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Les secrets des ingénieurs dévoilés - Les techniques secrètes - Part 1

Au travers des nombreux articles que nous publions et au sein même des discussions passionnément animées par vous tous, chers internautes, nous nous efforçons chaque jour de partager un maximum de connaissances et de méthodes de travail qui, nous l’espérons, peuvent faire avancer les choses dans le bon sens.

Malheu­reu­se­ment, nous ne pouvons couvrir tous les sujets qui pour­raient vous inté­res­ser et il nous arrive parfois de passer à côté de tech­niques ou méthodes de travail pour­tant très répan­dues chez les profes­sion­nels.

Voici donc le premier épisode d’une nouvelle série que nous espé­rons longue : les tech­niques secrètes.

Une nouvelle approche du trai­te­ment dyna­mique

Nous avons déjà abordé maintes fois le thème de la compres­sion dans de nombreux articles. En effet, si le trai­te­ment dyna­mique est un sujet qui conti­nue de faire couler beau­coup d’encre au sein de nos forums, force est de consta­ter que tout n’a pas encore été dévoilé quant aux tech­niques permet­tant de l’uti­li­ser à bon escient.

Massenburg 2013-04-01

Il existe déjà de nombreux sujets trai­tant de la compres­sion dyna­mique sur les instru­ments et autres sources sonores suivant leur contexte et leur champ d’ap­pli­ca­tion. Depuis quelques décen­nies main­te­nant, la « Tech­nique new-yorkaise » – plus commu­né­ment appe­lée la « Compres­sion paral­lèle » a été dévoi­lée au grand jour, ralliant à elle de nombreux adeptes animés par une recherche inas­sou­vie d’une qualité sonore que seule une grande maîtrise de la dyna­mique ne saurait satis­faire.

Mais si le cas de la compres­sion paral­lèle a depuis bien long­temps fait école, il existe une tech­nique assez récente qui n’a pas encore trouvé écho en dehors du monde profes­sion­nel. Et pour cause, il s’agit d’une tech­nique plutôt révo­lu­tion­naire dont seuls les « Mix Masters » connaissent le secret et qui prend appui sur ladite tech­nique de compres­sion paral­lèle, j’ai nommé : la compres­sion perpen­di­cu­laire.

Les origines

Si on attri­bue unani­me­ment la pater­nité de la compres­sion paral­lèle à New York, les origines de la compres­sion perpen­di­cu­laire sont assez floues, surtout depuis la grande vague d’ex­por­ta­tion de l’in­dus­trie musi­cale de la côte est vers la côte ouest des États-Unis. Juste­ment, entre temps, un nouveau fief de la musique a pris racine dans la ville plus connue pour ses jeux olym­piques que pour son hip-hop plutôt bien ciselé, Atlanta.

Dési­reux de déve­lop­per une tech­nique de contrôle de la dyna­mique bien plus abou­tie que leurs voisins new-yorkais, les ingé­nieurs du son de la capi­tale géor­gienne ont voulu utili­ser des prin­cipes de fonc­tion­ne­ment élec­trique simples faisant appel à des phéno­mènes natu­rels plutôt que psychoa­cous­tiques. Sur le chemin qui menait les meilleurs ingé­nieurs du son améri­cains de New York à Los Angeles, la foudre qui frappa un soir de juillet à Atlanta fut le déclen­cheur d’une décou­verte sans précé­dent.

Une mise en appli­ca­tion

Wagener 2013-04-01

Ainsi, en se basant sur le fait que la conduc­tion élec­trique est soumise à la gravité terrestre, les ingé­nieurs conclurent que le son se propa­geait mieux verti­ca­le­ment qu’ho­ri­zon­ta­le­ment. La foudre s’abat­tant sur la terre était en effet la meilleure démons­tra­tion scien­ti­fique. Cette trou­vaille eut évidem­ment un grand impact dans le monde de l’au­dio, les studios étant équi­pés pour la plupart d’out­boards négli­gem­ment placés à l’ho­ri­zon­tale. Ceux équi­pés de Vumètres virent aussi leurs perfor­mances accrues, les aiguilles équi­pant ces affi­cheurs profi­tant de cette gravité pour amélio­rer leur temps de réponse.

Il n’en fallut pas plus pour que les premiers ingé­nieurs du son d’At­lanta mettent en pratique cette décou­verte : ils démon­tèrent tous les racks de leur studio et les instal­lèrent verti­ca­le­ment, dans des boitiers spécia­le­ment conçus pour l’oc­ca­sion. Les résul­tats furent probants dès les premières écoutes : les temps de réponse étaient sans commune mesure, et on pouvait même entendre une légère amélio­ra­tion dans la retrans­crip­tion des bas-médiums. De plus, une compres­sion supplé­men­taire et natu­relle fut ressen­tie et expliquée par le fait que les fréquences les plus denses s’écrasent natu­rel­le­ment au fond du rack posé ainsi.

Cette tendance commença à sortir des États-Unis et certains ingé­nieurs du son austra­liens instal­lèrent eux aussi, sous les conseils de leurs homo­logues améri­cains, leurs racks verti­ca­le­ment. Mais le résul­tat n’était pas satis­fai­sant. C’était évidem­ment sans comp­ter sur la force centri­fuge de la terre due à sa gravi­ta­tion autour du soleil. En effet, les hommes décou­vrirent qu’il fallait, dans l’hé­mi­sphère sud, non pas faire une rota­tion à 90° horaire mais anti­ho­raire afin de tirer la quin­tes­sence de leur maté­riel audio profes­sion­nel.

Vers une commer­cia­li­sa­tion future ?

Face à ce succès inédit, certains construc­teurs comme API envi­sagent de propo­ser des racks 19" verti­caux sous l’ap­pel­la­tion « dinner box », avec diffé­rentes éditions pour les marchés de l’hé­mi­sphère sud et de l’hé­mi­sphère nord.

Mais la recherche ne s’ar­rête pas là, et certains ingé­nieurs du son équa­to­riens commencent à se pencher sur la compres­sion dite « de l’hy­po­té­nuse », basée sur le fameux théo­rème de Pytha­gore, qui veut que la somme des signaux carrés soit égale au carré des signaux en dents de scie. Affaire à suivre…


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