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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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11976

Citation :
bien sur, tout le monde sait que 1 telechargement = 1 vente de moins...



pfffffff, allez arrête.

* les gens qui télécharge de la daube ne l'aurait pas acheté,
* les gens qui télécharge un indé vont l'acheter si ils aime,
* se faire télécharger c'est se faire connaitre ?..

Ouais, les chiffres ? Les études INSEE ?

C'est post modernes ces avis, avec la qualité de stream-media que t'as aujourd'hui, tu télécharges plus... t'allumes la radio.net, deezer, lastFm ou autres (qui eux respecte un tantinounet de minimum les droits) et t'écoutes et réécoute quand tu veux.
A partir du moment où délibérément tu vas choper un .rar sur la mule, récupéré souvent en moins de 5 minutes, on serait tenté de faire des procés d'intention tu vois.
11977

Citation : Je vais te dire un truc afone : défendre la liberté individuel et l'accés à l'information pour tous, c'est très bien.
Mais ici on est chez AUDIOfanzine.
C'est déjà à cause de cette culpabilisation des auteurs que personne n'a bougé pour le P2P d'oeuvres protégés



@ asair : justement c'est ça le probleme, on se dit des choses très pertinentes ENTRE NOUS sur AUDIOFANZINE , que personne ne lit à part des zikos, mais on n'entend quasiment jamais les musiciens se defendre sur les AUTRES forums (vous savez, ceux que tout le reste du monde "normal" lit)

Les absents ont toujours tort.
11978
JE viens de faire un tour chez nos amis militant d'HADOPI, qui défende très bien leur liberté (nous les créateurs on va continuer de se faire pilonner en B-side hein, faudrait pas qu'on empeche les gens profiter du progrés technique)

Citation : Depuis que le monde est marchand, à mesure que le progrès technique poursuit sa marche en avant, tandis qu'hommes et femmes s'approprient les nouvelles inventions et en tirent profit pour s'élever au-dessus de leurs anciennes conditions, les industries s'adaptent et développent de nouveaux modèles économiques - ou disparaissent et laissent la place à d'autres.

Depuis que le monde est marchand, certaines industries parviennent à mettre à profit une situation donnée pour tirer une rente de leur activité.
Pour celles-là, le progrès technique a toujours été et sera toujours une menace - non pour elle-même, mais pour ladite rente, cette part excessive du gâteau qu'elles ont réussi à s'approprier aux dépens d'autres acteurs de la filière, généralement les consommateurs qui paient un prix trop élevé, mais aussi des intermédiaires qui reçoivent une rémunération anormalement réduites pour leurs prestations.

Et ainsi, depuis que le monde est marchand, les industries rentières sont-elles particulièrement réfractaires au progrès technique.
C'est qu'en bons libéraux, elles savent que toute rente a pour vocation de disparaitre, soit par le simple jeu de la concurrence, soit via le progrès technique. Et toute leur stratégie consiste donc, non pas à freiner le progrès - lequel est inéluctable -, mais à s'en approprier l'essentiel des bénéfices futurs en empêchant aussi longtemps que possible sa concrétisation présente, afin tout de même de faire durer la rente.




J'aime bien. Mais je retiens ca :

Citation : tandis qu'hommes et femmes s'approprient les nouvelles inventions et en tirent profit pour s'élever au-dessus de leurs anciennes conditions, les industries s'adaptent et développent de nouveaux modèles économiques - ou disparaissent et laissent la place à d'autres.



Le droit d'auteur n'A RIEN A VOIR avec quelques nouveaux modèles économiques.
Il existe justement pour pouvoir dire NON à l'insertion de création d'un auteur par cet auteur, dans le domaine mercantile.
Quand un FAI fait sa pub sur la pratique du téléchargement, basé sur un matériel protégé par droit d'auteur, il se sucre sur le dos de quelqu'un qui doit pouvoir dire non à sa propre exploitation commerciale par quelqu'un d'autre.
(D'ailleurs c'est là qu'on voit toute l'absurdité des licenses libres...)

Donc oui Internet reste libre, et les modèles marchands changent (d'ailleurs c'est déjà énormément le cas hein), et surtout au niveau des média musicaux.
C'est au FAI d'assumer le changement social, qu'ils ont vu croître parallèlement à leurs CA d'ailleurs.
Aujourd'hui le Net est un peu la FM du XXIeme siecle ?... Ben aux FAI de payer les droits rapports aux diffusions.


Par contre j'espère que vous avez digéré, parce que là vous allez vomir :

Citation : que la possibilité technique existe. Pis, cela ne provoque en moi aucun cas de conscience : je n’ai absolument aucune crainte pour la rémunération des artistes qui ont contribué aux oeuvres que je télécharge. Cette responsabilité-là revient de toute évidence aux industriels qui ont contracté avec lesdits artistes ; il ne s’agit pour eux - les industriels - que de distribuer autrement, c’est-à-dire mieux, plus efficacement, les sommes considérables qui circulent sur ce marché qui n'est pas celui de l'art. Il ne s’agit que d’allocations optimales des ressources et de la mise en place d'un modèle économique adapté à cette nouvelle donne technique. S'il est probable en effet que cela conduise à mettre fin à une rente qui n'a que trop duré, disons que ça ne m'émeut que très moyennement.

Je n'ai aucune inquiétude pour la vitalité artistique. Depuis que le monde est monde, celle-ci n'a jamais été liée à l'importance de la rémunération des artistes, pas plus que l'importance de cette rémunération n'a jamais été liée à l'importance du prix auquel les marchands décident de vendre au public les oeuvres dont ils ont fait l'acquisition des droits. Non, je ne suis pas inquiet : plus ou moins miséreux, il y aura toujours des troubadours qui pousseront ici ou là la chansonnette - et dont beaucoup resteront à tirer le diable par la queue tandis que les industriels de la musique et quelques artistes à succès s'engraisseront démesurément.



Mais heureusement l'auteur m'amène un sac plastique à temps :

Citation : Dit autrement, si nombre d'artistes connaissent de grandes difficultés à vivre convenablement de leur art, ce n’est certainement pas le public qu'il faut en tenir pour responsable - ainsi qu’on cherche à nous le faire croire. Réjouissons-nous plutôt que public il existe et regardons plutôt du côté des producteurs et des diffuseurs qui brassent maladroitement des sommes considérables - en pleurnichant à l'occasion qu'elles s'amenuiseraient. Regardons plutôt, aussi, en direction des politiques culturelles et des budgets correspondants qui ne cessent, en effet, de s'amenuiser.

11979

Citation : il se sucre sur le dos de quelqu'un qui doit pouvoir dire non à sa propre exploitation commerciale par quelqu'un d'autre.



parce qu'actuellement on peut refuser un passage radio ou d'avoir sa chanson jouée en soirée?

11980

Citation : parce qu'actuellement on peut refuser un passage radio ou d'avoir sa chanson jouée en soirée?

parce que t(u touches normalement des thunes quand une radio passe ton titre ou et qu'une discothèque "cotise" obligatoirement à la sacem.
11981
Ce qui équivaut à la licence globale non?

11982

Citation : Par contre j'espère que vous avez digéré, parce que là vous allez vomir :



ça donne envie de gerber en effet... Mais c'est très bien écrit , bien formulé, du coup ça peut faire authorité auprès du blaireau de base, qui se déculpabilisera, et fera propager l'idée autour de lui.

Quel est le site (ou le forum) où tu a lu ça ?

Dans la série "on mérite" , les artistes ont le sort qu'ils méritent... :x:
11983

Citation : Ce qui équivaut à la licence globale non?

oui c'est ce que je disais juste après :|

>> source du texte : http://cozop.com/dedalus_via_avoodware/hadopi_ou_les_puissances_reactionnaires_oeuvre

Pour info sur la license globale :

Citation :
> Accueil
> Licence globale
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Illu
Pétition
Licence globale optionnelle
L'Alliance public-artistes appelle le public et les artistes a se mobiliser pour l’adoption de la licence globale
Signer la pétition - Voir les signataires



NON A LA REPRESSION
NON A LA DISPARITION DE LA COPIE PRIVEE

OUI A LA LIBERTE D’ECHANGER DES ŒUVRES ENTRE PARTICULIERS SUR INTERNET
OUI A UNE REDEVANCE POUR REMUNERER LA CREATION ARTISTIQUE

La solution de licence globale a été imaginée pour permettre de légaliser les échanges non commerciaux d’œuvres entre particuliers contre le paiement d’une redevance*.

Cette solution avait été partiellement adoptée à l’Assemblée nationale, le 21 décembre 2005. La licence globale a cependant été écartée lors de la reprise des discussions, en mars, dans le cadre de manœuvres procédurales particulièrement douteuses, à la suite d’une vaste campagne de désinformation organisée par les opposants à cette licence.

Mais il n’est pas trop tard ! Le Sénat doit se prononcer à son tour, au courant du mois de mai, sur le texte du projet de loi sur le droit d’auteur adopté le 21 mars dernier à l’Assemblée nationale.

D’ici là, signez la pétition contre la répression et pour une solution de légalisation des échanges d’œuvre sur internet.

Mobilisez-vous en diffusant la pétition auprès de vos proches.


* L'Alliance Public-Artistes rappelle que la licence globale optionnelle n'a pas vocation à couvrir les téléchargements effectués sur les sites commerciaux.


Signer la pétition - Voir les signataires

11984
Comment on redistribue équitablement aux auteurs avec la licence globale?
11985
Je repasse ce bout:

Citation : Citation :
"Scandaleuse surtout parce que, pour une fois qu’on pouvait donner quelque chose gratuitement à la jeunesse, première victime de la crise, voilà qu’on préfère engraisser les majors de la musique et du cinéma,"

Cher Mr Attali, qu'attendez vous pour offrir l'INTEGRALITE (une quarantaine il me semble) de vos livres gratuitement à la jeunesse ? J'ai beau regarder sur les sites de p2p, et aucun de vos livres n'y figure. Il vous suffirait pourtant de les balancer en PDF sur ThePirateBay pour faire profiter l'humanité de votre savoir.

Où bien est-ce beaucoup trop douloureux de sacrifier la manne financière qu'ils representent pour vous et la fortune qu'ils vous procurent ? Vous voulez que je distribue mon travail gratuitement, mais sutout pas touche au votre...?

...



Ca serait bien si on pouvait faire pression sur lui pour qu'il mette ses 40 ou 50 bouquins en PDF gratuitement sur un p2p .. Juste pour voir quoi... :lol: :aime:
11986

Citation : Comment on redistribue équitablement aux auteurs avec la licence globale?

Je crois que c'est LA question. Et que c'est le truc boiteux qui fait que c'est toujours pas voté.

Article Numérama :

Citation :
Licence Globale : la juste répartition est possible !
Guillaume Champeau - publié le Lundi 06 Mars 2006 à 14h26 - posté dans Divers
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L'Alliance Public-Artistes a réalisé un énorme travail pour convaincre députés et artistes du bien-fondé d'une licence globale pour légaliser et rémunérer l'échange de musique sur Internet. Amplement attaquée sur le mode de répartition des sommes collectée, elle avance ses cartes à deux jours de la réouverture des débats à l'Assemblée.
Avant décembre, beaucoup contestaient la licence globale dans son principe. Après deux mois de débat intense provoqués par l'adoption d'une première partie du projet, beaucoup acceptent désormais le principe de la licence globale, mais la rejettent en pensant qu'il est impossible de sonder au plus juste quelles sont les oeuvres échangées sur les réseaux P2P. Sans juste sondage, nulle juste répartition. Sans juste répartition, pas de juste loi.

Pour répondre à cette juste interrogation, l'Alliance Public-Artistes publie aujourd'hui un communiqué par lequel elle explique que "la licence globale optionnelle permet bien une rémunération de tous les artistes, producteurs et auteurs concernés fondée sur l’audience précise des oeuvres échangées, sans invasion de la sphère privée des internautes". Elle se repose sur les conclusions d'une étude qu'elle a commandé à Big Champagne, un institut américain spécialiste de l'audit des réseaux P2P. Son rapport "souligne que l’identification des oeuvres circulant sur les réseaux ainsi que les mesures d’audience de celles-ci peuvent être effectuées sans grandes difficultés techniques et sans collecte d’informations personnelles sur les utilisateurs".

Big Champagne juge même que "l'internet fournit une exactitude et une efficacité de mesure autrefois inaccessibles et actuellement sans égales". Il distingue quatre méthodes de mesure d'activité : la coopération des développeurs de logiciels utilisés pour accéder aux réseaux, l'association avec les FAI, l'utilisation des caractéristiques propres des réseaux P2P (à savoir la possibilité de consulter librement les fichiers mis en partage par les utilisateurs), et le recours à un panel élargi d’utilisateurs, à fins de statistiques. L'Alliance note que déjà "plusieurs entreprises françaises possèdent la maîtrise de ces différentes solutions".

En France, CoPeerRight Agency se prépare
Quelques spécialistes de la lutte anti-piratage en France, dont le parisien CoPeerRight Agency et le nantais Trident Media Guard, vendent avant tout de l'observation marketing des réseaux P2P à leurs clients, beaucoup plus rentable que le filtrage et la lutte contre les pirates. Stéphane Michenaud, le directeur de CoPeerRight Agency, nous confirme que son entreprise est totalement capable de réaliser le travail d'observation nécessaire à la licence globale. "Nous pouvons quantifier les informations et voir combien de fois une chanson a été téléchargée, voir au delà", nous confie ainsi M. Michenaud. En terme d'investissement pour les sociétés de gestion, "quelques centaines de milliers d'euros devraient suffir à couvrir un catalogue comme celui de la Spedidam", précise CoPeerRight Agency (CPRA).

Les "petits artistes" ne seraient pas lésés dès lors qu'ils diffusent leurs morceaux en ayant au préalable déclaré l'enregistrement à la société de gestion, qui fournira à CPRA un catalogue régulièrement mis à jour. La technologie de CPRA permet d'établir une empreinte sonore à partir d'un enregistrement et de retrouver l'ayant droit à partir du MP3 mis à disposition. Un système de recherche automatisée multi-protocoles permet alors de retrouver tous les morceaux échangés, qu'il s'agisse des "grands" ou des "petits".






Et qu'en dise les chacals ?

Citation :
Warner Music Group veut une licence globale aux Etats-Unis
Guillaume Champeau - publié le Vendredi 05 Décembre 2008 à 13h13 - posté dans Musique Numérique
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Dix ans après la création de Napster, les maisons de disques n'ont toujours pas réussi à combattre le piratage, et les perspectives de croissance du téléchargement payant sont maigres. Aux Etats-Unis, Warner Music Group a commencé à faire le tour des Universités pour proposer une trêve dans la guerre entre les internautes et les maisons de disques, à travers la mise en place d'une licence globale.
Warner Music Group, Licence Globale

En mars dernier, nous avions relevé que Warner Music Group s'était ouvert à l'idée d'une licence globale pour le financement de la création musicale. Elle venait d'embaucher Jim Griffin (photo ci-contre), un consultant de l'industrie musicale qui pousse à la création d'une taxe globale répartie entre les différentes maisons de disques en fonction du succès de leurs artistes sur les réseaux P2P et les différentes plateformes de téléchargement ou de streaming. "Je ne pense pas que nous devons poursuivre les étudiants et les gens jusqu'à leur domicile", plaidait-il. "Nous voulons rentabiliser l'anarchie d'Internet". L'idée a fait son chemin, et elle est désormais proposée aux universités, où le nombre de téléchargeurs est le plus élevé.

Warner Music Group fait actuellement le tour des campus universitaires pour proposer d'expérimenter une "licence légale volontaire pour accéder à la musique en ligne". Piloté par Griffin, le projet aurait déjà intéressé le MIT et les Universités de Columbia, Stanford, Chicago, Washington, Colorado, Michigan, Cornell, Penn State, Berkeley et Virginie.

L'idée serait de laisser les étudiants télécharger autant de musique qu'ils le souhaitent sur n'importe quelle plateforme, y compris les réseaux P2P, contre le paiement d'une redevance prélevée par le FAI du campus, pour tous les étudiants sans exception. La somme serait ensuite répartie par une "organisation à but non lucratif" chargée de collecter l'argent et de la reverser aux labels membres de l'organisation en fonction des estimations de téléchargements fournies par l'Université ou le FAI (par l'observation du trafic sur le réseau ou par sondage, notamment).

"Nous suivons l'Histoire"

Pour faciliter les choses sur un plan juridique, il ne s'agirait pas officiellement d'une licence de téléchargement accordée aux étudiants. Mais d'un engagement à ne pas porter plainte contre eux s'ils téléchargent des oeuvres des labels et artistes membres de l'organisation chargée de répartir le montant de la pseudo-licence globale.

Pour être réaliste, la licence légale à la Warner doit réunir le maximum d'universités et le maximum de maisons de disques partenaires. A cet égard, "nous sommes en train de rassembler tous les droits (d'enregistrement et d'édition) des quatre majors du disque et des labels indépendants", assure Warner Music dans sa présentation aux universités. "Nous suivons l'Histoire. Nous proposons l'approche qui a suivi l'arrivée de l'électricité ; les interprétations, la radio, la télévision, le câble, le satellite et les webradios sont tous financés par des licences légales".

"La musique crée un précédent que la vidéo, le texte, l'illustration et d'autres pourront suivre et suivront".

"Nous avons créé une organisation non lucrative pour être clair sur le fait que nous souhaitons opérer avec de bonnes intentions et sans intention lucrative", assure la maison de disques, qui revendique le soutien d'organisations de défense des droits des internautes comme l'Electronic Frontier Foundation (EFF) ou Public Knowledge. "C'est une réelle trêve dans la guerre entre le contenu et le réseau. Ca relie les intérêts et les buts de toutes les personnes concernées, c'est gagnant-gagnant".

11987
Je me pose la même question... ?
Comment juger de qui a droit à quoi ???
11988
Numerama , c'est quand même des vrais pourris...

Sinon pour la lg, c'est un peu comme depasser la vitesse de la lumiere, y a du monde qui dit que c'est theoriquement faisable en theorie, mais personne n'est capable de le faire en pratique. C'est pas compliqué, il n'y aucune proposition concrète sur comment la faire marcher, personne ne sait comment faire. Même les pro-p2p la pousse tout le temps, sans rien y comprendre eux-memes.

Et comment tu fait pour forcer les gens a payer cette contribution ? ou alors c'est volontaire ? Si c'est volontaire, comment savoir si celui qui ne paie pas continue à pomper sur le p2p ? Avec une autre Hadopi ?
11989

Citation : Comment on redistribue équitablement aux auteurs avec la licence globale?



Par exemple, avec une plateforme unique et centralisée (gouvernementale ?) de téléchargement, ce qui permet donc de savoir qui est téléchargé et en quelle quantité...Puisque toutes les source illégales ne présenteront plus aucun intérêt à être utilisées, elles ne le seront plus de fait (enfin on suppose !)...Et en plus on a du coup toute légitimité pour être encore plus sévère avec les diffuseurs illégaux...

C'est une idée comme ça, probablement pas réaliste pour un sou...
11990

Citation :
Et comment tu fait pour forcer les gens a payer cette contribution ? ou alors c'est volontaire ?


Tel que j'ai apercu les textes de la LG, il s'agit de faire payer les FAI, eux de voir ensuite s'il refacture sur leur clients.
11991

Citation : Par exemple, avec une plateforme unique et centralisée (gouvernementale ?)



Alors là bonne chance.

Et j'imagine, comment imposer ça dans les autres pays disons .. moins "socialistes" (parcequ'il y a pas que la france hein :P: )
11992

Citation : Tel que j'ai apercu les textes de la LG, il s'agit de faire payer les FAI, eux de voir ensuite s'il refacture sur leur clients.



Ils n'accepteront jamais. Les FAI se lavent les mains royalement de tout ça, suffit de voir comment il se défendent en ce moment.
Et tu auras la majorité des gens qui te diront : "rien à foutre d'une taxe moi ! je ne telecharge pas de musique et je n'en ecoute pas ! Aucune raison que je paye. Z'ont qu'aller vendre des sandwichs ou retourner à l'usine !"

D'ailleurs le "Z'ont qu'aller vendre des sandwichs ou retourner à l'usine !" je le lis 100 fois par jour dans les commentaires des gens :)
11993

Citation : Alors là bonne chance.



:noidea: c'est exactement ce que je souhaite aux partisans de la répression, sauf que ma proposition a le bon gout de croire que "mieux" reste possible, plutôt que "pire" à tout prix, la bave aux lèvres et l'oeil injecté de sang :mdr: ...

Citation : Et j'imagine, comment imposer ça dans les autres pays disons .. moins "socialistes



ha bien sûr, on peut filtrer qui télécharge, mais on ne peut pas savoir d'où il télécharge ?
11994

Citation : ha bien sûr, on peut filtrer qui télécharge, mais on ne peut pas savoir d'où il télécharge ?



Non, tu n'a pas compris. Pour empecher les gens de l'exterieur de la france de venir pomper sur ce p2p gouvenemental, il suffit de bloquer les ip étrangers. Mais pour que ce systeme soit viable economiquement et legitime, il faudrait que TOUT les pays l'adoptent , sinon bonjour le bordel !

Exemple : Je suis James VonShtroumf , artiste americain. Je vends aussi des disques en France. J'apprends que desormais toute ma musique sera dispo sur les p2p "officiels" français. Je considere que ça va me rapporter une misere. Ai-je le droit de m'opposer à la mise à disposition de mes disques sur ce systeme ?

Tu multiplies ça par tout les artistes internationnaux......

je repete, il n'y a pas que la France ds le monde.

Et je rajoute, ce n'est pas que j'oppose fondamentalement à la lg, c'est que je n'ai jamais vu à ce jour une proposition demontrant son bon fonctionnement !

On ne peut quand même pas pousser un truc aussi gigantesque que la lg (je ne te dit pas combien ça va couter au contribuable) sans avoir la moindre foutue idée précise de comment ça va fonctionner !
11995
On a qu'a commencer par les artistes francophones,...
... Merde, ils sont pas tous en France !!! :mdr:
11996

Citation : On a qu'a commencer par les artistes francophones,...
... Merde, ils sont pas tous en France !!!



Oui, la francophonie c'est plus large que la france. :D:
11997
>nocomment

le problème est le même avec la répression...Si tout le monde ne réprime pas pareil, on prend le risque de créer des "paradis fiscaux du téléchargement illégal"
11998

Citation : e problème est le même avec la répression...Si tout le monde ne réprime pas pareil, on prend le risque de créer des "paradis fiscaux du téléchargement illégal"



ça je ne sais pas. C'est pas sur, il y a des pays ou les gens se comportent de manière moins abrutie que d'autres. Pour info, la France est le champion du monde tout terrain de piratage (juste derriere la chine je crois, ou même devant)

Aux US ou en Angleterre, ça pirate beaucoup moins qu'en France. Pareil en Italie, au Japon. Ils sont pourtant pas moins cons que nous.

D'ailleurs je vais souvent sur des forums de technologie ou de presse anglo-saxons, et franchement quand tu lis les forums, c'est LOIN, mais loin de la haine et de l'aigreur que je lis tout les jours en france envers les artistes. Je ne sais pas à quoi c'est du, c'est même paradoxal vu la réputation (peut-etre usurpée au fond) de pays culturel qu'est la France.
Même sur les forums de pirates anglosaxons , ils sont moins haineux envers les artistes.

peut-etre parceque là bas, la façon de penser est plus simple : Tu a fait quelque chose dont je profite, alors c'est normal que je te donne quelque chose en échange pour vivre.
11999
Il suffit d'un pays...par exemple, totalement au hasard, la Russie... :mdr:

et si c'est pas avec le P2P, ce sera un autre protocole, ou à l'ancienne (FTP et newsgroup)...et on passe par des proxies si jamais l'accès direct est bridé...il y a toujours une solution pour continuer de pirater quasiment sans risque malgré les interdits
12000

Citation : Il suffit d'un pays...par exemple, totalement au hasard, la Russie...

et si c'est pas avec le P2P, ce sera un autre protocole, ou à l'ancienne (FTP et newsgroup)...et on passe par des proxies si jamais l'accès direct est bridé...il y a toujours une solution pour continuer de pirater quasiment sans risque malgré les interdits



Oui, mais ce n'est pas grave. On continuera toujours à pirater , c'est pas le problème.

Le problème c'est quand les gens passent de "je pirate de temps en temps" à "Fini, je n'achete plus rien , je me sers à gogo," et qu'en plus on te crache dessus si tu l'ouvres, car tu doit dire : "Merci monsieur de me pirater, je ne suis qu'un infame musicien , je merites moins de respect pour mon travail que votre vide-poubelle"

Et avec le sourire si possible.