réactions au dossier [Bien débuter] Les principaux réglages d'un compresseur
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Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
jensouniev
Je fais partie des personnes pour qui l'usage d'un compresseur reste délicat. J'en comprends le fonctionnement mais à l'oreille ça m'est toujours difficile. Je suis plus sensible au contenu fréquentiel d'un son qu'à son contenu dynamique. J'applique donc souvent des réglages "génériques" à défaut d'en trouver de véritablement "musicaux" à mes oreilles. J'arrive donc à homogénéiser mes pistes mais je suis sûr qu'un résultat plus optimal pourrait être réalisé par une personne qui maîtrise l'art du réglage des compresseurs.
On m'a expliqué une solution il y a quelques mois : le compresseur via sidechain. Exemple typique : basse vs. kick.
Pour que le kick ressorte mieux au travers du son de la basse, j'envoie le signal de la piste kick sur des canaux déviés vers la piste de basse. Pas les canaux 1-2, mais les 3-4 ou suivants si j'ai déjà ces canaux occupés pour d'autres pistes. Sur la piste de basse, je mets un compresseur qui reçoit le signal du kick par ces fameux canaux 3-4 (ou autres selon les cas). Je paramètre ce compresseur de manière à ce qu'il compresse le signal de la basse à chaque impacte du kick, ce qui fait de la place dans le grave pour ajouter du mordant au kick sans devoir augmenter le son de celui-ci. J'ai essayé la recette, c'est plutôt payant ! Ça évite de surcharger la totalité du mix avec des basses qui alourdiraient l'ensemble.
Cela peut servir pour régler certains conflits entre des couples problématiques : voix/guitare, hautbois/clarinette, violons/nappes de synthé (mais faut être tordu pour vouloir faire ce double emploi !)...
Darkmoon
On m'a expliqué une solution il y a quelques mois : le compresseur via sidechain. Exemple typique : basse vs. kick.[...]
Oui, mais ça, c’est du sidechain et c’est plutôt facile en ce sens que le résultat est immédiatement perceptible et sans ambiguïté. C’est utilisé depuis des lustres à outrance en musique electro, entre autres.
Il n’est d’ailleurs même pas besoin d’utiliser un compresseur pour l’effectuer, car certaines DAW (FL Studio, Bitwig, Reaper,entre autres) permettent d’envoyer~router le signal de n’importe quoi vers n’importe quoi. Du coup, l’on peut par exemple moduler une automation de volume (la basse, P. Ex) ou un filter~EQ avec le signal qu’émet, P. Ex., la piste du kick, ce qui revient à faire du sidechain.
J’ai appris ceci l’époque où j’utilisais FL Studio. Dans ce dernier il y a un plugin natif qui se nomme « Fruity Peak Controller » et qui permet soit de moduler via la tension du signal audio qu’on lui envoi (provenant de n’importe quelle piste), soit de se moduler de lui-même comme un LFO, synchronisé au BPM (à différente fraction/produit, tension, attack/release, etc.).
Cette façon de procéder est encore plus précise et peut produire des résultats encore plus flagrants qu’en utilisant un compresseur (parfois limité par le « caractère » de ses temps de réaction).
Une petite vidéo de 3 minutes qui démontre le principe :
Il existe des plugins tiers qui permettent de faire pareil dans n’importe quel DAW, faudrait que je me souviens lesquels.
Mais sinon, hors ces effets de sidechain, oui, le compresseur est, je pense, l’effet le plus difficile à maîtriser en MAO.
Pourquoi?
Parce qu’en fait, selon les réglages d’attack et de release, l’on peut tout aussi bien réduire la dynamique pour augmenter la sensation de puissance sonore (ce qui est trop souvent confondu avec l’utilisation erronée du terme « dynamique » pour désigner la puissance du volume, par « M. & Mme tout le monde ») mais l’on peut aussi « augmenter la dynamique » de certains sons plutôt courts afin de modifier le son~caractère d’un instrument.
La première utilisation est la plus « connue », c’est celle qui consiste réduire les écarts de volume (= réduire l’écart entre les peak les plus hauts et les peak les plus bas), mais la deuxième utilisation fait exactement l’inverse, sauf qu’elle le fait pour des laps de temps plutôt courts, contrairement à un expandeur qui, lui, est utilisé pour tenter de régénérer des écarts de dynamique dans un morceau complet.
Par exemple, si l’on veut augmenter et/ou accentuer les transients d’un kick (compresseur sur la piste du kick), en paramétrant l’attack afin qu’elle ne compresse pas les premières ms du kick, mais seulement ce qui suit (nommons ça la « queue » du kick), nous augmenterons la dynamique (= augmenter l’écart entre les peak et le reste du son du kick) non pas du morceau en général, mais de ce kick. Sauf qu’à ce niveau d’action~utilisation, c’est de la « sculpture sonore ». Les transient du kick « perceront » plus dans le mix, car ils seront « augmentés » (= plus fort) par rapport à la « queue » du kick.
Bref, c’est ça, moi, perso, qui m’a pris des années à bien discerner et piger. Et c’est ce genre de subtilité, entre autres, qui fait qu’on peut parfois ajouter du « groove » et du « mojo » comme le mentionne kosmix.
La difficulté avec « l’art de la compression », c’est que, d’un coté, l’on se sert des compresseur pour sculpter le son de certains instruments, certaines pistes, en modifiant leur rapport « transient/queue du son » et, de l’autre coté, sur les BUS et le master (mais aussi sur certaines pistes au volume inconsistant, comme les voix), l’on utilise des compresseurs et limiteurs, pour faire exactement le contraire, c’est-à-dire réduire les écarts de dynamique afin de « gluer » plusieurs instruments ensemble.
En plus, certains compresseurs peuvent agir en mode « RMS », c’est à dire compresser uniquement en relation avec la puissance moyenne, nonobstant les peak. Ça devient vite compliqué à gérer et maitriser!
C’est donc la relation entre toutes ces possibilités et différentes utilisations (contradictoires) qui est si difficile à piger au début. Et c’est surtout les temps d’attack et de release qui change tout lors de l’utilisation du compresseur.
- Des temps d’attack rapides + des temps de release longs coupent les crêtes et aplatissent le tout (risque de supprimer de « la vie » et du « groove » ), mais, paradoxalement avec une impression de volume moindre.
- Des temps d’attack courts + release plus ou moins rapide aplatissent aussi, mais l’action rapide du release laisse de « la vie » et du « groove », sauf que mal réglé, ça peut pomper et faire « non naturel ».
- Des temps d’attack longs + des temps de release longs laissent passer des crêtes, mais aplatissent ce qui suit les crêtes. Le volume n’est donc pas augmenté, mais le « punch » dû aux transients qui se démarquent plus est accentué.
- Des temps d’attack long + des temps de release rapides revient en quelque sorte à ne pratiquement pas faire agir un compresseur + risque de pompage, encore une fois.
Et ce qui complique le tout, c’est que puisque aucun morceau n'est pareil (fréquences, instrus, tempo, etc.), il est impossible, outre ces genres de « principes de base » (qu’on a déjà tous lu un peu partout) d’appliquer une « recette » et/ou un preset et puis basta. Chaque morceau requiert ses propres réglages spécifiques sans compter la volonté artistique et les goûts de celui qui mixe. Bref, la galère!
Alors qu’apprendre à utiliser une reverb (ou chorus, delay, etc.), ben ça sonne pratiquement pareil, peu importe la source, la seule chose « à apprendre » avec le temps (grosso modo) est de bien dosé le ratio wet/dry, car l’on est tous porté à en mettre un peu trop au début.
Oui, les compresseurs, c’est la galère! Je connais tous les principes théoriques, mais, moi aussi, même après 20 ans (en MAO amateur hein, suis pas pro) il m’arrive encore de faire comme kosmix, parfois.
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
Anonyme
Tu parles de quoi ? Crêtes sur une analyse de spectre ? Crêtes sur une forme d'onde ?
Je pensais à tout ce qui dépasse un seuil désagréable à l’oreille sur une piste.
Concernant la différence dynamique/volume général, je pense que je l’avais saisie.
Ma question était : vaut-il mieux tout compresser pour pouvoir envoyer plus fort sans bouger le bouton de volume d’un lecteur mais avec un résultat moins défini ou garder la dynamique d’un morceau en étant contraint de l’ecouter moins fort.
Mais en y pensant, il me semble que c’est une question de choix et de public à qui on s’adresse. La tendance actuelle serait plus à pouvoir pousser le volume au détriment de la précision du son.
Est ce que je dis à du sens ou est-ce complètement farfelu ?
Cela amène une autre question : précision du son et dynamique sont-ils en rapport direct ?
BBmiX
précision du son et dynamique sont-ils en rapport direct
Je ne crois pas. Par exemple si on prend un son de piano , entre celui celui de la puce GM des ordinateurs ( roland je crois ) et un super vsti de piano , "delamortquituesamèreenshort" , actuel . ben t'auras beau faire , tu ne va pas inventer de la précision sur le GM quoique tu fasse ... Si ce n'est qu'un tout petit peu ...
Le shit in , shit out reste encore de mise . même si tu peut améliorer la sensation de précision .
Tout ça ( me ) fais peur , car nous home-studistes devraient penser dés la compo , à ce qui va se passer au mixage , puis la matérialisation , suivant les sons qu'on utilise et la "charge" harmonique qu'ils contiennent .
Un bien pour un mal ? car on "maîtrise" ça à tout les stades de la création ; mais ça fait beaucoup de critères à prendre en compte ...
Encore plus balaise l'exemple de la vidéo de Darkmoon , car là on se sert d'un éq à la place du simple volume du kick ...
(-; Be Funky ;-)
[ Dernière édition du message le 28/01/2021 à 12:56:51 ]
iktomi
Je ne fais pas de boulot de compression et n'ai pas le matos pour... Mais je fais ce que décrit Darkmoon au moment de régler mon/mes instrus pour me faire un morceau... et tout au long du morceau pour que tout sonne au mieux (dans la limite des stocks de maitrise disponible) au moment d'enregistrer un ou plusieurs instrus en une fois, si pas tout le morceau d'un coup.
Je me rends compte que je fais exactement comme ma manière -volontaire celle-ci- en photo : je règle tout au poil de fion avant la prise de vue (autant que possible), et une fois la prise faite, je ne touche plus à rien à part à la rigueur un recadrage, sinon rien (aucun filtre, retouche contraste lumi, balance, etc)
antart
Tu peux faire ton sound-design tranquille sans trop penser au mix, ça sera le taf de l'ingé son de mixer correctement, mais comme a l'enregistrement ou a la compo, si tu sais ce que tu fais c'est plus facile a digérer pour l’étape suivante. Si tu composes une partie de piano impossible a jouer pour un humain, beh c'est le meme probleme. Quand on sait vraiment pas, il vaut mieux travailler avec des gens competent, ou se former correctement. Aucune etape ne s'improvise (sauf les impros, mais ca demande de la maitrise).
laurend
Aucune etape ne s'improvise (sauf les impros, mais ca demande de la maitrise).
Tout est impro. Mais c'est des années de travail pour qu'elle soit bonne.
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antart
Darkmoon
Cela amène une autre question : précision du son et dynamique sont-ils en rapport direct ?
Oui et non. Non pour la raison que mentionne BBmiX. Un son de merde, boueux et/ou trop brouillon restera un son de merde dans tous les cas, peu importe la « dynamique » de ce son.
Mais « oui », si l’on veut, parce que l’on peut sculpter quelque peu les « sons uniques », c’est-à-dire une piste à la fois, comme l’exemple qui consiste à accentuer les transients d’un kick, d’une basse, P. Ex., que j’ai mentionné dans le précédant message. En ce sens, le fait d’accentuer les transients d’un son/instrument le rendra « plus précis », si l’on interprète le terme « précision » en ce sens.
Sinon, quand il s’agit de compresser l’ensemble d’un morceau, lorsque tout joue ensemble, la technique ci haute fonctionne moins bien, car sauf lors de breaks, il y a tjrs du son qui « traîne en longueur » par dessus certains transients, donc le compresseur (l’action de compression en fait) demeure souvent constamment en activité et les temps d’attack longs ont moins d’effets (de « sculptage ») que lorsque l’on bosse sur des pistes uniques. Le principe demeure valide, mais du fait que tout joue un par-dessus l’autre fait que l’attack agit en fait sur le produit d’ensemble global.
Et sinon, le fait de compresser avec des temps d’attack plus courts~rapides et de « gluer » le tout pourrait être interprété comme apportant « de la précision », en ce sens que tous les instruments sont ensuite plus « équilibrés » en terme de volume~dynamique. Mais paradoxalement, l’on pourrait aussi avancer que cette sensation de « glue » qui est recherchée fait « perdre de la précision » (au sens littéral du terme) en ce sens qu’avant de les « gluer », les instruments étaient comme plus « autonome » ou « séparé » les uns des autres.
Bref, ça dépend de ce que l’on entend par « précision ». Mais au sens strict, les compresseurs n’apportent~n’ajoutent pas de précision comme telle. Si t’as basse, P. Ex., à un son boueux et brouillons, oui, ok, tu pourras tenter d’accentuer ses transients (et/ou de compresser sa boueuse queue), mais ça demeurera une « accentuation de transients/compressions de queue d’un son boueux et brouillons ».
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Sinon, afin de pouvoir échanger convenablement de tous ces aspects en rapport avec les compresseurs et « la dynamique », il est important de bien saisir quelques trucs...
La « dynamique » peut potentiellement désigner 3 choses différentes, selon ma compréhension (très personnelle).
Mais avant, afin de bien saisir, revenons sur ce dont je parlais au message précédent, c’est-à-dire sur la possibilité de « sculpter » le son avec un compresseur :
Sur cette image, faut considérer que les formes d’ondes ne se suivent pas dans le temps, ce sont des images copiées/collées de 3 différentes pistes de kick, traitées différemment chacune pour l’exemple.
A = son de kick original (ainsi que les deux formes d’onde sans lettres).
La ligne jaune, c’est la pointe du peak et le rectangle rouge représente la queue du son.
B = application d’une compression avec une valeur d’attack suffisamment longue (20~60ms) afin de ne pas compresser les tout premiers transients, mais avec une valeur de release suffisamment longue (disons 800ms) pour compresser le reste du son de ce kick qui dure près d'une seconde. Naturellement, faut également ajuster le treshold et le ratio afin d’obtenir ces résultats.
C = application d’une compression avec une valeur d’attack très courte (1ms) afin d’écraser complètement les transients.
Premier constat et première chose à piger : il y a donc une « dynamique intrinsèque » à chaque son, avant même de parler d’autres sortes de dynamique ainsi que de la dynamique du morceau. Perso je nomme ça la « micro/dynamique intrinsèque ».
Conséquemment, l’on observe que le kick « C » possède moins de dynamique que le kick « A ». Pourquoi? Parce que la dynamique c’est le rapport entre le peak le plus haut et le plus bas, en terme de volume.
Aussi, le son du kick « B » sonnera plus « sec », « tranchant » ou « percutant », mais pas nécessairement puissant en terme de sensation perçu puisque son transient qui « peak », ça ne dure que quelque ms et ensuite il n’est pas suivit d’une « queue » très « chargée~puissante ». Le son du kick « C », lui, manquera probablement de « tranchant~percutant », mais, en moyenne, son volume général sera perçu plus puissant que le kick « B » même s’il tape moins haut, moins « fort ».
Sauf que, habituellement, lorsque'on compresse, l’on remonte ensuite le volume, ce qui produit :
Encore une fois, faut considérer que les formes d’ondes ne se suivent pas dans le temps, ce sont des images copiées/collées de 3 différentes pistes de kick, traité différemment chacun pour l’exemple.
Nous avons, après compression, remonté le volume de la piste/kick « B » pour mettre son volume moyen (la puissance de la queue du son) au même niveau que le niveau moyen du kick « C ». Du coup, nous avons, comme résultante, sculpté le son du kick de la piste « B » afin d’augmenter ses transients et parce qu’on remonte ensuite le volume, ben il ne sonnera pas moins puissant que le kick « A » et « C », mais, en plus, nous lui avons ajouté du « tranchant » à cause du transient accentué. Aussi, du coup, il se retrouve avec une plus grande dynamique que le kick « C », mais aussi du kick « A », mais sans pour autant perdre en puissance moyenne à cause de l’augmentation du volume.
Voilà, qui explique, entre autres, pourquoi il est d’habitude de tjrs remonter le niveau après une compression pour aller « retrouver » ce que l’on a « perdu »~compressé afin de remonter au même niveau, mais avec cette fois le « caractère » qui a été modifié : soit une dynamique accentué, soit une dynamique écrasée. ...oui, car (je n’ai pas fait d’image), mais nous pourrions également remonter le volume du kick « C » afin de le ramener au même point que le « peak » du kick « B ». L’on aurait alors un son très puissant, mais avec peu de « micro-dynamique intrinsèque », donc pas nécessairement avec du « tranchant », car n’ayant pas de courts transients le séparant de sa queue. Bref, son caractère sera différent du kick « B ». Les goûts et les couleurs!
Maintrenant, revenons sur le fait que la « dynamique » peut potentiellement désigner 3 choses différentes :
Sur cette dernière image, l’ordre temporel importe. Imaginons, pour l’exemple, que c’est un morceau complet. Les 4 premiers sons (violets) représentent un « refrain de kicks » et les 4 sons suivants, le couplet (encore de kicks). Bon, oui, je sais, un morceau composé uniquement d'un refrain + couplet de kicks, c’est absurde, mais ça facilitera la compréhension...
- Les rectangles rouges représentent ce que moi je nomme la « micro-dynamique intrinsèque » à chaque son. Entre le premier kick violet et les deux suivants plus petits, la seule différence est une automation de volume après compression (admettons, supposons pour l’exemple). Mais leur caractère demeure identique! Le ratio de leur dynamique intrinsèque est la même, proportionnellement. Mais il pourrait très bien différer, comme nous l’avons vue précédemment!
- les rectangles orange représentent la différence de dynamique (concernant les peaks) au sein d’une partie, d’un passage, entre différents sons. L’on observe donc que notre refrain composé de kicks violets possède donc une plus grande dynamique globale que celle entre les kicks bleus du couplet qui suit. Bref, cette 2e forme de dynamique est une « dynamique de relation » plus ou moins momentanée concernant un passage en particulier du morceau (refrain, couplet, etc).
- Enfin, le rectangle cyan représente la dynamique (concernant les peaks) de notre morceau complet composé d’un seul refrain et d’un seul couplet. C’est la dynamique globale du morceau en tant que tel.
Bref, tout ceci afin de bien saisir que la dynamique, c’est relatif, c'est pas une notion désignant une seule et unique chose et qu’il est nécessaire de bien comprendre ce que c’est ainsi que de préciser de laquelle on cause quand on parle de compression et de dynamique.
Parce qu’il y a des cas où nous utilisons un compresseur afin de réduire la dynamique générale de tout le morceau, afin de minimiser les trop grands écarts de volume dans le but de gagner en constance, consistance et puissance générale, mais il y a aussi des cas où nous minimisons/augmentons la dynamique de certains sons précis, sur des pistes précises, afin de « sculpter » le son, le « caractère » de certains instruments, sans compter qu’on peut également vouloir faire des « écarts relationnels » propres à certains passages précis du morceau.
Bref, ce sont mes propres termes et ma propre interprétation, mais c’est ce que moi j’ai pigé après toutes ces années à lire et visionner plusieurs tutos ainsi qu'avec la pratique. Si ça peut aider à la compréhension de certains!
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
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