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Comment décapsuler une bière avec un U87 ? Rester bien hydraté en toute circonstance

Que faire lorsqu’une envie soudaine de houblon se fait sentir en plein enregistrement et qu’aucun décapsuleur n’est disponible à l’horizon ? C’est simple, utilisez votre U87.

Vous venez de faire la prise du siècle, et vous voudriez bien vous récom­pen­ser avec quelques gorgées de breu­vage mous­seux. Malheu­reu­se­ment, si le studio est bien fourni en maté­riel audio, il manque cruel­le­ment de décap­su­leur.

Afin d’ap­pré­cier votre bière bien fraîche, vous devez alors choi­sir un outil. Nous vous propo­sons aujour­d’hui la méthode pour décap­su­ler votre bouteille avec un Neumann U87.

Tout d’abord, ouvrez la boîte du micro.

Puis, sortez déli­ca­te­ment le U87 de son écrin. Atten­tion, c’est fragile.

Assu­rez-vous que l’ali­men­ta­tion fantôme 48 V est désac­ti­vée. Un acci­dent est si vite arrivé.

Tenez ferme­ment le micro dans votre main gauche et posez la capsule de la bière sur le bord supé­rieur du Neumann, presque capsule contre capsule, fina­le­ment.

Avec votre main gauche, faites levier sur le bord de la capsule de la bouteille de bière. Un petit « pschitt » devrait se faire entendre, ou un « schitt » si vous avez laissé le filtre anti-pop.

Éloi­gnez alors rapi­de­ment la bouteille du micro afin d’évi­ter que la mousse de la bière n’at­teigne la capsule du micro­phone. Le micro coûte plus de 2500 €, on vous le rappelle.

Votre bière est à présent ouverte, vous pouvez l’ap­pré­cier.

Cette méthode convient pour n’im­porte quelle bière euro­péenne, mais nous vous conseillons néan­moins d’uti­li­ser un micro Chinois d’en­trée de gamme pour ouvrir une Tsing­tao dont l’amer­tume se marie parfai­te­ment avec le haut du spectre surdé­ve­loppé de ce genre de trans­duc­teur.

La semaine prochaine, nous verrons comment sabrer le cham­pagne avec un micro Royer.

 


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