Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
nocomment
Citation : Ce qui peut être choquant dans le droit d'auteur (artistiques comme d'autres), ce sont comme pour les autres revenus les écarts. On a une poignée qui gagnent des fortunes tandis que la masse se contente de miettes. Peut-être faut-il plafonner ? Tout ce qui dépasse le plafond est perçu, mais redistribué.
Non, c'est pareil dans tout les métiers, il y a parfois des écarts énormes.Les impots se chargent déja de "plafonner", et ce, pour tout le monde. Je préférais plutôt voir des aides à la production ou à la promotion pour ceux qui démarrent, ou qui sont dans des circuits indépendants ou peu "commerciaux".
Jules Joffrin
Citation : Je préférais plutôt voir des aides à la production ou à la promotion pour ceux qui démarrent, ou qui sont dans des circuits indépendants ou peu "commerciaux".
Et tu les finances comment ces aides?
Citation : Non, c'est pareil dans tout les métiers, il y a parfois des écarts énormes.Les impots se chargent déja de "plafonner", et ce, pour tout le monde
Il y a des écarts dans des entreprises, guère pour des métiers équivalent.
Quant aux impôts qui se chargent de plafonner, laisse moi rire.
nocomment
Citation : Il y a des écarts dans des entreprises, guère pour des métiers équivalent.
Ah bon ? Tu en est sur ? Tu veux dire qu'entre, disons un cuistot qui fait les shish kebab en bas de chez toi, et un Alain Ducasse, il n'y a pas d' écart de rémunération ?
Jules Joffrin
heu, c'est clairement pas la même qualif, c'est pas vraiment le même métier, non.
nocomment
C'est exactement comme dans la musique
asair
J'espère également que les sociétés ont les capacités et les ressources pour tendre vers un monde plus libre du système mercantile.
Tous les débats, idées, initatives personnelles et collectives qui y tendent, sont bonnes, j'y adhère et quand je peux j'y agis.
Mais dans un système qui en l'état est mercantile, supprimer le droit d'auteur est une abhération sans nom. Du masochisme à l'état pur.
Il ne faut pas confondre la cause et la conséquence. La cause, c'est la pensée mercantile dominante, la conséquence, c'est le droit d'auteur.
Le droit d'auteur supprimé ne changera pas le système marchand, et risquera plutôt de désagrégé encore plus le "système créatif", si tant est qu'on puisse employer là le mot "système"...
Je vis la création comme un besoin vital, qui s'embarasse mal de considération matérielles et pécuniaires. Mais j'ai compris le besoin aussi de faire le shift en matière de temps, de matos, ... bref, que l'argent est nécessaire à un moment ou un autre pour aboutir. Surtout aujourd'hui. Même si ce n'est que pour ton plaisir, et pas pour en vivre. je ne vis pas de ma musique. Mais mon salaire provient en partie d'activité freelance scientifique dans le domaine largement créatif. J'y vois que le droit d'auteur rend certes de doux rêveur assez affairistes par nécessité, qu'il préférerait ne pas l'être, mais que ce n'est pas en leur supprimant ce droit que ca s'arrangera. D'affairiste ils vont passer à l'état de vieilles poches.
Quand je vois les heures que font certains graphistes pour à pein planer au dessus du smic, croyez moi, le droit d'auteur c'est pas du luxe.
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Silicon Machine Extended
Citation : S'il perd la rémunération de son travail, il ne cessera pas forcément de créer, mais ne pourras pas y consacrer autant de temps et d'énergie.
je parle justement de maintenir la rémunération 10 ans apres la premiere exploitation, par exemple, si l'artiste continue de créer et que son travail continue de rencontrer son public, chaque oeuvre qu'il produira le relancera pour 10 ans. Apres il faut bien sur ajuster la durée et la hauteur des pourcentages pour rendre le truc viable a partir d'un moment.
Les conséquences intéressantes, c'est que ça pousse un peu les gens a continuer de créer, et également ceux qui s'arrete en cours de route (parce que c'est pas rentable ou que ça a deja ramené assez pour toute une vie) ne continuent pas a percevoir des sioux qui retournent aux "jeunes" créateurs. En tout cas le turnover est plus rapide, ça encourage un renouvellement plus dynamique, ça degage de la place pour "laisser la chance", et ça continue de remunerer les mecs qui ne dorment pas sur leurs lauriers.
Ou alors trouver un truc qui decroit progressivement, ou se genre de truc.
#Houba
Citation : Pourquoi ce n'est pas le même métier ? Le mec qui tient le petit resto avec 10 places est peut-être persuadé (et si ça se trouve, il a raison) que sa bouffe est bien plus intéressante que celle de Ducasse, qui ne fait que de l'esbrouffe (enfin moi j'en sais rien)
C'est exactement comme dans la musique
J'ajoute
- que même si la bouffe du mec du petit resto est plus "intéressante" (ce qui n'est d'ailleurs pas synonyme de "meilleure" ) , le prix de revient de celle de Ducasse est bien plus élevé.
- que les clients de Ducasse n'iront probablement jamais bouffer dans le petit resto, même si c'est moins cher, même si c'est gratuit. D'ailleurs ils n'ont jamais entendu parler du petit resto.
- qu'à l'inverse les clients du petit resto iraient bien bouffer gratos chez Ducasse, ne fut-ce que pour essayer.
- que les clients de Ducasse comme ceux du petit resto, s'ils peuvent aller bouffer gratuitement dans leur resto favori respectif, ils ne vont pas se priver.
Exactement comme dans la musique
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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