Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

réactions au dossier Composition : aller droit au but

  • 70 réponses
  • 43 participants
  • 18 649 vues
  • 45 followers
Sujet de la discussion Composition : aller droit au but
Ne laissez pas la technologie brider votre inspiration : maîtrisez-la et utilisez-la pour arriver à vos fins.

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Afficher le sujet de la discussion
51

Hello, cet article m'a appris pas mal de choses mais la premiere est celle-ci: "l'ennemi principal de l'inspiration est l'édition des prises. Ce processus utilise l'hémisphère gauche du cerveau, tandis que la création mobilise l'hémisphère droit."

s'il y a des possibilités d'en savoir plus sur ce phénomène, par exemple si vous avez des liens qui conduisent a des articles qui approfondissent la chose, je suis preneur  ;)

Hors sujet :

en passant je vous souhaite un très bon reveillon ce soir bravo

 

52

La solution que j'ai trouvée c'est d'enregistreravec sound forge donc en audio avec comme source tout ce qui passe dans l'ordi, et je nomme la prise de manière technique en donnant le nom de presets et insutrments utilisés quand ce n'est pas évident... énorme gain de temps...

Effectivement, c'est réducteur de parler de composition au sens classique du terme (rythme, mélodie harmonie), car alors, on n'a qu'à utiliser batterie basse piano et éventuellement voix... c'est archaïque car c'est le timbre des instruments, l'atmosphère qui en découle, qui importent maintenant dans beaucoup de musiques non redondantes... et le sampling dans tout ça??

L'intérêt évident de cet article malgré tout est de pointer la surabondance de la technologie qui risque de nous faire perdre de vue la construction d'un morceau...

Suggestion autre: programmer par exemple sur un ESX ou groove box autre une rythmique bien personnelle... et télescoper plus tard avec de l'acoustique ou des synthés... c'est en deux temps mais on se concentre sur une partie bien précise et déterminante à chaque fois...

53

C'est une vieille lune, cette histoire de cerveau gauche et droit qui n'a plus aucune réalité scientifique aujourd'hui: bref c'est de la connerie, tous les processus (surtout complexes) mobilisent les deux régions du cerveau.

Cet article provient d'un bouquin célèbre dans l'ingénierie du son d'un loustic dont le nom m'échappe et qui utilisait cette métaphore.

Si on fait le point de ce qui en reste:

1) Avoir un processus organisé pour se faciliter la vie quand l'inspiration frappe est une bonne idée, ça c'est sur (template dans cubase ou équivalent dans n'importe quel séquenceur)

2) Penser que édition, mixage et compo sont des taches FORCEMENT séparée est une absurdité.

En fait ça dépend juste de chacun. Après avoir longtemps mélangé, puis séparé à la lecture de ce truc il y a 10 ans, je re mélange aujourd'hui. Il y a des situations ou jouer avec le son ou les sons suffit à stimuler l'inspiration.

3) Avoir un "processus organisé" de compo n'a aucun sens. Chaque morceau nait différemment. Croire que l'on peut avoir un truc "organisé toujours pareil" est justement le meilleur moyen de combattre l'inspiration: c'est une situation qui n'a rien d'humainement naturel !

Il faut laisser place au hasard heureux, au coup de bol, au truc qui te surprend que tu n'avais pas prévu et qui ouvre des horizons. Un truc trop bien organisé ne permet pas ça.

4) S'il y a un truc toutefois qui n'est pas assez souligné et qui capital, ce sont les YEUX. je me bats contre ça à longueur de cours à longueur d'année.

S'il y a UN truc qui est sûr en matière de cerveau, c'est la disproportion de sa partie dévolue au traitement d'infos visuelles et celles dévolues au traitement du son.

Il se trouve que le cerveau n'est que vaguement multi-tache quand il s'agit du traitement d'infos sensorielles. Faites l'expérience: concentrez vous sur le son d'un film en 5.1 pour percevoir les détails, les nuances de son et bien percevoir les plans sonores de tous les côtés: vous ne pouvez plus voir l'image.

Les séquenceurs sont conçus pour fournir une débauche d'éléments visuels, fonctionnels (niveaux, etc) ou juste pour faire joli (interface de plug in).

Au final on se retrouve à ne pas écouter la moitié de ce que l'on fait car les aires visuelles sont constamment excitées et sollicitées.

Apprenez à éteindre les moniteurs parfois, à fermes les yeux, etc...

Ca c'est tout aussi vital...

 

 

http://soundcloud.com/in-mobile

 

[ Dernière édition du message le 01/01/2011 à 12:06:45 ]

54

Tu as bien raison malhomme,

même si je trouve le ton de ta réponse un peu  " donneur de leçon " !

Je pense que chacun à sa méthode et qu' on se doit de respecter cela.

Perso, mon dernier album , c' était ma tête uniquement.

Eliminer les intermédiaires sont  la meilleure manière de libérer l' inspiration.

Du moins pour moi..

Je me repasse 500 fois mes idées dans la tronche jusqu' à ce qu' elles décident de prendre

leur envol pour construire d' elle même mon futur morceaux.

Un coup d' instrument 5 minutes par jour me pour vérifier si c'est cohérent et zou.

Quand c' est fini et jouable j' ouvre Cubase et pas avant.

Ou alors juste pour enregistrer une grille afin de bosser un solo ou autre..

Je pense que plus on se passe d' intermédiaire , plus on est attentif à son inspiration.

Après , je je répète, une bonne méthode est une méthode qui marche pour soi !

Blavez mat tout le monde !

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 01/01/2011 à 12:58:12 ]

55

Ok je suis mal réveillé  icon_biggrin.gif

Nan mais ça fait des années que j'entends ces bétises de cerveau droit et gauche et c'est vrai que c'est soulant à force...

C'est du même niveau que les trucs genre "les hommes viennent de mars et les femme de vénus".

Mais bon il y a aussi 5 millions d'américains qui prétendent avoir été enlevés par des extraterrestres, alors...

On croit ce que l'on veut...

http://soundcloud.com/in-mobile

 

56

Le pire, c'est de lire des messages tels que le tien. Oui, les zones du cerveau sont spécialisées. Tout comme sur une puce de silicium.

57

Effectivement, cette histoire de cerveau gauche et cerveau droit n'a aucun fondement scientifique... le cerveau a effectivement des zones spécialisées, mais suivant des répartitions infiniment plus complexes qu'une spécialisation de chacun des hémisphères...

ça n'empêche pas cette idée d'être une représentation mentale qui peut être intéressante.

Moi je trouve ça souvent réducteur : se concentrer intensément sur un aspect technique, permet parfois de libérer notre inconscient dans un processus de créativité. bref le "cerveau droit" n'est pas l'ennemi du "cerveau gauche".

58

Yep, et passons sur la comparaison cerveau-puce de silicium...

http://soundcloud.com/in-mobile

 

59
x
Hors sujet :
Citation :
La prise originale n'étend pas modifiée, la quantisation pourra être supprimée ou éditée ultérieurement.


Mais qu'en est il de l'orthographe...


Plus sérieusement, un article bien utile pous certains, je vais imprimer et le distribuer autour de moi en en gardant un exemplaire sur le bureau.

EDIT :oops2:

[ Dernière édition du message le 02/01/2011 à 12:27:26 ]

60

Citation de : Polln

Hors sujet :
Citation :
La prise originale n'étend pas modifiée, la quantisation pourra être supprimée ou éditée ultérieurement.


Mais qu'en est il de l'orthographe...

Plus sérieusement, un article bien utile pous certains, je vais imprimé et le distribuer autour de moi en en gardant un exemplaire sur le bureau.

No comment.

 

Hors sujet :

Plus sérieusement, je souris à lire le débat sur le "cerveau droit / cerveau gauche" et la comparaison "cerveau organique / cerveau machine"... C'est un débat qui est vieux comme la science fiction de Jules Verne et qui s'il est intéressant me semble partir sur une base erronée.

 

La "métaphore des deux cerveaux" est exactement ça, une métaphore. Elle permet me semble-t-il de rendre compte de phénomènes complexes et difficiles à expliquer simplement, comme sont des métaphores la pyramide des besoins de Maslow, les théories de De Bono sur la pensée, la résilience de Cyrulnik, etc. Vouloir en faire de la connaissance directement transposable en physiologie et encore plus en physiopathologie c'est oublier que ce sont des outils pédagogiques, destinés à faire appréhender plus facilement la réalité, et pas du tout de la science.

La science, selon les critères de scientificité de Popper se parle en termes de réfutabilité, d'expérimentation contrôlée, etc. et s'applique plus difficilement aux sciences humaines. Popper lui même mettait en garde fréquemment les scientifiques contre deux écueils habituels de leur pensée : d'une part de taxer de charlatanisme tout ce qui leur échappe (en oubliant que même "farfelue" sur un plan scientifique une idée peut avoir une valeur pédagogique intéressante), d'autre part de considérer que le savoir scientifique est gravé dans le granit (alors que l'histoire montre régulièrement que la science d'aujourd'hui est le charlatanisme de demain et vice versa).

 

@Tonka : ton argumentation est intéressante, mais avant de réfuter en bloc la métaphore des deux cerveaux, as-tu pris le temps de t'intéresser de près au concept (PNL, behaviorisme, etc.) ?

@Malhomme : la métaphore des deux cerveaux ne me semble pas une croyance mais comme je le disais plus haut une façon d'expliquer simplement des choses complexes - et parfois d'en dériver des outils d'apprentissage opérants. L'écueil c'est à mon sens de considérer cette métaphore comme de la science dure au même titre que de la physique des particules... Qui est elle même soumise à de constants changements.

 

La comparaison "cerveau organique / cerveau machine" est largement mise en perspective quand on lit les premiers ouvrages apparentés à de la SF au début du 20ème siècle, où l'intelligence artificielle est insufflée par ce qui était le top de la technologie de l'époque : la mécanique (les automates comme dans La poupée sanglante) et surtout l'électricité (comme dans Frankenstein). Notre vision moderne de l'intelligence, segmentée en puissance de calcul, en mémoire vive et en mémoire morte, a été modélisée par nos ordinateurs... Mais rien ne nous dit que cette modélisation soit plus pertinente que la théorie de l'intelligence électrique du début du 20è siècle. Comme la métaphore ci-dessus c'est peut-être pourtant un moyen intéressant d'expliquer simplement et avec des concepts que les gens connaissent déjà une partie de la nébuleuse philosophique / scientifique qu'est l'intelligence ou plus complexe encore qu'est la pensée.

Et en matière de composition, si une personne décrivait ou modélisait des outils permettant d'optimiser sa vitesse et sa qualité de création musicale, il ferait des centaines de milliers d'heureux... Dont moi.

 

[ Dernière édition du message le 02/01/2011 à 10:42:49 ]