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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15041
Citation :
C'est la dure loi du commerce... vendre, ou même louer (le streaming c'est de la location), que ce soit de la musique ou des poules pondeuses, c'est toujours du commerce. Quand j'en entend qui disent "moi je ne m'abaisse pas à faire du commercial" et les mêmes qui viennent après "c'est dégueulasse le piratage, je ne vends rien", il y a quand même un problème, non? D'ailleurs, la plupart du temps, ils n'ont pas été piratés, juste personne ne s'intéresse à eux, on ne les connait même pas, on ne sait même pas qu'ils existent.



Tout le monde n'est pas capable d'adapter son style d'écriture, même si c'est un génie musical. Constat trop facile. Evidemment il faut apprendre à écrire du commercial. herbie hancock l'a fait, et bien d'autres. Le mec qui avait sorti mambo number 5 était aussi un excellent musicien et a décidé de faire du commercial pour remplir ses tiroirs.......

c'est comme l'agriculteur bio qui essaie de respecter la planète face à monsanto et à qui on dirait qu'il ferait mieux de mettre de la merde dans ses champs et tant pis pour le consommateur et la planète. C'est marrant on se damande qui a la meilleure perception et le plus grand respect: monsanto pou le petit bio? Seule l'avenir de la planète le dira. L'impact est moins dangereux pour le domaine musical mais on verra aussi.

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 15:02:28 ]

15042
Citation :
Qu'importe si ZAZ a vendu 3000 albums ou deux... on s'en fout aujourd'hui. On est plus dans les années 90. On s'en tape de vendre des disques, ce qui compte c'est de prendre sa part du gâteau de 230 millions qui compenseront les ventes qui n'existent plus.


Il y a juste un problème : la répartition du gateau se fait au prorata des ventes justement , pas de vente pas de copie privée ...
15043
Evidement mais si tu vends 10 exemplaire et ton collègue également, puisque personne ne vend. Tu te partage le gâteau en deux... On s'en fout d'en vendre beaucoup en volume.
15044
Citation de paradies :
Ce n'est pas le prix global qui est en cause. C'est la part alloué à l'auteur

J'aimerais qu'on emploie les termes exacts pour ne pas ajouter à la confusion. Celui qui est payé par les sociétés de streaming ou de téléchargement légal, c'est le propriétaire du master, celui qui a financé l'enregistrement original, autrement dit le producteur, qui a de son côté un contrat avec l'artiste (si le producteur n'est pas l'artiste). Si le ou les auteurs sont affiliés à une société d'auteur, la part droit d'auteur du montant (négociée par les sociétés d'auteur)sera versée séparément à ces sociétés.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15045
Citation :
puisque personne ne vend
????
Va dire ça à Johnny , à Pagny , à Guetta , à Daft Punk ... etc

Qq uns se partagent le gateau , ça c'est sûr , mais d'ici à dire que personne ne vend , c'est un peu réducteur ....en plus les règles de répartition sont loin d'être aussi simplistes : il y a aussi une proportionnalité sur ta présence médiatique.



Et pour revenir au débat ci dessus : comment on faisait avant ? La radio remplaçait Deezer et Spotify et un artiste pas connu du tout avait les mêmes problèmes que maintenant non ?
15046
Certains volumes de ventes on été présentés quelques pages avant et même pour les plus grosse ventes on voit bien que c'est ridicule. Après évidement les règles de répartition sont plus complexes, mais ca n'apportait rien au propos sur le fait que les ventes c'est fini et que les sources de revenus ont changées.
15047
Citation :
puisque personne ne vend
????
Va dire ça à Johnny , à Pagny , à Guetta , à Daft Punk ... etc
Ils vendent tous moins, et la part qui revient aux artistes, notamment aux nouveaux est en chute. Les gros décideurs n'ont plus une once de curiosité artistique dans la recherche des "produits", les patrons de labels ne sont même plus liés au monde de la musique, C'est quand même pas n'importe qui qui à produit l'album Thriller de Michael Jackson; on aime ou on n'aime pas, mais c'était des gens qui avaient leur mot à dire et qui savaient de quoi ils parlent.
Citation :
Et pour revenir au débat ci dessus : comment on faisait avant ? La radio remplaçait Deezer et Spotify et un artiste pas connu du tout avait les mêmes problèmes que maintenant non ?
Il me semble que les problèmes étaient differents. Les couts de production ont certes baissés, mais finallement ce n'est pas à l'avantage de l'artiste. Aujourdhui, il peut produire son projet au meme cout qu'avant, pas moins cher. Car à l'époque, l'investissement qui lui revenait n'était pas plus élevé. La difference c'est qu'à l'époque il ne réalisait qu'une maquette cassette ou revox, et que du cout son interlocutaire dvait prendre à sa charge la réalisation du titre, si il estimait que ça en valait la peine. Il fallait donc avoir de réels compétences, imaginer ce que pourrait être l'arrangement, il y avait une vraie direction artistique en amont. Aujourdhui, l'artiste, pour le même prix, peut fournir un produit fini, mastering inclus (pour peu qu'il ne zappe pas cette étape importante, une des seules à nécessiter encore un technicien exterieur et un investissement hors materiel) Oui mais il fourni son titre à qui ? l'intermédiaire n'existe plus...cet intermédiaire qui opérait un tri entre ce qui pouvait marcher et ce qui ne valait pas la peine ... je ne parle là que de valeur marchande, mais on est bien sur un topic de business, donc c'est une notion qui fait partie du débat, on n'est pas uniquement dans la quête de " l'oeuvre absolue"... et AVANT il n'y a avait pas ce pillage, on ne pouvait pas écouter à tout moment à tout endroit le morceau voulu, un passage en radio et aprés... aprés quand on aimait le morceau on essayait soit d'aller l'acheter, soit de préparer une cassette audio pour se jetter sur REC au moment de la diffusion. comme on n'avait pas accés au reste de l'album, on essayait souvent de l'acheter pour être les premiers à avoir entendu le futur tube de untel... aujourdhui vous n'avez qu'à relancer une requete deezer ou youtube... pourquoi acheter, qui plus est un objet sans présence, sans souvenir ( ho cette tâche de bougie sur l'album qu'on mettait tout le temps pour faire des galipettes...) De plus cette comparaison avec la radio n'est pas trés pertinante car à la même epoque, la repartition des droits était mieux négociée. Comme en télé d'ailleurs. le plus gros problème c'est la valorisation du stream que propose les youtube et consorts. Aux taux actuels, j'ai refusé la rémuneration par la pub sur mes videos youtube. je ne veux pas de pollution en tête de vidéo si c'est pour toucher 1$ toutes les 1000 vues... 1$ toutes les 100 vues à partir de la 301* em sur youtube serait un minimum.
Si c'est trop cher, soit ils augmentent le prix de l'espace pub, soit leur modèle n'est pas viable. Il faut REFUSER la monétisation des vidéos tant que les taux sont si faibles. Ainsi on diffuse quand même notre production, sans pour autant adouber cette dévalorisation du travail fait.

* Les 300 premieres vues Youtubes sont compabilisées sans verifications si bien que ç apeut être un automate ou la même personne qui se regarde ses videos pour faire gonfler le compteur. ce n'est pas le cas par la suite, Youtube verifie.

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15048
Citation de anathonh :
Voilà on est en 2015, bienvenu dans le monde de Louis où la musique est gratuite. Mais gratuite, ne veux pas dire qu'elle ne génère plus de revenu, loin de là.


Et ils sont où ces revenus ? Quand tu vois que de gros artistes (il y avait l'exemple de Pharell Williams récemment, je n'ai plus le chiffre exact) touche une somme dérisoire pour les différents streams d'un tube international il y a de quoi s'inquiéter. Je crois que ça s'élevait autour de l'équivalent de quelques milliers d'euros, tout au plus et au total.
Le live, quand il rapporte, rapporte de moins en moins. Pareil pour l'exploitation à l'image. On peut toujours vendre des t-shirts aux concerts mais ouvrir directement un magasin rapporte bien plus avec moins de risques sur l'investissement.

EDIT : j'ai retrouvé l'article pour Pharrell Williams avec "Happy" qui concerne essentiellement les streams sur Pandora : http://www.aux.tv/2014/12/pharrell-williams-earned-less-than-3000-for-43-million-happy-streams/

3000$ c'est-y pas beau ?
Il me semble avoir vu ailleurs que la totalité des royalties générées tous services confondus dépassait à peine les 10 à 20 000$
On est loin du rêve quand on parle d'un des plus grands succès commerciaux récents.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 16:50:55 ]

15049
Il faudrait que les artistes embauchent des producteurs et non l'inverse. :idee:

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 16:47:06 ]

15050
Il faudrait que les artistes embauchent des producteurs et non l'inverse. :idee: