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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15711
Citation de piergynt :
Exactement, samy dread a tout a fait raison : l'album c'est fini...
En tout cas les "gens" n'écoutent plus un album, mais une piste ou 2 !!
C'est pour ça que l'idée de patreon est vraiment pas mal du tout...


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Hors sujet :
L'album en tant qu'oeuvre est nécessairement lié à un support. Le concept d'album est donc né il y a 100ans avec les enregistrements distribués sur un support.
Maintenant, que le dit support n'existe plus : dématérialisation !! Les artistes doivent être plus libre, non !!! encore qu'il existe des formats pour diffusion... et la consommation qui se fait piste par piste. Donc le format qui prévaut aujourd'hui, c'est 1 titre, pas besoin d'album.



Bah je sais pas du tout dans quel univers musical tu évolues, mais pas du tout d'après moi.
Au delà du fait que c'est né d'une contrainte matériel, l'album est pour moi un ensemble, parfois narratif, qui se tient au moins d'un point de vu univers. L'album, c'est une heure (ou 5, ou 1/2) de musique cohérente, avec une entrée, un plat, un dessert. C'est une immersion qui n'a rien a voir avec une playlist aléatoire ou un DJ set. Ca a du sens.

Quand a prétendre que ça existe plus, t'es ptete un peu rendu loin dans l'avenir.

Ou alors t'es DJ et tout s'explique. icon_facepalm.gif :D:

Pour moi, la possibilité de sortir un titre ou 15 sur un même projet, c'est ça la liberté. Ceux qui se forcent à accoucher de 10 morceaux pour faire un album ne devraient pas se sentir obligés... Et l'auditeur a lui aussi le choix, n'acheter qu'un titre ou le projet complet. Il n'empêche que j'y tiens, et que personnellement je n'achète que ça.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

[ Dernière édition du message le 11/08/2015 à 17:22:44 ]

15712
Citation :
Pour moi, c'est un peu comme un musicien de rue, si tu aimes, tu es prêt à lui filer de l'argent. Alors pourquoi ne pas reproduire la même démarche avec un site web, et niquer tous les intermédiaires !? Parce que le principal obstacle ( et pour n'importe quelle industrie ! ), c'est la distribution...

Je parlais des sites de levées de fonds en général, pas de ce projet dont j'ignore tout.
Et oui je donnerais à un joueur de rue, mais pas sur la promesse qu'il me fera un beau show dans 6 mois... Je trouve étrange cette façon de payer d'avance pour un contenu artistique dont on ignore tout... A moins de faire du mécénat vraiment, mais ça implique de choisir qui, et en général plutôt quelqu'un qu'on connait. non?
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

15713
Citation de piergynt :
Pour moi, c'est un peu comme un musicien de rue, si tu aimes, tu es prêt à lui filer de l'argent. Alors pourquoi ne pas reproduire la même démarche avec un site web?

Oui mais il y a deux différences majeures entre l'artiste web et l'artiste de rue (qui peut d'ailleurs, s'il est doué et a fait presser des CD, en vendre plus qu'un artiste du fond du top 50 - en plus des piécettes)

La première différence c'est que tu l'as écouté. Et ce n'est pas par hasard que tu l'as écouté, c'est parce qu'il a choisi un emplacement, avec beaucoup de passage, peut-être des touristes, peut-être dans un lieu qui invite à la générosité. Vas-y trouver sur le web un emplacement où tu auras la chance d'être écouté en tant qu'inconnu qu'on ne cherche pas.

La deuxième différence c'est que la rencontre est réelle, IRL, qu'il y a eu un partage, un échange, des regards, des sourires, peut-être quelques mots échangés entre deux chansons. Et la main va descendre toute seule vers la poche. Alors que devant ton PC, même si tu as apprécié l'écoute, il y a toute une démarche froide, calculée, avant de passer à l'acte d'achat, avec un pop-up qui va encore te demander de confirmer que tu veux bien payer, pour te laisser une 20ème chance et une 20ème raison de renoncer à l'achat. Après tout ça ne t'empêche pas d'écouter. Puis il y en a 20000 autres à écouter. Dans la rue il n'y en avait qu'un, là, à ce moment, dans ce contexte.

Ça change tout

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15714
mouais bof.
15715
Citation :
l'album est pour moi un ensemble, parfois narratif, qui se tient au moins d'un point de vu univers.


Avec ou sans réussite de vente j’approuve ce concept et le trouve intelligent dans la démarche artistique !Après j'ai rien contre un one shot sur un titre quitte a en faire plusieurs jusqu’à trouver le bon mais la démarche n'est juste pas du tout la même et ne me concerne pas .

Facebook du Cercle d'Amy mon groupe de deux!

Et notre deezer : Le cercle d'Amy sur deezer

15716
Je ne critique pas l'album dans son concept, dans ce qu'un artiste peut y faire passer, je trouve la durée assez bien foutu également. Mais j'observe comment on consomme la musique autour de moi, je n'écoute majoritaire pas d'album en entier ( sauf quand je mets des vinyls mais, ce n'est pas ce que j'écoute le plus ).
Et pour répondre à Nobazz, j'écoute essentiellement du jazz, et pourtant, j'écoute pas les albums en entier, ( enfin si, au moins une fois ),...
Mais surtout, je ne crois pas représenter la majorité des consommateur de musique.... ;)
15717
Newsflash witness before deletion

http://6677.info/zx78
15718
Voici deux articles qui me semblent intéressants ; un peu hors-sujet, parce qu'ils parlent de livres et pas de disques, mais pas tant que ca car il s'agit aussi de l'évolution du droit d'auteur dans une économie numérique, de la main-mise de l'industrie culturelle qui prétend défendre les artistes, de la dématérialisation du support ...
https://page42.org/peut-on-preter-ses-livres/
http://hyperbate.fr/dernier/?p=34352
15719
15720
Citation de Roberto :
[le plafonnement des rotations] va à l’encontre même des intérêts des producteurs. Si une chanson passe huit à dix fois par jour sur notre antenne, c’est pour qu’elle devienne un tube»

Ca résume bien la manière dont marche l'industrie médiatico-culturelle. On fabrique les tubes en les faisant rentrer dans la tête des gens, à force de répéter ils finiront bien par aimer ce qu'on leur sert. :fache:
L'étape d'après, c'est "vendre du temps de cerveau disponible".