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A quoi sert (encore) un label actuellement?

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Sujet de la discussion A quoi sert (encore) un label actuellement?
Je me pose la question car vient poindre le choix de faire tout en stand alone, c'est à dire se bouger le cul soi-même pour faire sa promo mais récolter 100% des ventes ou passer par un label...
Y a-t-il des labellisés contents? Merci.
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126
Citation :
tant qu'à y être de sa poche d'une manière ou d'une autre, plutôt se payer les prestas d'une agence de comm


Je reste persuadé qu'à un certain niveau, c'est une bien meilleure stratégie que de dégoter un label.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

127
Citation :
...Tu peux faire de la merde, ce sera juste un plus gros budget pour la faire avaler, quoi...

Moi j'ai pourtant un exemple contraire. Un petit groupe qui a sorti un CD autoproduit (mais super bien produit), pas de label, même pas de site web, pas de budget promo, même pas de concerts jusque la semaine passée. Je leur ai filé un coup de main et ils ont envoyé leur skeud à des webzines français entre autre où ils ont été plutôt notés moyen moyen...Et pourtant le nombre de fans augmente sans cesse et les commentaires sont élogieux de la part du public pour qui ils sont devenus leur groupe favori... Ils ont plus d'un demi million de views sur une de leur video, juste une image fixe avec de la zik... Je pense que certains groupes ont bénéficié de plus de budget promo pour moins de résultat... Donc dire que tout estlié au budget... je pense que c'est aller un peu vite.

[ Dernière édition du message le 13/03/2012 à 09:34:46 ]

128
Citation de crossroads :
Citation :
tant qu'à y être de sa poche d'une manière ou d'une autre, plutôt se payer les prestas d'une agence de comm


Je reste persuadé qu'à un certain niveau, c'est une bien meilleure stratégie que de dégoter un label.
Oui et non.C'est la liberté mais la liberté a un prix. Les labels sont effectivement surtout des agences de com spécialisées musique. Mais dans le cas d'un contrat label, c'est le label qui prend le risque de la com. L'agence il faut la payer (et la com pro coûte très cher)à ses propres risques. Si ça ne marche pas (et ça arrive souvent, même pour des artistes majors) c'est le gros bouillon assuré.

Ensuite une agence de com indépendante n'a pas les entrées et les réseaux qu'ont les bons labels. Tout le travail est à faire pour un seul artiste alors que les attachés de presse et autres lobbyistes des labels bossent pour x artistes.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


129
Ok, mais d'un côté l'agence tu l'as paye, donc tu peux être exigeant sur le résultat alors qu'un label qui avance tout les fonds, s'ils ne font pas grand chose pour toi, ta marge de manœuvre est très réduite.

Avec mon groupe, il y a deux semaines, nous avons eu l'occasion de faire une résidence dans un lieu très sympa qui abrite un label de jazz et classique.
Nous avons des échanges très enrichissant. Ils nous disaient que de toute façon quelque soit le niveau et la structure autour, les efforts à fournir sont les mêmes. Nous avons rencontrés des musiciens classiques qui sont sur un label et entourés et qui au final galère autant que nous pour des dates, des festivals, des financements etc... mais à leur niveaux.
De plus, ils nous ont bien expliqués que les zicos de jazz et de blues américains qui font des tournées mondiales, ben quand ils rentrent chez eux, ils ont un boulot alimentaire pour payer les factures.
Bref tout le monde rame!

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 13/03/2012 à 10:13:11 ]

130
Citation :
Ok, mais d'un côté l'agence tu l'as paye, donc tu peux être exigeant sur le résultat alors qu'un label qui avance tout les fonds, s'ils ne font pas grand chose pour toi, ta marge de manœuvre est très réduite.


Tu as beau être exigeant, si ça n'apporte rien ils pourront dire que c'est jamais garanti... De plus un label qui avance tous les fonds... Ca existe encore ça? ;)
131
Citation :
Tu as beau être exigeant, si ça n'apporte rien ils pourront dire que c'est jamais garanti... De plus un label qui avance tous les fonds... Ca existe encore ça?

pour la boite de communication, je pense que c'est dépenser de l'argent pour pas grand chose, ils n'ont aucun contact dans la musique ou du moin pas forcement dans ton style alors qu'un label et souvant spécialisé dans tel ou tel style donc tu vas pas voir un label de blouse pour du metal. Une boite de communication va faire une promo sur les contacts qu'ils ont et ça ne sera pas forcement pertinent et en plus c'est pas eux qui vont payer pour mettre une page dans un magasine.

Pour les labels qui avancent les fonds c'est la base du débat, et pour qu'un label avance des fond il faut faire ses prenves.
132
Citation de Sp|ne :
De plus un label qui avance tous les fonds... Ca existe encore ça? ;)

Bah, oui. En prod c'est de plus en plus rare (de plus en plus de contrats de licence) mais en promo c'est la moindre des choses. C'est ce qui justifie leur pourcentage énorme, non?

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


133
Ah mais de plus en plus les labels exigent que tu viennes avec une prod, masterisée et tout, payée de tes deniers, une graphisme et du fric en sus...
A ce propos j'ai un exemplaire d'un contrat que propose un label italien. Bien sur dans le contrat il n'est pas fait mention de la somme que le groupe doit verser... Ce serait sans doute "sur le côté"...
134
Prod en licence, éventuellement apporter un visuel, jusque là ça passe. Certains demandent aussi un video clip ou alors tu as des "pénalités" sur le contrat de licence. Tout ça fait partie des usages normaux de la profession.
Par contre, les labels qui demandent du fric en plus, pour moi c'est plan pourri d'office.

Mais des labels qui font encore leur boulot, il en reste. Là on vient de faire un remix (club et radio edit)qui sortira normalement fin avril sur Hed Kandi ou un autre label de Ministry of Sound. Ils ont juste pris la prod et s'occupent de tout (droits, promo, etc) On ne touchera pas grand chose en pourcentage parce qu'il y a beaucoup d'intermédiaires (le label qui nous a commandé le remix contre des points de prod et s'est occupé de démarcher, les producteurs originaux du titre, le label qui sort le titre)mais on n'a rien à débourser.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


135
Citation :
l'agence tu l'as paye, donc tu peux être exigeant sur le résultat alors qu'un label qui avance tout les fonds, s'ils ne font pas grand chose pour toi, ta marge de manœuvre est très réduite.


réseaux ou pas réseaux entrée ou pas entrée millieu ou pas millieu moi je te garantie que si j'ai la thunes ! mais alors de la BIG thunes bien palpable . je met à genoux qui je veux dans le business de la musique :lol: . la thune c'est ça ton passeport et rien d'autre
je suis d'accord passer par une agence de communication si t'es pété d'oseille c'est bien mieux qu'un label . ;)
136
Citation :
pour la boite de communication, je pense que c'est dépenser de l'argent pour pas grand chose, ils n'ont aucun contact dans la musique ou du moin pas forcement dans ton style


Si je devais le faire, je vais quand même en choisir une qui est bien positionnée dans ce milieu...

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

137
Citation :
je te garantie que si j'ai la thunes ! mais alors de la BIG thunes bien palpable . je met à genoux qui je veux dans le business de la musique


Normalement c'est le public qui doit être à genoux, pas le milieu de la musique...
138
C'est pas une question de thune ou de compétences d'agence de com'. C'est une question de réseau. Les majors financent en ce moment les sorties d'albums de 2013. Les principales places dans les émissions TV / radio sont déjà bookées. Peu importe la thune ou l'agence, difficile voire impossible d'avoir une belle place pour une belle promo et mise en avant. Le pb c'est que les majors et gds indé ont une activité continue et et pérenne. Pour un programmateur TV ou radio, il vaut mieux favorisé une relation pérenne avec ces acteurs de la musique plutôt qu'un one shot avec un mec qui apporte un gros paquet de cash et supporté par une agence de pub qui n'est pas spécialisée produit musical à la base.
139
Citation :
C'est pas une question de thune ou de compétences d'agence de com'. C'est une question de réseau.


Au final les réseaux ne tient que sur que l'argent, si tu peux rendre service et amener quelque chose tu intègres de façon pérenne le réseau, sinon tu finis toujours par te faire dégager...
Avec de la thune, intégrer les réseaux n'est qu'une question de temps.
En revanche, si tu as réussi à intégrer le réseau mais que tu n'y apportes rien, c'est ta sortie du réseau qui n'est qu'une question de temps.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Citation :
Au final les réseaux ne tient que sur que l'argent, si tu peux rendre service et amener quelque chose tu intègres de façon pérenne le réseau, sinon tu finis toujours par te faire dégager...
Avec de la thune, intégrer les réseaux n'est qu'une question de temps.
En revanche, si tu as réussi à intégrer le réseau mais que tu n'y apportes rien, c'est ta sortie du réseau qui n'est qu'une question de temps.


D ACCORD A 100% SEUL LA THUNE COMPTE !!!! :bravo: ta la thune ta les réseaux point barre que tu soit du milieu du son ou pas .
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T'as bien raison ! pourquoi attendre apres un label ou une maison de disque pour se faire piquer des idées ? un exemple récent REMY GAILLARD qui se fait piquer ses idees apres un entretient avec des producteurs ...
la musique est un art et les producteurs ne maîtrisent pas cet art la plus part du temps ... ils attendent apres l'artiste à 200% faut tout le mettre dans la mains y compris l'assurance que sa marche c'est à dire faire ''le buzz'' avant ! c'est d'un ridicule ...
(sans parler du mouvement actuel de production à la chaine d'artistes qui ne voient pas le jour au final... ou va l'argent ? ...).

moi on m'a dit ''c'est bien continue surtout ne lache rien ! fait le buzz par chez toi et Paris s’intéressera à toi'' du coup moi j’interprète cette phrase comme ça : il confirme qu'il y a potentiel mais veut être sur!
Et bien moi je dis merci à ce producteur pour la confirmation et surtout qu'il ne se fatigue pas je vais rouler pour moi en auto-production maintenant que je sais ça, j'ai une petite societe EURL qui me permet de facturer ce que je veux dans l'audiovisuel c'est aussi simple que ça, pourquoi leurs donner mes droits ...

[ Dernière édition du message le 21/03/2012 à 19:06:18 ]

142
l'industrie du disque et même celle du net sont mortes à mon avis, rien ne se vend plus. Ce qui marche et ce qu'aiment les gens c'est les concerts. Je pense même qu'aller en studio ne sert plus à grand chose à part dépenser beaucoup de sous et pour une pérennité bien souvent prématuré ...

[ Dernière édition du message le 21/03/2012 à 19:04:27 ]

143
Et encore... pas n'importe quel concert
144
ahah oui c'est vrai du coup les concerts vont prendre en importance c'est pas plus mal;)

145
Perso je remarque le phénomène inverse : les salles de concert se vident.
146
Citation :
ahah oui c'est vrai du coup les concerts vont prendre en importance c'est pas plus mal
N'oublions pas qu'ils y a eut par le passé de grands artistes qui détestaient monter sur scène, comme les Beatles, Glen Gould etc.... et qui ont produit des albums de studio pour certains injouables sur scène (par ex : Revolver ou Sgt Pepper's), et qui pourtant ont marqué l'histoire de la musique. Le live seul réduit le champs d'expression, la musique existe aussi autrement, or se réjouir que seule la scène surnage ... Tout les artistes ne sont pas forcément fan de "communion" avec le public, et d'ailleurs certains genres musicaux ne sont pas forcément passionnant à regarder sur scène. De plus le bizness des salles et des tourneurs c'est encore une histoire pleine de galères et de désillusion pour ceux qui n'ont ni la thune, ni les réseaux (en partant du postulat qu'ils ont du talent bien sûr...).

[ Dernière édition du message le 22/03/2012 à 10:06:59 ]

147
Citation :
Perso je remarque le phénomène inverse : les salles de concert se vident.

Les cerveaux aussi...icon_facepalm.gif
Bah, perso, quand je joue, peu m'importe le nombre de personnes. C'est la même chose pour moi de jouer devant 30 ou 300 personnes. Après, financièrement ca change tout c'est clair. Mais faut il se torturer le cerveau toute la journée pour trouver un moyen un jour, de vivoter grace à sa musique? Il y a plein de choses à faire plus réalistes que de rechercher le Succès! On vit dans des sociétés de dégénérés, ou on se couche ou on dégage :nawak:
Cordialement.
148
Citation :
Il y a plein de choses à faire plus réalistes que de rechercher le Succès!
"Chercher le succès" ou simplement vouloir en vivre? Il y a quand m^me une différence... Perso je ne suis pas fan de l'apologie de l'amateurisme en création, m^me si tu es détaché des contraintes financière pour expérimenter ce que tu veux, le niveaux d'exigence tend à baisser, tout simplement parce que la galère forge la discipline pour proposer quelque chose digne d'interêt (sans forcément rechercher le succès d'un tube...), et donc élève la pratique.
Mais c'est vrai que vu l'état du marché actuel avoir un boulot a côté devient une obligation, dommage...

[ Dernière édition du message le 22/03/2012 à 10:05:18 ]

149
@flo35
Citation :
et même celle du net sont mortes à mon avis


Je crois pas, bien au contraire, c'est les maisons de disques qui essayent de rattraper le phénomène de manière grotesque, avec des DA pourris, qui continuent à faire des prévisions et des paris sur les stats de view "Youtube" et autres... Y'a que le Buzz qui continue à marcher. Et pour nombre de labels indés (les vrais, si les gens étaient un peu curieux...), ceux qui résistent depuis des années, bein le net est une aubaine pour faire parler d'eux, de leurs artistes, écoutes en ligne, référencement iTunes et autres...

++

SUMMER 666

150
Bien que le net soit un formidable outil de com' pour les petits labels, la dure contrepartie à ça, au delà du téléchargement illégal, c'est le foisonnement des propositions qui tend a diluer les "bons" dans la masse du tout venant. Car à l'ère de la société du spectacle, du loisir, et de la démocratisation de la création grâce aux nouvelles technologies abordables, tout un chacun investit l'espace médiatique qu'il soit bon ou mauvais. Difficile donc pour l'auditeur potentiel de sélectionner une masse de proposition supérieure à la demande... Donc oui, les bons micro labels bénéficient du net, mais finalement en paye un prix assez lourd.
Avant il fallait vraiment investir pour se faire connaître, il y avait peut d'élus et donc l'offre, comme la concurrence était moindre. Or ceux qui proposaient quelques choses c'étaient qu'ils étaient investit par quelque chose de plus fort qu'un passe temps, alors que désormais on diffuse son hobby online, et on investit le champs médiatique sans effort, ce qui brouille les pistes de recherche et de découverte pour l'auditeur/client potentiel du micro label de qualité.