouse, élever ses enfants, faire le taxi pour un pote, organiser un repas chez soi...)
Que le capitalisme se soit approprié le terme "travail" pour en faire un objet de reconnaissance mercantile soumis à son propre jugement de ce qui vaut ou non est d'une aliénation fondamentale qu'il est urgent de corriger (il est juge et parti dans cette histoire), ça permet aux dirigeants d'affirmer que les services publiques ne produisent rien et "coutent / dépensent" (alors qu'une école produit de de l'instruction, un hopital de la santé, des bus et trains de la mobilité, la poste de la correspondance, les PTT produisaient de la communication, etc), et de surfer sur cette vague qui n'en fini pas de se renouveler et qui est issue d'une époque où les médias affirmaient sans sourciller qu'une personne (masculine toujours) qui allait accéder au travail allait "devenir un homme"... (ça aide pour mépriser les chômeurs et sa horde "d'assistés")
Et cette pente glissante a débuté en 83... toujours... Denis Kessler, le porte-plume du medef, en 2007 encore écrivait tranquillou : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du CNR, le Conseil national de la Résistance ». (détricotage qui avait débuté l'année suivante de ce que le CNR avait mis en place, ce qu'il se passe aujourd'hui est la suite, rien de neuf, hélas)
Vivement les scops (qui se multiplient), vivement la réappropriation des moyens de productions par les travailleurs qui bosseront pour ce qu'ils auront décidé de concert et ne seront plus employés (donc exploités), et vivement d'être payé pour son grade (donc sa personne) et non pour son poste (qui revient à zéro quand on se fais virer ou muter).
[ Dernière édition du message le 24/05/2021 à 11:55:31 ]
Eric Music Strasbourg
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Squatteur·euse d’AF
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coldwave
928
Posteur·euse AFfolé·e
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