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Citation de onefinger :

ah un spécialiste du bumblefoot
dans les interview de l époque il disait qu il utilisait cette gratte equipée avec un dimarzio chopper et un tone zone ,un JMP1 ,une wha ,tres peu d effets et de pedales ,une cannette de biere en metal, un dé à coudre... et un peu son zboube .... OUI OUI son zboube pour des sonorités un peu étranges ( bon bin maintenant vas te laver les mains petits solopiot )

Oui, je connais cette interview donnée à l'époque pour un canard Français. Quand on lui en a parlé en cours, il a explosé de rire en nous expliquant qu'il n'était tout de m^m pas assez insensible à la douleur pour faire ça et qu'il s'agissait en fait d'une vanne premier degrés que le journaleux à retranscrit tel que.
Il s'agissait en fait de plaisanter quant au fait qu'il faisait à l'époque beaucoup de truc bizarres au pifomètres notamment avec son dès à coudre, et que parfois ça rendait une truc trop chelou pour fonctionner avec le morceau, mais que souvent, par hasard, ça marchait et qu'il le gardait.

Reste que pour le reste, il laissait assez peu de place au pifomètre et savait parfaitement ce qu'il faisait ...

Citation de onefinger :

il n a rencontré patrice vigier au namm qu apres son second album

en 97 je prends le train pour quitter Lille ,et vla ti pas que je lis dans ma revue que le soir meme ron thal fait un concert dans une petite salle de lille avec un passage par la Fnac ....... ......

Tu ne crois pas si bien dire puisque je l'ai eu comme prof intervenant à 2 reprises au moins, soit au moins 2 x 1 semaine à raison d'une à deux heures par jour!!!

Allez, petite anecdote personnelle déjà racontée sur AF, mais je m'en lasse pas.

Durant sa première semaine (à cheval sur un WE) d'intervention à Nancy, quelques élèves de ma phase et moi tentons le tout pour le tout en l'invitant à boire un verre un soir de la semaine. D'abord un peu réticent, il fini par accepter. Il nous rejoint accompagné de son manageur Français de l'époque dans le bar où nous avions nos habitudes.
La soirée se déroule bien, il est sympa, nous parlons musique, ou des différences entre la société US et Française, on aborde plein de sujets, il déconne et fait le show! Jusqu'à un moment où il semble soudainement un peu en retrait, presque mal à l'aise. Au bout de quelques minutes, il s'excuse et nous dit vouloir prendre congés car il ne se sent pas très bien. On s'inquiète un peu, la boisson n'ayant pas coulée abondamment. Il explique juste se sentir très fatigué. Il s'agissait du dernier soir avant son départ de Nancy, nous ne devions donc plus le voir en cours.

Quelques mois plus tard, son nouvel album Hands sort, et à cette occasion, une interview parait dans Guitarist ou je ne sais plus quel magazine Français. Le journaleux l'interroge sur le douzième titre "Tuesday Night In Nancy" qu'il trouve particulièrement sombre. Ron lui explique alors qu'il a écrit cette chanson en mémoire à sa grand-mère décédée alors qu'il passait une soirée à boire des bières avec des amis... à Nancy...
Il explique qu'à peu de chose près, il s'est contenté de raconter dans cette chanson ce qu'il a vécu un mardi soir à Nancy et explique qu'en plein milieu d'une discution avec d'autres musiciens, il a ressenti comme une prémonition sans être sûr de ce qu'elle pouvait vouloir dire, qu'il s'est senti mal, et qu'il a préféré rentrer dormir à l'hôtel. Le lendemain, il a joint sa famille (peu de GSM à l'époque et internet plus que balbutiant), et c'est là qu'il a compris que sa grand-mère était décédée à la m^m heure que son "malaise" (décalage horaire pris en compte).

L'année suivante, il est revenu à Nancy pour une nouvelle série d'interventions et un concert (il commençait à être beaucoup plus connu).
Comme j'avais été relativement lésé par la direction de mon école lors du changement de structure (le CMCN où j'avais débuté ma scolarité à déposé le bilan, et les fondateurs on joué la montre pour conserver les élèves jusqu'au dernier moment et les basculer sur la nouvelle structure, MAI, ce qui nous a occasionné pas mal de galères pour suivre les cours), et dans la mesure où ma future femme finissait ses études là bas, je m'étais arrangé avec la direction pour venir chaque lundi en sous-marin voir quel(s) cours m'intéressai(en)t et y assister en toute discrétion gratuitement.
J'ai donc à cette époque pu suivre à nouveau des cours avec Ton Thal, et, en profiter pour l'interroger sur cette histoire de "Tuesday Night In Nancy". Me reconnaissant, il m'a alors confirmé que c'était bel et bien durant cette soirée passée en notre compagnie que sa grand-mère nous avait quitté et que toute l'histoire lu dans le magazine était la stricte vérité.

J'éprouve donc une certaine fierté à avoir été un acteur lointain de l'acte créatif d'une des rencontres les plus marquantes pour moi dans ce métier.