Sujet Editorial du 25 février 2023 : commentaires

ah mais ne touchez pas à NÔT " TIGNAS" et à ses CHATEIGNASSES, non mais !!!! surtout au prix du billet des JO Parigos, des 24 Millions de Beyoncé les 90 minutes, des caprices de Prince et autres "Catherines" de Johnny, Aznavour et Raphaël etc... lesquels, au niveau carbone, se posent là, sur l'océan puisque les arbres absorbent autant qu'ils rejettent d'oxygène et que ce sont plutôt les océans qui stockent tout notre CO2 et produisent du reste tout notre oxygène. Les arbres auraient un rôle régulateur d'humidité essentiellement, ce qui n'est pas rien, et de "compresseurs" de chaleurs. Ceci dit, depuis quand l'instrument fait l'instrument puisqu'il fait le musicien, le compositeur et par là la musique ? Jadis, il nous fallait chassait le mammouth au prix de sa vie et de celle du clan alors même que nous n'étions que 3 pas-pelés et 2 pas-tondus, sans cartes de crédit mais avec beaucoup de puces ! De fait, nous arrivons doucement mais sûrement au croisement dramatique où il nous faudra penser au dilemme capital et capitalistique du plus vertueux des sons : jouer le chant du cygne sur un violon avec les derniers bois de la dernière forêt ou sur un piano acrylique, les 2 sonorisés par la même quantité de pétrole sans parler des sièges de la salle,... jusqu'aux prix des places exorbitants et des avions pour livrer les spectateurs en capacité de claquer 1000$ le billet... de papier, en liquide, au marché noir, dans la moitié des cas et qui ne savent même pas en quoi est fait l'instrument qu'ils entendent, et qui l'a fait. La faute aux musiciens qui tirent toute la couverture car ils pourraient rendre hommage aux ingé, aux prod et autres facteurs sans qui ils ne seraient rien. Cela alourdirait-il le message "angélique" de la musique ? Certes, mais à l'ère de la traçabilité, cela rendrait hommage aux racines, aux chemins, aux cheminements, et au final : aux consciences; que nous faisons tous partis d'une chaîne plus ou moins vertueuses entretenue aveuglément d'autant que ces mêmes vedettes nous vendent ensuite des savonnettes, des balayettes et des appliquettes prétendument vertueuses juste avec leur nom comme garantie, à prix d'or.
Autrement dit, la compagnie aérienne vient de sauver un arbre et peut-être toute la "race" des stradivarius qui ne prendra jamais l'avion grâce au januszisme, nouveau virus vertueux, lui, lequel aurait pu passé à la trappe si NOTRE "LOS TEIGNOS" ne l'avait pas déterré ouvrant ainsi la voie, la voix à toutes les externalités qui fondent le monde industriel dont nous sommes, nous les musiciens, indéfectiblement attachés.

Los Teignos, RESPECT ; encore d'autres chateignos !

Population mondiale passée de 1,9 à 8 milliard en un siècle. La cause est en grande partie là. Possiblement.

Bon à savoir : Le taux annuel de la croissance démographique de la population mondiale est tombé de 2,1 % au début des années 1960 à moins de 1 % en 2020. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale)

C'est à mon avis toute l'âme créatrice des artistes et plus particulièrement des musiciens qui possèdent ces instruments qui est bafouée.

Le reléguer au rang de simple objet démontre la régression intellectuelle de beaucoup de personnes qui ne s'intéressent qu'à l'instant présent de leur personne.

C'est plutôt ce genre de croyance qui est pour moi une vraie dérive du matérialisme, où l'on sacralise l'objet au nom d'une sorte de fétichisme quasi religieux : si tant est que "l'âme" existe, elle n'a jamais résidé dans un objet sans quoi il suffirait de jouer la guitare de Django pour se voir souffler des merveilles. Or, ce n'est pas le cas. Je veux bien conférer une valeur historique à un objet, mais une âme, l'âme d'un musicien en outre, c'est juste pour moi du boniment de commissaire priseur et n'a rien à voir avec l'art...