Les consoles analogiques offrant 8 entrées micro et quelques tranches stéréo sont nombreuses sur le marché. C'est en effet le format idéal de console compacte (ça tient dans un rack 19") tout en offrant suffisamment d'entrées pour couvrir énormément de besoins de petite sonorisation.
La série de consoles MG de Yamaha est installée de longue date sur ce marché des petites consoles rackables. Elle est connue pour faire « proprement le job », guère plus. Les plus gentils les qualifient de « neutres », les plus sévères de « froides » ou « sans caractère ». Efficace, that’s all. La MGP en est-elle un nouvel avatar ? Nous allons voir que non. Au-delà des nombreuses fonctions qu’elle propose, la MGP repose sur un esprit différent et une qualité sonore sans commune mesure.
Prise de contact
Au déballage, un certain nombre d’éléments positifs sautent aux yeux. D’abord, le poids très raisonnable malgré la carcasse en métal. Yamaha annonce 9 kg, mais la console en paraît moins. Notamment parce que sa prise en main est particulièrement facilitée par sa forme avec des creux très marqués sur le côté. Ceux qui ne la mettront pas en rack apprécieront.
Ensuite, l’aspect général est plutôt plaisant. Ça fait pro, aussi bien par les choix esthétiques (tout noir) que par les finitions, plutôt propres. Encore heureux sur une console vendue autour de 800€ « street price ». Au niveau organisation et sérigraphie, la console est claire et facile à comprendre et à prendre en main pour toute personne qui a un peu d’habitude. Pour les autres, la lecture des 30 pages du manuel très clair et bien fait (imprimé en plusieurs langues, dont le français) éclaircira tout. Un coup d’oeil sur le manuel est d’ailleurs souhaitable pour utiliser au mieux certaines fonctions spéciales.
Enfin, les cornières de rackage sont fournies puisqu’elles sont même intégrées en toute discrétion sur les flancs. Il suffit de les démonter et de les retourner pour n’avoir plus qu’à les fixer au rack.
Bref, cette première approche est tout au bénéfice de la bête. Le seul (tout petit) point que certains pourront déplorer est que le panneau arrière qui reçoit les connexions n’est pas basculant pour pouvoir le mettre dans l’alignement de la façade, ce qui simplifie souvent la vie en cas de montage en rack. À ce sujet, attention tout de même à la longueur de la console pour un montage sur le dessus d’un rack. La console elle-même fait 11 U et Yahama recommande un espace de 13U en comptant les prises des câbles. Si ça peut aller en installation, ça me semble un peu juste s’il faut brancher à chaque fois et 2U supplémentaires ne seront vraiment pas de trop pour passer les mains. Prévoyez donc large (ou plutôt profond) ou un rack à cornières basculantes permettant de lever l’arrière de la console.
Fonctions à gogo
Un des points forts de cette console est la profusion de ses fonctions, pas si courante sur des consoles analogiques de ce format. Commençons par celle qui intéressera particulièrement les possesseurs d’iPod, d’iPad ou d’iPhone (je dirai désormais « iTruc » pour ne pas avoir à répéter les trois à chaque fois). La console dispose d’une prise USB dédiée, laquelle permet à la fois de charger l’iTruc et d’entrer le son dans la console. Celui-ci passant par les convertisseurs N/A de la console et non ceux de l’appareil, on obtient au passage un gain de qualité sonore non négligeable.
Le son peut alors être routé sur une des tranches stéréo et/ou vers l’entrée enregistreur (2TK in). S’il est envoyé vers la tranche stéréo 15/16, celle-ci dispose d’un ducking réagissant à la tranche 8. Cette fonction disponible sur les deux dernières tranches stéréo est d’ailleurs valable avec tout appareil, y compris un autre lecteur qu’un Apple, mais celui-ci devrait alors être branché en analogique et non en USB. Notez que ce son en USB est unidirectionnel. Uniquement de l’iTruc vers la console et non l’inverse. On ne pourra donc pas enregistrer directement en USB sur l’iTruc. Nous verrons aussi plus bas que la connexion d’un iMachin (je change un peu) permet de contrôler les effets internes de façon plus détaillée.
Le système de ducking est simple. Avec un bouton (muni d’une LED témoin) enclenché sur la tranche, tout son arrivant sur la tranche mono 8 va atténuer le son de la tranche stéréo. Ceci est particulièrement pratique lorsqu’on diffuse une musique d’ambiance ou un set de DJ et qu’on veut parler par dessus. Cette fonction, si elle ne présente pas a priori d’intérêt flagrant pour un groupe, sera particulièrement appréciée pour la sonorisation de fêtes, foires et salons ou en installation dans tout lieu où l’on veut diffuser de la musique et pouvoir faire des annonces micro. Aucun réglage détaillé n’existe, mais ça fonctionne très bien comme ça. Et la tranche du micro peut rester ouverte : il faut vraiment parler dans le micro pour enclencher l’atténuation des tranches stéréo.
Les deux tranches stéréo (13/14 et 15/16) munies du ducking disposent aussi d’un « leveler » qui s’avère très efficace pour avoir un volume continu même avec des fichiers audio ayant des niveaux très différents. Très bien vu.
Elles comportent enfin une autre fonction rare sur les consoles de ce format : elles disposent d’un commutateur permettant de les transformer en tranches mono (mais pas micro puisque pas de préampli), en deux sources mono mélangées ou en stéréo pure. Ces tranches disposent d’ailleurs chacune d’une entrée XLR et de deux entrées jack (mono L et R). Cette possibilité risque de se montrer très pratique pour ceux qui ont beaucoup de synthés et machines à connecter, même si ceux-ci sont désormais le plus souvent stéréo.
Côté tranches mono/micro (au nombre de 8), on trouve du très classique, avec toutefois la présence d’un compresseur sur chaque tranche. Faisons le tour des contrôles, de haut en bas :
- Trois boutons poussoirs : un atténuateur –26dB, un coupe-bas à 100Hz et une alimentation 48V. On note donc que celle-ci s’enclenche par tranche et non en global. Appréciable.
- Le gain du préampli micro
- Le compresseur. Il ne dispose que d’un unique bouton de réglage qui en gère l’intensité. Le seuil et le knee sont fixes et le bouton règle à la fois le taux de compression et la compensation de gain.
- Un classique égaliseur 3 bandes : aigus et graves en shelf avec chacun un bouton de gain et le médium en semi-paramétrique avec un bouton de fréquence et un bouton de gain
- Deux envois d’auxiliaire, le premier étant préfader, le second disposant d’un bouton pre/post fader
- Les envois FX1 et FX2 qui contrôlent l’envoi aux effets intégrés. Ces envois sont post fader.
- Un panoramique
- Un bouton d’allumage de la piste (il faut qu’il soit sur ON pour que la piste soit active et envoyée dans les bus). Celui-ci s’éclaire vivement lorsqu’il est enclenché.
- Le fader volume de piste
- Deux LEDs d’indication de présence de signal et de peak (crêtes)
- Trois boutons d’envois aux bus : 1&2, 3&4 et « ST » (la sortie principale) accompagnés de LEDs témoin
- Un bouton PFL (prefader listen) et sa LED témoin, permettant d’afficher le niveau de signal pré-fader sur le bargraph à 2×12 LEDs et d’écouter la tranche sur la prise casque
Enfin, il y a deux autres tranches stéréo (9/10 et 11/12). Elles peuvent aussi être utilisées comme tranches mono et entrées micro (prise XLR présente). On y retrouve les mêmes fonctions que sur les tranches mono à l’exception notable du compresseur et de la perte du semi-paramétrique pour les médiums, remplacé par un simple gain centré sur la fréquence de 2,5 kHz. Pourquoi cette mesquinerie ?
Comme on le voit, cette console offre beaucoup de fonctions et est très complète. Tout au plus pourra-t-on regretter de ne pas avoir plus d’auxiliaires, mais rares sont les consoles de cette taille à en proposer plus et le multieffet intégré limite l’emploi de hardware externe. C’est plutôt le nombre de lignes de retours qui sera un peu limite. Signalons au passage, même si ça tombe sous le sens, que chaque tranche mono dispose d’un insert. Par ailleurs, les FX1 et 2 peuvent être aussi utilisés comme Aux puisqu’on dispose de sorties physiques équipées de jacks à coupure. Branchez-les et le multieffet est shunté au profit de la sortie physique désormais dry.
Voyons le panneau général. Ici aussi, on va voir que la console en donne beaucoup pour sa taille. Passons rapidement sur les classiques potards de retours d’auxiliaires 1 et 2, les envois/retour d’enregistreur, la prise casque et son bouton de volume qui contrôle aussi le volume d’une sortie « monitors out » permettant de connecter ampli casque ou enceintes. Tout ceci est assez classique et si vous voulez des détails, je vous invite à vous pencher sur le manuel (PDF en français).
Gestion des effets internes
On dispose de deux processeurs d’effets. L’un est dédié aux réverbérations avec 8 programmes courants (3 hall, 2 plates et 3 room). L’autre propose des 16 effets parmi lesquels 5 réverbes (ce qui permet de disposer de deux réverbes différentes), des délais et échos, chorus, phaser, flanger, « symphonic » (épaississeur sonore), doubleur (pitch) et radio voice (filtre coupe-bas). Chaque processeur a un potentiomètre rotatif sans fin qui permet de choisir le n° d’effet (lequel s’affiche dans un afficheur à LEDs) avec fonction poussoir pour valider. Un autre potentiomètre permet de régler le paramètre principal de l’effet. Celui-ci sera par exemple le temps de réverbération sur une réverbe, la fréquence de LFO sur les effets de modulation ou le temps de retard sur les délais / échos.
Par ailleurs, on dispose d’un bouton « tap » pour régler le tempo des délais. Bien vu ! On peut regretter de ne pas avoir de réglages plus détaillés des effets, mais au moins, on gagne largement en simplicité et en rapidité de balance. Par contre, il est vraiment dommage que, lorsqu’on utilise un délai réagissant au tap-tempo, le potard n’ait pas été affecté au feedback (les répétitions). Il conserve sa fonction de réglage de vitesse dont on n’a que faire puisque le tap est bien plus pratique.
Rappelons qu’on peut shunter ces effets internes et utiliser les FX1 et FX2 comme des auxiliaires post-fader. Il faudra dans ce cas utiliser une tranche ou une entrée quelconque pour le retour d’effet à la console.
Si on utilise les effets internes, ceux-ci disposent de tranches de retour avec bouton de mise en marche, fader, bouton PFL et affectation de bus. On a même un envoi sur les auxiliaires 1 et 2 pour ces tranches de retour d’effets. Complet ! Dommage de ne pas avoir intégré d’entrée à coupure pour utiliser les tranches dédiées comme retour d’effets externes, mais il n’y a de toute façon plus la moindre place sur le panneau arrière !
Comment ça sonne ?
Toutes ces fonctions, c’est bien joli, mais encore faut-il que ça sonne bien. Comme on l’a dit, cette console n’a rien à voir avec la série MG. Le chef produit de Yamaha France m’a d’ailleurs affirmé qu’il avait souhaité que la console ne s’appelle pas MG, mais les Américains souhaitaient capitaliser sur l’image de marque de cette série si bien installée sur le marché.
Effectivement, pour moi, il y autant à voir côté son entre la MGP et une MG qu’entre un vrai restaurant japonais et des sushis sous vide.
Il y a des raisons techniques, évidemment. D’abord, côté préamplis, Yamaha a implémenté les D-PRE initialement développés pour leurs consoles haut de gamme. Côté EQ, Yamaha parle de modèles X-pressive. S’ils ne communiquent pas officiellement sur la question, se contentant de parler « d’émulation d’égaliseurs vintage », ils se seraient attachés à reproduire le son des Neve 1073. N’en ayant pas sous la main, je n’ai pas pu comparer. Mais je pense que Yamaha tendrait des bâtons pour se faire battre à en parler officiellement. L’important reste que ça sonne et les extraits audio vous le montreront : c’est plutôt réussi. Comme toujours lorsqu’on veut soigner le son, un grand soin aurait été porté à l’alimentation (universelle, merci) largement dimensionnée.
Le résultat s’entend d’abord côté souffle. Il est inaudible en situation courante. J’ai fait un petit test. Rien n’était branché sur la console. J’ai ouvert toutes les tranches, réglé tous les gains à 3 heures, les envois FX1 et 2 à midi, mis tous les faders à 0 et regardé ce que ça donnait sur une entrée de ma carte son RME Multiface. L’analyseur de RME (Digicheck) affiche un signal autour de –100dB RMS et –90dB peak sur une entrée de la carte son laissée libre tandis qu’on obtient –80dB RMS et –70dB peak sur l’entrée recevant la console. Assez remarquable vu qu’on est dans une situation de réglage assez extrême, même si ici les compresseurs ont évidemment été laissés à 0.
Vous pourrez écouter aussi ce test micro avec des SM58. Ils ont été placés côte à côte, à une trentaine de centimètres de ma bouche. L’un est branché dans un préampli RME QuadMic, l’autre passe par la console (égaliseurs à plat, compresseur coupé) où il ressort sur le bus général.
Les deux fichiers ont été normalisés pour obtenir exactement le même niveau (impossible à obtenir au dB près en réglant les gains à la main). Sur la console, le préampli était réglé pour taper dans les +4dB en crête. Plutôt sage, donc.
- Quad Mic 1 00:44
- Yamaha MGP16X 2 00:44
Par ailleurs, j’ai testé cette console en live. Le test s’est déroulé dans un bar à concert, avec un groupe de 5 musiciens pros : les BBB (Brittany Blues Band). Hélas, il a fallu s’en tenir à une batterie électronique, situation de plus en plus courante dans les petits lieux.
Malgré la batterie électronique, la sonorisation n’était pas si simple. Ne serait-ce qu’à cause des gros amplis du bassiste et du guitariste. Sans compter un clavier qui naviguait entre sons de piano, de gros orgues façon Hammond, des nappes ou des sons de cuivres, le tout avec parfois des écarts de 12dB. Enfin, le lieu est séparé par de gros murs en différents espaces et même si les passages sont largement ouverts, on compte pratiquement 4 zones, presque des pièces différentes : celle où joue le groupe, la terrasse attenante (large baie vitrée), la grande zone du bar et une dernière (ou une première), près de l’entrée (ou de la sortie, au choix).
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La sonorisation était assurée par deux ensembles caissons + satellites PowerWorks. Sur scène, il y avait deux lignes de retour avec mes QSC K12 en bain de pied à l’avant et un retour personnel pour le batteur (avec un volume de batterie acoustique) et un pour le clavier. On a d’ailleurs regretté de n’avoir que deux AUX, obligeant à coupler les retours deux à deux. Il y a certes deux sous-groupes, mais l’utilisation de sous-groupes en retour est délicate et limitée.
Le résultat a été excellent. Dès la pause, plusieurs personnes sont venues me féliciter pour le son (ce qui est rare). Dont un certain Karim Kacel dont on peut penser qu’il sait ce qu’est un truc qui sonne. « Super le son ! Je m’attendais à avoir les oreilles qui saignent et à filer. Mais non. Et on entend tout bien, la guitare, la voix et tout ». Thank you mister.
Karim, qui était resté sagement au fond près de la sortie pour le premier set est venu s’assoir près de la console pour le second.
À la fin de concert, c’est presque une dizaine de personnes différentes qui sont venues me féliciter pour le son ! Je ne me souviens pas, ni que ça me soit déjà arrivé, ni d’avoir souvent vu ça sur des concerts où l’ingé son est généralement pour le public quantité négligeable.
Ne croyez pas que ça tient à un talent particulier de ma part. Il y a d’abord le talent du groupe, évidemment, car sonoriser un groupe qui sonne, c’est quand même 80 % du boulot fait. Pour ma part, si j’ai tout de même un peu d’expérience et d’oreille, je ne suis pas ingé son et ne sonorise pas très souvent ce genre de concerts (à part les miens) et je suis persuadé que je n’aurais pas pu faire du boulot aussi bon sans une bonne console. En tout cas, tout le monde était content, moi y compris puisque non seulement je n’ai pas galéré pour faire et gérer le son, mais je me suis amusé à gérer les effets en live, comme le délai quivabien sur la voix du chanteur pendant une reprise de Run Like Hell des Floyd, ce qu’il a beaucoup apprécié.
Contrôle par iTruc
Le concert a été aussi l’occasion, à l’aide d’un iPad, de tester le logiel MGP Editor qui permet d’accéder à des contrôles plus poussés du multieffet. Je dois dire que je suis plutôt réservé sur ce point. Bon, le MGP Editor est d’une simplicité enfantine à utiliser et je n’ai constaté aucun dysfonctionnement. Au contraire : console et iTruc réagissent parfaitement l’un à l’autre (une modification sur la console apparaît presque immédiatement dans MGP Editor).
Là où je suis plus réservé, c’est sur l’ampleur des réglages accessibles et leur réelle utilité. Certes, on peut régler plus finement la réverbération (dont la taille de la pièce ou le damp), mais les réverbes intégrées sont nombreuses et sonnent correctement, rendant ceci assez anecdotique, sauf sur de grosses sonorisations, ce qui n’est pas spécialement le domaine de cette console. Le réglage le plus précieux est le feedback de délai auquel on n’a sinon pas accès. Côté compresseur, le réglage se limite au seuil. Pas de knee ni de taux. Mais une fois de plus, ça n’est pas vraiment nécessaire. Alors j’ai un peu envie de dire « tout ça pour ça » ? À mes yeux, sur la seule question des effets, un bouton de contrôle supplémentaire sur la console aurait été préférable. Maintenant, relativisons. D’abord, je n’ai pas d’iTruc (j’ai choisi le monde Android), ce qui rend sans doute mon regard plus critique qu’un possesseur de la marque à la pomme. Ensuite, dans la mesure où l’on a la fonction d’envoi direct du son, il est aussi bien d’avoir cette fonction, même si elle n’est pas essentielle. Notez quand même qu’un iPad est bien grand pour cet usage. Préférez un iPhone ou un iPod. Notez que la fonction d’entrée son marche aussi avec un iPod Nano, mais vous ne prendrez pas le contrôle des effets.
Conclusion
Je pense qu’à la lecture de l’article, vous savez déjà ce que je pense de cette console. Elle cumule profusion de fonctions, une apparente qualité de fabrication (à voir sur la durée, mais du Yamaha, c’est généralement fiable) et une qualité sonore à laquelle on ne peut rien reprocher, surtout dans cette gamme de prix. Fidèle à la philosophie Yamaha, cette console ne colore pas follement, mais montre un certain caractère. Enfin une MG qui sonne !
Bien sûr, elle n’est pas exempte de petits défauts, lesquels sont souvent l’apanage des consoles de ce format. Le pire étant sans doute que deux auxiliaires supplémentaires auraient été les bienvenus. Personnellement, j’aurais aimé que les fonctions USB ne soient pas cantonnées aux produits Apple (lesquels sont tout de même largement majoritaires chez les musiciens). Mais le fait de ne pas posséder d’iTruc ne rend pas le choix de cette console caduc pour autant. D’ailleurs, moi-même qui dois m’équiper prochainement d’une console de ce format, je place clairement la MGP16X dans ma short list. En tous cas, c’est sans hésitation que je lui décerne un award de « valeur sûre ».