La question humaine : La plus-value
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Anonyme
521397

Sujet de la discussion Posté le 09/06/2003 à 22:23:51La question humaine : La plus-value
Salut,
on pourra trouver ça long,
on pourra trouver ça ennuyeux,
on pourra trouver ça étriqué,
on pourra trouver ça pompeux, pompier, pompiste,
on pourra trouver ça lourd,
on pourra trouver ça mal foutu, bancal...
Il y a de ça ? Et autre chose ?
Le Capitalisme I - Vue éclatée
Merci pour tout commentaire et avis.
[A l'instar de Nôbby, j'utilise un titre sexy pour fédérer]
[Des propositions plus pertinentes que "expérimental" ?]
on pourra trouver ça long,
on pourra trouver ça ennuyeux,
on pourra trouver ça étriqué,
on pourra trouver ça pompeux, pompier, pompiste,
on pourra trouver ça lourd,
on pourra trouver ça mal foutu, bancal...
Il y a de ça ? Et autre chose ?
Le Capitalisme I - Vue éclatée
Merci pour tout commentaire et avis.
[A l'instar de Nôbby, j'utilise un titre sexy pour fédérer]
[Des propositions plus pertinentes que "expérimental" ?]

Anonyme
521397

91 Posté le 18/06/2003 à 09:11:51
Loop > L'eau dans le cerveau, c'est une éponge.
Quenlice > Clic-droit, enregistre sous, le lien en page 1 de ce topic. Ca déchire méga.
Sinon, que peut-il dire le gosse déjà PENDANT ? Evacuer le vouloir-dire, comme facilité, pour l'écueil du symbolisme, de l'éculé ? Du pléonasme ? Ne pas soutirer de consentement ? Pourquoi et comment faire ? [Ca par exemple, je fais le chemin inverse : les clous du cercueil ce n'est pas si mal, ça permet de fermer et de cerner, et puis on ne risque rien. Personne ne va sortir de là, ni rentrer (ailleurs et plus tard, mais pas là). Il s'agit assez peu de consentir, mais de reconnaître. Je ne suis pas sûr que la reconnaissance soit quelque chose de rassurant ; non plus qu'elle ait spécialement peur. Par exemple, moi le violon je trouve qu'il inquiète ; et de plein droit]. Après anamorphose, ça l'est déjà, il n'y a qu'à bouger là-dedans, pourquoi enfoncer cet autre clou (pourquoi pas aussi bien sûr) ? Et c'est déjà une aberration.
Cependant "le capitalisme - vue éclatée" fait médiation. Ca cause minoritaire, mais ça cause, et en effet "le message c'est le médium" est assez pervers. Objet de croyance ? Théoriquement je n'ai rien à foutre dans la fausse commune. Théoriquement on ne m'y reprendra plus. Reste à forcément échouer quelque part. Heureusement.
D'ailleurs : "J'avais rêvé l'unité dans la maison, j'avais rêvé la maison conservée et unique, où tout aurait été engrangé selon la loi du temps. Il semble que l'ironie du dieu se soit exercée pour produire exactement l'inverse. A présent les choses créées, écrites d'une seule plume, se sont égarées entre ces monstres, chacun ayant saisi un morceau de moi-même pour l'abandonner ou pour l'enfouir. Tous mes enfants se trouvent ainsi dispersés... Toutes mes positions se sentent fausses, et je ne puis regarder sans pleurer ces livres trahis, ces figures enfermées, ces douleurs muettes exprimées par du papier, de l'encre, des reliures..." - PJ Jouve.
Quenlice > Clic-droit, enregistre sous, le lien en page 1 de ce topic. Ca déchire méga.
Sinon, que peut-il dire le gosse déjà PENDANT ? Evacuer le vouloir-dire, comme facilité, pour l'écueil du symbolisme, de l'éculé ? Du pléonasme ? Ne pas soutirer de consentement ? Pourquoi et comment faire ? [Ca par exemple, je fais le chemin inverse : les clous du cercueil ce n'est pas si mal, ça permet de fermer et de cerner, et puis on ne risque rien. Personne ne va sortir de là, ni rentrer (ailleurs et plus tard, mais pas là). Il s'agit assez peu de consentir, mais de reconnaître. Je ne suis pas sûr que la reconnaissance soit quelque chose de rassurant ; non plus qu'elle ait spécialement peur. Par exemple, moi le violon je trouve qu'il inquiète ; et de plein droit]. Après anamorphose, ça l'est déjà, il n'y a qu'à bouger là-dedans, pourquoi enfoncer cet autre clou (pourquoi pas aussi bien sûr) ? Et c'est déjà une aberration.
Cependant "le capitalisme - vue éclatée" fait médiation. Ca cause minoritaire, mais ça cause, et en effet "le message c'est le médium" est assez pervers. Objet de croyance ? Théoriquement je n'ai rien à foutre dans la fausse commune. Théoriquement on ne m'y reprendra plus. Reste à forcément échouer quelque part. Heureusement.
D'ailleurs : "J'avais rêvé l'unité dans la maison, j'avais rêvé la maison conservée et unique, où tout aurait été engrangé selon la loi du temps. Il semble que l'ironie du dieu se soit exercée pour produire exactement l'inverse. A présent les choses créées, écrites d'une seule plume, se sont égarées entre ces monstres, chacun ayant saisi un morceau de moi-même pour l'abandonner ou pour l'enfouir. Tous mes enfants se trouvent ainsi dispersés... Toutes mes positions se sentent fausses, et je ne puis regarder sans pleurer ces livres trahis, ces figures enfermées, ces douleurs muettes exprimées par du papier, de l'encre, des reliures..." - PJ Jouve.
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Anonyme
521397

92 Posté le 18/06/2003 à 09:13:14
Citation : Loop > L'eau dans le cerveau, c'est une éponge.
ou un hydrocephale , c'est avec ca que g confondu sojac

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Anonyme
521397

93 Posté le 18/06/2003 à 09:50:22
Bonjour Sojac, Loop,
Le gosse PENDANT oui, mais je l'avais déjà "expulser" (sa présence itérée dans le temps me gêne - gimmick). Par évacuation du vouloir-dire, je veux invalider cette question : "qu'est-ce que l'auteur veut dire ?" ; et pencher plutôt vers : "qu'est-ce que cette forme me dit ?". Pour moi, c'est important ; rechercher dans le médium et non dans la psychologie (à la limite arriver au psychologique par le concept). Le violon, j'y tiens.
Pour Castorp donc, les gimmicks (ce mot me fatigue) c'est le motif dont tu parles et le gosse qui clignote horizontalement.
Jouve : les poètes ont inventé Thom.
D'autres trucs mais il faut que je "quote" et fasse ce que le quote impose, choisir et éluder.
[Le smiley est pire encore : transsubstantiation d'un dispositif brechtien en scénographie du plateau télévisuel : APPLAUDISSEZ !]
Le gosse PENDANT oui, mais je l'avais déjà "expulser" (sa présence itérée dans le temps me gêne - gimmick). Par évacuation du vouloir-dire, je veux invalider cette question : "qu'est-ce que l'auteur veut dire ?" ; et pencher plutôt vers : "qu'est-ce que cette forme me dit ?". Pour moi, c'est important ; rechercher dans le médium et non dans la psychologie (à la limite arriver au psychologique par le concept). Le violon, j'y tiens.
Pour Castorp donc, les gimmicks (ce mot me fatigue) c'est le motif dont tu parles et le gosse qui clignote horizontalement.
Jouve : les poètes ont inventé Thom.
D'autres trucs mais il faut que je "quote" et fasse ce que le quote impose, choisir et éluder.
[Le smiley est pire encore : transsubstantiation d'un dispositif brechtien en scénographie du plateau télévisuel : APPLAUDISSEZ !]
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Anonyme
521397

94 Posté le 18/06/2003 à 10:33:49
Gimmick gimmick gimmick gimmick one more time , lalala , gimmick gimmick gimmick gimmick one more time






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Anonyme
521397

95 Posté le 18/06/2003 à 11:43:41
Pour répondre à Gabou :
Kant le premier dit qu'il faut que l'objet ait lui même une unité sans quoi la synthèse sensible ne se ferait pas. Il n'est ni un empiriste, ni un positiviste. Donc ce n'est pas la porte ouverte aux délires subjectivistes (ésotérisme, théories "bien construites" mais fictionnantes, etc). Ma position là dessus est la même que d'Espagnat qui parle d'un réel voilé : rester réaliste en gardant une réserve Kantienne. c'est sûr que la position positiviste (heis-bohr-etc) n'est plus tenable. Il faut tout de même essayer de rendre compte de la violation des inégalités de Bell (débat passionant je trouve aujourd'hui, même si nous sommes toujours renvoyés à d'autres théories, qui supposent une réalité ondulatoire (pour aller vite), antérieure à la mesure et qui ne serait plus une représentation mentale pratique pour les calculs). C'est dans sa démarche théorique que la science a une approche totalisante et explicative : même s'il a fallu attendre Aspect pour la "preuve" quantique, la théorie était opératoire et efficace depuis 50 ans...la science c'est de l'efficacité ; et la physique quantique reste pour une grande part prédictive. Mais dans son versant descriptif et explicatif elle revient à une forme de réalisme (cf d'Espagnat). Elle a deux versants que je pense inséparables, comme pour un massif.
Ceci étant dit, on est d'accord : il faut tenir ensemble les deux bouts de la chaîne, le sujet et l'objet. En ça, Kant est un génie. Il a synthétisé deux courants de pensée fondamentaux, empiristes et réalistes.
Kant le premier dit qu'il faut que l'objet ait lui même une unité sans quoi la synthèse sensible ne se ferait pas. Il n'est ni un empiriste, ni un positiviste. Donc ce n'est pas la porte ouverte aux délires subjectivistes (ésotérisme, théories "bien construites" mais fictionnantes, etc). Ma position là dessus est la même que d'Espagnat qui parle d'un réel voilé : rester réaliste en gardant une réserve Kantienne. c'est sûr que la position positiviste (heis-bohr-etc) n'est plus tenable. Il faut tout de même essayer de rendre compte de la violation des inégalités de Bell (débat passionant je trouve aujourd'hui, même si nous sommes toujours renvoyés à d'autres théories, qui supposent une réalité ondulatoire (pour aller vite), antérieure à la mesure et qui ne serait plus une représentation mentale pratique pour les calculs). C'est dans sa démarche théorique que la science a une approche totalisante et explicative : même s'il a fallu attendre Aspect pour la "preuve" quantique, la théorie était opératoire et efficace depuis 50 ans...la science c'est de l'efficacité ; et la physique quantique reste pour une grande part prédictive. Mais dans son versant descriptif et explicatif elle revient à une forme de réalisme (cf d'Espagnat). Elle a deux versants que je pense inséparables, comme pour un massif.
Ceci étant dit, on est d'accord : il faut tenir ensemble les deux bouts de la chaîne, le sujet et l'objet. En ça, Kant est un génie. Il a synthétisé deux courants de pensée fondamentaux, empiristes et réalistes.
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Anonyme
521397

96 Posté le 18/06/2003 à 11:46:04
Citation : Kant le premier dit
ouais ok avec tout ce que tu as dit (






comment je m'affiche chaque jour un peu plus sur af
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Inusable™
7885

Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
97 Posté le 18/06/2003 à 11:49:48
GNAAAAARFFFF LOOP !!!




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Bocage
275

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 22 ans
98 Posté le 18/06/2003 à 21:56:53
Citation : (ailleurs et plus tard, mais pas là)
Citation : même si nous sommes toujours renvoyés à d'autres théories, qui supposent une réalité ondulatoire (pour aller vite)
Citation : Ceci étant dit, on est d'accord : il faut tenir ensemble les deux bouts de la chaîne, le sujet et l'objet.
Je fais du collage -quand le temps impossible à faire valoir en dehors de lui échappe à mes mains. Bon.
Bien qu'il y ait du quantum dans l'air -et partout ailleurs, c'est le principe-, on ne perd rien à parler ici à propos d'une pièce sonore. Morceau de musique, dit-on parfois. Je reviens sur le fait que dans le titre même de l'oeuvre annonce [/i]autre chose[i] que l'oeuvre elle-même. Comme justement ces quantas qui n'apparraissent jamais dans le vecteur d'une cause mais toujours dans la perspective d'une conséquence.
Le capitalisme a introduit la marchandise dans tout les champs, comme prévu dans la théorie du spectacle. Avant même que de fabriquer cette marchandise, il importe nécessairement de faire du travail des hommes une marchandise ; le salaire. Le capitalisme se fait la matrice (c'est un truc à la mode) : avant de faire marchandise il y a marchandise humaine.
Bref y a t-il de la meme facon un non-dit nécessaire (musical) dans le titre d'une oeuvre dont le terme est la désignation d'un système de pensée ?
Johann
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Pov Gabou
19553

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 23 ans
99 Posté le 18/06/2003 à 22:22:53
Bon, j'hesite a creeer un nouveaui post, car ca n'a vraiment riena voir, d'un autre cote, je me sentirais tout seul dans mon post.
Bon, Kant, je connais pas. J'ai lu aucun bouquin de lui, que qqs textes deci de la, et ca m'a assez largue. J'ai toujours ete degoute de pas avoir pu faire des etudes "humaines" ( d'un autre cote, il m'enerve, ce terme science humaine. Comme si les mathematiques etaient pas humaines, enfin bon ) plus poussees que la ... terminale. Et aujourd'hui, ja'i pas forcement le temps de me lancer en plus la dedans.
Bref, je connais pas du tout Espagnat. Donc je disserte a partir de ce que tu dis et de ce que je crois comprendre. Donc, tu me dis que la justification de la theorie quantique s'est faite par ASPECT. Soit. J'avoue ne pas connaitre assez l'epistemologie quantique pour me lancer la dedans. Mais en dehors de la quantique ( il y a pas que ca, quand meme ), la physique ne peut se justifier que sur des preceptes qui sont loin d'etre si evidents que ca : parmi qqs, le principe de causalite, et surtout d'invariance dans le temps ( mais cette derniere, on la remets aussi en cause, d'apres ce que j'ai compris ).
Le probleme fondamental de la physique, c'est qu'elle est censee expliquer le reel ( et donc concretement fournir un moyen d'action, mais ca n'est plus une science alors... c'est une techno-science, de l'ingenierie, pour moi ), mais qu'aujourd'hui, elle est incapable de :
- fournir une explication coherente ( cf le debat Sokal, et les retombees interessantes sur les ambiguites du langage scientifique, em particulier en quantique )
- savoir de quoi elle parle
- et meme de savoir de quelle realite elle parle ( cf certains articles sur les premiere fs de l'univers, absolument inverifiables... Ou est la physique la dedans ? Cette question n'est pas rhetorique ).
Non, je suis absolument pas d'accord du tout ( sic ). Les mathematiques ( je garde cet exemple, t'auras compris que je la mets au dessus des autres ) sont une expression de la pensee humaine, au meme titre que l'art et cie. Elles n'ont pas d'interet pratique a priori ( le a priori est fondamental. A part la theorie de Fourier et a la limite les fonctions generalisees ou distribution, je n'ai connaissance d'aucun outil mathematique ayant ete cree par la physique. Typiquement, l'algebre de Lie, les groupes, les esapces hilbertiens, tout ca a preexiste avant le bourgeonnement de la quantique. Pauli a ete un mathematicien avant d'etre physicien, et c'est lui qui a introduit le calcul matriciel en quantique ).
Et l'explication doit etre fondamentale en science, avant l'efficacite ou la prediction. Typiquement, on aime bien parler d'IA et cie, ca fait cool. C'est explicatif. Mais concretement, d'apores ce que je vois, l'avenir technologoqie, il est pas en IA. Il est dans les probabilites et statistiques, c'est a dire base sur un principe "clair" : on comprend pas, mais on peut prevoir.
Maintenant, ce qui est drole, c'est que moi meme, je suis a fond dans une discipline qui se pretend clairement efficace et pas du tout explicative ( le traitement du signal )...
Bon, Kant, je connais pas. J'ai lu aucun bouquin de lui, que qqs textes deci de la, et ca m'a assez largue. J'ai toujours ete degoute de pas avoir pu faire des etudes "humaines" ( d'un autre cote, il m'enerve, ce terme science humaine. Comme si les mathematiques etaient pas humaines, enfin bon ) plus poussees que la ... terminale. Et aujourd'hui, ja'i pas forcement le temps de me lancer en plus la dedans.
Bref, je connais pas du tout Espagnat. Donc je disserte a partir de ce que tu dis et de ce que je crois comprendre. Donc, tu me dis que la justification de la theorie quantique s'est faite par ASPECT. Soit. J'avoue ne pas connaitre assez l'epistemologie quantique pour me lancer la dedans. Mais en dehors de la quantique ( il y a pas que ca, quand meme ), la physique ne peut se justifier que sur des preceptes qui sont loin d'etre si evidents que ca : parmi qqs, le principe de causalite, et surtout d'invariance dans le temps ( mais cette derniere, on la remets aussi en cause, d'apres ce que j'ai compris ).
Le probleme fondamental de la physique, c'est qu'elle est censee expliquer le reel ( et donc concretement fournir un moyen d'action, mais ca n'est plus une science alors... c'est une techno-science, de l'ingenierie, pour moi ), mais qu'aujourd'hui, elle est incapable de :
- fournir une explication coherente ( cf le debat Sokal, et les retombees interessantes sur les ambiguites du langage scientifique, em particulier en quantique )
- savoir de quoi elle parle
- et meme de savoir de quelle realite elle parle ( cf certains articles sur les premiere fs de l'univers, absolument inverifiables... Ou est la physique la dedans ? Cette question n'est pas rhetorique ).
Citation :
la science c'est de l'efficacité ; et la physique quantique reste pour une grande part prédictive.
Non, je suis absolument pas d'accord du tout ( sic ). Les mathematiques ( je garde cet exemple, t'auras compris que je la mets au dessus des autres ) sont une expression de la pensee humaine, au meme titre que l'art et cie. Elles n'ont pas d'interet pratique a priori ( le a priori est fondamental. A part la theorie de Fourier et a la limite les fonctions generalisees ou distribution, je n'ai connaissance d'aucun outil mathematique ayant ete cree par la physique. Typiquement, l'algebre de Lie, les groupes, les esapces hilbertiens, tout ca a preexiste avant le bourgeonnement de la quantique. Pauli a ete un mathematicien avant d'etre physicien, et c'est lui qui a introduit le calcul matriciel en quantique ).
Et l'explication doit etre fondamentale en science, avant l'efficacite ou la prediction. Typiquement, on aime bien parler d'IA et cie, ca fait cool. C'est explicatif. Mais concretement, d'apores ce que je vois, l'avenir technologoqie, il est pas en IA. Il est dans les probabilites et statistiques, c'est a dire base sur un principe "clair" : on comprend pas, mais on peut prevoir.
Maintenant, ce qui est drole, c'est que moi meme, je suis a fond dans une discipline qui se pretend clairement efficace et pas du tout explicative ( le traitement du signal )...
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Bocage
275

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 22 ans
100 Posté le 18/06/2003 à 23:12:20
Citation : Le probleme fondamental de la physique, c'est qu'elle est censee expliquer le reel
Je ne crois pas, elle est utilisée par l'homme pour valider sa connaissance du monde, c'est-à-dire pour parler de la réalité. Le réel, c'est l'image que ce fait l'homme de la réalité. Ne pas confondre les deux termes. Et sans aller jusqu'aux problématiques quantiques (passionnantes mais peut-être hors sujet en ce sujet), le probleme pour ce qui est du morceau de musique dont on parle, c'est ce qui détermine le discours possible : appellons quelques instants (juste le temps de l'écoute) ce morceau "Ma femme endormie". Quel sera alors le sujet de la discussion critique ? Des intuitions sadiennes ? "L'érotisme est là où le vêtement baille ? (Roland Barthes). Ma mère veut-elle coucher avec moi ?
A chaque son une correspondance est faite. Comme Baudelaire le disait sur les mots et l'oeil.
Nous sommes loin du compte..
Johann
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