Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

réactions au dossier [Bien débuter] Les niveaux à l’heure du numérique

  • 228 réponses
  • 56 participants
  • 57 449 vues
  • 76 followers
Sujet de la discussion [Bien débuter] Les niveaux à l’heure du numérique
Les niveaux à l’heure du numérique
dB VU, dB FS, Peak, RMS… Une mauvaise appréhension de ces termes est à l’origine d’un bon nombre de difficultés rencontrées par les Home-Studistes. Il est grand temps d’éclaircir un peu tout ça !

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Afficher le sujet de la discussion
81
Comme le dit Phil, cépagagné…

D'abord, un gain ou une atténuation ne s'expriment pas en dBfs, en RMS, en VU, en patates, en cm, etc, cela s'exprime en dB, épitcétou.

Lorsqu'on ajoute un truc derrière dB, cela indique une référence et éventuellement des conditions de mesure.

Pour la faire simple et sans en passer par des logarithmes, le dB n'est pas une unité de mesure. C'est l'expression d'un rapport entre deux valeurs. Par exemple, si on double une valeur exprimée en dB, on l'exprime par +6dB. +12dB correspond a une multiplication par quatre.

Si on donne une référence électrique, on peut indiquer par un suffixe de quoi il est question. Le dBu se défini par la mesure d'une tension dont la référence, le 0dBu, est fixé à 0,775V. Par conséquent, 2 x 0,775V = 1,550V = 6dBu. C'est 6dB au dessus de la référence.

De la même manière, -18dBfs est équivalent à une tension électrique divisée par huit… Sauf que le dBfs n'exprime pas une tension, mais un niveau instantané dont le 0 est la valeur maximum.

La est l'origine des discussions sans fin sur la relation entre le dBfs et le dBu, car l'un exprime une tension, et l'autre un niveau de modulation dans le domaine numérique.

Une valeur RMS exprime une tension efficace, cette notion n'est simplement pas valide dans le domaine numérique ou on ne mesure pas de tension, mais un niveau de quantification.

Je sais, c'est pas facile. Mais il est nécessaire d'apprendre à marcher avant d'essayer de courir.

JM
82
Citation de Jan :
Une valeur RMS exprime une tension efficace, cette notion n'est simplement pas valide dans le domaine numérique ou on ne mesure pas de tension, mais un niveau de quantification.

Tu considères donc cette valeur appliquée au domaine numérique comme une "extrapolation" ?

Cette notion de RMS est assez floue (en tout cas pour moi) car elle dépend d'un temps d'intégration pour lequel il n'y a pas vraiment de standardisation.
83

Citation :

Une valeur RMS exprime une tension efficace

oui, en physique, mais c'est avant tout la moyenne quadratique(on s'en sert en stat, en mécanique etc...et ça ne désigne pas une tension pour autant), je ne vois donc pas en quoi on ne pourrait pas l'appliquer au domaine numérique, et puis, il y a quand même tout un tas de bidule-mètres numériques qui donnent une valeur RMS. headscratch.gifnoidea.gif

Edit: en plus il me semble qu'on parle de valeur efficace, qui peut être une tension, un courant ou tout autre chose.

 

[ Dernière édition du message le 18/09/2013 à 22:00:52 ]

84

Comme le dit Schizoïde, c'est une extrapolation. Dans le domaine audio, lorsque'on parle de valeur efficace, on parle tension. De la même manière, lorsqu'on parle dBfs, on ne peut pas dire à quelle tension instantanée cela correspond, sauf si on a correctement défini la relation entre dBfs et dBu. A ce moment tout devient clair, on sait à quoi correspondent les valeurs RMS.

Je rappelle que nous sommes sur une filière de vulgarisation destinée aux débutants. Il faut être précis sans pour autant noyer le discours par des détails sans réelle importance a ce niveau.

JM

85
Concernant cette histoire de temps d'intégration, je trouve faramineuse les différences que l'on peut rencontrer entre les valeurs données par un TT Dynamic Range Meter, un FreeG de Sonalksis, un Massey Tools ou un T-Racks CS.

[ Dernière édition du message le 18/09/2013 à 22:33:24 ]

86

C'est bien le problème. Les dev sérieux donnent les indications qui permettent de classer leurs produits dans une catégorie normalisée et connue.

Mais d'un autre côté, nous vivons dans un monde ou 99% des gens parlent de VU mètres lorsqu'il est question de Peak mètres numériques. Le sujet n'est important réellement que pour les gens qui travaillent dans le broadcast vidéo et ciné. Les mixeurs musique ne connaissent que le peak-metre (mais le confondent parfois avec un VU-metre), les sonorisateurs ne connaissent que le voyant d'écrêtage des voies d'entrée, les musiciens ne s'inquiètent que de la couleur (attention, double sens inside).

Bref, on se paluche pourquoi ? icon_mdr.gif

JM

 

[ Dernière édition du message le 18/09/2013 à 22:51:34 ]

87
Flag
88
Citation de Jan :
Les mixeurs musique ne connaissent que le peak-metre (mais le confondent parfois avec un VU-metre)

Ils ont malgré tout besoin d'un indicateur RMS, ne serait-ce que durant l'étape du pré-mastering.
D'autant plus lorsque l'on souhaite participer au petit jeu de la loudness war. icon_facepalm.gif

Dans mon cas, j'utilise le Pure Analyzer de Flux, même si là aussi la possibilité de régler à sa guise le temps d'intégration rend la mesure encore plus compliquée.
89
Citation de Jan :
Une valeur RMS exprime une tension efficace, cette notion n'est simplement pas valide dans le domaine numérique ou on ne mesure pas de tension, mais un niveau de quantification.


Pardon Jan mais je ne suis pas d'accord.
Le niveau RMS c'est un truc complètement à part. ça exprime la moyenne quadratique et ça s'applique aussi bien aux fonctions continues (l'analogique, à priori) qu'aux fonctions discrètes (type échantillonage numérique).


Pour le reste, la complexité du sujet vient du fait que personne ne comprend ce que mesure exactement un vu-mètre. Mais en même temps on s'en fout, on a tous des interfaces numériques branchées sur des STAN. :lol:

Regardons simplement les peak-mètres à l'écran et gardons les signaux (y compris les transitoires) dans le vert. :D:

J'ai bon ou j'ai rien compris ?
90

Un Peak ne remplace pas un Vu metre et un vu metre ne remplace pas un peak metre.... Ce sont 2 outils différents. En numérique on a besoin de maitriser ce qui se passe à l'échantillon près, donc le peak s'est généralisé car c'est l'outils le plus pratique pour ça. En aucun cas il ne donne une information sur le niveau sonore réel (celui qui est ressenti et perçu par l'oreille). Le Vu mètre a cette fonction : donner une représentation assez proche du ressenti en terme de niveau. Et fatalement on va moyenner le signal sur une petite durée, le niveau RMS est un exemple.

 

Donc n'utiliser QUE le peakmetre c'est possible à condition d'avoir un niveau d'écoute référencé, et une oreille experte. Car sinon c'est difficile de savoir réellement quel est le niveau moyen du signal que l'on manipule. Je trouve vraiment idiot de refuser pour les raisons énoncés d'utiliser un VU metre ! Il suffit simplement de savoir comment il est calibré (quelques tests si on a pas l'info constructeur) et c'est tout.

 

Citation :

 Pour le reste, la complexité du sujet vient du fait que personne ne comprend ce que mesure exactement un vu-mètre. Mais en même temps on s'en fout, on a tous des interfaces numériques branchées sur des STAN. :lol: 

Regardons simplement les peak-mètres à l'écran et gardons les signaux (y compris les transitoires) dans le vert. :D:

 

Bah si on sait ce qu'on mesure ! C'est plutôt l'utilisation des Décibels qui pèche et rend confus pour beaucoup l'histoire....

Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com