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ATOMiSQue !
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Après l'ATOM, le contrôleur dédié au pilotage de la STAN du fabricant américain sorti il y a trois ans, Presonus nous propose l'ATOM SQ, vendu aux alentours de 239 €. 

Test du Presonus Atom SQ : ATOMiSQue !

PreSonus ATOM SQ : atom-sq_frontL’ATOM SQ est livré avec un câble USB-C et un guide de démar­rage rapide. Le mode d’em­ploi complet est dispo­nible en français, anglais, alle­mand et espa­gnol en télé­char­ge­ment sur le site de Preso­nus. Mais si l’on parle du contenu livré avec le contrô­leur, on notera surtout que ce dernier est accom­pa­gné comme l’ATOM premier du nom non seule­ment d’une licence d’Able­ton Live Lite mais surtout d’une licence de Studio One Artist, la version déjà très complète de la STAN de Preso­nus vendue habi­tuel­le­ment aux alen­tours de 99 € seule. Le tout est accom­pa­gné des biblio­thèques de sons EDM Elite Vol 1 et Dirty Elec­tro House, ainsi que du logi­ciel de gestion de firm­ware Univer­sal Control.

Exté­rieu­re­ment, l’ATOM SQ se présente comme un paral­lé­lé­pi­pède de 362 mm de large, 172 mm de profon­deur et 25 mm de haut, pour un poids de 910 grammes. L’in­ter­face est compo­sée de deux rangées de 16 pads RGB chacune, sensibles à la vélo­cité et à l’af­ter­touch poly­pho­nique, avec à leur gauche des boutons « + » et « - » sensibles eux aussi à la pres­sion. On trouve au-dessus des pads un ruban tactile hori­zon­tal. À gauche du ruban se situent les touches de trans­port surmon­tées par 8 boutons – A à H – servant suivant le cas à chan­ger de banque de batte­rie ou bien d’oc­tave pour le clavier de pads. À la droite du ruban tactile, on trouve des flèches de direc­tion et une touche shift qui permet­tra d’ac­cé­der à des fonc­tion­na­li­tés alter­na­tives. Au-dessus, nous décou­vrons un écran couleur de petite taille mais à l’af­fi­chage détaillé, avec deux rangées de 3 boutons chacune au-dessus et en dessous de lui, une rangée verti­cale de 4 boutons à sa gauche et deux boutons surmon­tés d’un poten­tio­mètre sans fin cranté. C’est égale­ment dans cette partie de l’ap­pa­reil que l’on trouve le bouton setup qui nous permet d’ac­cé­der à la confi­gu­ra­tion du contrô­leur. Huit autres poten­tio­mètres sans fin et non cran­tés quant à eux occupent la partie centrale supé­rieure de l’in­ter­face utili­sa­teur. Et tout comme son prédé­ces­seur, l’ATOM SQ dispose égale­ment d’une LED repre­nant le logo de Studio One et qui s’éclaire en bleu lorsque l’ap­pa­reil est relié à une STAN compa­tible et en vert lorsqu’il est en mode MIDI stan­dard.

arriere.JPGEnfin, la face arrière propose une prise USB-C ainsi qu’un encoche de sécu­rité Kensing­ton, et rien d’autre.

On sera heureux de consta­ter qu’à l’ins­tar de l’ATOM premier du nom, la fabri­ca­tion inté­gra­le­ment en plas­tique de l’ATOM SQ ne trahit à première vue aucun défaut et dégage même une agréable sensa­tion de qualité, prin­ci­pa­le­ment due aux potards bien ancrés sur leur axe et aux pads qui ne branlent pas dans leur embase.

Setup au top

Nous ne nous éten­drons pas sur le menu de confi­gu­ra­tion inté­gré qui permet de régler la lumi­no­sité de l’écran ainsi que des LEDs des diffé­rents pads et boutons rétroé­clai­rés, de régler la nature de l’af­ter­touch (éteint, mono ou poly­pho­nique, ou encore s’il doit envoyer un message CC) ainsi que son seuil d’ac­ti­va­tion, de régler la sensi­bi­lité des pads à la vélo­cité, de défi­nir si les boutons A-H doivent servir de sélec­teurs de banque et d’oc­tave ou plutôt envoyer des messages CC, de choi­sir entre les modes MCU, HUI ou tout simple­ment MIDI, de déclen­cher le mode « Mardi Gras » qui provoque l’illu­mi­na­tion de toutes les LEDs de l’ap­pa­reil, de reve­nir aux réglages par défaut ou encore d’af­fi­cher la version actuelle du firm­ware.

Tout cela, nous sommes bien heureux de savoir que nous pouvons y accé­der via le bouton « Setup » en haut à droite, mais je sais que ce n’est pas ce qui vous inté­resse le plus ! Passons donc aux choses sérieuses.

Un air de famille

Comme son prédé­ces­seur, l’ATOM SQ est prin­ci­pa­le­ment destiné au contrôle de Studio One – la STAN de Preso­nus – et un peu plus acces­soi­re­ment d’Able­ton Live. Une confi­gu­ra­tion MIDI stan­dard est égale­ment dispo­nible mais offre par défi­ni­tion une inté­gra­tion beau­coup moins pous­sée que les templates consa­crés aux séquen­ceurs sus-cités.

Le travail avec le contrô­leur va s’axer autour de quatre modes: « Song », « Instru­ments », « Editor » et « User », sur lesquels nous revien­drons en détail au fil de ce banc d’es­sai. L’ac­ti­va­tion de chacun de ces modes provoquera la mise à dispo­si­tion de fonc­tion­na­li­tés spéci­fiques acces­sibles et réglables via l’écran et les commandes qui l’en­tourent, tout comme l’af­fec­ta­tion des autres éléments de contrôle (pads et pous­soirs) à des usages spéci­fiques à chacun de ces modes.

ATOM SQ Control Link.JPGAinsi, les pads servi­ront le plus souvent d’in­ter­face de jeu, mais permet­tront égale­ment dans certains cas parti­cu­liers de pilo­ter le séquen­ceur pas-à-pas de Studio One ou bien la matrice de clips d’Able­ton Live. Les touches de trans­port qui béné­fi­cient toutes de fonc­tion­na­li­tés alter­na­tives conser­ve­ront à de minimes excep­tions près les mêmes fonc­tions quel que soit le contexte. Le touch strip pourra être affecté à diffé­rentes desti­na­tions (molette de modu­la­tion, etc) ainsi qu’au fameux système Control Link de Studio One grâce auquel on peut affec­ter dyna­mique­ment tout contrô­leur externe à n’im­porte quel para­mètre MIDI de la STAN ou des plug-ins utili­sés. On notera qu’un même mode pourra recou­vrir des réali­tés assez diffé­rentes en fonc­tion du contexte et de la STAN employée. Enfin puisque j’ai déjà évoqué plusieurs fois l’ATOM premier du nom, on notera que l’on peut parfai­te­ment utili­ser les deux appa­reils en paral­lèle et selon des modes diffé­rents: ils seront alors parfai­te­ment complé­men­taires.

Mais trêve de géné­ra­li­tés, voyons un peu plus en détail comment tout cela fonc­tionne !

Au zénith de MIDI

Avant de nous inté­res­ser aux deux contextes d’uti­li­sa­tion pour lesquels l’ATOM SQ a été prévu – à savoir le pilo­tage de Studio One et d’Able­ton Live – je vous propose d’ex­plo­rer ensemble ce que l’ap­pa­reil nous offre en termes de contrôles dans le cadre d’une utili­sa­tion MIDI stan­dard.

Nous passe­rons rapi­de­ment sur le mode « Song » qui dans ce contexte n’offre que la possi­bi­lité d’as­si­gner à des para­mètres de notre choix les 6 boutons au-dessus et au-dessous de l’écran. Le mode instru­ments s’avère déjà plus riche. On peut en effet agen­cer les pads selon trois confi­gu­ra­tions distinctes – « blocks », « conti­nuous » ou « key » – afin d’adap­ter au mieux leur confi­gu­ra­tion aux besoins de jeu. On accède égale­ment au réglage de la tessi­ture que l’on pourra dépla­cer par octave ou bien par pas indi­vi­duel – ton ou demi-ton, selon la gamme que l’on aura dési­gnée ici aussi. On pourra enfin choi­sir d’ap­pliquer ou non la vélo­cité maxi­male aux pads. Ce qui s’avère bien plus inté­res­sant, c’est que c’est égale­ment dans le mode « Song » que l’on agit sur l’ar­pé­gia­teur inté­gré du SQ dans un contexte d’uti­li­sa­tion MIDI stan­dard. Alors certes, cet arpé­gia­teur ne propose rien de vrai­ment révo­lu­tion­naire, mais c’est toujours très agréable de trou­ver ce genre d’ou­til.

touches de transport.JPGLe mode « Editor » quant à lui permet d’af­fec­ter aux diffé­rents éléments de contrôle – pads, potards, boutons pous­soirs et touchs­trip – un numéro de canal MIDI, voire de message CC et même dans certains cas d’am­pli­tude d’ef­fet. En mode « User » enfin, on peut défi­nir l’af­fec­ta­tion du touchs­trip, celle des touches « + » et « - », et choi­sir entre 2 banques diffé­rentes pour les boutons A à H et 8 banques diffé­rentes pour les potards. Arrivé à ce stade du banc d’es­sai, on ne peut déjà que féli­ci­ter Preso­nus de nous livrer un outil somme toute complet pour le pilo­tage des STANs non suppor­tées nati­ve­ment par le système, là où de nombreux concur­rents se seraient conten­tés d’une confi­gu­ra­tion basique prévoyant le simple envoi de messages de « Note On » ou de CC via tous les éléments de contrôle.

Et si l’édi­teur améri­cain propose un outil aussi complet pour le contrôle MIDI stan­dard, qu’est-on en droit d’at­tendre lorsqu’il s’agit de pilo­ter la STAN pour laquelle l’ATOM SQ a été spéci­fique­ment déve­loppé?

Avec le Studio premier du nom ?

Lais­sez-moi vous donner la réponse : on peut s’at­tendre à un sacré paquet de fonc­tion­na­li­tés ! Ainsi dans le template dédié à Studio One, le mode « Song » permet de gérer tous les para­mètres géné­raux asso­ciés au pilo­tage de la STAN, comme la gestion du tempo, la sélec­tion d’une zone pour le bouclage, l’ad­di­tion de marqueurs et la possi­bi­lité de navi­guer entre eux. Contrai­re­ment à l’ATOM « non-SQ », on peut main­te­nant affi­cher l’ins­pec­teur de piste ainsi que la console de mixage et pilo­ter diffé­rents éléments de cette dernière (volume, solo, mute et rec) piste par piste via les fonc­tion­na­li­tés par défaut. Dans ce template, la touche A permet de simu­ler l’uti­li­sa­tion d’une pédale, alors que les touches B à H permettent de trans­po­ser les pads par octave. On a aussi le plai­sir de décou­vrir que Preso­nus tire plei­ne­ment partie des 8 potards présents. En effet lorsque le focus du Control Link n’est pas asso­cié à un plug-in en parti­cu­lier mais à l’en­semble du projet, Preso­nus a programmé par défaut toute une série de fonc­tion­na­li­tés très pratiques pour ces boutons rota­tifs.

vertical.JPGVia le mode « Song », on accède égale­ment à la piste d’ar­ran­ge­ment de Studio One. Les utili­sa­teurs de la STAN de Preso­nus connaissent cette fonc­tion qui permet de défi­nir aisé­ment les diffé­rentes parties de votre morceau en leur attri­buant un nom et la possi­bi­lité de les trai­ter chacune comme une entité à part entière au sein de cette piste spéciale qu’est la « piste arran­geur ». Il s’agit d’une fonc­tion­na­lité parti­cu­liè­re­ment pratique puisqu’elle permet de réduire en quelque sorte toutes les pistes d’un projet en une seule pour ce qui concerne l’ar­ran­ge­ment, tout en conser­vant l’au­to­no­mie de chaque piste indi­vi­duelle pour ce qui concerne le trai­te­ment audio, le mixage, etc. Dans le détail, l’Atom SQ permet d’ac­ti­ver ladite piste arran­geur, de défi­nir auto­ma­tique­ment comme une section d’ar­ran­ge­ment la zone tempo­relle actuel­le­ment sélec­tion­née, de zoomer sur celle-ci, de la suppri­mer ou encore de navi­guer entre elle et ses petites copines.

On accède égale­ment dans le mode « Song » au brow­ser d’ef­fet, ce qui marque une diffé­rence avec l’ATOM premier du nom qui ne permet­tait d’ou­vrir que le brow­ser d’ins­tru­ments. Ce mode permet égale­ment d’ou­vrir tous les effets d’in­sert de chaque piste, de les sélec­tion­ner indi­vi­duel­le­ment et d’agir sur un certain nombre de para­mètres prédé­fi­nis via les potards, des affec­ta­tions que l’on pourra bien entendu modi­fier à sa guise grâce au Control Link. Pour ce qui est du choix des presets, celui-ci se fait égale­ment direc­te­ment à partir du SQ. Le brow­ser instru­ments est ici acces­sible via le mode du même nom. On béné­fi­cie pour les instru­ments des mêmes possi­bi­li­tés d’ac­tion que pour les effets. Par rapport à l’ATOM premier du nom, on gagne égale­ment la possi­bi­lité d’ac­cé­der direc­te­ment aux effets MIDI tels que l’ar­pé­gia­teur de Studio One ou le géné­ra­teur d’ac­cords. En parlant d’ef­fets MIDI, le Note Repeat peut lui aussi être para­mé­tré ici, avec des cadences ryth­miques allant de la blanche à la quadruple-croche, en binaire et en ternaire, une longueur de note modi­fiable et la possi­bi­lité d’af­fec­ter l’af­ter­touch à la vélo­cité des notes main­te­nues afin de créer des accen­tua­tions lors de la répé­ti­tion.

écran.JPGC’est toujours dans le mode « Song » que l’on pourra modi­fier les para­mètres de la matrice de pads afin d’agen­cer ces derniers pour le jeu. On peut ainsi choi­sir d’af­fi­cher 13 modes et gammes diffé­rentes avec la tonique de son choix, et ce sous la forme d’un clavier clas­sique (incluant les notes étran­gères au mode ou à la gamme ainsi que des pads inuti­li­sés), sous la forme d’un clavier « continu » (avec les notes étran­gères mais sans les pads inuti­li­sés) et enfin sous la forme d’un clavier « scale only » (sans les notes étran­gères ni les pads inuti­li­sés). Selon l’agen­ce­ment choisi, on peut ainsi couvrir d’un peu plus de deux octaves à plus de quatre octaves pour l’en­semble des pads. La tessi­ture concer­née pourra être déca­lée vers le haut ou le bas par paliers de notes ou d’oc­taves. Et enfin on pourra acti­ver ou désac­ti­ver la vélo­cité maxi­male pour les pads. C’est égale­ment dans cette section que l’on para­mètre la desti­na­tion du touch strip. Il peut ainsi agir en tant que molette de pitch bend, de modu­la­tion, de pédale d’ex­pres­sion, de contrô­leur de souffle ou bien encore être relié au Control Link pour pouvoir être affecté à n’im­porte quel para­mètre du projet.

On pourra en revanche être un peu surpris de trou­ver dans cette même section des fonc­tions que l’on aurait plutôt attendu au sein du segment « Song », telles que la possi­bi­lité d’ajou­ter une séquence ou bien un clip et d’en ajus­ter la longueur. Mais peu importe où sont situées ces fonc­tions, l’es­sen­tiel étant surtout qu’elles soient présentes! Et puisque l’on évoque les séquences et les clips, c’est via le mode editor que les événe­ments qu’ils contiennent peuvent être mani­pu­lés. L’ATOM SQ permet de sélec­tion­ner les événe­ments conte­nus dans un clip, de les quan­ti­ser, d’ac­ti­ver ou de désac­ti­ver le magné­tisme de la grille de quan­ti­fi­ca­tion ainsi que de défi­nir la réso­lu­tion de cette dernière. On peut bien sûr égale­ment modi­fier la hauteur des événe­ments concer­nés ainsi que leur vélo­cité et les dépla­cer laté­ra­le­ment pour corri­ger une erreur ryth­mique ou assou­plir la rigueur de la quan­ti­sa­tion. D’ailleurs, ceci peut égale­ment être obtenu de manière auto­ma­tique grâce à la fonc­tion « Huma­nize ». Enfin on pourra décou­per les événe­ments MIDI en autant de subdi­vi­sions de la grille que l’on souhaite, les étendre ou les répé­ter jusqu’à la fin du clip ou encore dispat­cher l’en­semble des événe­ments d’un clip sur autant de nouvelles pistes MIDI que néces­saire.

écran 2.JPGTout comme on peut agir sur les événe­ments MIDI conte­nus dans les clips, on peut égale­ment le faire sur les éléments consti­tu­tifs des séquences pas-à-pas, appe­lées « patterns » dans le jargon de Studio One. C’est ici que la matrice de pads change pour la première fois et où les diffé­rents agen­ce­ments de type « clavier » laissent place à une confi­gu­ra­tion de step sequen­cer, avec la ligne supé­rieure dévo­lue au choix des notes et une ligne infé­rieure dédiée à l’em­pla­ce­ment ryth­mique de ces dernières. Chacun des pas de séquence béné­fi­cie d’un réglage indi­vi­duel de la vélo­cité, du taux de répé­ti­tion, de retard ou en de la proba­bi­lité que la note soit jouée ou non. C’est égale­ment ici que l’on pourra déve­lop­per des séquences diver­gentes appe­lées « varia­tions ». Enfin, le mode User comme son nom l’in­dique permet d’af­fec­ter libre­ment 48 para­mètres aux boutons de l’écran. Tout comme pour l’ATOM premier du nom, les affec­ta­tions se font encore une fois grâce à la fenêtre de Control Link dans Studio One, et elles recouvrent toutes les actions dispo­nibles au sein du logi­ciel ou même encore les macros que l’on aura soi-même défini.

Nous avions déjà souli­gné dans notre banc d’es­sai du modèle précé­dent qu’il était possible de réali­ser dans Studio One une maquette simple en se servant quasi exclu­si­ve­ment du contrô­leur et en ne recou­rant à la souris qu’en de rares moments. On peut dire qu’avec l’ATOM SQ, à la fois ces moments se sont faits encore plus rares, mais surtout on peut être beau­coup plus ambi­tieux dans le type de travail que l’on pourra effec­tuer avec ce contrô­leur. L’in­té­gra­tion du SQ avec la STAN de Preso­nus s’avère donc une réus­site complète. Il est donc temps de nous inté­res­ser à la manière dont le contrô­leur échange avec l’autre STAN pour laquelle il est prévu: Able­ton Live.

Et pour Live ?

blocks.JPGCe que nous avions constaté pour L’ATOM se répète ici : le template dédié à Able­ton Live est bien entendu moins riche que celui déve­loppé pour Studio One, et encore une fois, c’est tout à fait normal !

Mais si l’on perd en nombre de fonc­tion­na­li­tés par rapport à ce qui nous est proposé dans le template de Studio One, on en gagne par ailleurs certaines spéci­fiques à la STAN d’Able­ton. Par exemple, les deux lignes de pads se trans­forment dans le mode « Song » du template Able­ton en une mini-matrice dont la ligne supé­rieure est dédiée au lance­ment de clips et celle du bas au choix la sélec­tion de pistes ou à l’ar­rêt de clips. Une autre fonc­tion spéci­fique de Live pilo­tée par l’ATOM SQ est le cross­fade, qui est ici pris en charge par le touch strip. Les touches A, B, D et H permettent d’al­ter­ner entre les deux fameuses vues « session » et « arran­ge­ment », d’ou­vrir le brow­ser (mais sans sélec­tion­ner d’élé­ment), d’af­fi­cher les détails de pistes et d’al­ter­ner entre l’af­fi­chage de ces derniers et l’af­fi­chage du contenu des clips. Enfin, l’écran et les boutons qui l’en­tourent permettent de navi­guer entre les pistes et d’ac­cé­der à toutes les fonc­tion­na­li­tés stan­dard les concer­nant (arme­ment, solo, etc.), ainsi que le lance­ment de scène et l’ar­rêt de clips. Cette fonc­tion faisant doublon avec celle asso­ciée aux pads, on peut choi­sir de se consti­tuer la confi­gu­ra­tion que l’on jugera la plus appro­priée. On appré­ciera parti­cu­liè­re­ment plusieurs choses dans ce mode. Tout d’abord, les potards pilotent pour chaque piste non seule­ment le volume et le pano­ra­mique, mais égale­ment les envois jusqu’à 6 pistes auxi­liaires. Ensuite, le potard à droite de l’écran permet de dépla­cer libre­ment le curseur de lecture de Live. Et enfin, on peut acti­ver la fonc­tion de capture MIDI si pratique de Live.

En mode Instru­ment, on retrouve des fonc­tion­na­li­tés iden­tiques ou proches de celles du template de contrôle MIDI stan­dard en ce qui concerne les pads: on peut ainsi choi­sir la gamme ou le mode utili­sés ainsi que leur tonique, les trois mêmes agen­ce­ments de pads ainsi que les mêmes possi­bi­li­tés de trans­po­si­tion et de gestion de la vélo­cité. Enfin, on retrouve ici égale­ment l’ar­pé­gia­teur mentionné en début d’ar­ticle.

Mais ce sont au niveau des deux modes suivants que les diffé­rences d’avec le template dédié à Studio One se font les plus marquantes. Ici en effet le mode « Editor » ne permet pas du tout d’agir sur les événe­ments des clips, mais unique­ment de navi­guer entre les plug-ins d’une piste et de contrô­ler leurs para­mètres asso­ciés au système de macros de Live. Le mode « User » quant à lui se diffé­ren­cie de son équi­valent « Studio One » en ceci que ce ne sont plus ici les boutons d’écran que l’on affecte libre­ment, mais les potards rota­tifs, selon six banques, auto­ri­sant donc le pilo­tage de 48 para­mètres.

Conclu­sion

Donc oui, je le dis encore une fois, le template réservé à Able­ton Live est moins complet que celui dédié à Studio One. Certes, et alors? L’ATOM SQ a beau dispo­ser d’un template pour la STAN berli­noise ainsi que d’un système de contrôle MIDI stan­dard, c’est quand même prin­ci­pa­le­ment de la la STAN de Preso­nus qu’il tire son ADN. L’in­té­gra­tion du contrô­leur avec Studio One est de telle qualité qu’elle rend pour le coup l’usage de la souris réel­le­ment super­flu dans 90 % des cas, presque à la mesure d’un Push (j’ai dit presque!). Au tarif auquel l’ATOM SQ est vendu, les aficio­na­dos de Studio One n’ont aucune excuse de s’en passer, et ceux qui souhai­te­raient s’ini­tier à la STAN de Preso­nus béné­fi­cient en plus d’une licence « Artist » du logi­ciel livrée avec l’ap­pa­reil.

9/10
Award Valeur sûre 2021
Points forts
  • l'intégration dans Studio One
  • le prix
  • la richesse des fonctionnalités, dont l'arpégiateur
  • on se passe réellement de la souris...
Points faibles
  • ...mais beaucoup moins dans Ableton Live
  • forcément moins intéressant pour les autres STAN malgré un système de contrôle MIDI standard plutôt riche

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