Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
- 16 488 réponses
- 616 participants
- 984 657 vues
- 542 followers

Anonyme


l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur


the bubble



la voix de la nana était plus mise en valeur un ton au dessus. il parle de son arrangement comme si c'était "l'arme fatle", "j'ai bossé dur, un super son de piano, un bon rythme.........."
le piano? trois notes avec des accords de par quintes (c'est la mode et enrichis de sixte en 4 sons).
le beat? simple et "efficace". Et enfin, toujours le même style qui fait du fric. C'est un peu simpliste comme vision d'être "producer". Enfin, si le gars est convaincu.....
perso je chante plus juste que la nana en live. A ce niveau moi aussi je suis capable d'être "music producer", et pourtant je m'en considère encore loin du compte.
Et toi reno? tu développes?
[ Dernière édition du message le 25/07/2016 à 21:04:42 ]

Jimbass

Heureusement, je sais qu'il y a des producteurs qui s'y prennent autrement.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

the bubble

J'aimais mieux la démo !
bon voilà pareil.

Anonyme

Et toi reno? tu développes?
Je connais personnellement le monsieur de la vidéo (Arker). C'est un bon musicien, très sympathique et prévenant. C'est aussi quelqu'un qui fait les choses à fond, qui va au bout de ses idées quitte à, malheureusement, oublier de sortir la tête du guidon.
Pour moi, cette vidéo, c'est se tirer une balle dans le pied. Il aurait pu mettre son métier-travail-studio en valeur autrement qu'en tombant dans le teaser à la AVID.
Au niveau du contenu, ce qui me dérange, c'est qu'il insinue qu'il FAUT un producteur pour arriver à quelque chose. Selon mon point de vue, un producteur n'est nécessaire que lorsque l'artiste en ressent le besoin. Je suis de ceux qui pense qu'il vaut mieux se former un petit peu en théorie musicale, arrangement et technique de base de studio que de faire confiance à un producteur. Surtout que, d'un point de vue purement proportionnel, il y'a plus de mauvais producteur qu'il y'a de mauvais musiciens.

J'ai rencontré quelques producteurs dans ma vie, dont un que je remercie particulièrement, car c'est lui qui m'a fait comprendre que j'aurais tout à y gagner à bosser moi même

Bref, cette vidéo à le mérite de faire réagir et met en exergue également la médiocrité du niveau artistique européen dans la musique mainstream actuelle. Comme si mettre un beat electro sur une pièce de piano était du génie...

Fanou83

J'aimais mieux la démo ! D'après cette pub, un "producer" est celui qui transforme une chanson honnête et pleine d'émotions en produit pré-formaté, qui sonne totalement artificiel. Non merci.
Et la :
Comme si mettre un beat electro sur une pièce de piano était du génie...

-Livingroom-


#Houba

Au niveau du contenu, ce qui me dérange, c'est qu'il insinue qu'il FAUT un producteur pour arriver à quelque chose. Selon mon point de vue, un producteur n'est nécessaire que lorsque l'artiste en ressent le besoin
(music producer ou réalisateur svp - producteur c'est celui qui met l'oseille sur la table

Sinon moi aussi ça m'est arrivé souvent de préférer l'émotion brute d'une démo. Mais c'est aussi souvent la faute de l'interprète qui n'arrive pas à retrouver l'émotion dans un contexte cadré et formaté.
Alors formatage ou pas formatage, là effectivement c'est une question de choix et d'ambition. Savoir si l'artiste veut devenir connu, célèbre, en faire son métier ou juste faire de la musique pour le plaisir. Dans le second cas il n'a besoin de personne. Dans le premier un réalisateur est la plupart du temps nécessaire, parce qu'il pense public et va arranger l’œuvre pour qu'elle rencontre un public non averti, non artiste, non musicien, juste un consommateur de musique qui préfère ne pas être perturbé par quelque chose de trop brut, trop original, trop dérangeant.
On pourrait comparer ça avec la cuisine. Un chef étoilé peut se permettre de prendre des risques parce qu'il s'adresse à un public averti et avide de découverte. Un restaurant dans une station balnéaire non. Il doit remplir des estomacs affamés avec des goûts connus, des recettes classiques que tout le monde peut aimer, de la grand mère à l'ado boutonneux. Dans le même ordre d'idée on a souvent vu des dégustations de rue à l'aveugle ou le tout venant va préférer le produit industriel au produit artisanal, là où le connaisseur va avoir un avis opposé.
Attention tout de même à ne pas confondre l'absence de formatage avec l'absence de rigueur (musicale ou culinaire) Il ne suffit pas de mélanger n'importe quoi n'importe comment en se croyant original pour que ce soit bon

Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

Alors formatage ou pas formatage, là effectivement c'est une question de choix et d'ambition. Savoir si l'artiste veut devenir connu, célèbre, en faire son métier ou juste faire de la musique pour le plaisir. Dans le second cas il n'a besoin de personne. Dans le premier un réalisateur est la plupart du temps nécessaire, parce qu'il pense public et va arranger l’œuvre pour qu'elle rencontre un public non averti, non artiste, non musicien, juste un consommateur de musique qui préfère ne pas être perturbé par quelque chose de trop brut, trop original, trop dérangeant.
Je ne suis pas (plus) d'accord avec ca.
Il est beaucoup plus simple aujourd'hui pour un musicien de se former à la théorie musicale, aux bases des arrangements et à l'écriture des divers instruments qui touchent à son univers que de passer par un réalisateur.
SUrtout que le "formaté" n'a jamais été aussi médiocre qu'aujourd'hui. Tu sais programmer une batterie en 4/4, écrire une ligne d'accord I-V-VI-IV, copier-coller des bloc MIDI et foutres des arpégiateurs; tu as tout ce qu'il faut savoir pour faire du formaté. Je suis toujours assez surpris d'ailleurs de voir des mecs qui font des tutos, vidéos ou autres et QUI SE LA PETENT Grave parce qu'ils arrivent à faire un beat en 4/4 avec une boite à rythme ou un VSTi... Ma file qui à deux ans et demi y arrive déjà avec son garage band d'IPAD...
Il y'a un moment où faut arrêter aussi de laisser croire au public qu'il y'a des génies là où il n'y en a pas.
Tu prends n'importe quel Gus dans la rue, tu le formes 4 heures sur Ableton live, reason ou maschine et les BASES de la musique (noire, croches, fondamentale, tierce quinte, octave) et il est tout à fait capable de sortir une instrumentale pop "formatée".

Anonyme


On voit beaucoup ce genre de discours revenir, mais dans la realité c'est bien plus dur qu'il ne le semble. C'est comme les pates a la carbonara, tout le monde pense que c'est facile a faire, mais très peu arrivent a produire quelque chose qui égale la splendeur du plat romain original.

Anonyme

Alors formatage ou pas formatage, là effectivement c'est une question de choix et d'ambition. Savoir si l'artiste veut devenir connu, célèbre, en faire son métier ou juste faire de la musique pour le plaisir. Dans le second cas il n'a besoin de personne. Dans le premier un réalisateur est la plupart du temps nécessaire, parce qu'il pense public et va arranger l’œuvre pour qu'elle rencontre un public non averti, non artiste, non musicien, juste un consommateur de musique qui préfère ne pas être perturbé par quelque chose de trop brut, trop original, trop dérangeant.
Je trouve que t'as pas forcément tort dans l'absolu, pour autant, de mon expérience, ça semble davantage correspondre à ce qui se faisait y a 10 ans, ou même 5 ou 6 ans.
Je suis assez d'accord avec Reno, là actuellement, vu la pauvreté totale du paysage musical mainstream d'une part et la puissance et l'accessibilité des outils musicaux de l'autre, parler de passer par un pro pour la case formatage me parait anachronique.

#Houba

vu la puissance et l'accessibilité des outils musicaux de l'autre, parler de passer par un pro pour la case formatage me parait anachronique.
Un réalisateur à succès c'est avant tout de l'expérience. Il sait ce que le public veut entendre et comment y arriver. Oui, avec les outils disponibles et un minimum de compétences de base on peut sortir quelque chose de carré qui sonne propre, ce qui n'était pas le cas autrefois. Mais ça ne suffit pas.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

Sauf qu'il ne suffit pas de connaître les bases pour utiliser toute la puissance de ces outils. Tu as ton permis de conduire, tu sais conduire une voiture. Je te mets dans une F1 tu te plantes au premier virage si tu y arrives. Ne parlons même pas de finir classé.
Encore une fois je pense que t'as totalement raison sur le fond, pour autant ça ne parait pas pertinent comme comparaison, la zik mainstream actuelle me faisant davantage l'effet d'une Renault fuego rouillée que d'une F1.


sqoqo


#Houba

Encore une fois je pense que t'as totalement raison sur le fond, pour autant ça ne parait pas pertinent comme comparaison, la zik mainstream actuelle me faisant davantage l'effet d'une Renault fuego rouillée que d'une F1.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Jimbass

Il ne s'agit pas tant de savoir ce que le public veut entendre que d'avoir la puissance médiatique pour imposer à un public passif ce qu'on veut qu'il achète.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

Anonyme

Sauf qu'on ne parle pas de la qualité de la musique ou même de la production d'un point de vue de musicien mais de la façon de parvenir à toucher un public.
Une fois de plus, il y'a 10 ans j'aurais été 100% d'accord avec toi... Aujourd'hui, la capacité à toucher un public ne réside absolument plus dans le contenu musical mais uniquement dans l'emballage. C'est d'ailleurs pour ca que les labels actuels, chasseurs de tête, ne prennent même plus la peine d'écouter quoi que ce soit, ils s'interessent uniquement à la viralité d'une personne sur les réseaux sociaux. Le "talent" se calcul en pouce levé, en followers, suscribers et amis virtuels.
Je rejoins Youtou, la puissance des applis actuelles en rapport avec la médiocrité musicale brouille absolument tout et cela donne un business musical contre productif où les artistes ont tout le package "site, facebook, twitter, photo, instagram" avant même d'avoir un titre terminé... de toutes façons, c'est presque secondaire.
Et qu'on ne me sorte pas le vieil argument du "composer une mélodie qui reste dans la tête, c'est pas simple" parce que c'est du pur foutage de gueule! Le fait qu'une chanson reste en tête est uniquement du au matraquage et au E.S.E.
[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 11:49:41 ]

Anonyme

Et qu'on ne me sorte pas le vieil argument du "composer une mélodie qui reste dans la tête, c'est pas simple" parce que c'est du pur foutage de gueule! Le fait qu'une chanson reste en tête est uniquement du au matraquage et au E.S.E.
C'est quoi E.S.E. ?


Anonyme


#Houba

Euh, arrêtez moi si je me trompe, mais les succès actuels c'est bien plus du marketing que de la réalisation artistique.
Il ne s'agit pas tant de savoir ce que le public veut entendre que d'avoir la puissance médiatique pour imposer à un public passif ce qu'on veut qu'il achète.
Mais ça a toujours été le cas. Il y a 30-40 ans on entendait aussi des artistes se plaindre en mode calimero que tel autre artiste qui avait moins de talent (et c'était parfois vrai) avait trouvé un éditeur/producteur/impresario/maison de disque... Il y avait juste que l'autre était plus bankable, plus dans l'air du temps ou avait fait plus pour l'être. Le succès ça a toujours été du business avec des gagnants, des perdants, des qui en voulaient plus que d'autres.
La seule chose qui ait changé c'est une uniformisation musicale comme il y a une uniformisation dans la bouffe. On sait tous qu'il y a trop de sucre, trop de sel dans les plats préparés. Mais celui qui fait marche arrière vend moins même avec un bel emballage ou un bon marketing parce que le consommateur s'est habitué à ces goûts. Ou alors il s'oriente vers un marché spécifique plus restreint avec des produits plus goûteux sans artifices mais plus chers.
En musique aussi ça s'est orienté vers de l'easy listening parce que les genres plus pointus ne sont plus rentables. Personne ne va mettre le paquet en promo pour de la musique qui ne se vend plus. Le marketing fait le succès mais les budgets marketing sont attribués à ce qui a une chance d'avoir du succès. Si tu veux du succès tu t'adaptes ou tu espères être une des rares exceptions qui confirment la règle. Ou tu te bouges toi-même pour gagner un public connaisseur plus restreint mais fidèle.
Ça ne sert à rien d'en vouloir à une industrie qui par définition a toujours cherché à gagner de l'argent. Celui qui peut (et pas qui crois pouvoir parce que "c'est simple") faire du simple, efficace, produit et formaté dans l'air du temps, qui est prêt à jouer le jeu du business et qui en veut vraiment, il a encore toutes ses chances même si les places sont chères.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

Celui qui peut (et pas qui crois pouvoir parce que "c'est simple") faire du simple, efficace, produit et formaté dans l'air du temps, qui est prêt à jouer le jeu du business et qui en veut vraiment, il a encore toutes ses chances même si les places sont chères.
Et si il n'habite pas à Paris, c'est toujours possible ?

Juste pour aussi rappeler qu'en France, Paris, as le monopole artistique, et tiens a le garder jalousement, quitte as annihiler la culture des autres régions, c pour ça qu'on fait que des très bon films français qui s'expatries tous très bien !


Anonyme

[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 12:47:30 ]

Anonyme

Très sincèrement, je m'en branle que des gens comme stromae, arker, christine and the machins gagnent leur vie en vendant de la soupe royco, après tout, tant mieux pour eux, ce qui me dérange profondément, c'est qu'ils n'assument pas la merde qu'ils font et une très forte tendance à croire et à laisser croire c'est eux qui fixe la barre... Faire croire au public que tout ca, c'est de la bonne musique, c'est tout simplement un mensonge. C'est comme si aujourd'hui, phillip Morris prétendait que ses cigarettes sont bonnes pour la santé parce qu'elles se vendent en masse ou que MAC Donald's sortait des livres de recette...
[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 12:54:32 ]

Anonyme

C'est facile l'argument "c'est pas assé grand" quant tout est fait pour empêcher les développements ailleurs que dans "la capitale"...
C'est partout pareil hein, l'industrie culturelle a tendance a fleurir dans les grandes villes parce qu'elle repose sur une concentration de talents et de services qu'on ne trouve pas en rase-campagne. Comme l'industrie financière en fait.
[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 12:55:28 ]

#Houba

faut arrêter de faire croire au public que le mac donald c'est de la bouffe grand cru fabriquée par des génies inspirés qui ont passés énormément de temps sur leurs créations...
Après si tu veux faire de la cuisine gastronomique ou de la musique inspirée pour connaisseurs, rien ne t'empêche de le faire. C'est juste pas le même registre. Et rien ne prouve que le chef étoilé ou le génie de la musique seraient capables de faire mieux que ceux qui s'occupent de musique ou de bouffe populaire dans ce registre là avec ses contraintes particulières. C'est carrément un autre métier.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

the bubble

C'est facile l'argument "c'est pas assé grand" quant tout est fait pour empêcher les développements ailleurs que dans "la capitale"...
Oui et la fameuse croyance qu'ailleurs qu'en ville les gens sont des bouseux incompétents et sans talents.
Merci reno, quand c'est toi qui le dit, c'est clair net et précis. des années que je tiens ce discours et me fait défoncer.

dans tous les domaines, le formatage est anti créatif. Des outils universels, oui, mais, du formatage, non. Et là c'est vraiment complexe à mettre en place.
mais si j'ai bien compris il a aussi été dit que ceux qui s'adaptaient étaient forcément les meilleurs, et eux ont une place? c'est bien la tendance sociale actuelle: une seule ligne de comportement possible pour l'humain, les autres sont "malades"; eh bien un paquet de grands noms de notre histoire étaient vraiment de grands malades: edison, enstein, pour ne citer qu'eux. ce genre de raisonnenemt, c'est de la connerie formatée en boite par paquets de 12, et en promotion en plus.
Eh bien si ces "grandes pointures" n'assument pas (sauf que quand ils se déchaussent, le pied est dix fois plus petit que la chaussure), ils peuvent laisser leur place/carrière/compte en banque. Je prends, pas de soucis.
[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 13:44:13 ]
- < Liste des sujets
- Charte