Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
globule_655
Sauf qu'on assume que Spotify et Deezer se gorgent sur le dos des artistes. La realite c'est qu'une fois les droits payes aux ayant-droit, il ne reste plus grand chose. Je ne suis meme pas sur que Spotify ait commence a engranger des benefices. Le streaming ca paye peut-etre des clopinettes mais ca reste mieux que rien. Et serieusement vouw estimez a combien le prix juste pour une ecoute ?
Le but de spotify et deezer n'est pas de capitaliser sur les "ventes" (abonnements). Le but de spotify, par exemple, est ou était de s'imposer comme leader incontournable du marché en attirant avec un catalogue intéressant pour ensuite capitaliser sur une OPA (qui a eu lieu déjà il me semble).
Dans le même style, facebook misait tout sur son introduction en bourse. Quand ils se sont aperçu que les retombées étaient moindres que prévu sont arrivés la "visibilité sponsorisée" des contenus (après en avoir préalablement limité la visibilité), puis la pub. Uber (même modèle, produit différent) s'est imposé comme leader sur son marché avant de proposer des services complémentaires qu'il vend à prix d'or. Ces services n'ont pas pour but d'être rentabilisés par la marchandisation directe des contenus. Ces contenus ne servent que de produit d'appel.
EDIT : j'ai retrouvé un article qui décrit le phénomène : https://www.salon.com/2014/10/24/silicon_valley_will_destroy_your_job_amazon_facebook_and_our_sick_new_economy/
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 14:19:43 ]
globule_655
En clair, si l'utilisateur choisit quoi écouter et quand l'écouter, cela équivaut peu ou prou à posséder ladite musique. Du coup, on pourrait très bien facturer directement l'écoute pour ensuite permettre l'écoute illimitée au bout d'un certain nombre d'écoute facturée. Dans le même temps, on pourrait directement débloquer l'écoute illimitée pour un autre tarif un peu plus élevé.
Si le modèle est la diffusion sans contrôle de l'auditeur comme la radio traditionnelle alors le modèle tel qu'il est ne serait pas un soucis du moment qu'ils respectent les droits d'auteur.
Difficile de répondre précisément...
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
paradies
Du coup, on pourrait très bien facturer directement l'écoute pour ensuite permettre l'écoute illimitée au bout d'un certain nombre d'écoute facturée. Dans le même temps, on pourrait directement débloquer l'écoute illimitée pour un autre tarif un peu plus élevé.
Bref il faut de nouveau que la collection et selection de musique, soit une activité flatteuse et valorisante pour l'auditeur...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 14:24:04 ]
globule_655
Citation :Il faudrait être sur que cett enouvelle mâne serve à rétribuer effectivement les auteurs, et même dans ce cas,une partie des internautes se tournerait vraissemblablement de nouveau vers le piratage...Du coup, on pourrait très bien facturer directement l'écoute pour ensuite permettre l'écoute illimitée au bout d'un certain nombre d'écoute facturée. Dans le même temps, on pourrait directement débloquer l'écoute illimitée pour un autre tarif un peu plus élevé.
Oui. C'est pour cela que rien n'est possible sans une lutte efficace contre le piratage.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Anonyme
Anonyme
dans le domaine visuel, y a également netflix : plus la peine de pirater du divx quand t'as accès aux mêmes trucs en format HD pour moins de 10€/mois.
azertyvince
Learn, learn, learn.
Anonyme
Anonyme
Cependant les modèles économiques de l'industrie du disque se sont adaptés à cette gratuité. On pourra toujours pester contre les smartphones et autre tablettes qui favorisent cette gratuité, cependant ils ont boosté la collecte pour copie privée de 20 % en 2013, portant les montants collectés à près de 230 millions d'euros. Dans ses conditions, je serais tenté de dire qu'on vendent des disques ou pas on s'en fout aujourd'hui. Les ventes ne reflètent plus la réalité économique du secteur. Qu'importe si ZAZ a vendu 3000 albums ou deux... on s'en fout aujourd'hui. On est plus dans les années 90. On s'en tape de vendre des disques, ce qui compte c'est de prendre sa part du gâteau de 230 millions qui compenseront les ventes qui n'existent plus.
Dans le monde de Louis (mon petit neveu de 7 ans), on s'échange des mp3, c'est gratuit et il n'a même pas conscience qu'on puisse payé pour ça :
- Louis, je viens de trouver le CD que je t'ai offert à Noël à la poubelle, tu ne l'a pas aimé ?
- Si tonton, je l'aime bien. Je l'ai mis dans mon Ipod, je l'ai jeté j'en avais plus besoin.
Dans le monde de Louis, les CD (les rares CD) sont des emballages un peu chiants en fait... et c'est lui qui à raison. L'IPod de Louis lorsque sa mère lui a acheté a servi en partie à financer l'album de ZAZ et tout ceux qu'il a récupéré sur le net gratuitement. Voilà on est en 2015, bienvenu dans le monde de Louis où la musique est gratuite. Mais gratuite, ne veux pas dire qu'elle ne génère plus de revenu, loin de là.
Bon certes l'autoproduction est exclue du système. Mais ça a toujours été, c'est pas pire qu'avant...
[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 15:09:23 ]
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