L’écriture orchestrale virtuelle a fait un grand pas en avant avec les solutions proposées dans le domaine des articulations par les éditeurs, même si plusieurs problématiques sont encore plus ou moins présentes. Orchestral Tools propose, avec Orchestral String Runs, de répondre à celles concernant les runs de cordes.
Depuis l’avènement des mega-banques orchestrales signées East West ou VSL, l’écriture orchestrale virtuelle a gagné en réalisme de façon surprenante. La qualité des prises de son, de l’échantillonnage, utilisant les meilleurs outils actuellement à disposition, sans compter parfois des lieux d’enregistrement exceptionnels, la sophistication de la programmation, les fonctionnalités offertes par tel ou tel logiciel simplifient de plus en plus la réalisation d’orchestrations complètes, et d’une véracité inégalable par des moyens de synthèse conventionnels. Certes, la modélisation et d’autres techniques hybrides commencent à sérieusement pointer leur nez, de l’orchestre complet avec Synful Orchestra ou par type d’instrument avec le WIVI Pro Player.
Timbre, hauteur, attaque et en général l’évolution dans le temps, toutes ses caractéristiques d’un son peuvent être facilement acquises grâce à l’échantillonnage. Les éditeurs de banques à base de samples ont rivalisé d’inventivité pour ensuite proposer des réponses aux besoins en legato/portamento, répétitions, trilles et diverses appoggiatures qui sont indissociables de l’exécution réelle de ces instruments. Si le legato a pu être reproduit grâce à l’association de l’enregistrement d’intervalles réels et de détection d’interprétation lors de l’enregistrement dans un DAW ou de jeu en temps réel, si les répétitions ont pu gagner en véracité grâce au round robin, une technique d’appel plus ou moins aléatoire de différents échantillons d’une même note, les solutions concernant les trilles et ce qu’on appelle les runs (voir encadré) ne sont pas encore tout à fait satisfaisantes. VSL, par exemple, a commencé par proposer plusieurs types de runs, mais à des tempos fixes. Il fallait donc passer par des logiciels de compression/expansion temporelle (Mélodyne, TimeFactory, etc.) ou de type ReCycle pour synchroniser ces phrases au tempo désiré. L’arrivée du VI Pro a simplifié les choses en intégrant un algorithme de stretching (Dirac).
Machine de test MacPro Xeon Quad 3,2 GHz 10.6.6 Logic 9.1.3 Kontakt 4.1.3.4125 OSR 1.0 |
Le principal problème est d’arriver à reproduire à la fois l’attaque et le legato, les liaisons particulières qui font le réalisme des phrases ainsi jouées, ainsi que leur dynamique particulière. S’il est relativement aisé d’obtenir un résultat correct à tempo moyen, cela se complique dès que ce dernier augmente. Et de toute façon, il est quasiment indispensable de travailler avec plusieurs layers, attaques courtes et variables et programmes legato, plus l’accentuation nécessaire pour un réalisme optimal. La plupart des éditeurs proposent des programmes spécialement conçus pour un jeu direct, les preset anciennement préfixés 0– chez VSL ou les Run Simulator chez East West, mais le temps passé pour obtenir un résultat correct est parfois bien décourageant.
Pour répondre à cette problématique, Cinesamples a proposé naguère une solution appliquée aux bois (sans saxophone ni cor anglais) avec Hollywoodwinds, mêlant échantillons et scripts sophistiqués pour Kontakt.
Hendrik Schwarzer, créateur d’Orchestral Tools, nouveau venu dans le domaine de l’édition de banques de sons, s’est attaqué aux cordes avec Orchestral String Runs, selon la même optique : échantillons et scripts, pour Kontakt.
Introducing Orchestral String Runs
Disponible chez l’éditeur, via téléchargement uniquement, au tarif de 399 $ (à peu près 292 € au moment de la rédaction de ce test), la banque pèse 7 Go (12 Go de départ compressés via l’algorithme de Native Instruments) et est conçue pour Kontakt 4.1 (et sa version gratuite, le Kontakt Player 4.1). La banque s’autorise via le Service Center habituel et installe docs, Instruments et échantillons à l’endroit de votre choix. À noter que les échantillons (et donc les programmes) sont fournis en 16 et 24 bits et en 48 kHz dans les deux cas. Les exemples de ce test seront réalisés avec la version 24 bits.
Le manuel (en anglais uniquement…) détaille d’abord le pourquoi du projet, ainsi que les moyens mis en œuvre, à savoir le Belarus Philharmonic Orchestra repris par des micros Schoeps et Neumann (étonnant, non ?), non pas dans leur très beau hall (visible sur leur site) mais sur une scène spécialement conçue pour l’enregistrement de musiques de film.
La première particularité de la banque est d’utiliser systématiquement trois sources sonores, faisant appel à trois techniques d’enregistrement stéréo : une prise de son de proximité (Close), une autre via arbre Decca et la dernière via la technique ORTF. Trois rotatifs permettent d’en ajuster le volume, et l’éditeur a inclus trois boutons de Bypass, pratiques pour faire un comparatif rapide, sans nécessairement tout dérégler. On peut ainsi ajuster le son d’ensemble afin de le faire correspondre au mieux à celui des autres banques orchestrales utilisées, du son dénué de réverbération de la VSL à celui beaucoup plus résonant des orchestres virtuels East West. Comme on traite en général le résultat final avec une réverbe globale, le lissage sonore est ainsi facilité.
La banque est divisée en quatre familles, Celli+Basses, Violins, Violins+Violas et Whole Ensemble. En plus de runs proprement dites qui seront détaillées plus bas, l’éditeur a fourni pour chaque famille, à l’exception des Violins, un programme Staccato et un programme Sustained. Ces derniers programmes utilisent deux layers avec crossfade, et les échantillons sont bouclés.
Pari : tenues
Commençons par les programmes hors runs. Mais avant, petite remarque concernant l’architecture de la banque. L’éditeur a effectué un choix étonnant, en cela qu’il ne propose en instruments séparés que les violons, les autres pupitres étant rassemblés deux par deux : altos avec violons, violoncelles avec contrebasses (notons aussi deux programmes Whole, regroupant tous les pupitres). On peut le regretter, mais ce choix est tout à fait conscient, le but étant de donner à l’utilisateur les traits les plus couramment utilisés, et non pas (encore ?) la totalité des possibilités de ce type de langage.
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Autre remarque, les programmes utilisant plusieurs layers ne sont disponibles qu’en version “simple”, c’est-à-dire avec passage d’un layer à l’autre via la vélocité, même si le CC11 (expression) est assigné au volume. On aurait apprécié de disposer de programmes avec passage et crossfades via la molette, ou un quelconque autre contrôleur Midi, car même avec le CC11, vous ne pourrez pas passer d’un layer à l’autre, le volume n’étant appliqué qu’à l’échantillon déclenché. En clair, un jeu piano déclenchera les échantillons prévus pour la zone de vélocité en cours, ce qui permettra une montée en volume via le CC11 sur ces échantillons uniquement, mais ne permettra pas de passer aux échantillons forte de la zone suivante. Heureusement Kontakt permet de programmer assez rapidement de tels programmes, à mon sens plus souples d’utilisation, via les éditeurs de groupe et de mapping.
Dernier point, les échantillons des notes tenues sont bouclés, sur des périodes suffisamment longues, et avec des décalages suffisants pour éviter la sensation pénible du sample bouclé. La plupart des échantillons durent au moins 10 secondes, les bouclages variant entre deux et sept secondes (même si j’ai vérifié des zones sur chaque preset, j’avoue ne pas avoir compulsé la totalité des 6,7 Go…).
Nonobstant ces quelques remarques, il faut reconnaître que ces programmes de base ont déjà le son. Sur le premier exemple présentant les Violins+Violas Sustained, on entendra successivement le résultat des différentes prises de son (dans l’ordre Tree, ORTF, Close), puis un mixage des trois.
Même chose avec les Celli+Basses Sustained.
À noter que l’attaque marquée des notes forte permet de jouer relativement staccato.
Mais l’on préférera utiliser les programmes spécialement conçus à cet effet. D’abord les Violins+Violas Staccato.
Puis les Celli+Basses Staccato.
On notera quelques artefacts peu agréables à l’oreille, comme ceux intervenant sur le round robin (notes alternées) du C4 des Violins. D’autres sont aussi présents, moins gênants, et participent à la vie du son.
On reviendra plus tard sur ces programmes, lorsque l’on vérifiera comment (et si) ils peuvent aider à fondre les runs au sein d’arrangements utilisant d’autres bibliothèques de cordes/d’orchestre.
Runs, forever, runs
On en vient au cœur du sujet. Là aussi, deux approches : des programmes Basic Runs, et surtout un programme Runs Builder par groupe de cordes. On y reviendra plus tard, commençons par les Basic, qui sont proposées en deux versions, Basic-Runs, et Basic-Runs_Spicc, pour spiccato ou piqué, avec rebond de l’archet sur la corde, et autres astuces qu’explique très bien Philippe Aïche dans le vidéo suivante :
L’interface des preset Basic présente les trois rotatifs correspondants aux prises de son, ainsi qu’une section Key indiquant la tonalité en cours, et une autre section Tempo, dotée d’un bouton Auto (synchronisation automatique au tempo de l’hôte suivant le type de phrase) et d’un slider Synced. Ce dernier permet de modifier la vitesse de lecture de la phrase enregistrée, en la réduisant de moitié ou en la multipliant par deux. L’algorithme utilisé est le TimeMachine 2, pas nécessairement le plus performant des algorithmes de time-stretch, mais qui devrait suffire si l’on ne tente pas des ralentis de trop grande amplitude (les accélérés posent moins de problèmes…).
On dispose ici de montées et descentes de gammes diatoniques, sur une ou deux octaves, d’allers-retours sur une ou deux octaves, de ces mêmes gammes en partant de la quinte (utilisables donc en mixolydien, sur le cinquième degré), de gammes brisées, et de combinaisons entre les deux pupitres. Le tout proposé en majeur et en mineur, mode auquel on accédera via la molette (un pdf est dispo sur le site de l’éditeur, pour se faire une idée des différentes phrases, y compris celles que l’on verra dans les Runs Builders). Les figures rythmiques principales de ces Basic Runs sont le septolet de doubles croches et la triple croche. Le clavier de Kontakt permet de visualiser la répartition des phrases (en bleu), ainsi que l’octave de sélection de la tonalité (en rose). Voici quelques exemples de runs dans différentes tonalités, d’abord legato, puis spiccato, à différents tempos. Les exemples ne feront entendre que les Violins+Violas, les principes étant les mêmes pour les Celli+Basses.
On l’entend, tant que l’on reste dans des proportions “raisonnables”, les faiblesses de Kontakt ne se font pas trop sentir. De toute façon, ce type de phrase étant plutôt destiné à précéder une reprise, à enrichir un développement de thème, on essaiera autant que possible de ne pas l’utiliser seul, sans autre instrument (on pense aux percussions, aux vents, etc.), à partir du moment où l’on modifiera de façon significative le tempo.
En revanche, dès que l’on souhaite ralentir de façon plus marquée les phrases, le son devient vite inutilisable. Et on notera (parfois) quelques “fausses” notes, comme ce sol # dans le premier exemple, transformant en lydien ce qui est censé être majeur. En revanche, à tempo soutenu, c’est plus difficile à entendre.
Heureusement, pour compenser les faiblesses du stretch, l’éditeur a prévu une solution, le preset Runs Transition Patch, qui est un assemblage d’échantillons legato avec round robin, ce qui permet de jouer soi-même des runs assez réalistes. Quatre nouveaux réglages apparaissent ; d’abord, Auto-Detuner, faisant fluctuer l’accord global, ce qui peut apporter une certaine vie si l’on reste modéré. Ensuite Attack et Curve, réglant l’attaque et le chute des notes. Puis Repetitions, puisque chaque note fait appel successivement à deux échantillons différents, que l’on peut déclencher un petit truc de programmation qui permet d’ajouter au réalisme du phrasé, jouer sur l’automation pour modifier le volume suivant le motif rythmique ou mélodique de la phrase. On entendra le trait joué, avec la même automation et les mêmes réglages de volume (la différence est étonnante de ce point de vue) avec les Violins+Violas Sustained, puis les Staccato, et enfin avec le programme Runs Transition.
Puis ce même trait joué avec le Vienna Instruments Pro, avec le preset Strings Violins+Violas legato (avec un tout petit peu de réverbe afin de dépasser le son mat d’origine). Et pour finir avec Play Symphonic Orchestra Gold XL, avec un multi utilisant les presets 18 Violins QLeg et 10 Violas Qleg (la réverbe est celle naturelle des programmes Stage de l’orchestre d’East West).
On l’entend, le preset signé Orchestral Tools est celui qui sonne le plus réaliste, entre le côté un peu haché de la VSL et celui au contraire trop lié d’East West. L’attaque semble en effet bien plus naturelle.
Hélas, ce preset n’est disponible que dans la section Violins+Violas, rien n’étant prévu pour les violons seuls, ni pour les Celli+Basses, et encore moins pour l’uneou l’autre de ces deux derniers pupitres.
Faire bonne figure
Particularité du pupitre Violins seul, les programmes Violins Figures et Violins Short Trills offrent d’autres opportunités de phrasé, et de liaison avec d’autres bibliothèques orchestrales.
On bascule via la molette entre trilles par demi-ton et trilles par tons, et deux keyswitches permettent de choisir entre trilles courts, et trilles très, très courts, à la limite du mordant ou du gruppetto. On retrouve les habituels trois rotatifs, et la fonction de synchro.
Dans l’exemple suivant, on entendra les deux types d’ornement, à différents tempos. La remarque sur le stretch est toujours la même en ce qui concerne l’efficacité de l’algorithme de Kontakt.
L’autre programme propose quant à lui six courtes phrases différentes, basées sur des triolets, des doubles croches ou des sextolets de double, et disponibles dans toutes les tonalités, couvrant de une octave à plus de deux octaves et demie.
On passe de l’une à l’autre sans trop de problèmes, à condition d’avoir un jeu propre et en place, et d’éviter de jouer legato si l’on veut appeler une figure après une autre (via six keyswitches). Le programme étant polyphonique, si l’on n’est pas sûr de soi, on peut réduire la polyphonie à 1, et quand même arriver à déclencher les keyswitches, la note réellement jouée étant prioritaire tant qu’on la maintient appuyée. Ces figures sont bouclées, certaines d’ailleurs assez maladroitement comme on peut l’entendre dans l’exemple suivant.
L’avantage de Kontakt, c’est qu’on peut modifier les points de bouclage litigieux et sauvegarder le résultat, sans toutefois pouvoir exporter les samples, puisqu’ils sont encapsulés et compressés via l’algorithme maison.
Construire sa course
Plat de résistance de la banque, le Runs Builder est disponible pour les Violins et les Celli+Basses. L’interface regroupe les trois rotatifs et boutons de bypass des prises de son, les deux afficheurs Key et Tempo. Les nouveautés sont dues au principe retenu, à savoir le déclenchement de phrases préenregistrées dans toutes les tonalités, la sélection se faisant via keyswitches, matérialisés en vert pour le choix de la tonalité (l’écran Key affiche alors la tonalité majeure et sa relative), et en rose pour appeler une des dix cellules proposées, cellules qu’il faudra “remplir” avec les phrases disponibles suivant les instruments. Côté violons on dispose de 10 types de phrases (triolets, doubles croches, trilles, diverses figures, etc.), côté Celli+Basses de quatre types (triolets et trilles). On trouvera comme précédemment le détail des figures dans le .pdf Articulations. La molette permet quant à elle d’accentuer les phrases, en jouant sur le volume et/ou la brièveté des sons. Les phrases sont réparties non plus de façon chromatique mais en respectant la tonalité (diatonique et selon les notes de la gamme choisie) ou selon la figure en cours : ainsi les 4th/5th Runs Down sont disponibles sur la tonique (quatre notes pour arriver à la quinte) et la quinte (cinq notes pour arriver à la tonique).
Les afficheurs des cellules montrent de façon très claire la figure en cours (avec accent et liaison si nécessaire), c’est très pratique. Les phrases sont très bien exécutées, il n’y a pas de bouclage vu le principe retenu, et quelques petits bruits ici et là ne font que rendre plus vivants les échantillons (attention toutefois quand il s’agit de répéter la même phrase…). Ne reste plus qu’à charger les cellules, ouvrir les instruments utilisant d’autres bibliothèques et remplacer tous les phrasés que l’on essaierait de créer via les programmes legato ou autres des bibliothèques habituelles par ceux d’OSR. On peut ainsi en quelques minutes créer une maquette, voire un définitif dont les runs seront impeccablement rendus.
L’éditeur propose de nombreuses démos audio et vidéo, n’hésitez pas à aller les consulter. Pour pleinement tirer partie des figures et phrases, il faudra prendre en compte tous les modes et combinaisons possibles entre tonalités de façon à ne pas être tributaires des limites diatoniques.
Bilan
OSR est une excellente surprise : la problématique a été clairement définie, et le concept de la banque y répond donc parfaitement. Le son dans l’ensemble est excellent, les trois prises de son sont une très bonne idée qui permet de fondre les phrases avec les sonorités d’autres bibliothèques. Côté reproches propres à la banque : quelques bouclages à revoir, mais on peut le faire soi-même, ou espérer que l’éditeur apportera quelques corrections lors d’une mise à jour et le temps de chargement qui est trop long, alors que les dernières versions de Kontakt sont très performantes de ce point de vue. La sauvegarde du preset comme Kontakt le recommande parfois afin d’accélérer le temps de chargement n’y change rien. Mais il semble que ce problème, d’après l’éditeur et Native Instruments, ne se produise qu’avec certaines configurations, et ce en raison d’un bug de la version 4.1 de Kontakt, censément corrigé par la version 4.2, dont l’arrivée est imminente. Wait and see…
Addendum : La version 4.2.2 de Kontakt venant de sortir, j’ai vérifié immédiatement les dires de l’éditeur concernant les temps de chargement. Effectivement, il n’y a plus aucun problème, et les programmes se chargent à une vitesse assez hallucinante, il faut bien le dire…
Côté reproche induit, mais qui pourrait tourner au procès d’intention, tant il dépendra de chacun : il ne faut pas voir cette bibliothèque comme un palliatif ou une solution à un manque d’inspiration. La démarche doit être de la composition vers l’outil qui permet de répondre à la problématique, et non l’inverse. Il y aurait en effet un risque à retrouver partout des courses faisant office de composition. Mais l’on ne peut reprocher à un outil son manque d’imagination… Et, pour être juste, il faudrait aussi ouvrir un débat plus vaste sur les attentes des producteurs, les délais de réalisation, les budgets, etc. ce qui n’est pas le sujet de ce test.
Un simple “ne boudons pas notre plaisir” serait, lui, injuste pour tout commentaire à l’égard de cette bibliothèque. Je le répète, c’est une excellente surprise, répondant parfaitement au sujet qu’elle est censée traiter. Le son, la variété des phrases et des programmes, jusqu’aux preset Sustained et Staccato donne au compositeur un véritable outil, une véritable aide, ce qui est tout ce qu’on demande aux produits qui ne cessent de sortir. Ce n’est pas le cas pour tout ce que nous vendent les éditeurs. Mais dans ce cas, il n’y a pas tromperie, le pari est tenu et de très belle manière. Très fortement recommandé à tous ceux qui travaillent avec des orchestres virtuels, sérieux gain de temps et réalisme accru garantis. À quand le reste de l’orchestre ?